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Des parlementaires israélien et palestinien ont discuté à Genève

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La conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE) pourrait se rendre dans les prochains mois dans le cadre d'une mission de l'Union interparlementaire (UIP) au Proche-Orient avec certains homologues (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Des parlementaires israélien et palestinien se sont réunis autour de la même table à Genève. Une mission dans le cadre de l'Union interparlementaire (UIP) pourrait avoir lieu dans les prochains mois.

Depuis le massacre du 7 octobre et la guerre qui s'en est suivie, l'Assemblée de cette organisation a donné lieu à une rare réunion actuellement, dimanche dernier, entre un parlementaire israélien et son collègue palestinien. Ceux-ci sont membres du Comité de l'UIP sur le Proche-Orient, dont fait partie aussi la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE).

"La discussion a été très courte" en raison d'une séance en plénière qui suivait, a-t-elle affirmé à Keystone-ATS. "Ils parlent ou plutôt ils s'engueulent, mais c'est déjà se parler", fait remarquer de son côté son collègue Laurent Wehrli (PLR/VD), membre du bureau de la Commission Paix et sécurité de l'UIP et qui a siégé dans ce comité avant la Genevoise.

Il dit avoir oeuvré pour que la Suisse conserve un siège. "Depuis plusieurs années, c'est l'un des seuls formats où les deux parties se rencontrent encore. Et c'est toujours le cas", salue-t-il. Et d'ajouter que "quand on se parle directement, c'est autre chose".

Sur la table actuellement, la date d'une mission du comité dans la région. La Knesset, le Parlement israélien, affirme ne pas pouvoir l'accueillir avant juillet. Etant donné la situation dans la bande de Gaza, les Palestiniens, soutenus par d'autres, souhaiteraient que cette mission puisse avoir lieu plus tôt.

Pas à la place de gouvernements

L'objectif est de pouvoir rencontrer des parlementaires et d'autres responsables à Jérusalem et Ramallah. Mais aussi peut-être à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et Amman.

Face au blocage entre gouvernements, notamment au Conseil de sécurité de l'ONU où il aura fallu six mois jusqu'à lundi pour une résolution appelant à un cessez-le-feu, les parlementaires mettent en avant une approche plus informelle. Sans pour autant régler les divisions entre exécutifs.

"Ce n'est pas notre mission qui aboutira à un cessez-le-feu", admet Mme Fehlmann Rielle. "Notre rôle est plutôt d'établir un dialogue et de discuter de l'après-guerre".

Là encore, son collègue acquiesce. "Il ne faut pas penser que les parlements puissent remplacer les exécutifs", insiste M. Wehrli, raison pour laquelle la date n'aurait, selon lui, que des conséquences symboliques. D'autant plus que dans la phase actuelle, il doute que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "se sente obligé d'écouter ce que des parlementaires auraient à lui dire s'il les recevait".

La diplomatie parlementaire peut en revanche être "complémentaire", ajoute-t-il. Ces personnes votent les financements et ont par conséquent une influence. Et parfois, elles se retrouvent ensuite au gouvernement, affirme le conseiller national.

Plusieurs textes rejetés

La présidente de l'UIP Tulia Ackson s'est rendue fin novembre dans la région. "Il y a vraiment une volonté du Comité d'y aller", insiste Mme Fehlmann Rielle qui n'exclut pas que ses collègues de l'Etat hébreu cherchent à jouer la montre. "Ils ont proposé un calendrier" et devront assumer s'ils ne participent pas alors que la mission est finalisée, dit-elle.

Comme au Conseil de sécurité de l'ONU, les divisions en plénière restent importantes à l'UIP. Lors de l'Assemblée, à laquelle participaient des centaines de parlementaires de plus de 130 pays, la délégation israélienne a renoncé à un projet de résolution qui demandait la libération des otages retenus par le Hamas.

Deux autres textes ont été rejetés. L'un, sud-africain, appelait à l'application des ordonnances d'urgence prises par la Cour internationale de justice (CIJ) et l'autre, danois et soutenu par le groupe européen, demandait un cessez-le-feu. Dans une déclaration mercredi après-midi "au nom des parlementaires du monde entier", Mme Ackson et le secrétaire général de l'UIP Martin Chungong appellent toutefois à un "cessez-le-feu immédiat" et à aider urgemment les populations.

Avancée sur d'autres conflits

Plus largement, des exemples montrent l'intérêt d'une diplomatie parlementaire. Il y a quelques jours, les présidents des parlements arménien et azerbaïdjanais ont discuté à Genève grâce aux bons offices de l'organisation. M. Wehrli est lui désormais membre d'un dispositif pour faciliter le rapprochement entre collègues chypriotes turcs et chypriotes grecs. Un mécanisme de dialogue entre eux, notamment en cas d'urgence pour les deux communautés comme des incendies, a été établi.

Même constat sur l'Assemblée de l'UIP. "Cela fait chaud au coeur de se dire qu'il y a un lieu en Suisse où des parlementaires de pays ennemis se retrouvent en paix", glisse M. Wehrli.

"La diplomatie parlementaire est un vrai complément de l'ONU et d'autres instances multilatérales", renchérit M. Chungong. "Au-delà de l'effet d'annonce", les Arméniens et Azerbaïdjanais veulent poursuivre leur dialogue facilité par l'organisation, dit-il. Et de revendiquer une approche "plus discrète", "plus informelle" que la diplomatie gouvernementale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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TUI toujours tiré par la dynamique du tourisme au 2e trimestre

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Entre janvier et mars, TUI a vu ses revenus bondir de 16% sur un an, atteignant un "record" de 3,6 milliards d'euros (3,5 milliards de francs) (archives). (© KEYSTONE/DPA/MORITZ FRANKENBERG)

Le numéro un mondial du tourisme TUI a profité au deuxième trimestre de son exercice décalé de réservations en hausse. Le groupe allemand a été porté par la bonne santé du secteur touristique qui n'en finit pas de croître depuis la fin de la pandémie de coronavirus.

Entre janvier et mars, le groupe allemand a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 16% sur un an, atteignant un "record" de 3,6 milliards d'euros (3,5 milliards de francs), a-t-il indiqué dans un communiqué de presse publié mercredi.

L'entreprise qui offre une gamme de voyages, hôtels, vols charters et croisières dans le monde, a accueilli 2,8 millions de clients au cours de cette période, soit 400.000 de plus que l'an dernier à la même période.

Sa perte d'exploitation -traditionnelle à cette période de l'année en raison d'une activité touristique plus faible et de dépenses importantes- a été réduite de 54 millions d'euros, à 189 millions, a-t-elle ajouté.

Sa perte nette, elle aussi liée à la période, a chuté de 364,3 à 294,2 millions d'euros.

TUI a en conséquence confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice en cours, avec une croissance de 10% du chiffre d'affaires et de 25% du bénéfice d'exploitation.

Pour l'été 2024, le groupe profite en effet déjà d'une hausse de 5% de ses réservations et de 4% de ses prix, alors que ses programmes sont déjà vendus à près de 60%.

Ces résultats sont les premiers publiés depuis que TUI a rapatrié en avril sa cotation à la Bourse de Francfort, après avoir été essentiellement coté à Londres depuis dix ans.

"Les voyages sont très populaires et nous observons des tendances qui renforcent cette popularité", a commenté Sebastian Ebel, PDG de l'entreprise.

TUI bénéficie de la forte reprise du tourisme mondial depuis 2022, qui est revenu à des niveaux désormais comparables, voire dépassant, ceux d'avant la pandémie de coronavirus.

Seule ombre au tableau: les "tensions géopolitiques, particulièrement au Moyen-Orient et dans la Péninsule arabique", que TUI- qui propose de nombreux séjours dans et autour de la région secouée depuis octobre par la guerre entre Israël et le Hamas- "surveille attentivement".

"Si la situation ou les demandes des clients changent, le modèle d'activité du groupe permet de basculer nos capacités de l'est à l'ouest de la Méditerranée", a-t-il commenté à ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Commerzbank: regain d'optimisme après un 1er trimestre exceptionnel

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Commerzbank confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations (archives). (© KEYSTONE/DPA/HELMUT FRICKE)

Commerzbank a fait état mercredi de son meilleur bénéfice net trimestriel en plus de 10 ans. Le numéro deux bancaire allemand a tiré profit des taux d'intérêts élevés, lesquels devraient lui rapporter plus de produits que prévu jusqu'alors sur l'année.

La deuxième banque allemande, en partie détenue par l'Etat après son sauvetage en 2008, confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations.

Le bénéfice net part du groupe a atteint 747 millions d'euros (732 millions de francs) à fin mars, en hausse de 28,8% sur un an. Il dépasse les 644 millions attendus par le consensus d'analystes sondés par Factset.

Les produits, à 2,74 milliards d'euros, ont été tirés par les produits nets d'intérêts. Ils augmentent de 9,2% sur un an à 2,13 milliards d'euros, et la banque les voit désormais atteindre 8,1 milliards d'euros sur l'année, au lieu de 7,9 milliards prévus auparavant.

Ce sera toujours moins que les 8,4 milliards d'euros obtenus en 2023, car il faut tenir compte de la baisse attendue des taux sur la seconde partie de l'année 2024.

Les revenus de commissions n'ont de leur côté augmenté que de 0,5% sur un an, mais sont toujours attendus en hausse de 4% pour l'année.

Les coûts ont baissé de 8% sur un an, à 1,59 milliard d'euros, ce qui s'explique en bonne partie par de biens moindres versements au fonds de résolution européen des banques, qui a fait le plein l'an dernier.

Les autres charges sont en légère augmentation, en raison notamment de frais de développement dans sa filiale polonaise mBank.

Les provisions nettes pour les crédits à risque ont augmenté de 8 millions d'euros sur un an, à 76 millions d'euros, mais restent modérées malgré un environnement économique toujours difficile.

"La forte activité clients et le très bon résultat du premier trimestre confortent notre ambition d'améliorer le bénéfice annuel en 2024", après celui de 2,2 milliards obtenu l'an dernier, a commenté président du directoire Manfred Knof dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Violences en Nouvelle-Calédonie: des centaines de blessés, un mort

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La situation est très tendue en Nouvelle-Calédorie (archives, manifestation indépendantiste). (© KEYSTONE/AP/MATHURIN DEREL)

Une personne a été tuée par balle et plusieurs "centaines" d'autres blessées dans la nuit de mardi à mercredi lors d'une deuxième soirée d'émeutes en Nouvelle-Calédonie. Pendant ce temps, le Parlement français votait une réforme à l'origine de cette colère.

Le président français Emmanuel Macron a condamné le "caractère indigne et inacceptable" des violences et lancé un appel au calme.

Selon Louis Le Franc, représentant de l'Etat français dans l'archipel français du Pacifique Sud, qui évoque une situation "insurrectionnelle", la personne tuée par balle n'a pas été atteinte par "un tir de la police ou de la gendarmerie, mais de quelqu'un qui a certainement voulu se défendre".

Les "circonstances" de ce décès restent à "préciser", a estimé le ministre français de l'Intérieur et des Outre-Mer, Gérald Darmanin, ajoutant que les violences pendant la nuit avaient fait des "centaines" de blessés, dont "une centaine" parmi les policiers et gendarmes.

Entreprises incendiées

Malgré le couvre-feu dans la principale ville du territoire dès 18h00 mardi (09h00 en Suisse), les graves violences qui ont débuté lundi dans l'archipel ont repris dès la nuit tombée, marquée par de nombreux incendies, pillages et échanges de tirs, y compris contre les forces de l'ordre.

Plusieurs bâtiments publics de Nouméa ont brûlé dans la nuit, a constaté un correspondant de l'AFP. Des "dizaines" de "maisons, d'entreprises" ont été incendiés, a confirmé M. Darmanin.

Des voitures accidentées ou calcinées étaient visibles un peu partout dans les rues, alors que des camions des forces de l'ordre sillonnaient la ville.

"On est dans une situation que je qualifierais d'insurrectionnelle", a déploré M. Le Franc. Le Haut-commissaire a fait état de plusieurs "échanges de tirs de chevrotine entre les émeutiers et les groupes de défense civile" et indiqué que 140 personnes avaient été interpellées dans la seule agglomération de Nouméa.

Vote à l'Assemblée

En métropole, l'Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi par 351 voix contre 153 le texte qui élargit le corps électoral dans l'archipel. La réforme constitutionnelle doit encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

Le président Emmanuel Macron a précisé que le Congrès se réunirait "avant la fin juin", à moins qu'indépendantistes et loyalistes ne se mettent d'accord d'ici là sur un texte plus global.

Le projet de loi constitutionnelle vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l'archipel, à tous les natifs calédoniens et aux résidents depuis au moins dix ans. Les partisans de l'indépendance jugent que ce dégel risque de "minoriser encore plus le peuple autochtone kanak".

Devant la presse, le président indépendantiste du gouvernement du territoire, Louis Mapou, a "pris acte" mercredi de la réforme votée à Paris mais déploré une "démarche qui impacte lourdement notre capacité à mener les affaires de la Nouvelle-Calédonie".

"Appel au calme"

"Nous lançons un appel au calme", a poursuivi Louis Mapou. "Depuis deux jours (...) le pays est en feu", a enchaîné le président du sénat coutumier Victor Gogny, .

La principale figure du camp non-indépendantiste, l'ex-secrétaire d'Etat Sonia Backès, a, elle, demandé au chef de l'Etat de déclarer l'état d'urgence, "notamment en engageant l'armée aux côtés des forces de police et de gendarmerie". "Nous sommes en état de guerre civile", a-t-elle déploré.

Mercredi matin, faute d'approvisionnement des commerces, les pénuries alimentaires ont provoqué de très longues files d'attente devant les magasins.

Dans les quartiers, la débrouille s'organise. "Nous nous sommes organisés spontanément", a expliqué à l'AFP David, un habitant du quartier de Ouema qui a souhaité garder l'anonymat. "Hier en fin de journée, des gens ont essayé de faire entrer quatre barils d'essence. Nous filtrons la circulation la journée", a-t-il indiqué, alors que certains habitants se sont "armés" de clubs de golf ou de cannes de croquet.

A Tuband, un autre quartier de Nouméa, des habitants patrouillaient armés de bâtons ou de battes de base-ball, encagoulés ou casqués.

"Nous sommes là depuis hier pour protéger la ville", a affirmé Sébastien, 42 ans. "Les flics sont débordés alors on essaye de se protéger et des que ça chauffe, nous prévenons les flics (...). On essaye de faire en sorte que chaque quartier ait sa milice".

Les premières altercations entre manifestants et forces de l'ordre ont commencé dans la journée de lundi, en marge d'une mobilisation indépendantiste contre la réforme constitutionnelle.

L'aéroport de Nouméa est fermé depuis lundi. Le représentant de l'Etat a indiqué mercredi qu'il avait demandé le renfort de l'armée pour le protéger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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3-2 pour Denver et pour New York

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Nikola Jokic (à droite) arme son shoot face à Rudy Gobert. (© KEYSTONE/AP/David Zalubowski)

Champion en titre, Denver a cueilli un troisième succès de rang face à Minnesota en demi-finale de la Conférence Ouest. Les Nuggets se sont imposés à domicile 112-97 pour mener 3-2 dans la série.

Avec ses 40 points et ses 13 passes décisives, le triple MVP Nikola Jokic a été à la hauteur de son rang pour mener les Nuggets vers une victoire presque sans histoire. Denver a mené 50-44 à la pause avant de creuser un écart de 14 points (88-74) à l’appel du dernier quarter. Pour les Timberwolves, le souvenir des deux succès cueillis à Denver lors des deux premiers matches de cette demi-finale semblait bien lointain.

Portés par la verve de Jalen Brunson auteur de 44 points, les Knicks ont, pour leur part, retrouvé le chemin de la victoire dans leur demi-finale de la Conférence Est devant Indiana. Après deux défaites à l’extérieur, New York s’est imposé 121-91 dans son antre du Madison Square Garden pour mener également 3-2 dans la série.

Jalen Bruson a passé le seuil des 40 points pour la cinquième fois déjà dans ces play-off. Il s’affirme comme l’atout maître d’une équipe galvanisée comme jamais par l'extraordinaire soutien de son public.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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