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International

Gaza toujours sous les bombes - Blinken en Israël

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Depuis près de quatre semaines, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza vivent sous les bombardements d'Israël, dans une situation humanitaire catastrophique. Selon un nouveau bilan vendredi du Hamas, 9227 personnes, dont 3826 enfants, ont été tuées dans les frappes israéliennes. (© KEYSTONE/AP/Hatem Moussa)

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en visite en Israël, a plaidé vendredi pour des "pauses humanitaires" et appelé à "faire plus" pour protéger la population de Gaza, où l'armée israélienne, en guerre contre le Hamas, poursuit ses opérations.

Le puissant chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, allié du Hamas et soutenu par l'Iran, a lui accusé les Etats-Unis d'être "entièrement responsables" de cette guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël, qui suscite des craintes d'un embrasement régional. "Nous sommes prêts à faire face à votre flotte" en Méditerranée, a-t-il ajouté.

Dans son premier discours, très attendu, depuis le 7 octobre, il a mis en garde Israël contre la "bêtise" d'attaquer le Liban et affirmé que l'arrêt de "l'agression contre Gaza" empêcherait une guerre régionale.

"Ni le Hezbollah ni aucun autre acteur (...), ne doit chercher à profiter du conflit entre Israël et le Hamas", a réagi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

A Tel-Aviv, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé qu'il fallait "faire plus" pour protéger les civils, lors de sa deuxième tournée au Proche-Orient depuis le début de cette guerre qui a déjà fait des milliers de morts.

Pas de trêve sans libération des otages

Il a plaidé pour des "pauses humanitaires" afin de permettre "une distribution plus efficace et soutenue de l'aide", lors d'un entretien avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mais celui-ci a indiqué peu après qu'il refusait toute "trêve temporaire" sans "la libération des otages" enlevés par le Hamas.

M. Blinken a assuré que son allié avait "le droit mais aussi l'obligation de se défendre", estimant toutefois que "le seul moyen d'assurer" la sécurité d'Israël était de créer un Etat palestinien.

La visite de M. Blinken se poursuit en Jordanie, où il doit rencontrer samedi à Amman les ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d'Egypte, d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Qatar, ainsi qu'un représentant de l'Autorité palestinienne, pour discuter des moyens d'"arrêter la guerre à Gaza", selon la diplomatie jordanienne.

Depuis près de quatre semaines, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza assiégée vivent sous les bombardements israéliens, dans une situation humanitaire catastrophique.

Selon un bilan publié vendredi par le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, 9227 personnes, dont 3826 enfants, ont été tuées dans les frappes israéliennes sur le territoire.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé en outre que 14 personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne sur des déplacés fuyant vers le sud de la bande de Gaza.

En Israël, au moins 1400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.

Plus de 240 personnes ont été prises en otage par le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

Dégâts énormes

Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, avait annoncé jeudi soir être parvenu à encercler la ville de Gaza, où des quartiers entiers sont transformés en champs de ruines.

En visite jeudi sur une base militaire près de Tel-Aviv, Benjamin Netanyahu s'était félicité de "succès impressionnants" sur le terrain, mais avait aussi reconnu des "pertes douloureuses".

La branche armée du Hamas avait prévenu jeudi les Israéliens qu'ils devaient s'attendre à voir revenir des soldats "dans des sacs noirs", et posté des vidéos de combattants surgissant de tunnels pour attaquer des chars israéliens.

L'armée israélienne, qui fait état de 332 soldats tués depuis le 7 octobre, mène depuis une semaine des combats au sol acharnés, accompagnés de bombardements, dans le nord de la bande de Gaza afin d'y détruire les infrastructures du Hamas.

Plusieurs bombardements ont frappé vendredi le territoire palestinien où résonnaient des tirs de mitrailleuses, selon un journaliste de l'AFP.

Hamad Hamada, 28 ans, un habitant de la ville de Gaza, a survécu à un bombardement. "Il n'y a eu aucun avertissement, la maison a été visée par une frappe directe. Elle est entièrement détruite", a-t-il raconté vendredi à l'AFP. "Trois enfants d'une même famille ont été sortis, les dégâts sont énormes et tous les autres habitants sont encore sous les décombres", a-t-il ajouté.

Le Croissant-rouge palestinien a fait état de frappes incessantes aux abords de l'hôpital Al-Qods, semant la panique parmi les 14'000 civils qui y ont trouvé refuge.

D'après le gouvernement du Hamas, sept personnes ont été tuées dans un bombardement à Jabaliya, un camp de réfugiés palestiniens du nord de la bande de Gaza déjà visé par des frappes meurtrières les jours précédents, et 15 autres dans le quartier de Zaytoun, dans la ville de Gaza.

Travailleurs renvoyés

Vendredi, des flots de travailleurs palestiniens exténués, qui étaient bloqués en Israël depuis près d'un mois, ont commencé à traverser le poste-frontière de Karem Abou Salem (appelé Kerem Shalom du côté israélien), entre Israël et la bande de Gaza, à la pointe sud-est du petit territoire.

Certains affirment ne pas savoir s'ils y ont encore une famille ou une maison.

"Ca fait 25 jours qu'on est en prison et aujourd'hui on nous a amenés ici, on ne sait pas du tout ce qui se passe à Gaza", confie à l'AFP Nidal Abed.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit "profondément inquiet" du renvoi de ces travailleurs "malgré la gravité de la situation" dans le territoire palestinien.

Vendredi, 17 blessés et 448 étrangers, dont 96 enfants, ont pu quitter Gaza vers l'Egypte via le poste-frontière de Rafah, seule fenêtre sur le monde pour le territoire, selon le ministère égyptien de la Santé. La veille, soixante Palestiniens blessés et quelque 400 étrangers avaient quitté Gaza via ce point de passage.

Cisjordanie

La visite de M. Blinken, qui doit se poursuivre en Jordanie, intervient à un moment où les craintes d'un embrasement sont au plus haut.

Au plan diplomatique, le président français Emmanuel Macron a annoncé la tenue d'une "conférence humanitaire" le 9 novembre à Paris, affirmant que "la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils". Quant au président turc Recep Tayyip Erdogan, il a affirmé lors du 10e sommet des Etats turciques à Astana, la capitale du Kazakhstan, que "notre priorité est d'établir rapidement un cessez-le-feu humanitaire".

Les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière entre Israël et le sud du Liban, où le Hezbollah est très présent. Ces accrochages ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah. Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.

La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 140 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.

Vendredi, des centaines de personnes se sont réunies à Ramallah en soutien à Gaza, devant des haut-parleurs crachant des chants nationalistes, selon des images de l'AFP.

Hôpitaux en danger

Depuis le 9 octobre, le "siège complet" imposé par Israël à la bande de Gaza prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.

Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.

Plus de 370 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis le 21 octobre selon l'ONU, qui réclame une aide plus massive.

A l'hôpital Al-Shifa, le plus grand du territoire, des médecins ont plusieurs fois lancé un cri d'alarme sur le manque de carburant pour faire fonctionner les générateurs, et sont contraints de soigner des malades à la lueur de leurs téléphones portables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

TikTok annonce qu'elle fermera dimanche aux Etats-Unis

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TikTok annonce qu'elle fermera dimanche aux Etats-Unis. (© KEYSTONE/AP/Ashley Landis)

"TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier", a annoncé l'application sur X vendredi soir, sauf si "le gouvernement Biden garantit la non-application de la loi" qui l'interdit aux Etats-Unis.

TikTok se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de la suspendre, scellant le sort du réseau social dans le pays, sauf intervention de dernière minute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

sécurité renforcée à la frontière mexicaine

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La sécurité a été renforcée pour assurer la protection des frontières américaines avec le Mexique près de Ciudad Juarez avant l'entrée en fonction de Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/Luis Torres)

Des agents de la police des frontières des Etats-Unis ont installé vendredi des fils barbelés entre la ville américaine d'El Paso (Texas) et sa voisine mexicaine de Ciudad Juarez, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les agents des douanes et de la protection des frontières (CBP) ont également réalisé des exercices de sécurité près du pont international reliant les deux villes, a-t-il été observé à trois jours de l'investiture de Donald Trump, qui revient lundi à la Maison Blanche.

Le passage des voitures a été interrompu pendant 40 minutes. "C'est la deuxième fermeture que je vois en une semaine", a remarqué à l'AFP Yadira Martínez, utilisatrice du pont international.

Ciudad Juarez est l'un des points habilités par les Etats-Unis pour que les migrants déposent une demande d'asile à travers l'application CBP One. Ce mécanisme, que Donald Trump a promis d'éliminer, a contribué à réduire le nombre de passages clandestins.

Donald Trump a dit après sa victoire vouloir déclarer l'état d'urgence national pour appliquer son projet d'expulsion en masse de migrants, et qu'il comptait utiliser les forces armées en ce sens.

"La menace numéro 1 pour notre sécurité intérieure, c'est la frontière sud" avec le Mexique, a encore déclaré vendredi Kristi Noem, désignée par Donald Trump pour prendre la tête du ministère américain de la Sécurité intérieure, chargé notamment du contrôle de l'immigration.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: Israël a approuvé l'accord de trêve avec le Hamas

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Alerte Info (© )

Le gouvernement israélien a approuvé samedi après minuit le plan de trêve avec le Hamas prévoyant la libération d'otages détenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens, selon un bref communiqué officiel. "Le plan entrera en vigueur dimanche 19 janvier 2025".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: plafond de la dette atteint, "mesures extraordinaires"

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Dans un courrier adressé aux principaux responsables du Congrès, Mme Yellen indique que le plafond de la dette, actuellement situé légèrement au-dessus de 36'000 milliards de dollars, "n'autorise pas de nouvelle dépense". (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Le ministère américain des Finances va prendre des "mesures extraordinaires" à compter du 21 janvier afin de continuer à faire face à ses obligations concernant ses échéances de dette, a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat au Trésor sortante, Janet Yellen.

Dans un courrier adressé aux principaux responsables du Congrès, Mme Yellen indique que le plafond de la dette, actuellement situé légèrement au-dessus de 36'000 milliards de dollars, "n'autorise pas de nouvelle dépense".

Des "mesures extraordinaires" seront donc prises à compter du 21 janvier, le lendemain de l'investiture du président élu Donald Trump. Ces mesures concernent l'arrêt de versements à plusieurs fonds de retraites et de prestations de santé ou d'invalidité des agents publics, des ajustements techniques "qui ne sont pas immédiatement nécessaires au paiement des pensions".

"Les retraités et employés de la fonction publique ne seront pas affectés par ces actions", est-il encore écrit. Ce genre de mesures permet d'éviter de prendre du retard sur le paiement des factures, ce qui pénaliserait les fournisseurs de l'Etat et plus globalement l'économie. Elles ne peuvent être que temporaires, le temps que le Congrès relève ou suspende le plafond de la dette.

Si les parlementaires ne parvenaient pas à se mettre d'accord, les Etats-Unis pourraient se retrouver à terme en situation de défaut de paiement.

La hausse, ou la suspension, du plafond d'endettement est un sujet récurrent dans le pays, avec 78 évolutions depuis 1960 - 49 fois sous un président républicain et 29 fois sous un président démocrate, selon le site internet du département du Trésor.

Un rapport officiel publié vendredi anticipe que la dette publique représentera 118% du PIB des Etats-Unis en 2035, contre 100% en 2025.

Donald Trump, qui doit entrer en fonctions le 20 janvier, a répété vouloir continuer à réduire les impôts tout en sabrant dans les dépenses de l'Etat fédéral. Il assure que les rentrées fiscales issues des droits de douane additionnels qu'il veut mettre en place permettront de rééquilibrer les comptes.

"Les Etats-Unis ne vont pas faire défaut sur leur dette si je suis confirmé" comme nouveau secrétaire au Trésor, a affirmé jeudi devant les sénateurs Scott Bessent, le choix de Donald Trump à ce poste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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