Rejoignez-nous

International

Les Russes ont visé Kiev, les Ukrainiens des raffineries

Publié

,

le

L'utilisation de drones est l'un des éléments-clés de la contre-offensive ukrainienne. (© KEYSTONE/AP/Bernat Armangue)

La Russie a de nouveau frappé l'Ukraine avec des drones de fabrication iranienne, jeudi, un jour après avoir accusé son voisin d'avoir lancé une attaque inédite aux drones sur le Kremlin.

L'armée ukrainienne a annoncé, jeudi matin, avoir abattu la majorité de drones lancés par Moscou en direction de son territoire. "Les envahisseurs ont lancé 24 drones Shahed 136/131. L'armée de l'air ukrainienne, en coopération avec les autres unités de défense aérienne, a abattu 18 drones", a-t-elle affirmé sur Telegram.

Parmi les cibles visées par la Russie, la capitale Kiev, pour "la troisième fois en quatre jours", selon le chef des forces de défense antiaérienne de la ville, Serguiï Popko. Tous les appareils volants ont été abattus, a-t-il précisé. Des éclats sont tombés dans les rues de trois quartiers de Kiev, endommageant plusieurs voitures, mais sans faire de victimes, selon la même source.

Couvre-feu à Kherson

D'autres villes d'Ukraine ont subi des attaques jeudi, dont la ville portuaire d'Odessa dans le sud-ouest, visée par "15 drones" dont 12 "ont été abattus", selon le porte-parole de l'administration régionale, Serguiï Bratchouk. Parmi ces drones, "trois ont touché un dortoir, sans faire de victimes", a-t-il indiqué.

La veille, la ville de Kherson, près du front sud et qui a annoncé un couvre-feu de 58 heures à partir de vendredi soir, avait été la cible de bombardements "massifs", tuant 23 personnes et en blessant 46, selon un dernier bilan officiel publié jeudi.

Vers une grande offensive ukrainienne?

L'intensification des frappes russes en Ukraine ces derniers jours intervient au moment où Kiev dit achever ses préparatifs pour une grande offensive et alors que la Russie et la péninsule de Crimée annexée par Moscou sont touchées par une récente série d'attaques et de sabotages spectaculaires.

Mercredi, la Russie a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou, la plus spectaculaire attaque imputée à Kiev depuis le début de l'invasion russe. Le président Zelensky a démenti toute implication de ses forces.

Attaques sur deux raffineries

Selon la Russie, des drones ont eux frappé, jeudi, deux raffineries de pétrole dans le sud-ouest de la Russie, près de l'Ukraine, nouvel incident d'une série d'attaques et de sabotages à quelques jours des célébrations militaires du 9 mai, qui commémorent la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Un premier feu, désormais éteint, s'est ainsi déclaré dans un réservoir d'une installation pétrolière à Ilsky, dans la région de Krasnodar, après une attaque menée par des drones, selon des services d'urgence cités par les agences TASS et Ria Novosti.

"Il y avait quatre engins (drones)", dont l'un n'a pas explosé, a précisé à Ria un responsable des services de sécurité.

Incendie rapidement maitrisé

Environ une heure plus tard, Vassili Goloubiev, le gouverneur de la région de Rostov, frontalière de l'Ukraine, a lui annoncé qu'un drone s'était abattu sur une raffinerie locale près du village de Kisselevka, causant une explosion et un incendie qui a été "immédiatement" éteint par le personnel de l'usine. "Il n'y a pas de victimes et les dégâts portés aux installations sont insignifiants", a affirmé M. Goloubiev.

Le gouverneur de la région de Voronej, également frontalière de l'Ukraine, a pour sa part indiqué sur Telegram que la défense antiaérienne locale avait détruit un drone tôt dans la matinée. Aucun blessé ou dégât n'est à signaler.

Zelensky à La Haye

Depuis près d'une semaine, une série d'attaques de drones et deux sabotages ferroviaires ont frappé des régions russes proches de l'Ukraine et de la Crimée annexée. Aucun de ces actes n'a été revendiqué par Kiev.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est lui, arrivé, jeudi à La Haye (Pays-Bas<) pour y rencontrer les dirigeants de la Cour pénale internationale (CPI), qui enquête sur des crimes de guerre présumés de l'armée russe en Ukraine et qui a émis mi-mars un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine. Mercredi, le dirigeant s'était rendu en Finlande.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Football

Ligue des champions: Yann Sommer et l'Inter face au Barça

Publié

le

Yann Sommer risque d'être souvent sollicité ce soir (© KEYSTONE/AP/Luca Bruno)

La deuxième demi-finale aller de la Ligue des champions se joue ce soir dès 21h00 à Barcelone. Le club catalan attend de pied ferme l'Inter Milan et son gardien suisse Yann Sommer.

Leader de la Liga et récent vainqueur de la Coupe du Roi, le Barça traverse une période positive. L'équipe de l'entraîneur allemand Hansi Flick, même privée sur blessure de son buteur vétéran Robert Lewandowski, dispos d'une armada offensive impressionnante, à commencer par Lamine Yamal et Raphinha.

Pour se hisser dans le dernier carré, les Blaugrana ont éliminé le Benfica Lisbonne (1-0/3-1) et Borussia Dortmund (4-0/1-3), finaliste de l'édition précédente. Ils devront néanmoins terriblement se méfier de l'Inter.

L'équipe dirigée par Simone Inzaghi est difficile à manier. Elle dispose d'une défense très solide et trouve toujours des solutions en attaque avec notamment Lautaro Martinez et Marcus Thuram. Dans la phase à élimination directe, les nerezzurri ont successivement écarté Feyenoord Rotterdam (2-0/2-1) et le Bayern Munich (2-1/2-2).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Les Etats-Unis ont frappé plus de 1000 cibles au Yémen en un mois

Publié

le

Washington affirme avoir tué des centaines de rebelles houthis lors de ses raids aériens sur le Yémen (archives). (© KEYSTONE/AP/Osamah Abdulrahman)

L'armée américaine a frappé depuis la mi-mars plus de 1000 cibles au Yémen, où Washington mène une campagne aérienne contre les rebelles houthis, a annoncé mardi le ministère de la défense. L'armée britannique participe également aux raids.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont pris pour cible la navigation maritime en mer Rouge depuis la fin 2023, par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza dévastée par la guerre entre le Hamas et Israël. Ils revendiquent également régulièrement des tirs de missiles directement sur Israël.

Depuis le 15 mars, "les frappes du CENTCOM [le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, ndlr] ont touché plus de 1000 cibles, tuant des combattants et des dirigeants houthis [...] et dégradant leurs capacités", a affirmé dans un communiqué Sean Parnell, un porte-parole du Pentagone.

Mercredi matin, l'armée britannique a annoncé, pour la première fois depuis le lancement de cette campagne américaine à la mi-mars, y avoir participé en ciblant "une cible militaire houthie" dans la nuit au sud de la capitale Sanaa.

Prison bombardée

Selon le ministère britannique de la défense, l'opération, menée par des avions de combat britanniques Typhoon, visait "un ensemble de bâtiments, utilisés par les Houthis pour fabriquer des drones du type de ceux utilisés pour attaquer les navires dans la mer Rouge et le golfe d'Aden".

Le Royaume-Uni avait déjà participé aux frappes menées contre les Houthis à partir de début 2024 par les Etats-Unis, proche allié d'Israël.

Dimanche, le CENTCOM avait évoqué plus de 800 cibles atteintes depuis mi-mars et dénombré des centaines de morts parmi les rebelles.

Quelques heures après cette annonce, les Houthis avaient accusé l'armée américaine d'avoir bombardé une prison de Saadah, leur fief dans le nord du Yémen, faisant 68 morts et 47 blessés parmi des migrants africains qui y étaient détenus.

Sollicité par l'AFP, le CENTCOM avait indiqué "être au courant des allégations de pertes civiles liées aux frappes américaines au Yémen et prendre ces allégations très au sérieux". "Une évaluation des dégâts ainsi qu'une enquête sur ces affirmations sont actuellement en cours", avait-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le Pakistan a des preuves crédibles d'une frappe indienne imminente

Publié

le

L'Inde attribue la responsabilité de l'attentat meurtrier commis il y a une semaine au Cachemire au Pakistan voisin (archives). (© KEYSTONE/AP/PRABHJOT GILL)

Le gouvernement pakistanais a dit mercredi disposer de "renseignements crédibles" selon lesquels l'Inde prévoit une frappe militaire imminente après l'attentat au Cachemire. Le premier ministre indien Narendra Modi attribue la responsabilité de l'attaque au Pakistan.

"L'Inde a l'intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l'incident de Pahalgam comme prétexte", a déclaré le ministre pakistanais de l'Information, Attaullah Tarar, dans un communiqué.

"Toute agression entraînera une riposte décisive. L'Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région", a-t-il ajouté.

Mardi, au cours d'une réunion à huis clos, M. Modi "a dit aux forces armées qu'elles avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte indienne à l'attaque", a déclaré sous couvert d'anonymat à l'AFP une source gouvernementale.

S'exprimant devant les chefs d'état-major, il a "réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme et exprimé sa complète confiance dans les capacités des forces armées indiennes" à le faire, a poursuivi cette source.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté New Delhi et Islamabad à ne pas aggraver la situation, a déclaré sa porte-parole. "Nous tendons la main aux deux parties et leur demandons, bien sûr, de ne pas aggraver la situation", a-t-elle ajouté.

Attaques "inacceptables"

Un attentat contre des touristes a fait 26 morts il y a une semaine dans la ville touristique de Pahalgam, dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde. Avant même toute revendication, New Delhi a rendu Islamabad responsable de cette attaque, la plus meurtrière ayant visé des civils dans cette région en majorité musulmane depuis plus de vingt ans. Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication et a réclamé une "enquête neutre".

Ces deux puissances nucléaires sont depuis sur le pied de guerre. Leurs gouvernements ont multiplié les sanctions diplomatiques réciproques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin au plus tard ce mardi.

Depuis plusieurs nuits, des tirs sont échangés entre soldats pakistanais et indiens le long de la "ligne de contrôle" (LoC), la frontière qui sépare le Cachemire entre leurs deux pays. Ces escarmouches n'ont pas fait de victimes, selon l'armée indienne.

Signe des tensions extrêmes dans la région, le Pakistan a de son côté annoncé mardi y avoir "abattu" un drone de surveillance indien, sans préciser la date de cet incident, sur lequel l'Inde a gardé le silence.

Les experts craignent depuis plusieurs jours une riposte militaire de New Delhi, tandis que les opinions publiques des deux camps sont chauffées à blanc. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait effectué un raid aérien sur le sol du Pakistan, qui avait riposté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Ukraine: un mort et des dizaines de blessés dans des frappes russes

Publié

le

La ville de Kharkiv est régulièrement bombardée par l'armée russe (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Au moins une personne est morte et 39 autres ont été blessées dans des bombardements russes sur les villes ukrainiennes de Dnipro (centre-est) et Kharkiv (nord-est), selon les autorités locales. Des frappes ukrainiennes ont également touché la Russie.

"Une attaque massive de drones sur Dnipro [...] Pour l'instant, nous avons connaissance d'une personne décédée", a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi sur la messagerie Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Le maire de la ville a lui aussi fait état d'un mort lors d'une "attaque massive", sans plus de détails permettant d'affirmer qu'il s'agit de la même victime.

Longtemps préservée par rapport à l'est, la région de Dnipropetrovsk est dernièrement sous le feu des troupes russes, qui tentent d'y pénétrer pour la première fois après trois ans de combats. Des évacuations ont été annoncées dans la zone mardi.

A Kharkiv, le maire a rapporté un chiffre de "39 blessés", ayant évoqué auparavant "16 frappes" sur cette ville proche de la frontière.

Frappes de drones en Russie

Côté russe, le gouverneur par intérim de la région de Koursk (ouest) a dénoncé, également sur Telegram, des "frappes de drones en banlieue de Rylsk", faisant état de trois blessés dont deux hospitalisés.

Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l'offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.

Son homologue russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l'occasion des célébrations de la victoire contre l'Allemagne nazie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une "tentative de manipulation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une