Économie
Chine: l'inflation augmente encore mais reste modérée
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/08/la-chine-fait-face-a-laugmentation-des-prix-du-porc-des-legumes-frais-et-dautres-aliments-archives-1000x600.jpg&description=Chine: l'inflation augmente encore mais reste modérée', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le taux d'inflation en Chine était en juillet au plus haut depuis deux ans, selon des données officielles publiées mercredi, en raison notamment de la hausse des prix du porc, viande la plus consommée dans le pays.
Mais à l'inverse de nombreux autres pays, notamment en Europe et aux Etats-Unis, les prix à la consommation n'ont pas explosé dans le pays asiatique, malgré les conséquences de la guerre en Ukraine.
En juillet, l'indice des prix à la consommation en Chine s'est inscrit en hausse de 2,7% sur un an, soit moins qu'attendu, contre 2,5% le mois précédent, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS).
Cette augmentation est due "à l'augmentation des prix du porc, des légumes frais et d'autres aliments, ainsi que de facteurs saisonniers", a souligné dans un communiqué Dong Lijuan, une statisticienne du BNS.
Le prix des denrées alimentaires a augmenté de 6,3% en juillet sur un an, le porc connaissant lui une flambée de +20,2%. Cette viande entre en Chine dans la composition d'innombrables plats.
Cette hausse s'explique en partie par la réticence de certains éleveurs à vendre, car ils veulent maximiser leurs gains en profitant des cours élevés, ainsi que par une reprise de la demande des consommateurs, selon le BNS.
Du côté des carburants, si leurs prix étaient plus élevés en juillet qu'à la même période de 2021, ils ont augmenté moins vite que le mois dernier, a indiqué Mme Dong.
"Le taux d'inflation global a été porté par l'inflation de l'essence et, plus récemment, par un rebond de l'inflation des denrées alimentaires", souligne dans une note Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics.
Selon lui, la faiblesse du marché du travail, avec de nombreuses personnes qui peinent à trouver un emploi en raison de la conjoncture actuelle, pourrait toutefois enrayer cette hausse des prix et faire baisser l'inflation au second semestre.
A titre de comparaison, l'inflation était en France de +6,1% en juillet sur un an.
Du côté de l'indice des prix à la production, qui mesure les prix des marchandises à la sortie des usines, l'inflation s'est tassée le mois dernier, avec une progression de 4,2% sur un an -- contre 6,1% en juin.
Les analystes anticipaient une progression plus forte.
Le BNS a expliqué cette tendance par une baisse des cours des matières premières sur les marchés internationaux, notamment du pétrole brut et des métaux non ferreux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Trump annonce 30% de droits de douane pour le Mexique et l'UE
Donald Trump a annoncé samedi l'imposition de droits de douane de 30% pour le Mexique et l'Union européenne. Une nouvelle surenchère sur fond de négociations avant l'échéance du 1er août.
Le milliardaire républicain a justifié, dans des lettres distinctes publiées sur sa plateforme Truth Social, ces décisions en évoquant le rôle du Mexique dans l'acheminement de drogue vers les États-Unis et un déséquilibre commercial avec l'UE.
Cette charge a aussitôt suscité de vives réactions en Europe, où, des voitures aux médicaments, des avions aux vins, des secteurs essentiels de l'économie du continent pourraient être frappés.
L'UE menace de "contre-mesures"
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a averti sur X que, si cette annonce était effectivement mise en place, cela "perturberait les chaînes d'approvisionnement transatlantiques essentielles".
Si elle se dit "prête à poursuivre le travail" pour trouver un accord avec Washington d'ici à l'échéance du 1er août, Ursula von der Leyen menace d'adopter des "contre-mesures proportionnées si cela s'avère nécessaire". Bruxelles avait déjà préparé, sans l'appliquer, un train de surtaxes sur des produits américains.
Mais Donald Trump a prévenu qu'en cas de mesures de rétorsion, il augmenterait d'autant ses droits de douane sur les produits européens entrant aux Etats-Unis, en plus des 30% annoncés samedi.
Déficit commercial
Début avril déjà, le chef de l'Etat américain avait menacé l'UE d'infliger 20% de droits de douane aux produits européens exportés aux Etats-Unis. Fin mai, frustré par le manque d'avancée dans les négociations, il avait relevé ce taux à 50%, avec effet annoncé au 1er juin, finalement repoussé au 1er août, jusqu'à sa lettre de samedi.
Selon des sources diplomatiques, les discussions menées jusqu'ici se faisaient sur la base de droits de douane américains de 10%, avec exceptions.
Donald Trump laisse la porte ouverte à une renégociation. "Si vous êtes prêts à ouvrir aux Etats-Unis votre marché fermé, à éliminer vos droits de douane, vos mesures protectionnistes et les obstacles aux échanges, nous envisagerons, éventuellement, des ajustements", a écrit samedi l'ex-promoteur immobilier à Ursula von der Leyen.
En 2024, les Etats-Unis ont affiché un déficit commercial de 236 milliards de dollars avec l'UE (+13% sur un an), qui a exporté 606 milliards de biens sur le territoire de la première économie mondiale, selon des chiffres du bureau du représentant américain au commerce.
Réactions contrastées
La mesure annoncée par Donald Trump, uniforme sur les 27, toucherait chacun d'entre eux différemment.
L'Irlande, avec son industrie pharmaceutique, et l'Allemagne, avec ses automobiles et son industrie lourde, seraient ainsi plus exposés que la France, même si la filière viticole hexagonale craint déjà d'une "catastrophe".
Le président français Emmanuel Macron, exprimant sa "très vive désapprobation", a appelé Bruxelles à "défendre résolument les intérêts européens", en l'invitant à "accélérer la préparation de contre-mesures crédibles".
De son côté, la ministre allemande de l'Economie Katherina Reiche a appelé l'UE à négocier de "manière pragmatique une solution avec les Etats-Unis qui se concentre sur les principaux points de conflit".
"Arrêter les cartels"
Au Mexique, l'imposition d'une surtaxe de 30%, contre annoncés 25% jusqu'ici, a été qualifiée d'"injuste" par le gouvernement, qui assure être encore en pourparlers avec Washington.
Cette surtaxe ne devrait pas s'appliquer aux produits, largement majoritaires, entrant dans le cadre de l'accord Canada/Etats-Unis/Mexique (ACEUM), a précisé un responsable américain à l'AFP, ajoutant cependant que la question n'a pas encore été définitivement tranchée par le président.
Le Mexique est particulièrement vulnérable: 80% de ses exportations ont pour destination les États-Unis. Mais Donald Trump a une nouvelle fois accusé samedi Mexico de ne pas lutter suffisamment contre l'immigration illégale et le narcotrafic.
Frein pour la croissance mondiale
Depuis lundi, le gouvernement Trump a précisé à une vingtaine de partenaires commerciaux, principalement asiatiques, les taux qui seront désormais appliqués, de 20% à 40% à l'exception du Brésil (50%).
Une soixantaine de nations devraient, sauf accord commercial avant la date limite du 1er août, se voir infliger des surtaxes supérieures à 10%, niveau plancher qui sera appliqué aux autres, Canada et Mexique étant des cas particuliers.
L'ancienne vedette de téléréalité a fait des droits de douane un axe fort de sa politique économique. Ils sont, pour lui, un moyen de réduire le déficit commercial américain et de réindustrialiser les Etats-Unis.
De nombreux économistes y voient un frein pour la croissance mondiale et un facteur inflationniste aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Lyon a mobilisé 117 millions pour sauver sa place
Maintenu mercredi en Ligue 1 par la commission d'appel fédérale de la DNCG, Lyon a présenté un apport d'actionnaires de 87 millions d'euros et une garantie bancaire de 30 millions.
"Sur le plan financier, les besoins sur l'exercice 2025/26 sont couverts par la trésorerie disponible sur les comptes bancaires du groupe (OL) au 30 juin 2025, complétée par un apport de 87 millions d'euros réalisé par les actionnaires d'Eagle Football Holdings (qui chapeaute l'OL et les clubs brésilien et belge de Botafogo et Molenbeek), ainsi qu'une garantie bancaire de 30 millions pour couvrir d'éventuels besoins supplémentaires", précise un communiqué de l'Olympique lyonnais diffusé dans la nuit de vendredi à samedi.
"Grâce à cet apport de liquidités, la continuité d'exploitation n'est plus dépendante des opérations menées par Eagle Football Holdings en lien avec la cession des parts détenues dans Crystal Palace et une introduction en bourse sur le New York Stock Exchange (NYSE)", poursuit l'OL.
"Les prévisions pour la saison 2025/26 démontrent une capacité à couvrir l'ensemble des besoins d'exploitation et à respecter les engagements financiers pris auprès des principaux fournisseurs et agents ainsi que le règlement des dettes sociales avec la mise en place d'échéanciers", assure encore le communiqué.
L'Olympique lyonnais avait été rétrogradé administrativement en Ligue 2 par le gendarme financier du football français le 24 juin.
Accord négocié avec l'UEFA
"Il fallait montrer que nous avions suffisamment de liquidités pour faire fonctionner le club sur toute la saison avec la promesse de respecter toutes les règles (de la DNCG)", avait expliqué la nouvelle présidente, la femme d'affaires américaine Michele Kang lors d'une conférence de presse organisée mercredi soir.
Avec son maintien, l'OL est aussi parvenu à garder son billet pour l'Europa League avec un accord financier négocié, notamment une amende de 12,5 millions d'euros ferme et 37,5 millions avec sursis, avec l'UEFA.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le bitcoin crève le plafond, se rapproche des 120'000 dollars
Le bitcoin s'échangeait à des niveaux jamais atteints vendredi, se rapprochant des 120'000 dollars, au lendemain d'une session déjà marquée par des records. La plus connue des devises numériques jouit d'une plus grande propension au risque des investisseurs.
Vers 08h35, un bitcoin valait 118'163 dollars, du jamais vu. "Les risques continuent d'être ignorés: les bonnes nouvelles retiennent toute l'attention, tandis que les mauvaises sont balayées sous le tapis, commente Ipek Ozkadeskaya chez Swissquote, soulignant "l'extrême cupidité des marchés ces jours-ci, qui contribue à porter le bitcoin vers de nouveaux sommets historiques".
La devise numérique, négociée depuis l'an dernier également sous la forme d'ETF, suscite en outre une demande croissante de la part des investisseurs institutionnels.
Les cryptomonnaies bénéficient enfin d'un environnement réglementaire favorable aux Etats-Unis, note Timo Emden d'Emden Research. La semaine prochaine, la Chambre des représentants doit examiner pas moins de trois projets de loi majeurs sur le sujet qui, s'ils sont adoptés, leur donneront un cadre et une légitimité supplémentaire.
De quoi insuffler encore de l'élan au bitcoin, représentant près des deux tiers du marché des cryptomonnaies. Certains analystes lui prédisent un cours à 125'000 dollars à la fin de l'été.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Postfinance coupe moins de postes que prévu
Le bras financier de La Poste a annoncé jeudi qu'il supprimerait onze emplois de moins que prévu. Au total et d'ici à fin novembre, Postfinance coupera 130 postes majoritairement dans des fonctions administratives à Berne.
Après les critiques de Syndicom, une prolongation du délai de consultation et des propositions du syndicat et du personnel, il a été décidé une réduction des licenciements, 72 adaptations de contrats de travail ou encore des offres de retraite anticipée, rapporte un communiqué.
Début juin, la banque parlait d'une pression accrue au cours des derniers mois compte tenu de l'incertitude pesant sur les investisseurs. L'assouplissement monétaire conduit par la Banque nationale suisse (BNS) a également pesé, la confrontant, comme ses concurrentes, à une érosion de sa marge d'intérêt.
Plus récemment, Postfinance annonçait céder sa part dans Yuh à la banque glandoise Swissquote pour "se concentrer sur les points clés de sa propre stratégie". L'application bancaire, lancée conjointement il y a quatre ans, était estimée à 180 millions de francs dans le cadre de la transaction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump annonce des taxes de 50% sur le cuivre dès le 1er août
-
InternationalIl y a 3 jours
L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen
-
ClimatIl y a 3 jours
Blatten: le bois flottant récolté par l'armée brûlé à l'air libre
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump menace de punir le Brésil avec une surtaxe de 50%
-
GenèveIl y a 2 jours
Inspection générale des services: 10,9% d'enquêtes en plus en 2024
-
FootballIl y a 2 jours
Finlande - Suisse: Pia Sundhage ne fait aucun changement
-
ClimatIl y a 2 jours
Montreux: réfection de paravalanches dans le secteur Verraux-Jaman
-
CultureIl y a 3 jours
L'audacieuse Theodora a fait vibrer Montreux