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Coronavirus proclamé "urgence mondiale"

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Un membre du personnel médical en combinaison de protection aide un couple à l'extérieur d'un hôpital de Wuhan. (©KEYSTONE/AP/MAS)

Le coronavirus est désormais une urgence sanitaire "de portée internationale". L'OMS a décidé jeudi soir à Genève de lui attribuer ce statut mais ne recommande pas de restrictions de mouvements avec la Chine. Le bilan de l'épidémie a atteint 170 victimes dans ce pays.

Devant la presse, le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus a expliqué valider la recommandation du Comité d'une quinzaine d'experts, réuni jeudi, non pas comme "un vote de défiance à l'égard de la Chine". Mais parce qu'il est "très inquiet" par une extension potentielle à un pays qui aurait un moins bon système de santé.

De nombreux pays ne sont pas prêts à faire face à cette épidémie de pneumonie virale, avait mis en garde dans l'après-midi le Conseil de supervision de la préparation globale (GPMB), organe de contrôle international établi à Genève.

Selon les dernières données relayées jeudi soir, plus de 7700 cas ont été observés en Chine continentale, pour 170 décès, et une centaine d'autres environ dans près de 20 pays. Huit transmissions d'humain à humain ont été identifiées en Allemagne, au Japon, au Vietnam et aux Etats-Unis.

Pas de limitation de commerce

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne recommande pas "de limitation de commerce ni de mouvement", rejetant des interdictions de se rendre en Chine. De son côté, le président du comité d'urgence Didier Houssin a été un plus clair, mentionnant des "mesures discutables concernant les voyageurs" comme l'une des raisons pour le changement de statut avec l'augmentation des cas dans l'Empire du Milieu et d'autres Etats.

Selon lui, seuls "quelques pays" sont capables de garantir les conditions d'évacuation et de prise en charge de leurs ressortissants pour éviter une propagation de l'épidémie. Alors qu'un cordon sanitaire imposé le 23 février interdit à quelque 56 millions d'habitants de quitter la région, les Etats-Unis et le Japon ont commencé mercredi à évacuer leurs ressortissants.

Plusieurs vols suspendus

Un premier avion français est aussi parti dans la nuit de mercredi à jeudi à destination de Wuhan pour évacuer 250 personnes, selon des sources concordantes. D'autres pays planifient des opérations. Une douzaine de ressortissants suisses se trouvant dans la zone en quarantaine ont demandé à être rapatriés. Les autorités suisses sont en contact avec différents Etats en vue d'un "possible départ" pour ces personnes.

Outre la question des évacuations, les mesures de précaution internationales s'amplifient. Plusieurs compagnies aériennes, dont Air France, British Airways et Lufthansa, ont suspendu leurs vols vers la Chine continentale, où des pays comme le Royaume-Uni, l'Allemagne et les Etats-Unis déconseillent tout voyage.

Israël a annoncé jeudi soir interdire les vols en provenance de Chine. De son côté, Swiss avait prévu jeudi une dernière liaison pour permettre aux passagers d'arriver à destination et de rapatrier ses membres d'équipage.

La Russie a annoncé qu'elle fermerait vendredi ses 4250 km de frontière terrestre avec la Chine. En Italie, quelque 7000 personnes ont été bloquées jeudi sur un navire de croisière à Civitavecchia en raison de deux cas suspects du nouveau coronavirus qui se sont finalement avérés négatifs. Des dizaines de Suisses se trouvaient parmi eux. Toutes ces personnes ont été autorisées à débarquer dans la soirée.

Pékin salué par l'OMS

Face à ces craintes envers la Chine, M. Tedros a à nouveau salué l'attitude des autorités de ce pays. Sans elles, "nous aurions vu probablement de nombreux cas supplémentaires en dehors de Chine et probablement davantage de décès", a-t-il affirmé. Et de relever que Pékin a établi "un nouveau modèle de réponse à une épidémie".

Autre effet de cette crise, Taïwan se plaint de ne pas être prise en compte par l'OMS, qui ne reconnaît que la Chine continentale comme membre. L'organisation avait toutefois affirmé mercredi s'appuyer sur des experts taïwanais, mais les autorités de l'île sont revenues jeudi à la charge. Elles disent être exclues des réunions.

En Chine, Pékin a ordonné aux agriculteurs et aux abattoirs d'augmenter leur production alors que l'épidémie perturbe les réseaux de distribution et que les prix des légumes s'envolent.

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Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP

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Contrats informatiques liés à la vaccination contre le Covid: manquements constatés à l'OFSP. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.

Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.

Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.

L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.

L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid

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Nicolas Rimoldi, président de Mass-Voll, a annoncé par message vidéo l'aboutissement du référendum contre la prolongation de la loi Covid-19 (Archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.

Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.

"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.

Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.

"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.

Déjà deux fois oui

Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.

La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.

En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.

Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite

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La décision de fermer les écoles a été influencée par les mesures prises à l'étranger, selon Daniel Koch (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.

"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.

La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".

Fermeture des frontières inutiles

Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.

Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le congrès américain déclassifie des renseignements sur le Covid-19

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Le renseignement américain est divisé entre les tenants d'une fuite de laboratoire du coronavirus et ceux d'une exposition à un animal contaminé (archives). (© KEYSTONE/AP NIAID/NIH)

Le congrès des Etats-Unis d'Amérique a adopté vendredi une loi qui ordonne aux services de renseignements américains de déclassifier leurs informations sur l'origine du coronavirus. L'hypothèse d'une fuite de laboratoire est revenue au premier plan ces derniers temps.

Dans un rare moment d'union, les élus de la chambre des représentants ont voté ce texte à l'unanimité. Il avait déjà été adopté au Sénat avec le soutien des deux partis et il revient désormais au président américain Joe Biden de le promulguer.

La directrice du renseignement national, Avril Haines, aura alors 90 jours pour déclassifier "toute information sur les liens potentiels entre l'institut de virologie de Wuhan et l'origine du coronavirus".

Un nouveau coronavirus, responsable du Covid-19, est apparu il y a plus de trois ans dans cette province chinoise avant de s'étendre dans le monde entier, où il a tué au moins sept millions de personnes.

Renseignement divisé

Les communautés scientifiques et du renseignement ont immédiatement cherché à déterminer son origine, pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie.

Auditionnée cette semaine au congrès, Avril Haines a souligné qu'il y avait un consensus large sur le fait qu'il ne s'agissait "ni d'une arme biologique ni d'une manipulation génétique". Mais la communauté du renseignement américain est divisée entre les tenants "d'une fuite de laboratoire" et ceux "d'une exposition à un animal contaminé", a-t-elle rappelé.

La première hypothèse, vivement contestée par les autorités chinoises, a gagné en crédit récemment, après avoir été jugée comme étant la plus probable par le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray et le ministère américain de l'énergie.

Dans la foulée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait exhorté tous les pays, notamment les Etats-Unis, à partager leurs informations sur l'origine du Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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