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Deux suspects interpellés à Lyon

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L'explosion s'est produite vendredi vers 17h30 devant une boulangerie dans une rue commerçante du centre de Lyon. (©KEYSTONE/EPA/ALEX MARTIN)

Un homme de 24 ans soupçonné d'être l'auteur de l'attentat au colis piégé qui a fait treize blessés légers vendredi à Lyon a été interpellé lundi dans cette même ville du centre-est de la France. Il a été placé en garde à vue. De de ses proches ont aussi été arrêtés.

Le premier suspect a été interpellé sur la voie publique dans le cadre d'une filature à partir de son domicile, où les enquêteurs redoutaient la présence d'explosifs. Selon M. Collomb, il a été arrêté dans le calme à la descente d'un bus, levant les bras à l'approche des policiers.

L'étudiant d'une école d'informatique, d'origine algérienne, est inconnu des services de police, a précisé le maire de Lyon Gérard Collomb. Il est considéré comme l'auteur présumé des faits par le parquet de Paris, chargé de l'enquête ouverte pour des faits de terrorisme.

Sa mère et un lycéen majeur également de nationalité algérienne, présenté comme un "membre de son entourage familial", ont également été placés en garde à vue, a déclaré le parquet de Paris. Sa soeur est aussi interrogée par la police, mais dans le cadre d'une audition libre, a ajouté la même source.

Image de vidéosurveillance

Une enquête avait été ouverte dès vendredi pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Des images d'un suspect, qui portait un sac à dos, une casquette et des lunettes dissimulant son visage, prises par des caméras de vidéosurveillance municipale, avaient été rapidement diffusées par les autorités. Un ADN, non identifié, avait également été retrouvé sur le sac qui a explosé vendredi après-midi devant une boulangerie dans une rue commerçante du centre de Lyon.

La police avait lancé un appel à témoins. Selon une source judiciaire, plus de 250 appels avaient été reçus 24 heures plus tard au 197, le numéro ouvert par les autorités.

Selon une source proche du dossier, il y a de fortes suspicions que l'explosif utilisé ait été du TATP (tripéroxyde de triacétone), en faible quantité. Cet explosif artisanal très instable avait été utilisé dans les attentats djihadistes commis à Paris le 13 novembre 2015.

Vis, billes et piles

L'explosion a fait treize blessés légers, huit femmes, une enfant de 10 ans et quatre hommes. Onze d'entre eux ont été hospitalisés, certains devant être opérés afin d'extraire des éclats.

Le colis piégé, un sac en papier kraft déposé sur le bloc de béton où le suspect s'était arrêté en vélo à proximité de la boulangerie, contenait des vis, des billes de métal et des piles, ainsi qu'un circuit imprimé et un dispositif de déclenchement à distance.

Aucun élément n'a filtré pour le moment sur le profil ou le mobile du suspect et l'acte n'a pas été revendiqué.

Vague d'attaques

Dans une première réaction vendredi, le président Emmanuel Macron avait évoqué "une attaque" mais, dans un tweet envoyé plus tard, il avait été plus prudent, déplorant simplement "la violence qui s'est abattue" sur les Lyonnais.

La ministre de la Justice Nicole Belloubet avait quant à elle souligné vendredi soir qu'il était "trop tôt" pour évoquer "un acte terroriste".

La France a connu depuis 2015 une vague d'attentats djihadistes sans précédent qui a fait au total 251 morts. Le dernier en date a fait cinq morts et dix blessés le 11 décembre 2018 à Strasbourg (nord-est).

 

(KEYSTONE-ATS)

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Contrefaçons, produits dangereux: AliExpress dans le viseur de l'UE

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Selon la Commission européenne, AliExpress "a enfreint son obligation d'évaluer et d'atténuer les risques liés à la diffusion de produits illégaux" comme des contrefaçons ou des articles non conformes aux normes de sécurité européenne (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Commission européenne ouvre la voie à une lourde amende contre AliExpress. Bruxelles estime "à titre préliminaire", que le géant chinois du commerce en ligne ne gère t pas suffisamment les risques liés à la vente de produits illégaux, malgré de nombreux progrès.

L'exécutif bruxellois, gendarme du numérique dans l'UE, estime mercredi qu'AliExpress "a enfreint son obligation d'évaluer et d'atténuer les risques liés à la diffusion de produits illégaux" comme des contrefaçons ou des articles non conformes aux normes de sécurité européenne. La mise en cause constitue une première pour cette filiale du mastodonte chinois de l'internet Alibaba dans le cadre du nouveau règlement de l'UE sur les services numériques (DSA), pleinement entré en vigueur l'an dernier pour mieux protéger les internautes.

Dans un communiqué, la Commission note en particulier que la plateforme sous-estime les risques en raison des "ressources limitées" de son système de modération et qu'elle n'applique "pas correctement" sa politique de sanctions envers les vendeurs "qui publient de manière répétée du contenu illégal". Elle pointe aussi des "défaillances systémiques" qui rendent ses systèmes de modération "inefficaces et susceptibles d'être contournés par des vendeurs malveillants".

AliExpress aura désormais accès au dossier et pourra répondre par écrit aux constatations préliminaires. Si l'accusation de la Commission est confirmée, le groupe pourrait écoper d'une amende pouvant atteindre 6% de son chiffre d'affaires annuel mondial et être placé sous surveillance renforcée jusqu'à la mise en oeuvre de mesures correctrices.

Satisfaction sur de nombreux points

La mise en cause formelle annoncée mercredi fait suite à une enquête ouverte par la Commission en mars 2024. Elle s'accompagne toutefois d'un satisfecit sur de nombreux points soulevés il y a un an, la plateforme ayant proposé des améliorations validées par la Commission.

Ainsi, elle note que le distributeur chinois a répondu à ses préoccupations concernant les systèmes mis en place pour "surveiller et détecter les produits illégaux, tels que les médicaments, les compléments alimentaires ou les contenus pour adultes, susceptibles de porter atteinte à la santé des utilisateurs et au bien-être des mineurs".

Le mécanisme de signalement de ces contenus donne également satisfaction tout comme les systèmes de traitement des plaintes. Bruxelles estime aussi qu'AliExpress respecte désormais la loi en matière de transparence des publicités et des systèmes de recommandation, de traçabilité des vendeurs et d'accès à ses données par les chercheurs.

"Les mesures prises aujourd'hui démontrent la force de la législation sur les services numériques pour créer un environnement en ligne plus sûr", s'est félicitée la commissaire européenne à la Souveraineté technologique, Henna Virkkunen, qui a salué "les engagements d'AliExpress pour devenir une plateforme plus sûre pour les utilisateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Téhéran promet de "répondre fermement" en cas d'attaque américaine

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L'ambassadeur iranien à l'ONU à Genève Ali Bahreini rejette tout scénario de négociation après l'offensive israélienne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Iran "répondra fermement" si les Etats-Unis entraient en guerre au côté d'Israël contre la République islamique. "Pour le moment, nous ne pensons à aucun scénario à part celui de nous défendre", a affirmé mercredi son ambassadeur à l'ONU à Genève.

"Les Etats-Unis sont complices", a accusé Ali Bahreini devant les correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU). "Sans eux, Israël ne peut rien faire", a-t-il ajouté.

L'Iran ne veut pas entendre parler de négociation pour le moment. Toute l'énergie est portée "à nous défendre", insiste l'ambassadeur. Malgré l'affaiblissement de ses alliés dans la région, le pays affirme "être confiant sur son potentiel militaire" à moyen terme.

"C'est quelque chose à quoi nous nous sommes préparés" pendant des décennies, a insisté M. Bahreini. Pas question non plus de déposer une plainte à la Cour internationale de justice (CIJ). "Les organisations internationales sont devenues inutiles, notamment face aux crimes d'Israël", dit-il encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Nouvelle-Zélande: feu vert à l'usage médical des champignons hallucinogènes

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Un psychiatre "très expérimenté" a été autorisé à prescrire de la psilocybine à des patients souffrant de dépression qui résiste au traitement (archives). (© KEYSTONE/AP/PETER DEJONG)

La Nouvelle-Zélande a annoncé mercredi avoir donné son feu vert à l'usage médical de la psilocybine, un composé naturellement présent dans certains champignons hallucinogènes. Elle espère ainsi pouvoir lutter contre la dépression.

"La psilocybine reste un médicament non approuvé, mais un psychiatre très expérimenté a été autorisé à la prescrire à des patients souffrant de dépression qui résiste au traitement", a déclaré le vice-Premier ministre David Seymour dans un communiqué. "C'est une avancée considérable pour les personnes atteintes de dépression qui ont tout essayé et qui souffrent encore", a-t-il estimé.

Outre ce spécialiste, seuls des psychiatres ayant été impliqués dans des essais cliniques sur la psilocybine pourront à leur tour prescrire cette substance à leurs patients, selon un protocole très strict, a-t-il été précisé.

Les scientifiques se penchent de plus en plus sérieusement sur l'utilisation de psychédéliques pour traiter diverses pathologies, telle que la dépression. En 2023, l'Australie avait déjà autorisé à des fins médicales les champignons hallucinogènes mais aussi l'ecstasy afin de lutter contre certaines pathologies mentales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Le bilan des frappes sur Kiev s'alourdit à 21 morts

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Les sauveteurs continuent à fouiller les décombres (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/MAXYM MARUSENKO)

Le bilan de l'attaque russe massive sur Kiev survenue dans la nuit de lundi à mardi s'est alourdi à 21 morts, a annoncé le service de secours mercredi. De nouveaux corps ont été dégagés des décombres.

"Au total, 21 personnes sont mortes dans la capitale et 134 ont été blessées", a détaillé le Service d'urgence d'Etat sur Telegram. Des bilans provisoires avaient fait état mardi d'au moins quatorze morts.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé "l'une des pires attaques" russes contre Kiev depuis le début de l'invasion en février 2022. Selon lui, plus de 440 drones et 32 missiles ont été tirés durant cette attaque. Vingt-sept sites ont été ciblés dans la capitale, a précisé le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko.

Parallèlement, deux autres personnes ont été tuées et 17 blessées dans une attaque sur la ville côtière d'Odessa et deux autres personnes sont mortes dans les régions de Soumy et de Kherson, selon les autorités ukrainiennes.

Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, à un moment où les pourparlers en vue d'un cessez-le-feu sont dans l'impasse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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