International
Premier jour du procès en appel des frais de la campagne de Sarkozy
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Le procès en appel de l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy et de dix autres personnes dans le dossier dit "Bygmalion", sur le financement présumé illégal de la campagne présidentielle perdue de 2012, s'est ouvert mercredi à Paris.
La première journée a été essentiellement consacrée à des points de procédure.
"J'aurai vocation d'expliquer les raisons de mon appel", qui porte à la fois "sur le principe de la condamnation et sur le quantum" de la peine, a-t-il déclaré à la barre, après avoir décliné son identité.
L'ancien président de la République, en costume gris, était apparu décontracté avant l'ouverture de l'audience, discutant avec plusieurs personnes présentes dans la salle.
En première instance, en septembre 2021, il avait été condamné à un an de prison ferme pour avoir dépassé le plafond légal de dépenses de sa campagne. L'ex-président avait qualifié d'"injuste" cette condamnation à la peine maximale alors prévue par la loi, et promis de la contester "jusqu'au bout".
Contrairement à ses coprévenus, Nicolas Sarkozy n'est pas mis en cause pour le système de fausses factures lui-même, imaginé pour masquer l'explosion des dépenses de sa campagne (près de 43 millions d'euros, alors que le plafond légal était de 22,5 millions).
Dix anciens cadres de la campagne, de l'UMP - aujourd'hui Les Républicains - ou de la société Bygmalion, ont eux fait appel, de façon totale ou partielle, de leur condamnation pour "financement illégal de campagne", faux, escroquerie, abus de confiance ou complicité de ces infractions.
Trois autres personnes physiques sont définitivement condamnées: l'ex-député Philippe Briand, qui n'avait pas fait appel, l'expert-comptable Marc Leblanc, qui s'est désisté de son appel, a indiqué son avocat Maxime Delhomme, et Batien Millot, fondateur et patron de Bygmalion, ni présent ni représenté à l'ouverture de l'audience.
Une personne morale, Event & Cie, filiale d'évenementiel de Bygmalion en liquidation judiciaire depuis 2014, condamnée à une amende au premier procès, est également "non appelante", a précisé la présidente de la cour Pascaline Chamboncel-Saligue.
Révélé deux ans après la défaite de Nicolas Sarkozy, le scandale avait entraîné des déflagrations politiques en série à droite.
Au premier procès, seuls quatre mis en cause, dont Jérôme Lavrilleux, directeur adjoint de la campagne, avaient reconnu une responsabilité.
Nicolas Sarkozy avait nié en bloc, assurant que s'il y avait bien eu "des fausses factures et des conventions fictives", "l'argent n'(avait) pas été dans (sa) campagne". Selon lui, Bygmalion - fondé par des proches de son rival Jean-François Copé - s'était "goinfré".
"Extinction de l'action publique"
Comme devant le tribunal correctionnel, la défense de Nicolas Sarkozy a plaidé que la cour ne pouvait pas "rechercher la responsabilité pénale" de l'ex-président pour dépassement du plafond légal de ses comptes de campagne, ce point ayant déjà été sanctionné par le Conseil constitutionnel.
En juillet 2013, la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire avait rejeté les comptes de campagne du candidat, pour un dépassement alors estimé à seulement 446'000 euros.
"Vous ne pourrez que constater l'extinction de l'action publique des faits pour lesquels M. Sarkozy a pourtant, à tort, été poursuivi et condamné", a argumenté l'un de ses deux conseils, Vincent Desry.
Deux avocats ont ensuite soutenu une demande de supplément d'information, là encore comme en première instance, estimant qu'il fallait rouvrir les investigations pour éclairer le rôle de l'ancien patron de l'UMP Jean-François Copé, blanchi dans cette affaire à l'issue de l'information judiciaire.
Sur ces deux points, la cour se prononcera à l'issue du procès.
Le jugement de première instance avait pointé les "sommes extrêmement conséquentes" en jeu et des faits commis par "des professionnels avertis" pour justifier les peines - jusqu'à un an et demi de prison ferme.
Concernant Nicolas Sarkozy, il avait estimé que l'ancien locataire de l'Elysée (2007-2012) avait "poursuivi l'organisation de meetings" électoraux, "demandant un meeting par jour", alors même qu'il "avait été averti par écrit" du risque de dépassement légal, puis du dépassement effectif.
L'audience, suspendue vers 18h20, reprendra jeudi avec l'interrogatoire de Franck Attal, à l'époque directeur adjoint d'Event & Cie. Le procès doit durer jusqu'au 8 décembre.
Nicolas Sarkozy, qui comparaîtra en 2025 pour les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007, a par ailleurs été mis en examen, début octobre, dans le volet de cette affaire lié à la rétractation de l'intermédiaire Ziad Takieddine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un chef camerounais lauréat du Prix Nansen pour les réfugiés
Le chef camerounais Martin Azia Sodea est lauréat cette année du Prix Nansen remis par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Il est récompensé pour avoir aidé des milliers de personnes arrivées de la Centrafrique dans son village du nord du pays.
Le chef "ne les pas refoulées", a affirmé mercredi l'agence onusienne. Au contraire, il leur a offert des terres pour qu'elles puissent fonctionner en autarcie à Gado-Badzéré.
Le chef a aussi rassemblé de jeunes volontaires pour assister ces réfugiés et a constitué un groupe de femmes pour répondre aux besoins des femmes et des enfants parmi ces personnes.
Parmi ses dispositifs, il a notamment résolu plus de 1000 disputes. Il pilote un comité conjoint entre réfugiés et membres de la communauté pour garantir une cohabitation pacifique.
De quoi inspirer d'autres chefs traditionnels et changer l'approche dans la région. "Nous sommes tous des êtres humains et nous devons prendre soin les uns des autres", a affirmé le chef.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Liverpool bat l'Inter, le Bayern solide 2e
La 6e journée de la Ligue des champions a vu l'Inter se faire battre à domicile. Une défaite 1-0 infligée par Liverpool qui fait glisser les Milanais à la 5e place.
Alessandro Bastoni n'a vraiment pas aidé son équipe. A la 85e, le défenseur italien n'a rien trouvé de mieux que de tirer le maillot de Wirtz dans la surface. L'arbitre est allé visionner la VAR et a décidé de siffler logiquement un penalty. Un penalty que Yann Sommer n'a pu arrêter. L'ancien portier de l'équipe de Suisse est certes parti du bon côté, mais le Hongrois Szoboszlai a mis trop de puissance.
Après un nul à Bruges et une défaite face à Chelsea, le Barça a réussi à gagner 2-1 devant l'Eintracht Francfort. Les Catalans ont encaissé le premier but à la 21e par Knauff, mais ils ont su réagir en quelques minutes (50e et 53e) via Jules Koundé, héros inattendu de cette rencontre.
Zakaria manque un penalty
Monaco s'est imposé au forceps 1-0 contre Galatasaray. Les Monégasques ont inscrit le seul but de la rencontre à la 68 par Balogun. Mais les joueurs de la Principauté auraient pu se mettre à l'abri avant, seulement Denis Zakaria a manqué son penalty à la 51e.
L'Atalanta a réalisé une excellente opération en dominant Chelsea en Italie 2-1. Les Transalpins remontent à la 3e place provisoire. Victoire également de l'Atletico Madrid 3-2 à Eindhoven face au PSV. Même score pour Marseille en Belgique face à L'Union Saint-Gilloise. Tottenham a lui écarté le Slavia Prague 3-0.
Le Bayern 2e provisoire
Plus tôt dans la soirée, le Bayern Munich a lui renoué avec la victoire en Ligue des champions contre le Sporting (3-1). Ceci deux semaines après avoir concédé sur la pelouse d'Arsenal sa seule défaite de la saison.
Les Allemands, surpris au retour des vestiaires par un but contre son camp de Joshua Kimmich (54e), ont renversé la situation en cinq minutes, grâce à Serge Gnabry (65e) et Lennart Karl (69e). Jonathan Tah (77e) a enfoncé le clou en fin de partie.
Le club bavarois pointe provisoirement à la deuxième place du classement, avec 15 points en six journées, soit autant que les "Gunners", dernière équipe invaincue de C1, qui jouent mercredi à Bruges.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Assemblée adopte de peu le budget de la Sécurité sociale
Les députés français ont adopté mardi de justesse le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Une victoire majeure pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui gagne son pari dans une Assemblée sans majorité et sans avoir utilisé le 49.3.
La chambre basse a adopté le texte, qui contient la suspension de l'emblématique réforme des retraites, par 247 voix contre 234. Après un dernier passage au Sénat, il devra revenir une dernière fois à l'Assemblée pour être adopté définitivement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
YouTube critique l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs
Le géant du streaming vidéo YouTube a qualifié de "précipitée" mercredi l'interdiction imminente des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans en Australie. Cette première est défendue par le gouvernement qui y voit un bouclier contre les algorithmes "prédateurs".
L'Australie va interdire aux moins de 16 ans, à partir du 10 décembre, l'accès à une série des plateformes et sites web les plus populaires au monde, notamment Facebook, Instagram, TikTok et YouTube.
Une mesure inédite dont l'application sera scrutée dans le monde, les différents organismes de régulation nationales faisant face partout aux potentiels effets néfastes des réseaux sociaux sur la jeunesse.
"Surtout, cette loi ne tiendra pas sa promesse de mettre les enfants plus en sécurité en ligne et, en fait, rendra les enfants australiens moins en sécurité sur YouTube", a déclaré la société américaine dans un communiqué.
"Nous l'avons entendu de parents et d'éducateurs qui partagent ces inquiétudes", assure le géant du streaming vidéo.
Pas d'exemption
Le site, l'un des plus consultés au monde, aurait pu être exempté, afin de permettre aux enfants d'y visionner des vidéos éducatives. Mais le gouvernement a abandonné l'idée en juillet, estimant que les jeunes devaient absolument être protégés des "algorithmes prédateurs".
YouTube a assuré que tous ses utilisateurs âgés de moins de 16 ans seraient automatiquement exclus le 10 décembre. L'entreprise déterminera qui est concerné en se basant sur les âges renseignés par les internautes sur leurs comptes Google, servant à se connecter à YouTube.
Néanmoins, les mineurs pourront toujours aller sur le site sans compte, mais ils n'auront plus accès à des fonctionnalités telles que les "paramètres de bien-être", relatifs au confort notamment, et les "filtres de sécurité" conçus, par exemple, pour empêcher des vidéos non-destinées à certains publics d'apparaître.
"Franchement étrange"
Selon Rachel Lord, responsable de la politique publique de YouTube, cette "réglementation précipitée comprend mal (la) plateforme et la façon dont les jeunes Australiens l'utilisent". La plateforme ne supprimera pas les comptes et donnera la possibilité aux détenteurs de les réactiver quand ils auront atteint l'âge légal.
En réponse, la ministre des Communications Anika Wells a qualifié la position de l'entreprise de "franchement étrange". "Si YouTube nous rappelle à tous qu'il n'est pas sûr et qu'il contient des contenus inappropriés pour les utilisateurs soumis à une restriction d'âge, c'est un problème que YouTube doit résoudre", a-t-elle déclaré.
"Avec une seule loi, nous pouvons protéger la génération Alpha d'être aspirée dans le purgatoire par les algorithmes prédateurs", a-t-elle ajouté.
Des centaines de milliers d'adolescents seront concernés, Instagram à lui seul comptant environ 350'000 usagers australiens entre de 13 à 15 ans. D'autres applications et sites comme Roblox, Pinterest et WhatsApp sont actuellement exemptées, mais la liste pourrait évoluer.
"Loin d'être parfaite"
Pour Mme Wells, "cette loi en particulier ne résoudra pas tous les problèmes liés à Internet, mais elle permettra aux enfants de devenir plus facilement une meilleure version d'eux-mêmes".
Le gouvernement australien a reconnu que l'interdiction serait loin d'être parfaite au début et que certains utilisateurs mineurs passeraient entre les mailles du filet avant que le système ne soit amélioré.
Les opérateurs en infraction s'exposeront à des amendes de 32 millions de dollars s'ils ne réalisent pas des "avancées raisonnables" pour se conformer. Cependant, ce concept n'a pas été clairement expliqué par les autorités.
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a qualifié les réseaux sociaux de "plateforme de pression sociale, vectrice d'anxiété, un outil pour les arnaqueurs et, pire que tout, pour les prédateurs en ligne".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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