Coronavirus
Confinement prolongé au Royaume-Uni
Les magasins et écoles primaires pourront ouvrir début juin au Royaume-Uni en cas de progrès dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, a annoncé dimanche Boris Johnson. D'ici là, le Premier ministre britannique a prolongé le confinement décrété le 23 mars.
Au total, 31'855 personnes testées positives au coronavirus sont mortes au Royaume-Uni, deuxième pays le plus endeuillé après les Etats-Unis. Malgré une baisse du nombre de morts et d'hospitalisations, les consignes mises en place fin mars restent de vigueur, avec quelques assouplissements.
"Bien que nous ayons fait des progrès pour satisfaire au moins certaines des conditions que j'ai fixées, nous ne les avons nullement remplies tous. Et donc ce n'est pas le moment, cette semaine, de mettre fin au confinement", a déclaré le dirigeant conservateur dans une allocution télévisée.
Réouverture des écoles
Il espère toutefois pouvoir rouvrir progressivement magasins et écoles primaires, en commençant par les classes de maternelle et de fin d'école primaire, début juin.
Puis un mois plus tard, début juillet, "si toutes les conditions sont réunies" et en fonction des avis scientifiques, le gouvernement espère "rouvrir au moins une partie" des cafés, restaurants et autres lieux publics. Il pourrait s'agir des cafés disposant de terrasses ou d'espaces extérieurs permettant aux clients de respecter les mesures de distanciation sociale.
En outre, le gouvernement compte "bientôt" instaurer une période de quarantaine obligatoire pour les voyageurs arrivant au Royaume-Uni par avion, a-t-il dit, sans donner de date ni de détails sur cette mesure.
Bains de soleil autorisés
La population est pour l'instant appelée à poursuivre ses efforts avec une nuance: si le télétravail est toujours recommandé, ceux qui ne peuvent pas travailler de chez eux sont désormais "activement encouragés" à se rendre au travail, dès lundi.
Il leur est toutefois demandé d'éviter les transports en commun et de respecter une distance de deux mètres entre chaque individu. Pour leur faciliter la tâche, le ministre des Transports a annoncé samedi la création de pistes cyclables et l'élargissement de trottoirs.
Maigre consolation pour les Anglais: ils pourront sortir de chez eux pour faire de l'exercice autant qu'ils veulent et prendre des bains de soleil.
"A partir de ce mercredi, nous voulons encourager les gens à faire davantage d'exercice en plein air, et même de manière illimitée", a déclaré Boris Johnson. En revanche, les amendes seront augmentées pour ceux qui ne respectent pas les règles de distanciation sociale.
"Quatre sur cinq"
Pour alléger le confinement, le gouvernement souhaite procéder par étapes, avec un nouveau système d'alerte sur le niveau du danger que fait courir la pandémie.
"Pour le moment, nous pensons que le pays se trouve à quatre sur une échelle de cinq, cinq étant le (niveau le) plus préoccupant. Nous voulons le ramener aussi rapidement que possible à trois", a expliqué le ministre chargé des Communautés, Robert Jenrick, dimanche sur Sky News.
"A chaque étape, nous serons en mesure d'ouvrir et de faire redémarrer davantage d'aspects de l'économie et de nos vies", a-t-il poursuivi. Le gouvernement pourra prendre des mesures spécifiques dans certaines régions, en fonction de la situation locale.
Appel à la vigilance
Le changement de discours de Boris Johnson, qui n'appelle plus à "rester à la maison" mais à "rester vigilant" pour "contrôler le virus", a laissé sceptiques les dirigeants des autres nations constitutives du Royaume-Uni, l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord. Ce slogan est "vague et imprécis" a jugé la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon.
En vue d'un déconfinement, le gouvernement a augmenté sa capacité de dépistage et de traçage et veut atteindre 200'000 tests quotidiens à la fin du mois.
Comme de nombreux autres pays, le Royaume-Uni compte s'appuyer sur une application de traçage, qui est actuellement en phase d'essai sur l'île de Wight (sud).
Coronavirus
Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier
Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.
Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.
"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.
"Je ne savais pas"
Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.
Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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