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International

Washington frappe des milices pro-iraniennes en Syrie: 17 morts

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Les raids américains ont détruit de multiples infrastructures situées à un poste-frontière utilisé par des milices soutenues par l'Iran, selon le Pentagone (Archives © KEYSTONE/EPA/DOD/US AIR FORCE/SGT. SHAWN NICKEL)

Les Etats-Unis ont frappé jeudi des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes en Syrie. La première opération militaire du président américain Joe Biden, décidée en réponse aux récentes attaques contre des intérêts occidentaux en Irak, a fait 17 morts.

Qualifiant cette opération militaire de "défensive", le porte-parole du ministère américain de la défense John Kirby a précisé que les raids avaient détruit "de multiples infrastructures situées à un poste-frontière utilisé par des milices soutenues par l'Iran, notamment le Kataeb Hezbollah".

"Les frappes ont été autorisées en réponse aux attaques récentes contre le personnel américain et de la coalition en Irak et à des menaces toujours en cours contre ce personnel", a-t-il précisé.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG proche des rebelles syriens, les frappes ont détruit trois camions de munitions qui arrivaient d'Irak à un poste-frontière illégal au sud de la ville syrienne de Boukamal. "Il y a beaucoup de morts. Au moins 17 combattants ont péri selon un bilan préliminaire, tous membres du Hachd al-Chaabi", a-t-elle indiqué, en référence à la puissante coalition de paramilitaires irakiens pro-Iran.

Alors que les Etats-Unis demandent des concessions à Téhéran avant de réintégrer l'accord, dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018 sous l'ancien président américain Donald Trump, trois attaques ont été imputées à des groupes armés pro-iraniens en une semaine en Irak.

"Le même style"

Lundi, des roquettes sont tombées près de l'ambassade américaine à Bagdad. Samedi, des tirs ont visé la base aérienne irakienne de Balad, plus au nord, blessant un employé irakien d'une entreprise américaine chargée de la maintenance de F-16.

Le 15 février, des roquettes ont touché une base militaire accueillant des troupes étrangères de la coalition à l'aéroport d'Erbil (nord). Deux personnes ont péri, dont un entrepreneur civil étranger travaillant avec la coalition

Selon des responsables américains, le modus operandi est le même que pour les dizaines d'attaques contre des intérêts occidentaux entre fin 2019 et fin 2020. "C'est le même style d'attaques et des informations du renseignement montrent que d'autres vont suivre", a affirmé à l'AFP un responsable américain sous couvert d'anonymat.

"Cette réponse militaire proportionnée a été menée en parallèle à des mesures diplomatiques, notamment des consultations avec les partenaires de la coalition" antidjihadiste en Irak et Syrie, a souligné M. Kirby.

"L'opération envoie un message sans ambiguïté: le président Biden protégera les forces américaines et celles de la coalition", a-t-il conclu. "En même temps, nous avons agi de façon calculée, afin de calmer la situation dans l'est de la Syrie et en Irak".

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Économie

USA: le chômage recule en septembre, vives créations d'emplois

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Les chiffres sur l'emploi américain ont pris les prévisions des économistes à rebours (archives). (© KEYSTONE/AP/JENNY KANE)

Le taux de chômage a légèrement reculé en septembre aux Etats-Unis, à 4,1% contre 4,2% le mois précédent, avec des créations d'emplois en forte hausse et largement supérieures aux attentes des marchés, selon les données publiées vendredi par le département du Travail.

Le mois dernier, 254'000 emplois on été créés, secteur privé et public confondus, contre 159'000 emplois en août, chiffre révisé à la hausse.

Les analystes tablaient plutôt sur un recul à 135'000, selon le consensus publié par briefing.com.

La période prend en compte l'impact de l'ouragan Francine, qui a touché le sud de la Louisiane mais dont l'impact sur l'emploi dans l'Etat a été au final limité.

Il ne prend en revanche pas en compte les conséquences économiques et sociales de l'ouragan Hélène, qui a dévasté la côte sud-est des Etats-Unis, de la Floride à la Virginie, à la fin du mois.

"Ce rapport vient confirmer les propos du président de la Réserve fédérale (Fed), l'économie se porte bien, elle crée toujours des emplois et ne montre aucun signe de contraction", ont estimé dans une note les économistes de HFE.

Si le chômage est en baisse sur un mois, il est toutefois en hausse sensible par rapport au mois de septembre 2023, de 0,3 point de pourcentage, souligne le département du Travail, ce qui représente 500'000 demandeurs d'emploi supplémentaires.

Le marché de l'emploi américain semble par ailleurs globalement être revenu à un niveau normal, avec un taux de participation qui reste inchangé depuis trois mois, à 62,7% de la population en âge de travailler et un nombre de salariés en temps partiel également stable, à 4,6 millions.

Dans le détail, l'emploi dans le secteur de la restauration a le plus progressé, de 69'000 emplois, ce qui est très supérieur à la moyenne mensuelle sur les douze derniers mois (14'000).

Le secteur de la santé est également en progression, moins cependant, cette fois, que sa moyenne mensuelle des douze derniers mois, ce qui rejoint la tendance également observée pour les emplois publics.

En revanche, un certain nombre de secteurs, en particulier industriels ou dans l'extraction de matières premières, le commerce ou le transport, n'ont pas connu de variation majeure sur le mois écoulé.

Du côté des rémunérations, le salaire horaire a progressé de 0,4% sur un mois, 4% sur un an, dans le secteur privé.

La bonne tenue du marché de l'emploi, que la Fed estime désormais surveiller autant que le niveau de l'inflation, éloigne la possibilité d'une intervention d'urgence de cette dernière, qui a réduit pour la première fois ses taux lors de sa réunion de septembre dernier, pour le ramener dans la fourchette comprise entre 4,75% et 5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Britannia défiera Team New Zealand

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Britannia célèbre sa victoire et soulève le trophée du vainqueur (© KEYSTONE/AP/Joan Monfort)

On connaît le challenger de Team New Zealand pour la Coupe de l'America. Britannia a remporté la Coupe Louis Vuitton 7-4 face aux Italiens de Luna Rossa.

C'est mercredi que les Britanniques ont pris les devants en remportant les deux manches pour faire passer le score de 4-4 à 6-4. Avant cela, les deux équipes s'étaient partagé les victoires.

La septième victoire, qui leur a permis de remporter prématurément la série au meilleur des 13 manches, a été remportée de peu par le syndicat britannique qui n'a jamais perdu l'avance prise au départ. Britannia a franchi la ligne d'arrivée avec 17 secondes d'avance.

Les Britanniques ont maintenant une semaine pour se préparer, puisque le duel contre les Néo-Zélandais commencera samedi prochain. Sept victoires seront également nécessaires pour remporter le plus vieux trophée sportif du monde.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Droit d'asile aux Afghanes peuvent, selon la justice européenne

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Les femmes afghanes pourront prétendre à l'asile dans l'UE sans devoir prouver qu'elles font l'objet de persécutions (Archives). (© KEYSTONE/AP/EBRAHIM NOROOZI)

L'ensemble des femmes afghanes, en raison des mesures discriminatoires prises à leur encontre par les talibans, peuvent obtenir l'asile "uniquement du fait de leur sexe et nationalité", a jugé vendredi la justice européenne, saisie d'une affaire autrichienne.

"Les autorités compétentes des Etats membres peuvent considérer qu'il n'est pas nécessaire d'établir que la demandeuse risque effectivement et spécifiquement de faire l'objet d'actes de persécution en cas de retour dans son pays d'origine", selon un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les alliés de l'Iran ne reculeront pas face à Israël, dit Khamenei

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Dans son prêche, le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei (au centre), a jugé légitimes l'attaque menée mardi par l'Iran contre Israël ainsi que celle du Hamas le 7 octobre 2023. (© KEYSTONE/EPA/IRANIAN SUPREME LEADER OFFICE / HANDOUT)

Le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a assuré vendredi, fusil à côté de lui, que les alliés de Téhéran, notamment le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, ne "reculeront pas" face à Israël. Ce dernier n'en a "plus pour longtemps".

Le chef de l'Etat s'exprimait à Téhéran devant des milliers de personnes, trois jours avant le premier anniversaire de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023.

Son discours survient quelques jours après des tirs de missiles iraniens contre Israël et l'assassinat du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans un raid israélien à Beyrouth, le 27 septembre.

L'ayatollah Khanenei, qui s'exprimait en arabe lors de ce rare prêche, a jugé "légitime" les attaques de mardi contre Israël, menée avec 200 missiles, et du 7 octobre. Pour lui, celle de mardi est "la moindre" des ripostes contre Israël.

"Service vital à toute la région"

Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de l'Iran, avaient indiqué que cette opération était une mesure de représailles pour les assassinats de Nasrallah, et d'un de leurs commandants, Abbas Nilforoushan, le 27 septembre.

Elle visait aussi à venger la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran dans une attaque imputée à Israël par l'Iran et le mouvement islamiste palestinien.

L'offensive du Hamas contre Israël il y a un an était "logique et légitime et les Palestiniens avaient raison", a déclaré Ali Khamenei.

Il a en outre estimé que le combat du Hezbollah, qui tire depuis octobre 2023 sur le nord d'Israël en appui au Hamas, rendait un "service vital à toute la région", et qu'Israël ne pouvait "pas nuire gravement" à ce mouvement chiite, dont de nombreux responsables ont été tués ces derniers jours dans des raids des forces israéliennes.

"Le Hezbollah, en défendant Gaza (...) et en frappant le régime usurpateur et tyrannique (Israël, ndlr), a (...) rendu un service vital à toute la région et à tout le monde islamique", a-t-il dit.

La résistance "remportera la victoire"

Le Hamas et le Hezbollah font partie de l'"axe de la résistance" contre Israël, un groupe baptisé ainsi par l'Iran qui regroupe des mouvements alliés comprenant également les rebelles yéménites houthis ou encore des groupes irakiens.

"La résistance dans la région ne reculera pas malgré ses martyrs et remportera la victoire", a insisté l'ayatollah Ali Khamenei, ultime décideur dans les principaux dossiers de la République islamique.

L'attaque iranienne de cette semaine était la deuxième menée par l'Iran contre Israël, après des tirs de missiles et de drones en avril, en représailles à une frappe aérienne meurtrière contre le consulat iranien à Damas, imputée à Israël.

Dans les deux cas, l'armée israélienne a dit avoir intercepté la plupart des tirs, aidée de ses alliés au premier rang desquels les Etats-Unis. Israël a promis de répondre à l'attaque iranienne de mardi.

La dernière fois où M. Khamenei avait dirigé la prière de vendredi remonte à janvier 2020, après une attaque iranienne de missiles sur deux bases abritant des Américains en Irak, en riposte à l'attaque de drone américaine qui venait de tuer à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani, un commandant des Gardiens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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