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Économie

Biden ratifie son gigantesque plan sur les infrastructures

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Le président américain a signé sa grande loi de 1200 milliards de dollars censée réparer les routes et ponts des Etats-Unis et adoptée au forceps au Congrès, lors d'une cérémonie en grande pompe dans les jardins de la Maison Blanche. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Le président américain Joe Biden a ratifié lundi lors d'une cérémonie en grande pompe à la Maison-Blanche son gigantesque plan sur les infrastructures. Dotée de 1200 milliards de dollars, la grande loi est censée réparer les routes et ponts des Etats-Unis.

Des centaines d'invités et une fanfare au grand complet étaient présents dans les jardins de la Maison-Blanche lors de la signature. "Voilà mon message aux Américains: l'Amérique va de nouveau aller de l'avant et votre vie va changer pour le meilleur", a déclaré un président visiblement ragaillardi.

Devant lui, des parlementaires, des membres de son gouvernement et des syndicalistes frigorifiés, malgré le soleil de cette fin d'après-midi de novembre, ce qui ne les a pas empêchés d'applaudir et d'acclamer les divers orateurs.

Joe Biden, confronté à de mauvaises nouvelles économiques et de désastreux sondages, voulait que cette cérémonie en grande pompe illustre sa vision d'une Amérique capable de consensus, d'une terre de "possibilités".

Pour "gagner la compétition"

La loi, péniblement votée il y a une dizaine de jours par la chambre des représentants, consacre 1200 milliards de dollars à la rénovation ou construction de ponts, routes, bornes pour voitures électriques, canalisations d'eau. Elle doit aussi permettre de développer les transports publics et l'Internet à haut débit. Le tout, selon Joe Biden, mettra l'Amérique en position de "gagner la compétition" face à la Chine.

Le texte a récolté des voix de l'opposition républicaine, au grand dam de l'ex-président américain Donald Trump. Le milliardaire, qui voulait, lui aussi, lancer un grand programme d'infrastructures, qui n'a jamais vu le jour, a fustigé les 13 élus républicains qui ont voté en faveur du texte à la chambre des représentants.

L'une de ses fidèles, Marjorie Taylor Greene, les a même qualifiés de "traîtres". Elle a fait circuler les numéros de téléphone de leurs bureaux.

De fait, peu de ténors de l'opposition étaient présents lundi sur les pelouses de la Maison-Blanche, malgré l'insistance de Joe Biden à saluer le fait que cette loi ait été soutenue par des élus des deux partis, dans un pays où les clivages partisans sont chauffés à blanc.

Sondages

Rob Portman, sénateur républicain de l'Ohio, a bien pris la parole, mais lui n'a pas à craindre des représailles des pro-Trump: il ne se représentera pas en 2022, lors d'élections législatives de mi-mandat qui s'annoncent très compliquées pour Joe Biden et le parti démocrate.

Si les projets de Joe Biden sont populaires auprès des Américains, sa cote de confiance ne cesse de baisser depuis le retrait chaotique d'Afghanistan cet été. La dernière enquête d'opinion du Washington Post et de la chaîne ABC, publiée dimanche, établit la cote de confiance du président américain à 41%.

Seulement 39% des Américains approuvent sa politique économique et ils sont 70% à juger que la situation économique aux Etats-Unis est mauvaise.

Repartie en fanfare après la crise liée au Covid-19, la première puissance économique mondiale connaît une poussée d'inflation et des problèmes d'approvisionnement, tandis que la Maison-Blanche n'a pas, comme elle se le promettait, complètement tourné la page de la pandémie. De quoi peser sur le quotidien de cette classe moyenne à laquelle Joe Biden ne cesse de promettre des jours meilleurs.

Un deuxième plan

La poussée des prix complique aussi un autre grand projet du président américain, moins consensuel que le plan d'infrastructures: 1750 milliards de dollars de dépenses sociales et d'aides à la transition énergétique, qui doivent être examinées cette semaine par la chambre des représentants, puis être votées par le Sénat.

Là, impossible de compter sur un soutien des républicains, dont certains crient au "socialisme", le pire épouvantail possible dans l'imaginaire politique américain. Il faudra convaincre les sénateurs démocrates les plus au centre, en particulier Joe Manchin (Virginie-Occidentale) et Kyrsten Sinema (Arizona), tous deux présents à la cérémonie lundi.

La seconde, très discrète en public, a surpris en prenant la parole. Joe Biden lui a rendu hommage dans son propre discours.

La signature de la loi sur les infrastructures lundi est moins un point final que le début d'une vaste offensive de communication de la Maison-Blanche. Cette semaine, Joe Biden ira faire le service après-vente de ce texte dans l'Etat du New Hampshire (mardi) et dans la grande ville industrielle de Detroit (mercredi).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Pour Economiesuisse, un gros désavantage compétitif a été supprimé

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Les droits de douane américains de 39% ont affaibli la compétitivité des entreprises suisses outre-Atlantique, mis sous pression des emplois et menacé l'existence de certaines sociétés, affirme Economiesuisse. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

Economiesuisse a salué l'accord commercial entre la Suisse et les Etats-Unis. Pour la faîtière des entreprises helvétiques, il place la Confédération sur un pied d'égalité avec les Etats membres de l'UE et de l'AELE, supprimant un important désavantage compétitif.

Economiesuisse rappelle vendredi que les droits de douane de 39% ont non seulement fortement affaibli la compétitivité des entreprises suisses sur le marché américain, mais ont également mis sous pression des emplois et même menacé l'existence de certaines sociétés. "Cela dit, les droits de douane américains de 15% demeurent eux aussi une charge pour les entreprises exportatrices suisses", relève la faîtière.

Même avec le nouvel accord, les problèmes de la place économique suisse sont loin d'être tous résolus, poursuit le communiqué. En effet, au-delà des droits de douane américains, la conjoncture atone sur d'autres marchés clés et les tensions géopolitiques pèsent également sur l'économie suisse.

"La Suisse doit donc renforcer son attractivité afin de rester compétitive dans la concurrence internationale entre places économiques. L'économie suisse ne doit pas être freinée et alourdie par des lois et des ordonnances. Il faut en outre réduire rapidement et substantiellement les charges qui pèsent sur les entreprises et les travailleurs", conclut Economiesuisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les droits de douane américains passent de 39 à 15% pour la Suisse

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Le Conseil fédéral a annoncé un nouvel accord dans le conflit douanier avec le président américain Donald Trump (archives). (© Keystone/FR596 AP/LUIS M. ALVAREZ)

Les droits de douane imposés à la Suisse par le président américain Donald Trump passeront de 39 à 15%. Le ministre de l'économie Guy Parmelin a décroché un accord après une visite éclair à Washington jeudi, a annoncé vendredi le Conseil fédéral.

"La Suisse et le Liechtenstein ont conclu avec les Etats-Unis une déclaration d'intention juridiquement non contraignante", a précisé le gouvernement.

La Suisse abaissera en même temps que les Etats-Unis ses droits de douane sur une palette de produits américains. Les entreprises suisses ont l’intention d’effectuer 200 milliards de dollars d’investissements directs aux Etats-Unis d’ici à la fin de 2028. Ces investissements recouvrent aussi des éléments qui renforcent la formation professionnelle.

"La Suisse n'a fait aucune concession qui limiterait sa capacité d'action ou sa neutralité", a annoncé le ministre de l'économie devant la presse.

Engagement constructif

Plus tôt dans l'après-midi, le Conseil fédéral avait annoncé avoir trouvé une solution sur le réseau social X. Il remercie le président américain Donald Trump "pour son engagement constructif".

Et de saluer la "bonne réunion" de jeudi entre le conseiller fédéral Guy Parmelin et le représentant de la Maison Blanche pour le commerce (USTR) Jamieson Greer. Ce dernier a confirmé sur la chaîne CNBC qu'un accord avait été trouvé.

Lundi soir, l'agence financière Bloomberg avait affirmé, citant des sources anonymes, que la Suisse était proche d'un accord ramenant les droits de douane à 15%, soit au même niveau de ceux appliqués aux principaux concurrents des entreprises suisses, soit de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Construction: 1500 ouvriers débraient et manifestent à Zurich

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En début d'après-midi, les quelque 1500 ouvriers de la construction ont manifesté bruyamment dans les rues de la ville. Leur cortège s'est achevé devant le siège de la Société suisse des entrepreneurs de la construction (SSE). (© KEYSTONE/CLAUDIO THOMA)

Environ 1500 ouvriers de la construction ont débrayé vendredi à Zurich pour protester contre la péjoration de leurs conditions de travail. Ils ont manifesté en ville et devant le siège de la Société suisse des entrepreneurs de la construction (SSE).

Les premiers grévistes se sont rassemblés déjà en tout début de matinée au centre-ville. La plupart des chantiers sont restés figés vendredi en ville de Zurich, ont indiqué des représentants des syndicats Unia et Syna lors d'un point de presse. Des ouvriers venus de Suisse centrale et orientale ainsi que des Grisons ont même fait le déplacement pour se joindre au mouvement.

Conditions de travail péjorées

Ouvrier dans la construction est un très beau métier et ceux qui l'exercent en sont souvent très fiers, a déclaré Nico Lutz, négociateur en chef et membre de la direction d'Unia. Cependant, la pénurie de mains-d'oeuvre est grande, les chantiers se multiplient avec des effectifs de plus en plus limités et les employeurs rendent les conditions de travail de moins en moins attrayantes, déplore le syndicaliste.

Après le rassemblement, les discours et le repas de midi partagé en commun, les ouvriers de la construction ont défilé bruyamment en ville en début d'après-midi. Leur cortège s'est achevé devant le siège de la Société suisse des employeurs de la construction (SSE).

Des horaires adaptés à la vie de famille

Les ouvriers de la construction se mobilisent depuis plusieurs semaines dans toute la Suisse pour réclamer des améliorations dans le cadre des négociations sur la nouvelle convention nationale (CN) qui touche 80'000 personnes. Ils exigent notamment des horaires mieux adaptés à la vie de famille, le paiement de leur pause matinale notamment.

"En été, la plupart des ouvriers de la construction se rendent à leur travail quand leurs enfants dorment encore et en reviennent quand ces derniers doivent aller au lit", a souligné Nico Lutz.

Rapprochement sur le temps de trajet

La cinquième ronde de négociations entre les syndicats et la SSE s'est terminée sans succès à la fin octobre. Les nombreuses heures de travail et le non-paiement du temps de parcours jusqu'aux sites de chantier constituent les principaux points d'achoppement. Un rapprochement est en cours sur le second point, selon Nico Lutz. "Notre but est de trouver une solution", a-t-il dit.

Les négociations reprennent lundi. Si aucun accord n'intervient avant la fin de l'année, 2026 pourrait commencer sans aucune CN.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Début du chantier de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon

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Cette requalification de la route cantonale est au bénéfice d'un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d'agglomération du Grand Genève de 3e génération (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le chantier de requalification de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon, a symboliquement débuté vendredi. Ce projet d'envergure vise à transformer cet axe routier très emprunté pour sécuriser tous les types de mobilité et rendre les arrêts de bus accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les travaux devraient se terminer en automne 2027.

Les autorités du Canton de Vaud, de la commune d'Eysins et des représentants de Région de Nyon se sont réunis en matinée pour une cérémonie officielle de "premier coup de pioche", a indiqué l'Etat de Vaud dans un communiqué. Porté par le canton et la commune, et soutenu par des cofinancements de Région de Nyon et de la Confédération dans le cadre du projet d'agglomération du Grand Genève, ce chantier se monte à 10,3 millions de francs au total.

Il s’étend sur un kilomètre, entre les giratoires de Terre-Bonne et de Bellossiez, avec une répartition des responsabilités et des travaux entre le canton, pour la partie de la route hors localité et la commune d'Eysins, pour la partie située en localité.

Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la route de Crassier. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité d'une chaussée qui s'est fortement dégradée avec cet important trafic.

Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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