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La pandémie enfle en Amérique, l'Europe menacée d'une seconde vague

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De nombreuses personnes marchent à Miami Beach en Floride le 26 juin 2020. EPA/CRISTOBAL HERRERA
La pandémie de Covid-19 progresse dans le sud des Etats-Unis et en Amérique latine. Elle menace également de repartir en Europe, où les habitants sont appelés à rester vigilants.

Signe de la gravité de la situation, Donald Trump a annulé vendredi à la dernière minute son départ en week-end pour le New Jersey, alors que son déplacement avait soulevé des interrogations en plein regain de la maladie.

Le président américain a assuré sur Twitter avoir "voulu rester à Washington pour s'assurer que la loi et l'ordre soient appliqués". Le vice-président Mike Pence a quant à lui annoncé que le dernier bilan journalier avait atteint un niveau très élevé, dépassant les 40'000 cas recensés dans le pays.

Sud et ouest des Etats-Unis

"Nous avons un problème grave dans certaines zones", avait déclaré un peu plus tôt le docteur Anthony Fauci, l'expert le plus écouté du gouvernement américain sur la pandémie, faisant allusion au sud et à l'ouest du pays. Les chiffres de contamination y sont en hausse constante.

Le Texas, un des premiers Etats américains à avoir rouvert son économie, a ainsi suspendu le processus et ordonné vendredi la fermeture des bars. Et la Floride, Etat connu pour l'intensité de sa vie nocturne, a interdit la vente d'alcool dans les bars.

La contagion progresse dans 30 des 50 Etats américains, notamment dans les plus grands et les plus peuplés du sud et de l'ouest : la Californie, le Texas et la Floride.

En Floride, les jeunes touchés

En Floride, le nombre d'infections a explosé en juin après la fin du confinement. Et la maladie touche surtout les jeunes: l'âge moyen des personnes infectées est de 33 ans, contre 65 il y a deux mois.

"J'ai 25 ans, je ne pense pas que j'ai besoin de m'inquiéter. J'ai déjà vécu des trucs plus compliqués. Je viens du Bronx, tu vois ce que je veux dire. Si j'ai survécu à ça, je peux survivre à tout", fanfaronne Mike Oliveira en buvant une vodka à minuit face à la mer.

"Les gens ne comprennent pas le sens d'exponentiel, cela signifie que si on part de 7000 cas aujourd'hui au Texas, on pourrait en avoir 14'000 dans quatre jours. On est très en retard", observe Barry Bloom, professeur de santé publique à Harvard.

Au total, la pandémie a fait au moins 490'771 morts dans le monde, depuis que la Chine a annoncé les premiers cas en décembre 2019, selon un bilan de l'AFP vendredi soir. La barre des dix millions de cas devrait être franchie la semaine prochaine, selon l'OMS.

30 milliards pour la recherche

Pour mettre au point les tests, vaccins et traitements, l'OMS a évalué vendredi à plus de 30 milliards de dollars les fonds nécessaires, à la veille d'une conférence des donateurs. A ce jour, 3,4 milliards de dollars ont été promis.

Samedi se tiendra aussi un grand concert virtuel: des mégastars comme Shakira, Coldplay, Usher ou Justin Bieber se mobiliseront pour soutenir la collecte de dons dans la recherche médicale contre le Covid-19.

Après les Etats-Unis (124'732 décès pour plus de 2,3 millions de cas), c'est le Brésil qui a subi le plus de décès (55'961).

Et en Argentine, le président Alberto Fernandez a annoncé vendredi un durcissement des mesures de confinement à Buenos Aires et dans sa périphérie du 1er au 17 juillet, face à l'augmentation des cas.

Réouverture de l'UE

En Europe, les habitants sont tentés de tourner la page. Les pays européens doivent se prononcer sur une proposition de liste d'une quinzaine d'Etats dont les voyageurs seront admis dans l'Union au 1er juillet, qui exclut les Etats-Unis et qui inclut la Chine sous condition. Cette liste a été élaborée lors d'une réunion des ambassadeurs des pays de l'UE et de l'espace Schengen vendredi soir.

L'OMS s'inquiète d'une accélération de la contamination dans onze pays d'Europe. L'Ukraine a notamment enregistré 1109 cas vendredi, un record, les contagions s'accélérant depuis la levée des restrictions le 11 mai. Une "vague grave" selon les autorités qui préparent de nouveaux hôpitaux.

Au Royaume-Uni, le gouvernement a appelé les Britanniques à la prudence, menaçant de fermer les plages où des milliers de personnes se sont rassemblées ces derniers jours alors qu'une vague de chaleur traverse l'Europe.

A Rome, le gouvernement a annoncé que la rentrée scolaire aurait lieu le 14 septembre, avec "une sécurité maximale". La pandémie étant là pour durer, la phase finale de Coupe Davis de tennis, prévue en novembre, est reportée à novembre 2021.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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