Coronavirus
Coronavirus - France : Macron attendu sur la durée du confinement
Les Français attendent lundi les annonces d'Emmanuel Macron, qui devrait prolonger pour plusieurs semaines le confinement imposé le 17 mars au nom de la lutte contre le Covid-19, alors que l'inquiétude monte sur les conséquences sociales de l'épidémie.
Le président, qui doit parler juste après les applaudissements de 20h00, devrait avant tout souligner que la crise sanitaire est loin d'être maîtrisée, en dépit de chiffres plutôt encourageants en ce long week-end de Pâques.
L'épidémie de coronavirus a fait 14'393 morts en France, dont plus de 9000 - 315 de plus en 24 heures, un chiffre en baisse - en milieu hospitalier. Pour le quatrième jour consécutif, le nombre de patients en réanimation a également baissé, mais de 35 patients seulement.
Pour cette nouvelle prise de parole solennelle très attendue, Emmanuel Macron "devrait évoquer une date de fin de confinement courant mai, au moins après le pont du 8-10 mai", selon plusieurs de ses proches.
"Une date suffisamment lointaine pour qu'on comprenne qu'on pourra alors commencer un début de déconfinement partiel, mais extrêmement progressif", mais également "suffisamment proche pour esquisser la France d'après", fait-on valoir dans l'entourage du chef de l'Etat.
Etape délicate
Le déconfinement, déjà amorcé dans quelques pays européens, s'annonce comme une entreprise infiniment délicate, dont la réussite sera cruciale pour éviter une deuxième vague épidémique.
"Il ne faut pas trop rapidement se projeter dans le jour d'après. Nous entrons pour de nombreux mois" dans une crise "qui sera extrêmement profonde", a prévenu Stanislas Guerini, le délégué général de La République en marche, comme pour préparer les esprits. La réouverture des commerces et des écoles, en particulier, semble encore lointaine.
Le chef de l'Etat aborde cette étape lesté d'une défiance de l'opinion envers sa gestion de la crise. Elle se cristallise, selon les sondages, sur la question de la disponibilité des masques et des tests de sérologie.
Il ne devrait pourtant pas s'avancer lundi sur des décisions très concrètes, comme le port généralisé du masque, la méthode de tests ou le traçage des malades, sur lesquelles il laisse généralement s'exprimer le Premier ministre Edouard Philippe ou le ministre de la Santé Olivier Véran.
Fracture sociale
Dans une lettre publiée lundi matin, le patron du PS Olivier faure appelle le chef de l'Etat à ne donner à 20h00 "aucun signal de relâchement" dans la lutte contre le virus, tout en présentant "un horizon plausible aux Français" pour l'étape qui suivra le confinement.
M. Faure sonne également l'alarme sociale, en soulignant que "chaque jour qui passe, la crise sanitaire et le confinement accroissent les inégalités et les fractures sociales dans notre pays".
"Une part de la population ne se nourrit plus à sa faim", relève-t-il avant de demander au gouvernement "une aide exceptionnelle de 300 euros par foyer, et une majoration de 100 euros par enfant, pour tous les ménages bénéficiaires des minima sociaux, des aides au logement et de l'allocation de rentrée scolaire".
Le Secours Catholique redoute aussi un basculement dans "la grande précarité" de nombreux Français, notamment les étudiants et les intérimaires.
Après quatre semaines de confinement, le bien-être des enfants préoccupe également de plus en plus. "Le temps passe, le stress monte", a expliqué le psychiatre Richard Delorme sur France Inter.
"D'abord on disait qu'ils étaient porteurs de la maladie, puis on les a oubliés. On ne les voit pas tellement dans la rue. On les met devant la télévision, devant les écrans et ils sont très tendus", souligne ce chef du service de psychiatrie de l'enfant à l'hôpital parisien Robert-Debré.
Volonté de rassemblement
Le chef de l'Etat a décalé sa prise de parole à lundi pour prendre le temps de consulter, des médecins - dont le professeur Didier Raoult, héraut du traitement à l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, avec qui il s'est entretenu presque chaque jour, selon un proche -, mais aussi des élus, associations et homologues européens.
"Sur ces décisions lourdes, il a une vraie volonté d'union et de rassemblement, en prenant des avis directement sur le terrain", souligne un membre de son entourage. Il devait encore s'entretenir dimanche et lundi avec les présidents des deux assemblées, Gérard Larcher et Richard Ferrand, ainsi que plusieurs maires de régions différentes, ou encore la chancelière allemande, Angela Merkel.
Autre sujet sur lequel il est attendu: la question de la fermeture des frontières nationales ou de l'UE, même s'il sera au menu d'un sommet européen virtuel fin avril.
L'opposition a multiplié de son côté ses critiques de la gestion de la crise. Le député LR Eric Ciotti s'est dit "en colère" qu'on ait "laissé mourir nos vieux" du Covid-19 dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Et Marine Le Pen (RN) a dénoncé "l'inertie d'une véritable bureaucratie qui fait que l'on a le sentiment que rien n'avance".
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Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP
L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.
Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.
Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.
L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.
L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid
Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.
Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.
"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.
Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.
"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.
Déjà deux fois oui
Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.
La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.
En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.
Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite
Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.
"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.
La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".
Fermeture des frontières inutiles
Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.
Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Le congrès américain déclassifie des renseignements sur le Covid-19
Le congrès des Etats-Unis d'Amérique a adopté vendredi une loi qui ordonne aux services de renseignements américains de déclassifier leurs informations sur l'origine du coronavirus. L'hypothèse d'une fuite de laboratoire est revenue au premier plan ces derniers temps.
Dans un rare moment d'union, les élus de la chambre des représentants ont voté ce texte à l'unanimité. Il avait déjà été adopté au Sénat avec le soutien des deux partis et il revient désormais au président américain Joe Biden de le promulguer.
La directrice du renseignement national, Avril Haines, aura alors 90 jours pour déclassifier "toute information sur les liens potentiels entre l'institut de virologie de Wuhan et l'origine du coronavirus".
Un nouveau coronavirus, responsable du Covid-19, est apparu il y a plus de trois ans dans cette province chinoise avant de s'étendre dans le monde entier, où il a tué au moins sept millions de personnes.
Renseignement divisé
Les communautés scientifiques et du renseignement ont immédiatement cherché à déterminer son origine, pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie.
Auditionnée cette semaine au congrès, Avril Haines a souligné qu'il y avait un consensus large sur le fait qu'il ne s'agissait "ni d'une arme biologique ni d'une manipulation génétique". Mais la communauté du renseignement américain est divisée entre les tenants "d'une fuite de laboratoire" et ceux "d'une exposition à un animal contaminé", a-t-elle rappelé.
La première hypothèse, vivement contestée par les autorités chinoises, a gagné en crédit récemment, après avoir été jugée comme étant la plus probable par le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray et le ministère américain de l'énergie.
Dans la foulée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait exhorté tous les pays, notamment les Etats-Unis, à partager leurs informations sur l'origine du Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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