Économie
Crédit Agricole: la guerre en Ukraine pèse sur le bénéfice net
Le groupe Crédit Agricole a fait état jeudi d'un bénéfice net en baisse de 24,1% au premier trimestre. La performance a été plombée par presque 600 millions d'euros de provisions dues à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le bénéfice net est ressorti à 1,33 milliard d'euros, selon un communiqué. "Le groupe, sur le plan financier, fait le choix d'un provisionnement de prudence alors même que le risque avéré demeure très faible ", a commenté lors d'une conférence de presse Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA (Casa), l'entité cotée de la banque mutualiste.
Dans le détail, la banque a mis de côté 389 millions d'euros pour la Russie et 195 millions pour l'Ukraine, représentant l'intégralité de la valeur des fonds propres de Crédit Agricole Ukraine, au titre du conflit en cours. Au total, le coût du risque, c'est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, a bondi de 66% au premier trimestre, à 888 millions d'euros.
Crédit Agricole a en outre rappelé l'"arrêt de tout nouveau financement à des entreprises russes depuis le début de la guerre et de toute activité commerciale dans le pays". A fin mars, son exposition à la Russie représentait environ 4,5 milliards d'euros, soit 1,1 milliard de moins par rapport au début des hostilités.
Le produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, s'est élevé, lui, à 9,68 milliards d'euros au premier trimestre, en hausse de 7% sur un an, "grâce à un niveau d'activité très soutenu dans tous les métiers, en dépit de la guerre Ukraine/Russie dont les impacts macroéconomiques sont encore à venir", souligne le communiqué.
Concernant CASA, c'est-à-dire en excluant les caisses régionales, le PNB s'est élevé à 5,94 milliards d'euros (+8,1% sur un an et supérieur aux attentes des analystes compilées par Bloomberg et Factset) et le bénéfice net à 552 millions (-47,2% et légèrement inférieur aux consensus).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
BLS achève les travaux d’assainissement du tunnel du Lötschberg
Les travaux d’assainissement de la voie ferrée dans le tunnel de faîte du Lötschberg seront terminés à la fin de la semaine. Ils ont duré six ans et ont coûté au total 180 millions de francs. Les restrictions de circulation des trains disparaitront dès samedi.
Au cours des six dernières années, l’ancienne voie ferrée en gravier dans le tunnel entre Kandersteg (BE) et Goppenstein (VS) a été remplacée par une voie ferrée moderne en béton, a indiqué jeudi la compagnie BLS.
Dès samedi, le ferroutage reprendra à cadence semi-horaire. "En cas de forte affluence, jusqu’à six trains navettes-autos par heure et par direction peuvent emprunter le tunnel. De plus, après le changement d’horaire en décembre, les trains RegioExpress s’arrêteront à nouveau à toutes les stations de la rampe sud du Lötschberg", a ajouté BLS.
La nouvelle voie ferrée en béton présente divers avantages: la conduite dans le tunnel est plus calme et la durée de vie est plus longue et nécessite moins d’entretien. Le tunnel peut désormais être emprunté en continu sur les deux voies par des trains de marchandises avec des semi-remorques de quatre mètres de haut (couloir de quatre mètres).
Dans la partie nord du tunnel, des dommages ont été constatés sur la voie ferrée en béton sur une longueur d’environ 50 mètres. Dans cette section du tunnel, de l’eau contenant des sulfates se répand sur la voie ferrée, ce qui provoque ponctuellement des fissures superficielles et un effritement du béton. BLS a précisé définir "actuellement la procédure à suivre pour réparer ces dommages".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'inflation ralentit encore la cadence en septembre
La hausse des prix à la consommation en Suisse a de nouveau ralenti en septembre, profitant d'une forte décélération des prix des produits importés, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).
L'inflation a augmenté de 0,8% sur un an en septembre, après avoir progressé de 1,1% en août et de 1,3% en juillet.
Sur un mois par contre, l'indice de prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,3% en septembre, après avoir stagné en août et s'être replié de 0,2% en juillet, selon les statistiques de l'OFS.
Ces données sont mitigées comparé aux prévisions des économistes interrogés par l'agence AWP. Ces derniers prévoyaient en effet que le renchérissement s'établisse entre 0,9% et 1,2% sur un an en septembre et de -0,3% à +0,1% sur un mois.
Le ralentissement des prix à la consommation pendant le mois sous revue est essentiellement le fruit de la forte baisse des tarifs pour les produits importés (-2,7% sur un an et -0,5% sur un mois), alors que les prix des produits locaux ont progressé de 2,0% sur un an et reculé de 0,2% comparé au mois précédent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Zurich Insurance veut dévoiler ses prochaines ambitions financières
L'assureur Zurich Insurance veut présenter en novembre ses prochains objectifs financiers pour la période 2025 à 2027, après avoir répété pouvoir dépasser ceux du précédent cycle.
Le groupe zurichois "est en bonne voie de dépasser tous ses objectifs actuels" fixés pour la période allant de 2023 à 2025. Il a également estimé que "l'évolution du marché présente toujours des chances attrayantes" que l'assureur compte saisir, a-t-il indiqué dans un communiqué publié jeudi.
Les futurs objectifs financiers seront dévoilés le 21 novembre, lors de la journée dédiée aux investisseurs qui sera organisée par le groupe à Londres.
Début août, la direction avait dit prévoir pour la période 2023 à 2025 une progression supérieure à 10% du bénéfice par action. Une croissance d'environ 5% des revenus est anticipée dans l'assurance dommages et dans l'unité Farmers, ainsi qu'un bénéfice opérationnel dans l'assurance-vie au moins aussi élevé qu'en 2023. L'assureur avait alors estimé être en mesure "de dépasser" l'ensemble de ses objectifs financiers.
La rémunération des actionnaires anticipe un taux de reversement de 75% du bénéfice net sous forme de dividendes, en plus du programme de rachat d'actions à hauteur de 1,1 milliard de francs lancé en février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
France: la FDJ rachète le géant suédois des jeux d'argent en ligne
La Française des Jeux dévoile jeudi les résultats de son offre publique d'achat (OPA) sur l'opérateur suédois Kindred, propriétaire du site Unibet, qui devrait lui permettre de devenir un "champion européen des jeux d'argent et de hasard".
Évaluée à 2,6 milliards d'euros (2,4 milliards de francs), cette opération serait la plus grosse de l'histoire de la FDJ, héritière de la loterie française créée en 1933 et entrée en Bourse fin 2019.
Annoncée en janvier, l'OPA a été close mercredi soir, avec plus d'un mois d'avance sur le calendrier initial, la FDJ ayant obtenu mi-septembre le feu vert de l'Autorité de la concurrence en France.
Les résultats de l'offre seront annoncés à la clôture du marché jeudi.
Considéré comme une "étape majeure" pour le groupe par sa présidente Stéphane Pallez, le rachat de Kindred devrait lui permettre de se renforcer sur le marché des jeux en ligne en devenant "un acteur international de premier plan".
Kindred Group, qui emploie environ 2500 personnes, est l'un des principaux opérateurs mondiaux de jeux en ligne, avec des activités en Europe et en Australie.
Ses neuf marques (Unibet, bingo.com, 32 Red, Maria Casino...) lui ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires de 1,21 milliard de livres sterling en 2023 (1,45 milliard d'euros).
En France, l'acquisition d'Unibet permettra à la FDJ de devenir "le troisième opérateur du secteur des paris sportifs et des jeux en ligne en concurrence".
La FDJ a déjà finalisé l'année passée le rachat de ZEturf, deuxième opérateur du marché français des paris hippiques en ligne, pour une valorisation de l'entreprise de 175 millions d'euros.
Elle a également racheté en 2023 Premier Lotteries Ireland (PLI), "pour une valeur d'entreprise de 350 millions d'euros", devenant pour la première fois de son histoire opérateur d'une loterie à l'étranger.
La réalisation de l'OPA sur Kindred reste soumise notamment à l'acquisition par FDJ d'au moins 90% du capital.
Mi-septembre, le groupe indiquait que "cinq actionnaires (Corvex Management LP, Premier Investissement SAS, Eminence Capital, Nordea et Veralda), représentant au total 26,72% des actions en circulation de Kindred, se sont engagés de manière irrévocable à apporter leurs titres à l'offre".
Le groupe a également acquis auprès de Veralda 1,11% des actions en circulation de Kindred en mars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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