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Économie

La Banque nationale suisse maintient sa politique monétaire

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Thomas Jordan, président de la Banque nationale suisse (BNS), en conférence de presse (archives). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

La Banque nationale suisse (BNS) a maintenu jeudi sa politique monétaire inchangée, au lendemain de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a décidé d'un resserrement monétaire. Les prévisions d'inflation restent modérées.

Le taux directeur et le taux d'intérêt négatif appliqué aux avoirs à vue ont été maintenus à -0,75%, a indiqué la banque centrale helvétique dans un communiqué.

L'institut d'émission "reste disposé à intervenir au besoin sur le marché des changes afin d'atténuer les pressions à la hausse sur le franc", a-t-il précisé, ajoutant que la monnaie nationale "se maintient à un niveau élevé".

Appréciation du franc

Le franc, valeur refuge recherchée en période de crise, s'est en effet nettement apprécié depuis le début de l'année, mettant les exportateurs suisses sous pression. Alors que la devise nationale s'échangeait encore à 1,1152 franc pour un euro début mars, la paire de devises s'est depuis nettement appréciée, atteignant début décembre 1,0376 EUR/CHF.

La BNS a maintenu sa politique monétaire expansionniste inchangée, afin "d'assurer la stabilité des prix et de soutenir la reprise de l'économie suisse" dans le contexte de la pandémie de coronavirus, a indiqué le président de l'institut d'émission Thomas Jordan. La politique monétaire de la BNS demeure "judicieuse", selon le texte de son discours à la conférence de presse. A cela s'ajoute une intervention "au besoin" sur le marché des changes.

Thomas Jordan a cependant concédé la difficulté d'interpréter l'évolution des cours de change en raison du différentiel des taux d'inflation entre la Suisse et l'étranger. Mais la BNS estime que la monnaie helvétique "est à un niveau élevé".

"L'appréciation que le franc a connu ces derniers mois a (...) contribué à maintenir l'évolution des prix en Suisse à un niveau relativement bas", a estimé M. Jordan.

Inflation revue à la hausse

La BNS a par ailleurs ajusté ses prévisions d'inflation pour cette année et la suivante, en raison de la hausse des prix à l'importation des produits pétroliers et des biens concernés par des difficultés d'approvisionnement. Les attentes d'inflation s'inscrivent à 0,6% pour 2021, 1% pour 2022 et 0,6% pour 2023.

Lors de sa précédente réunion le 23 septembre, la banque centrale helvétique avait prévu une inflation de 0,5% pour 2021, de 0,7% en 2022 et de 0,6% en 2023.

Concernant la croissance économique, l'institut d'émission table sur une progression du produit intérieur brut (PIB) suisse d'environ 3,5% cette année, après "environ" 3% en septembre. La BNS table sur une évolution plus dynamique que ce qui avait été prévu alors dans l'hébergement et la restauration.

Pour 2022, la BNS s'attend à une croissance du PIB d'environ 3%. Le chômage devrait encore fléchir quelque peu et l'utilisation des capacités de production, continuer à se normaliser.

Fed et BCE sur les rangs

La décision de la banque centrale suisse de maintenir sa politique monétaire accommodante intervient alors que les grands instituts d'émission sont sous pression pour réagir à l'inflation en forte hausse.

La Fed a annoncé la veille son intention de relever les taux directeurs en 2022 et d'avancer la fin du soutien à l'économie pour affronter les conséquences de la pandémie. L'inflation aux Etats-Unis devrait atteindre 5,3% en 2021 et 2,6% en 2022, a indiqué la Fed, alors qu'elle prévoyait en septembre respectivement 4,2% et 2,2%.

Pour contrer cette escalade des prix, la puissante institution envisage de cesser ses achats d'actifs dès mars, avec trois mois d'avance sur le calendrier initial. Le ralentissement progressif des achats d'actifs, débuté en novembre, devait initialement se terminer en juin.

La Banque centrale européenne (BCE) pourrait bien décider de faire de même ce jeudi après-midi. L'institut monétaire francfortois devrait acter la fin, après mars 2022, de ses achats d'actifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Fed maintient ses taux, mais prévoit encore une hausse

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La Réserve fédérale américaine estime que l'économie américaine "progresse à un rythme solide" (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

La Fed a maintenu mercredi ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau depuis 22 ans. Elle anticipe une hausse supplémentaire d'ici fin 2023 et les voit rester à 5,1% en 2024, contre 4,6% anticipés en juin.

La banque centrale américaine a par ailleurs doublé sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour cette année. Elle table sur 2,1% contre seulement 1,0% en juin.

L'économie américaine "progresse à un rythme solide", a relevé l'institution dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), précisant avoir pris la décision à l'unanimité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Ouvrage et exposition sur le bâti à Fribourg entre 1950 et 2000

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Le siège principal de la Banque de l’Etat de Fribourg, 1978-1982, un bâtiment réalisé par Mario Botta, aujourd'hui la Banque cantonale de Fribourg. (© © SBC Alain Kilar)

La Société suisse des ingénieurs et architectes (SIA), section Fribourg, édite un ouvrage consacré à l’architecture de la seconde moitié du XXe siècle en ville de Fribourg. La publication est accompagnée d’une exposition visible à L’Atelier, place de Notre-Dame.

Le livre bilingue de 416 pages a été présenté mercredi à Fribourg sur le site de l'ancien Musée Gutenberg, en présence de la conseillère d'Etat Sylvie Bonvin-Sansonnens, en charge des affaires culturelles, et des coauteurs Christoph Allenspach et Aloys Lauper. Il constitue le premier volume d’une étude consacrée au bâti du XXe siècle dans le canton de Fribourg.

L'ouvrage décrit et analyse 104 immeubles, ensembles construits et ouvrages d’art majeurs construits en ville de Fribourg entre 1950 et 2000. "Ce grand nombre peut surprendre, mais il est proportionnel au boom de la construction. Jamais dans son histoire, la ville n’a connu une aussi forte expansion en si peu de temps", selon les auteurs.

Malgré la hâte

Les logements se concentrent dans les nouveaux quartiers, Schoenberg, Beaumont, Jura et secteur Beauregard-Vignettaz. Ce sont de grands lotissements projetés à une échelle bien plus grande qu’avant, sans parler d’un nombre élevé d’immeubles de grande hauteur et de bâtiments administratifs au centre-ville, de complexes scolaires et paroissiaux dans la périphérie.

"Le centre-ville historique ne représente aujourd’hui qu’une petite partie du territoire bâti", ont relevé les intervenants. "Dans la masse de bâtiments construits à la hâte, des architectes, des ingénieurs et des entrepreneurs innovants ont néanmoins conçu des bâtiments remarquables, plus nombreux qu’on ne l’imagine souvent."

Le but de la recherche et de la présentation du bâti par des textes, des plans et des photographies est de révéler et transmettre les valeurs et leçons de l’architecture moderne et de ses nouvelles morphologies urbaines. L'ouvrage, et les suivants, tombent à l’heure où se pose déjà la question de la fin de "l’ère du béton" avec la transition écologique.

Une exposition

Les livres ont pour ambition "d’affûter notre regard et d’enrichir notre connaissance du bâti et des principes de l’architecture de la seconde moitié du XXe siècle", ont souligné les coauteurs. "On ouvre ainsi une brèche en faveur d’une reconnaissance du passé récent dans la culture actuelle du bâti."

La plupart des immeubles publiés figurent au recensement des immeubles dignes de protection de la ville de Fribourg. Ils sont mis sous protection par le biais de son plan d’aménagement local.

L’exposition qui accompagne l’ouvrage est destinée à un large public. Elle présente, par l’image, certaines des réalisations les plus significatives "de cette période dynamique". La plupart des vues en très grand format ont été réalisées par Alain Kilar, à l'aide d'un drone.

Point de vue inédit

Les images de l'exposition, visible dès ce mercredi et jusqu'au 8 octobre, offrent "un point de vue inédit et des clichés parfois déroutants". Elles inscrivent les bâtiments et ensembles choisis "dans une perspective urbaine plus large que notre regard".

Des images en série défilent en outre sur des écrans montrant l’environnement passé et actuel de chaque réalisation, l’évolution des constructions, leurs élévations, jusqu’aux intérieurs de certaines maisons ou logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Seco rabote ses prévisions de croissance pour 2024

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Un porte-conteneurs dans le port de Bâle. En 2024, si on peut s'attendre à une reprise de la demande mondiale et des exportations, la consommation pourrait perdre de sa vigueur, estime le Seco. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Après un début d'année vigoureux, l'économie suisse a enchaîné sur une phase de stagnation au deuxième trimestre. Si la consommation privée a repris depuis, les investissements industriels ont reculé.

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) maintient certes sa prévision de croissance de l'économie suisse en 2023, mais rabote celle pour 2024.

Cette année, la croissance du produit intérieur brut (PIB) non corrigée des événements sportifs devrait s'inscrire à 0,8%, écrit le Seco mercredi dans un communiqué. Pour 2024, les experts de la Confédération s'attendent à un taux de croissance de 1,6%, contre 1,8% au pointage du juin. "L'économie suisse devrait connaître une croissance nettement inférieure à la moyenne cette année et l'an prochain, mais sans récession grave", notent-ils.

L'économie mondiale se remet plus lentement qu'attendu des épreuves de ces dernières années, selon les économistes. La dynamique faiblit notamment en Chine tandis que dans la zone euro, les prévisions de croissance sont revues à la baisse. Les effets de la politique monétaire devraient par ailleurs continuer de se faire sentir.

C'est grâce à un premier semestre très robuste que les experts maintiennent leur prévision de croissance pour l'économie suisse cette année. Quant au marché du travail, une certaine expansion de l'emploi devrait perdurer, estime le Seco, qui prévoit un taux de chômage de 2,0% en 2023 et de 2,3% en 2024.

L'inflation est pour sa part attendue à 2,2% en 2023, contre 2,3% selon la dernière estimation, et à 1,9% en 2024, contre 1,5% selon les estimations de juin dernier. "En 2024, si on peut s'attendre à une reprise de la demande mondiale et des exportations, la consommation pourrait perdre de sa vigueur", prédisent les experts.

"Les risques plus élevés pour la conjoncture internationale, et donc pour le commerce extérieur de notre pays, résultent des développements en Allemagne et en Chine", soulignent-ils. A cet égard, l'industrie allemande connaît un ralentissement marqué et l'économie chinoise souffre de la crise du secteur immobilier, de l'endettement élevé et de la morosité ambiante.

Enfin, malgré la détente actuelle, le risque de pénurie d'énergie cet hiver persiste. Dans un tel scénario, la Suisse entrerait probablement aussi en récession, avertit le Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Royaume-Uni: léger repli de l'inflation en août à 6,7%

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L'inflation a très légèrement reculé en août au Royaume-Uni, à 6,7% sur un an, au plus bas depuis février 2022. (archives) (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

L'inflation a très légèrement reculé en août au Royaume-Uni, à 6,7% sur un an, au plus bas depuis février 2022, contre 6,8% un mois plus tôt, indique l'Office national des statistiques (ONS) mercredi.

Les prix alimentaires sont ceux qui ont le plus contribué au repli, éclipsés par un rebond des prix du carburant, précise l'ONS.

Ceux des services ont également baissé, ce qui a fait reculer l'inflation sous-jacente plus que son taux global, précise l'ONS.

Le chancelier de l'Echiquier Jeremy Hunt s'est félicité d'un plan de lutte contre l'inflation "qui fonctionne" tout en reconnaissant que ce taux reste "trop élevé".

Le marché avait anticipé un rebond de l'inflation dans la foulée de celui des prix du carburant, et la livre sterling réagissait par conséquent à la baisse: elle cédait -0,29% à 1,2354 dollar vers 06H20 GMT.

Une inflation plus basse va dans le sens d'un moindre resserrement monétaire par la Banque d'Angleterre, qui annoncera une nouvelle décision sur ses taux jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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