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International

Colin Powell, secrétaire d'Etat sous Bush, est décédé du Covid-19

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Colin Powell, ancien secrétaire d'Etat sous le président américain George W. Bush, est décédé de "complications liées au Covid-19". Il avait 84 ans (archives). (© KEYSTONE/AP/HILLERY SMITH GARRISON)

L'ancien secrétaire d'Etat sous George W. Bush, Colin Powell, est décédé à l'âge de 84 ans de "complications liées au Covid-19", a annoncé sa famille lundi.

"Nous avons perdu un mari, un père, et grand-père remarquable et aimant, et un grand Américain", ont-ils déclaré dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, précisant qu'il était "entièrement vacciné".

Colin Powell est décédé à l'hôpital Walter Reed, situé dans la banlieue de Washington, où sont souvent soignés les présidents américains.

Il souffrait par ailleurs d'un myélome multiple, une forme de cancer du sang qui affecte le système immunitaire, selon des médias américains. Les personnes immunodéprimées sont plus vulnérables face au Covid-19.

M. Powell a été le premier Afro-Américain à avoir occupé le poste de chef d'état-major des armées, avant de devenir chef de la diplomatie américaine sous la présidence républicaine de George W. Bush. L'ancien président républicain a salué la mémoire d'un "grand serviteur de l'Etat", "très respecté dans son pays et à l'étranger", dans un communiqué.

Le président en exercice Joe Biden a réagi un peu plus tard: "Colin Powell représentait "les idéaux les plus élevés de la diplomatie et de l'armée", a-t-il affirmé.

Irak

Avocat de la guerre en Irak, M. Powell avait fait le 5 février 2003, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, une longue allocution sur les armes de destruction massives (ADM) prétendument détenues par l'Irak, des arguments qui ont servi à justifier l'invasion du pays.

Il a admis par la suite que cette prestation était une "tache" sur sa réputation: "C'est une tache parce que je suis celui qui a fait cette présentation au nom des Etats-Unis devant le monde, et cela fera toujours partie de mon bilan."

"Sa politique ratée a conduit à la destruction de l'Irak" et "nous sommes retournés dans le passé à cause d'elle, malheureusement", a déclaré à l'AFP en réaction à son décès Amin Ahmed, un Irakien de 53 ans, depuis Bagdad.

Colin Powell n'avait pas hésité à prendre ses distances avec le parti républicain, soutenant par exemple en 2008 la candidature du démocrate Barack Obama, qui allait devenir le premier président noir des Etats-Unis

Né le 5 avril 1937 à Harlem, Colin Powell a grandi à New York, où il a étudié la géologie.

Il avait commencé sa carrière militaire en 1958. D'abord posté en Allemagne, il avait ensuite été envoyé au Vietnam comme conseiller militaire de John F. Kennedy.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Devant Trump, une évêque l'exhorte à la "miséricorde"

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L'évêque Mariann Budde a exhorté Trump à la miséricorde. Le service religieux aurait pu être "bien meilleur", a déclaré ensuite le président à la presse. (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)

L'évêque épiscopalienne de Washington Mariann Budde a exhorté mardi Donald Trump à faire preuve de "miséricorde" pour ceux qui sont "effrayés" à l'aube de son second mandat, notamment les migrants en situation irrégulière, ou les jeunes de la communauté LGBT+.

"Au nom de notre Dieu, je vous demande d'avoir de la miséricorde", a-t-elle déclaré en conclusion de son prêche devant un Donald Trump impassible.

Le nouveau président américain assistait à un service religieux à la cathédrale nationale de Washington dans le cadre des festivités autour de son investiture la veille.

"Il y a des enfants gays, lesbiennes, transgenres de familles démocrates, républicaines ou indépendantes, dont certains craignent pour leurs vies", a ajouté l'évêque de l'Eglise épiscopalienne - la confession anglicane aux Etats-Unis.

"Et les gens qui cueillent nos récoltes, qui nettoient nos bureaux, qui peinent dans les élevages de volaille et les abattoirs, qui font la plonge après que nous dînons dans les restaurants, et qui travaillent la nuit dans les hôpitaux", a-t-elle listé.

"Ils ne sont peut-être pas des citoyens, ou n'ont peut-être pas les bons papiers, mais la grande majorité des immigrants ne sont pas des criminels", a plaidé l'évêque devant Donald Trump, accompagné de sa famille et de son vice-président, J.D. Vance.

Le républicain a placé au coeur de sa campagne victorieuse la question de la lutte contre l'immigration clandestine. Il a promis lors de son discours d'investiture lundi que son administration allait rapidement "commencer le processus de renvoi de millions et de millions de criminels étrangers d'où ils viennent".

Il a également promis pendant sa campagne de mettre fin au "délire transgenre" et a signé un décret exécutif affirmant que les Etats-Unis ne reconnaîtraient plus que "deux sexes, masculin et féminin", définis à la naissance.

A son retour de la cathédrale, Donald Trump a déclaré à la presse que le service religieux aurait pu être "bien meilleur".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La France, première destination mondiale mais très concurrencée

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Cent millions de visiteurs internationaux se sont rendus en France en 2024, ce qui en fait la première destination touristique au monde. (photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La France qui a accueilli 100 millions de visiteurs étrangers en 2024, garde sa position de première destination mondiale, mais reste concurrencée par l'Espagne qui, "avec moins de visiteurs, génère plus de recettes".

Alors que le tourisme mondial a retrouvé en 2024 son niveau pré-Covid-19 avec 1,4 milliard de touristes ayant effectué un voyage à l'étranger, selon l'ONU Tourisme, la France et l'Espagne ont annoncé successivement des records de fréquentation.

La France a accueilli 2 millions de visiteurs de plus par rapport à 2023. Elle a récolté des recettes de 71 milliards d'euros.

"Si la France fait encore figure de leader mondial dans ce secteur, nous sommes très fortement concurrencés, notamment par l'Espagne qui, avec moins de visiteurs parvient à générer plus de recettes", déclare la ministre française du tourisme Nathalie Delattre dans une interview mardi au quotidien Le Figaro.

Avec 94 millions de visiteurs étrangers, l'Espagne a engrangé 126 milliards d'euros de recette.

"Cela vient en partie du fait que les visiteurs restent plus longtemps. Plus que le nombre de touristes, c'est la dépense générée qui est importante. Nous devons donc travailler dans le but d'augmenter le panier moyen par visiteur et faire rester nos visiteurs plus longtemps", estime la ministre française.

"Nous sommes de plus en plus concurrencés par les pays du sud" de l'Europe, comme l'Italie, l'Espagne ou la Grèce, avait déclaré mi-avril Dominique Marcel, président de l'Alliance France Tourisme, groupe de réflexion qui réunit notamment des entreprises comme Accor, SNCF Connect ou encore la Compagnie des Alpes.

Selon lui, il "faut capitaliser au mieux sur l'effet JO" et des investissements et une mobilisation de tous les acteurs sont nécessaires.

Pour parvenir à capter la clientèle plus longtemps, la ministre en poste depuis fin décembre annonce une "double priorité: faire de la France la première destination de tourisme durable d'ici 2030 et améliorer l'offre hôtelière".

"Il faut construire de nouveaux hôtels, en particulier haut de gamme", précise-t-elle. "Il y a 31 palaces en France, et 18 candidats à la distinction cette année. C'est une bonne nouvelle. Mais nous devons travailler sur toutes les gammes et dans l'ensemble, nous avons un parc vieillissant d'hôtels et de restaurants", ajoute-t-elle.

Bonnes perspectives

En 2024, "pour l'ensemble de la clientèle internationale, les nuitées sont en hausse de 7,3%, portées par l'hébergement locatif (+16,4%)", selon un communiqué du ministère du tourisme.

Les Américains, "avec des nuitées en hausse de 5%, deviennent une clientèle incontournable" avec un fort pouvoir d'achat, est-il précisé.

Les recettes internationales ont progressé au total de 12% sur un an, tirées par les clientèles belges, anglaises, allemandes, suisses et américaines. La clientèle asiatique revient en France mais le nombre de visiteurs chinois reste inférieur de 60% à celui d'avant pandémie. Les visiteurs japonais sont eux, 30% moins nombreux qu'en 2019.

Les vacances de fin d'année ont connu "un important rebond touristique porté par les stations de ski et la hausse de la fréquentation internationale" grâce notamment à un bon enneigement.

Le taux d'occupation des stations de ski s'est élevé sur la période à 85% tous hébergements marchands confondus, en hausse de 3 points par rapport à 2023.

La fréquentation internationale est en hausse de 10% par rapport à l'année passée alors que la clientèle française affiche une progression de 2%.

"Les perspectives du premier trimestre 2025 sont très bonnes avec une fréquentation en hausse", ajoute le communiqué.

Les arrivées aériennes internationales sont en hausse de 10% sur le trimestre par rapport à 2024, avec une progression de 15% des visiteurs américains, des 7% des visiteurs brésiliens et indiens et de 16% des Chinois.

Le taux d'occupation des hôtels dans la capitale est en hausse de 7 points en janvier 2025 et de 4 points en février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le Canada "ripostera" si les USA imposent des droits de douane

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Le Premier ministre canadien Justin Trudeau répond à Donald Trump concernant une hausse des tarifs douaniers. (archive) (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Le Canada "ripostera" fermement et rapidement si les Etats-Unis imposent des droits de douane de 25% le 1er février, comme l'a annoncé Donald Trump lundi après son investiture, a indiqué mardi le Premier ministre Justin Trudeau.

"Tout est sur la table et je soutiens le principe de droits de douane équivalents au dollar près", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, précisant que cela "aura un coût pour les Canadiens".

"Nous sommes prêts à faire face à tous les scénarios" et "nous protégerons nos intérêts nationaux", a indiqué le Premier ministre, qui a présenté sa démission début janvier, mais dont le remplaçant ne sera connu que le 9 mars prochain. Il a toutefois précisé qu'il espérait toujours convaincre l'administration Trump de ne pas imposer de droits de douane.

"C'est un moment crucial pour le Canada et les Canadiens", a-t-il estimé.

Selon des économistes, l'imposition de droits de douane déclencherait une profonde récession dans le pays, dont 75% des biens et services exportés partent vers les Etats-Unis.

Des centaines de milliers d'emplois canadiens sont en jeu, et, selon un scénario pessimiste de la banque Scotia, une hausse américaine des droits de douane suivie d'une riposte du Canada sur les importations américaines pourrait faire chuter le PIB canadien de plus de 5%, augmenter le chômage considérablement et faire grimper l'inflation à plus de 4,1%.

"Nous envisageons [des droits de douane] de l'ordre de 25% sur le Mexique et le Canada, parce qu'ils laissent un grand nombre de personnes (...) entrer, et beaucoup de fentanyl (un opioïde responsable d'une immense crise sanitaire aux Etats-Unis) aussi", a déclaré depuis la Maison Blanche le président américain Donald Trump, quelques heures après son investiture lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les USA se retirent d'un accord sur la taxation des multinationales

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Les USA se retirent d'un accord sur une taxation minimale des multinationales. (archive) (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

L'Union européenne (UE) a dit mardi "regretter" la décision du nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, de retirer son pays de l'accord international introduisant une taxation minimale de 15% sur les bénéfices des multinationales.

Parmi les dizaines de décisions prises au premier jour de son mandat, et au nom de la reconquête de la "souveraineté nationale" et de la "compétitivité économique", Donald Trump a décidé que l'accord signé sous l'égide de l'OCDE n'avait "aucun effet aux Etats-Unis".

Pour lutter contre la course fiscale vers le bas, près de 140 Etats s'étaient engagés fin 2021 à instaurer un impôt minimal sur les sociétés à 15% sur les multinationales, ainsi qu'un mécanisme destiné à mieux répartir la taxation des géants du numérique là où ils exercent réellement leur activité.

Selon l'OCDE, cette grande réforme fiscale était supposée rapporter chaque année plus de 200 milliards de dollars de recettes fiscales.

Si le gouvernement précédent, et l'ancien président Joe Biden, avaient traîné des pieds durant les négociations et pour intégrer l'accord dans la législation américaine, il avait finalement profité de son grand plan vert (IRA), voté en 2022, pour intégrer une disposition permettant d'appliquer le premier pilier de l'accord.

La Commission européenne "regrette le contenu" de la publication de la Maison Blanche, mais "pense que cela vaut la peine de prendre le temps de discuter de ces sujets avec la nouvelle administration fiscale aux Etats-Unis afin de mieux comprendre leurs interrogations et d'expliquer notre position", a réagi le commissaire européen à l'économie Valdis Dombrovskis, lors d'une conférence de presse.

Dans le document publié par la nouvelle présidence, il est aussi demandé au département du Trésor de préparer des "mesures de protection" à l'égard des pays qui imposent, ou prévoient d'imposer, une fiscalité "extraterritoriale ou qui affecte de manière disproportionnée les entreprises américaines".

"Non seulement Trump vient de tuer la faible réforme fiscale de l'OCDE mais il menace aussi de détruire tout ce qui a été construit depuis un siècle" en matière de fiscalité des entreprises, a réagi dans un communiqué Alex Cobham, à la tête de l'ONG Tax Justice Network, qui milite pour une taxation plus équitable.

L'impôt sur les sociétés aux Etats-Unis est passé de 35% à 21% lors du vote du grand programme de baisses d'impôts réalisé durant le premier mandat de Donald Trump, en 2017, que le nouveau président souhaite pérenniser et même renforcer durant ce mandat.

Mais le taux effectif, donc réellement payé par les entreprises, se situe plutôt autour de 9% depuis 2018, contre 16% en 2014, selon le Bureau de la responsabilité du gouvernement (GAO), l'organisme d'audit du Congrès américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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