Rejoignez-nous

International

Biden tente de réaffirmer l'influence américaine au Moyen-Orient

Publié

,

le

Le président américain Joe Biden a passé moins de 24 heures en Arabie saoudite, où il a notamment rencontré le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS). (© KEYSTONE/EPA/BANDAR ALJALOUD HANDOUT)

Le président américain Joe Biden a conclu samedi sa première tournée au Moyen-Orient après une visite controversée en Arabie saoudite. Il a tenté de réaffirmer l'influence des Etats-Unis, mais c'est surtout l'image de sa rencontre avec le prince héritier qui restera.

Le président américain, âgé de 79 ans, avait entamé mercredi sa tournée dans la région par une visite en Israël et dans les Territoires palestiniens avant de se rendre en Arabie saoudite pour assister à un sommet réunissant à Jeddah (ouest) les six membres du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Oman, Koweït, Bahreïn), ainsi que l'Egypte, la Jordanie et l'Irak.

Dans un discours prononcé samedi devant un parterre de dirigeants arabes, M. Biden a promis que son pays "ne se détournerait pas" du Moyen-Orient en laissant "un vide que pourraient remplir la Chine, la Russie ou l'Iran".

Critiqué pour sa visite dans la monarchie du Golfe accusée de graves violations des droits humains, il a affirmé que "le futur appartiendrait aux pays (...) dont les citoyens peuvent remettre en cause et critiquer leurs dirigeants sans peur de représailles". "Intégration, interconnection. Ce sont les thèmes sous-jacents de notre réunion" a-t-il dit.

"Tragédie pour l'Arabie saoudite"

L'administration Biden dit vouloir promouvoir une nouvelle "vision" pour le Moyen-Orient, basée sur le dialogue et la coopération économique et militaire. Avec en toile de fond les processus de normalisation entre Israël et certains pays arabes, dans lequel Washington voudrait embarquer aussi l'Arabie saoudite, M. Biden a salué la décision "historique" de Ryad d'ouvrir son espace aérien à "tous les transporteurs", y compris israéliens.

Mais, peu après son départ, les Saoudiens ont cherché à tempérer une annonce qui "n'a rien à voir avec des liens diplomatiques" avec l'Etat hébreu, selon le ministre des Affaires étrangères saoudien. Pour le prince Fayçal ben Farhane, il s'agit seulement "d'assurer une connexion entre les différents pays du monde" et ce n'est "en aucun cas un prélude à une quelconque étape" vers la normalisation.

Dans une allusion transparente à Téhéran, où se rend bientôt le président russe Vladimir Poutine, Joe Biden a par ailleurs promis que les Etats-Unis ne "tolèreraient pas qu'un pays essaie d'en dominer un autre dans la région au travers de renforcements militaires, d'incursion, et/ou de menaces."

Check

Le voyage reste toutefois marqué par l'image du président échangeant un "check" du poing avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, dit "MBS", accusé par les renseignements américains d'être le commanditaire de l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Kashoggi en 2018. Joe Biden avait d'ailleurs promis de traiter le royaume en pays "paria".

Le président américain a assuré vendredi avoir évoqué cette affaire "au tout début" de sa réunion avec le prince héritier, de fait aux commandes de la riche monarchie, assurant avoir été "on ne peut plus clair".

Selon le ministre d'Etat aux Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, interrogé par CNN, MBS "a expliqué vendredi (à M. Biden) qu'il s'agissait d'une tragédie pour l'Arabie saoudite". Il lui a dit que "les responsables avaient fait l'objet d'une enquête, avaient été confrontés à la justice et payaient désormais pour le crime", a ajouté M. Jubeir, indiquant par là que pour le royaume, il s'agissait d'une affaire classée.

Plusieurs grands journaux américains ont mis en Une la photo de la salutation entre Joe Biden et MBS, tandis que des activistes ont accusé le président américain de se renier pour quelques barils de pétrole.

"Tout mon possible"

La hausse du gallon d'essence est un enjeu considérable à quelques mois des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. "Je fais tout mon possible pour augmenter la production pour les Etats-Unis", a dit Joe Biden vendredi, assurant avoir eu des discussions fructueuses avec les Saoudiens, dont les résultats concrets se verront "dans quelques semaines".

L'Arabie saoudite et les Etats-Unis ont conclu 18 accords de coopération dans des domaines très variés (spatial, finance, énergie, santé), selon un communiqué de la monarchie du Golfe. Le président américain, qui a multiplié les contacts bilatéraux, a par ailleurs "solennellement" invité son homologue des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed, à se rendre aux Etats-Unis, après des relations glaciales ces derniers mois.

Les Etats-Unis ont aussi promis un milliard de dollars en soutien à la sécurité alimentaire "à court et à long terme" au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Et Washington a conclu un accord avec la Jordanie pour apporter au pays une assistance financière de 1,45 milliard par an, à partir de 2023 et jusqu'en 2029.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Errani rejoint le staff de Paolini

Publié

le

Sara Errani (à droite) intègre le staff de Jasmine Paolini (à gauche) (© KEYSTONE/EPA/ANDRES MARTINEZ CASARES)

Jasmine Paolini (WTA 8) aura parmi ses entraîneurs en 2026 sa partenaire en double Sara Errani, a-t-elle annoncé dimanche. Les deux Italienne ont conquis l'or olympique du double à Paris 2024.

"Sara fera partie de mon équipe la saison prochaine", a déclaré Paolini lors d'une émission de la chaîne de télévision Rai Uno. "Il y aura deux personnes à mes côtés: Danilo Pizzorno sera mon entraîneur et Sara sera en charge des questions tactiques, car dans ce domaine, elle est à un autre niveau", a précisé Paolini, qui avait mis fin en mars dernier à sa collaboration avec Renzo Furlan, son entraîneur pendant dix ans.

Si elle a mis un terme à sa carrière en simple, Sara Errani (38 ans) entend continuer à jouer en double avec Paolini (29 ans): "Nous jouons tellement bien ensemble que c'est difficile d'arrêter", a indiqué l'ancienne 5e joueuse mondiale en simple, finaliste à Roland-Garros en 2012.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Soudan: 114 morts dans l'attaque contre une école et un hôpital

Publié

le

Les frappes "ont touché une école maternelle et, à au moins trois reprises, l'hôpital rural de Kalogi", selon le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Au moins 114 personnes ont été tuées dans des frappes de drones attribuées aux paramilitaires soudanais qui ont touché jeudi un hôpital et une école maternelle de Kalogi, ville contrôlée par l'armée dans le sud du pays. Parmi elles figurent 63 enfants, selon l'OMS.

"Des frappes répétées dans l'Etat du Kordofan du Sud, au Soudan, ont touché une école maternelle et, à au moins trois reprises, l'hôpital rural de Kalogi, situé à proximité. Le bilan s'élève à 114 morts, dont 63 enfants, et 35 blessés", a annoncé lundi sur X le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il citait un bilan du système de surveillance des attaques contre les soins de santé de l'OMS.

Le chef de l'unité administrative de Kalogi, Essam al-Din al-Sayed, a annoncé dimanche à l'AFP que trois frappes avaient touché le 4 décembre "une école maternelle, puis un hôpital", puis "des personnes qui tentaient de secourir les enfants", dans cette ville du Kordofan du Sud contrôlée par l'armée soudanaise.

Ce responsable local avait alors imputé l'attaque aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre avec l'armée depuis avril 2023, et à leurs alliés du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord. Dimanche, l'Union africaine avait fait état de plus de 100 morts.

Secouristes visés

"Des ambulanciers et des secouristes ont été pris pour cible alors qu'ils tentaient de transporter les blessés de l'école maternelle à l'hôpital", a confirmé sur X Tedros Adhanom Ghebreyesus, déplorant "ces attaques insensées contre des civils et des infrastructures de santé" et appelant "à la fin des violences".

"Les survivants des attaques du 4 décembre ont été transférés à l'hôpital d'Abu Jebaiha, dans le Kordofan du Sud, pour y être soignés. Des appels urgents sont lancés pour obtenir des dons de sang et d'autres formes d'aide médicale", a-t-il ajouté.

La région stratégique du Kordofan a été ces dernières semaines le théâtre de combats meurtriers après la prise de contrôle par les paramilitaires, en octobre, de la totalité de la région du Darfour, dans l'ouest du pays.

La guerre qui a éclaté en avril 2023 au Soudan a tué des dizaines de milliers de personnes et provoqué le déplacement de 12 millions d'habitants, mais aussi dévasté les infrastructures déjà fragiles de ce pays d'Afrique de l'Est.

L'OMS a recensé au total 63 attaques contre des établissements de santé au Soudan cette année, ayant entraîné 1611 décès et 259 blessés. Parmi ces attaques, 52 ont touché du personnel, 45 des infrastructures et 32 des patients.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Ukraine: la question territoriale reste "la plus problématique"

Publié

le

Selon un responsable informé des derniers rounds des négociations, Vladimir "Poutine ne veut pas conclure d'accord sans" que "l'Ukraine ne cède des territoires" dans le Donbass (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDER SHCHERBAK/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

La question territoriale reste "la plus problématique" dans les négociations visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, a indiqué lundi un haut responsable proche du dossier. Moscou réclame le retrait des forces de Kiev d'une partie des zones sous leur contrôle.

Cette demande "demeure et c'est la question la plus problématique", a déclaré à l'AFP ce responsable informé des derniers rounds des négociations entre Ukrainiens et Américains ce week-end.

Vladimir "Poutine ne veut pas conclure d'accord sans territoires. Alors ils (les Russes, ndlr) cherchent toutes les options pour s'assurer que l'Ukraine cède du territoire" dans le Donbass, région de l'est du pays, partiellement occupée par la Russie, a ajouté ce responsable.

La Russie, qui contrôle la majeure partie du Donbass, veut obtenir l'ensemble de ce territoire, une demande maintes fois rejetées par Kiev.

"Plus vite"

Ces déclarations interviennent alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu lundi à Londres pour revoir ses alliés européens et à Bruxelles pour rencontrer le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, ainsi que les dirigeants de l'UE, Antonio Costa et Ursula von der Leyen. Donald Trump lui a reproché de ne "pas avoir lu" sa proposition de règlement du conflit.

Washington pousse l'Ukraine à accepter "plus vite" un plan pour mettre fin à la guerre, a souligné le haut responsable sous le couvert de l'anonymat. "Les Américains font de la pression, comme 'plus vite, plus vite, plus vite'," mais la partie ukrainienne "ne peut pas accepter tout sans examiner les détails", selon lui.

Les Ukrainiens ont ainsi indiqué aux négociateurs américains Steve Witkoff and Jared Kushner "qu'un travail plus actif et une recherche d'idées sont nécessaires", a encore relève ce même responsable. Il a estimé que les négociations visant à mettre fin à la guerre "progressent". "Mais il y a des questions compliquées, comme celles concernant les territoires".

Le responsable a rappelé la mouture initiale du plan proposée par les Américains fin novembre, composée de 28 points et largement considérée comme très favorable au Kremlin en la décrivant comme "terrible".

Une version suivante de 20 points élaborée ensuite par Américains et Ukrainiens à Gèneve était "plus ou moins acceptable" pour Kiev, mais des "questions sensibles" y demeuraient, a détaillé le responsable.

Après des consultations séparées des Américains avec les Russes, puis des nouveaux rounds de pourparlers américano-ukrainiens ce weekend en Floride Volodymyr Zelensky devrait recevoir un dernier rapport de ses négociateurs lundi à Londres, selon la même source.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Hockey

Kurashev et les Sharks mattent les Hurricanes

Publié

le

Philipp Kurashev a réussi dimanche son 15e point de la saison (© KEYSTONE/AP/David Zalubowski)

Battus dans leurs deux précédentes sorties, les Sharks de Philipp Kurashev ont renoué avec la victoire dimanche en NHL. San Jose est allé s'imposer 4-1 sur la glace des Carolina Hurricanes.

Aligné durant 12'55 seulement, Philipp Kurashev a réussi un assist sur le 2-1 des Sharks, inscrit par John Klingberg à la 28e. L'attaquant bernois affiche 15 points - dont 6 buts - à son compteur personnel cette saison, soit 1 de plus déjà que durant l'intégralité de l'exercice 2024/25 sous le maillot de Chicago.

L'homme du match fut le portier Alex Nedeljkovic, auteur de 28 arrêts dont 15 dans le dernier tiers. Macklin Celebrini a quant à lui signé 1 but et 2 assists pour porter son total de la saison à 43 points, en 30 matches. Le no 1 de la draft 2024 est le deuxième meilleur compteur de la Ligue derrière Nathan MacKinnon.

Le Canadien de 19 ans est d'ailleurs le grand artisan de la résurrection des Sharks. La franchise californienne, qui a conclu la saison précédente avec le pire bilan de la Ligue (52 points en 82 matches), pointait dimanche soir à égalité avec le finaliste de la dernière Coupe Stanley Edmonton avec 31 points.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

L’énergie astrale s’aligne parfaitement avec vos ambitions propres, ouvrant la voie à des collaborations profitables et dynamiques.

Les Sujets à la Une