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International

Bombardements sur Gaza, Blinken conclut son marathon diplomatique

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Tsahal ne lâche pas la pression sur la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

L'aviation israélienne a pilonné jeudi le sud de la bande de Gaza, au dernier jour du marathon diplomatique dans la région du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, visant à endiguer la propagation du conflit opposant Israël au Hamas palestinien.

Dans une audience historique devant la Cour internationale de justice (CIJ), Israël a en parallèle été accusée "d'actes génocidaires" à Gaza par Pretoria. Israël "est accusé de génocide au moment où il combat le génocide", s'est offusqué le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Au Caire, où il a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, en conclusion de sa tournée, M. Blinken a lié "la sécurité et l'intégration (régionale) d'Israël (...) au fait d'ouvrir une voie vers un Etat palestinien".

Il a aussi jugé qu'un rapprochement entre Israël et les pays arabes qui, dans leur majorité, ne le reconnaissent pas, serait "le meilleur moyen d'isoler l'Iran et ses supplétifs".

M. Blinken a toutefois relevé ne pas penser que "le conflit s'intensifie".

Aide humanitaire au compte-gouttes

Sur le front, dans la matinée, l'aviation israélienne a multiplié les frappes dans le secteur de Khan Younès, principale ville du sud du territoire et épicentre des combats, selon des témoins.

L'armée a affirmé y avoir découvert un vaste réseau de tunnels, dont l'un par où des "otages israéliens sont passés".

Des familles d'otages se sont elles rassemblées à Nirim, dans le sud d'Israël limitrophe de Gaza, pour faire retentir via des hauts-parleurs le nom de leurs proches retenus depuis bientôt 100 jours, a constaté l'AFPTV.

De l'autre côté de la barrière de séparation, l'intensité des hostilités aggrave encore le désastre sanitaire en cours pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont 85% ont été déplacés.

L'ONU a déploré jeudi les entraves des autorités israéliennes à l'acheminement de l'aide humanitaire, soulignant que chaque délai coûte des vies.

"Entre le 1er et le 10 janvier, seulement trois des 21 livraisons d'aide humanitaire" prévues en "produits vitaux" dans le nord de la bande de Gaza "ont été possibles", a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU. Cela représente 14% de l'aide humanitaire prévue.

"Israël se considère comme au-dessus des lois", fustige un Gazaoui portant le corps d'un nourrisson décédé à l'hôpital Al-Najjar de Rafah, dans l'extrême-sud de la bande de Gaza. "Nous voulons que les juges internationaux jugent Israël".

"Sélectivité" occidentale

Devant la plus haute juridiction de l'ONU, l'Afrique du Sud, soutien de longue date de la cause palestinienne, a accusé Israël de violer la Convention des Nations unies sur le génocide, affirmant que même l'attaque du Hamas ne pouvait justifier les événements à Gaza.

"Le monde à l'envers" selon M. Netanyahu, dont le pays s'exprimera vendredi devant la CIJ, avant une décision de la Cour, possiblement dans quelques semaines. Ses jugements sont sans appel et juridiquement contraignants, mais elle n'a aucun pouvoir pour les faire appliquer.

L'Afrique du Sud se comporte comme "le bras juridique de l'organisation terroriste Hamas", a également accusé le ministère israélien des Affaires étrangères.

La patronne de Human Rights Watch, Tirana Hassan, a déploré pour sa part la "sélectivité" des Occidentaux sur ce conflit. "Il y a eu des condamnations sévères des attaques du 7 octobre" mais "les réactions des Etats-Unis, de l'UE et d'autres pays ont été beaucoup plus contenues pour condamner les (...) morts de civils à Gaza", a-t-elle pointé jeudi dans un entretien à l'AFP.

Avertissement aux Houthis

En dépit des efforts diplomatiques, aucune perspective ne se dessine pour sortir de la guerre, entrée dans son quatrième mois et qui alimente les tensions régionales.

A la frontière israélo-libanaise, les hostilités se sont intensifiées après la frappe attribuée à Israël le 2 janvier qui a tué près de Beyrouth, dans un fief du Hezbollah, le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri.

Deux secouristes d'un organisme relevant du Hezbollah ont été tués jeudi dans une frappe israélienne, a affirmé ce mouvement libanais pro-iranien, disant avoir riposté par des bombardements dans le nord d'Israël.

A Beyrouth, un émissaire américain, Amos Hochstein, a appelé à une "solution diplomatique" entre les deux pays pour ramener le calme à leur frontière.

En mer Rouge, les rebelles yéménites, soutenus par l'Iran, multiplient les attaques contre des navires marchands, perturbant le trafic maritime mondial, au nom de leur "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza.

Après que le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé l'arrêt "immédiat" de ces actions, le chef des Houthis, Abdel Malek al-Houthi, a menacé de riposter à toute attaque américaine par des opérations encore "plus grandes".

Dans le golfe d'Oman par ailleurs, l'Iran a saisi jeudi un pétrolier en représailles au "vol" par les Etats-Unis d'une cargaison de pétrole iranien transportée par ce même navire l'année dernière, selon les médias d'Etat iraniens. Washington a exhorté l'Iran à libérer "immédiatement" le navire.

En Cisjordanie occupée, qui connaît un niveau de violence inédit depuis la seconde Intifada (2000-2005), un Palestinien a été tué jeudi à Jénine, selon son cousin, Faraj Malashi, alors qu'il se livrait à des soldats israéliens venus l'arrêter, a rapporté l'AFPTV.

La guerre a été déclenchée par l'attaque inédite le 7 octobre du Hamas sur le sol israélien qui a fait environ 1140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir du bilan israélien.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste, qu'il classe groupe terroriste comme les Etats-Unis et l'Union européenne.

Ses opérations militaires dans le petit territoire palestinien assiégé et surpeuplé ont fait au moins 23'469 morts, en majorité des femmes, adolescents et enfants, a chiffré jeudi le ministère de la Santé du Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Chine: l'excédent commercial dépasse 1000 milliards de dollars

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Les partenaires européens de la Chine en particulier s'alarment de voir qu'avec la confrontation commerciale avec les Etats-Unis ses produits se déversent sur leur marché. (© KEYSTONE/AP)

L'excédent commercial de la Chine a dépassé pour la première fois les 1000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le solde positif des échanges de la Chine avec le reste du monde de janvier à novembre était de 1080 milliards de dollars, a indiqué l'administration des Douanes.

"L'excédent commercial de la Chine cette année a déjà dépassé celui de l'année dernière, et nous prévoyons qu'il augmentera encore l'année prochaine", écrit dans une note Zichun Huang, de Capital Economics.

"La faiblesse des exportations vers les Etats-Unis a été largement compensée par les expéditions vers d'autres marchés" en novembre, a-t-elle dit.

Les exportations de la Chine ont augmenté de 5,9% en novembre sur un an, plus rapidement que prévu, mais ont baissé de 28,6% vers les seuls Etats-Unis au cours de la même période, a indiqué l'administration des Douanes.

Le chiffre global des exportations est meilleur que les prévisions de l'agence Bloomberg, qui tablait sur une hausse de 4%.

Cette embellie fait suite à un recul des exportations de 1,1% sur un an en octobre, le premier depuis février coïncidant avec un regain des tensions commerciales avec les Etats-Unis.

Les importations ont progressé de 1,9% sur un an en novembre, à un rythme plus lent que la hausse de 3% prévue par Bloomberg, nouveau signe d'atonie de la consommation intérieure.

"Le rebond de la croissance des exportations en novembre contribue à atténuer la faiblesse de la demande intérieure", commente dans une note Zhiwei Zhang, président et économiste en chef chez Pinpoint Asset Management. "La dynamique économique a ralenti au quatrième trimestre, en partie à cause de la faiblesse persistante du secteur immobilier", ajoute-t-il.

La Chine et les Etats-Unis se sont livré une âpre guerre commerciale en 2025 après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Un sommet entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping le 30 octobre en Corée du Sud a débouché sur des mesures de détente réciproques, au moins temporaires.

Les exportations font depuis des années office de moteur de l'économie chinoise, avec une consommation domestique obstinément languissante et une crise de la dette prolongée dans le vaste secteur immobilier. La Chine est aussi confrontée à un chômage élevé chez les jeunes et un vieillissement rapide de sa population.

Les dirigeants chinois, qui visent une croissance globale de cinq pour cent cette année, doivent tenir cette semaine une importante réunion consacrée à la planification économique.

Les exportations vers les Etats-Unis ont représenté 33,8 milliards de dollars en novembre, contre 47,3 milliards à la même époque l'an dernier.

Menace de Macron

Les exportations vers les Etats-Unis ont baissé quasiment tout au long de l'année. Mais elles sont restées de manière globale résilientes.

Les partenaires européens de la Chine en particulier s'alarment de voir qu'avec la confrontation commerciale avec les Etats-Unis ses produits se déversent sur leur marché.

Ils pressent la Chine de stimuler sa consommation intérieure.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'UE.

Le protectionnisme de l'administration Trump "accroît nos problèmes en redirigeant les flux chinois massivement sur nos marchés", a-t-il dit au quotidien français Les Echos.

Le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul jusqu'à mardi en Chine. Déjà affectées par des désaccords géopolitiques, les relations entre Berlin et Pékin se sont encore refroidies ces derniers mois avec les tensions commerciales entre l'UE et la Chine.

Cela n'a pas empêché la Chine de redevenir cette année le premier partenaire commercial de l'Allemagne à la place des Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Nominations aux Golden Globes: "Une bataille après l'autre" en tête

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L'actrice américaine Skye P. Marshall a pris la parole lors de l'annonce des nominations pour les 83e Golden Globes lundi à Beverly Hills, en Californie. (© KEYSTONE/AP/Chris Pizzello)

Avec neuf nominations, le très politique "Une bataille après l'autre", dernier film de Paul Thomas Anderson avec Leonardo DiCaprio, a dominé lundi l'annonce des nominations aux Golden Globes, considérés comme un tremplin vers les Oscars.

Le film "Valeur sentimentale" arrive en deuxième position avec huit nominations, suivi du thriller "Sinners" avec sept nominations et "Hamnet" avec six.

Le deuxième opus de la comédie musicale "Wicked" n'a finalement récolté que cinq nominations, un résultat décevant pour cette comédie musicale à succès qui n'a pas réussi à décrocher une nomination dans la catégorie meilleure comédie et comédie musicale.

Les Golden Globes, souvent considérés comme un tremplin pour les Oscars, se tiendront à Beverly Hills (Californie), le 11 janvier, et seront présentés par l'humoriste américaine Nikki Glaser.

Contrairement à d'autres prix comme les Oscars, les Golden Globes font une distinction entre les comédies et les films dramatiques, élargissant le champ des stars susceptibles de fouler le tapis rouge

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Airbus prend le contrôle de certains sites de Spirit AeroSystems

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L'avionneur européen recevra par ailleurs une compensation de 439 millions de dollars pour couvrir les passifs de ces sites. Basé aux Etats-Unis, Spirit AeroSystems est l'un des principaux sous-traitants mondiaux de l'aéronautique, historiquement fournisseur de Boeing et Airbus. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Airbus a annoncé lundi avoir finalisé l'acquisition de certains sites de son fournisseur américain Spirit AeroSystems. L'opération permet à l'avionneur européen de renforcer son contrôle sur sa chaîne de production d'avions commerciaux.

"Nous sommes fiers d'accueillir plus de 4000 nouveaux collègues, avec lesquels nous ouvrirons un nouveau chapitre de nos opérations industrielles en reprenant des activités d'importance critique pour nos programmes d'avions commerciaux", a déclaré Florent Massou, vice-président exécutif des opérations pour la division avions commerciaux d'Airbus.

L'accord couvre notamment des sites produisant des sections de fuselage de l'A350 à Kinston (Caroline du Nord, Etats-Unis) et Saint-Nazaire (France), des composants pour A321 et A220 à Casablanca (Maroc), ainsi que la production d'ailes et de fuselage de l'A220 à Belfast (Irlande du Nord). Airbus reprend également des activités en Écosse (Prestwick) et prévoit le transfert de la production de pylônes qui servent à fixer les moteurs sous les ailes pour A220 du Kansas vers Toulouse.

L'avionneur européen recevra par ailleurs une compensation de 439 millions de dollars pour couvrir les passifs de ces sites. Basé aux Etats-Unis, Spirit AeroSystems est l'un des principaux sous-traitants mondiaux de l'aéronautique, historiquement fournisseur de Boeing et Airbus.

L'intégration de ces sites qui fabriquent des éléments essentiels pour les programmes long-courrier A350 et moyen-courrier A220 vise à réduire les risques liés aux tensions dans la chaîne de fournisseurs, exacerbées ces dernières années par la reprise post-Covid et les défis industriels. Spirit est issu d'une scission de Boeing en 2005, lorsque le géant américain a externalisé une partie de sa production de structures.

Depuis, Spirit reste l'un des principaux fournisseurs de Boeing, notamment pour les fuselages du 737 MAX et des sections du 787 Dreamliner. Cette dépendance a été problématique ces dernières années, car les difficultés du 737 MAX et les ralentissements de production chez Boeing ont fortement affecté Spirit, entraînant des pertes et des tensions financières.

En juillet 2024, le constructeur américain - en proie à une crise profonde causée par des problèmes de qualité de sa production, en particulier sur les fuselages reçus de Spirit - avait annoncé le rachat du fournisseur, pour 4,7 milliards de dollars. L'Union européenne a donné en octobre son feu vert à ce rachat, assorti de plusieurs conditions destinées à préserver la concurrence et à éviter qu'Airbus ne soit lésé.

Le gendarme français de la concurrence a autorisé dans la foulée "sans condition" le rachat de certaines activités de Spirit par Airbus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Paramount Skydance fait une contre-offre sur Warner Bros Discovery

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Paramount Skydance avait été le premier à manifester son intérêt pour Warner Bros Discovery et a soumis au moins cinq offres, avant celle de lundi, mais le conseil de WBD lui a préféré Netflix, qui a également coiffé au poteau le câblo-opérateur Comcast. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Le groupe de télévision Paramount Skydance a présenté lundi une contre-offre pour son concurrent Warner Bros Discovery, valorisé 108,4 milliards de dollars. La contre-proposition intervient trois jours après l'annonce d'un accord de rachat entre WBD et Netflix.

A la différence de Netflix, qui ne propose de racheter, pour l'essentiel, que le studio Warner Bros et la plateforme de vidéo à la demande HBO Max, Paramount Skydance veut, lui, acquérir l'ensemble de WBD, y compris son portefeuille de chaînes de télévision. Avant d'étudier une vente, Warner Bros Discovery avait pour projet de scinder du reste du groupe ces chaînes, parmi lesquelles figure CNN et Discovery, estimant leur potentiel de croissance moindre dans un contexte d'érosion de la télévision par câble aux États-Unis.

Paramount Skydance avait été le premier à manifester son intérêt pour Warner Bros Discovery et a soumis au moins cinq offres, avant celle de lundi, mais le conseil de WBD lui a préféré Netflix, qui a également coiffé au poteau le câblo-opérateur Comcast. "Notre offre est la plus élevée parmi celles qui sont sur la table", a déclaré David Ellison, patron de Paramount Skydance, lors d'un entretien à la chaîne CNBC.

Celle de Netflix valorisait Warner Bros et HBO Max 83 milliards de dollars, dette comprise (72 hors dette). Pour tenter de convaincre le conseil d'administration de WBD et ses actionnaires, Paramount Skydance est prêt à financer son offre intégralement en numéraire, alors que celle de Netflix comportait une partie en actions.

Appui financier de Larry Ellison

Le groupe est parvenu à réunir cette somme colossale en s'appuyant, pour partie, sur le patrimoine de la famille Ellison, le patriarche, Larry, étant l'un des hommes les plus riches du monde, avec une fortune estimée à 270 milliards de dollars par le site du magazine Forbes. "Nous avons davantage de certitude d'obtenir l'accord des régulateurs" que Netflix, a fait valoir David Ellison.

Dimanche, en marge d'une cérémonie à Washington, Donald Trump avait exprimé des doutes quant à l'opportunité d'une union entre Netflix et Warner Bros. Netflix a déjà "une très grosse part de marché", a-t-il rappelé, ce qui "pourrait être un problème".

Ce rapprochement réunirait, en effet, deux des trois plus grosses plateformes mondiales de vidéo à la demande payante (en excluant Amazon Prime au modèle hybride), soit plus de 300 millions d'abonnés pour Netflix et 128 pour HBO Max. "Laisser le premier service mondial de streaming fusionner avec le troisième est mauvais pour la concurrence", a avancé David Ellison.

David Ellison a aussi pour lui d'avoir l'oreille de Donald Trump, qui est proche de son père Larry, lequel a contribué financièrement aux campagnes électorales du président américain. Le patron de Skydance avait obtenu, en juillet, le feu vert du régulateur américain des télécoms et de la télévision, la FCC, pour acquérir Paramount après avoir promis une modification de la ligne éditoriale de CBS, chaîne du groupe Paramount très critiquée par Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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