International
Elon Musk à la barre pour se défendre d'accusations de fraude
Elon Musk s'est présenté à la barre vendredi à San Francisco lors d'un procès. Il est accusé de fraude par des investisseurs pour avoir tweeté il y a plus de quatre ans qu'il comptait sortir Tesla de la Bourse.
Costume sombre, chemise blanche et cravate, il a défendu pendant une demi-heure sa façon de communiquer sur Twitter et ses accomplissements à la tête du groupe automobile. Son témoignage doit se poursuivre lundi.
Le patron de Tesla - et de Twitter, depuis fin octobre - avait créé la stupeur le 7 août 2018 en affirmant qu'il voulait retirer son groupe de la Bourse au prix de 420 dollars par action, puis que le financement était "sécurisé". "Elon Musk, (alors) PDG de Tesla, a menti, et ses mensonges ont fait perdre des millions de dollars à des personnes", a lancé mercredi Nicholas Porritt, avocat des plaignants rassemblés dans une action collective.
Le 10 août 2018, ils avaient porté plainte contre le dirigeant d'entreprises pour avoir "artificiellement manipulé le prix du titre de Tesla afin de complètement ruiner les investisseurs" qui pariaient sur la baisse du cours.
Ces spéculations à la baisse "devraient être illégales", a assené Elon Musk, interrogé par M. Porritt vendredi à propos de son opinion concernant ce type d'investisseurs. "Ce sont des mauvaises personnes qui volent l'argent des petits investisseurs. Ils veulent que Tesla meure (...) et ils sont prêts à tout pour tuer des entreprises, c'est maléfique", a-t-il continué à l'intention du jury.
"Imprudent"
Son avocat Alexander Spiro avait assuré mercredi qu'Elon Musk avait bien l'intention de sortir Tesla de la Bourse et ne doutait pas de ses capacités de financement, grâce à des assurances du fonds souverain saoudien.
Le tweet a été rédigé "de façon précipitée", le choix des mots était "imprudent", mais "ce n'est pas une fraude", avait-il martelé. Vendredi, l'avocat des plaignants a cherché à montrer qu'Elon Musk et son entourage avaient bien conscience des conséquences de sa volubilité débridée sur Twitter.
Il a évoqué un de ses tweets de juillet 2018, quand il avait traité de "mec pédo" un spéléologue britannique qui l'avait critiqué. "Avez-vous fait une pause sur Twitter?", a demandé M. Porritt, faisant référence aux conseils en ce sens d'un haut responsable de Tesla et d'un investisseur.
"Je ne pense pas", a répondu le milliardaire. Tweeter "est le moyen le plus démocratique de communiquer. Cela donne le même accès à l'information à tous les investisseurs, petits ou gros", a-t-il détaillé.
Il a aussi déclaré que les réactions du marché à ses tweets n'étaient souvent pas prévisibles, et saisi une occasion de rappeler combien l'année 2018 avait été difficile à Tesla. "Je ne dormais pas à l'usine par choix, mais par obligation", a-t-il insisté, avant d'ajouter que le fait d'être coté en Bourse représentait une contrainte supplémentaire, puisque l'entreprise était exposée aux attaques des investisseurs.
Le titre de Tesla avait bondi jusqu'à 386,48 dollars juste après les tweets incriminés. Le 16 août, il était redescendu à 335,45 dollars, selon les chiffres indiqués au jury mardi par le juge Edward Chen, loin des 420 dollars par action évoqué par Musk.
"Illusoire"
Le procès doit durer trois semaines. Dans une précédente décision liée à cette affaire, un juge avait estimé que le fameux tweet de 2018 pouvait être considéré comme "faux et trompeur". L'un des plaignants, Timothy Fries, a raconté vendredi avoir investi dans Tesla au lendemain des messages postés sur Twitter.
Pour lui, le message sur le "financement sécurisé" signifiait qu'Elon Musk "avait un partenaire qui s'était engagé et dont les fonds étaient approuvés". Mais le cours de l'action a chuté les jours suivants. "J'ai perdu 5000 dollars. J'espère recouvrer mes pertes", a dit M. Fries.
La proposition du milliardaire était "incomplète, incohérente et illusoire par certains aspects", a indiqué de son côté Guhan Subramanian, un professeur de Harvard et spécialiste des rachats d'entreprises par ses dirigeants. Le constructeur avait rapidement abandonné l'idée de sortir de la cote.
Mais le gendarme boursier américain, la SEC, estimant que le patron n'avait pas apporté la preuve de son financement, lui avait imposé de céder la présidence du conseil d'administration, de payer une amende de 20 millions de dollars et exigé par la suite que ses tweets directement liés à l'activité de Tesla soient pré-approuvés par un juriste compétent
"Elon Musk voit ce procès comme un moyen de faire réexaminer cette décision de la SEC", a commenté Josh White, ancien économiste de l'agence fédérale. "Il pense qu'il n'a rien fait de mal et qu'il a le droit de dire ce qu'il veut sur Twitter."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Hamas responsable de crimes contre l'humanité (enquêteurs)
Le Hamas et des groupes palestiniens sont responsables de crimes contre l'humanité, selon des enquêteurs internationaux. Après avoir conclu qu'Israël avait perpétré des actes équivalents, ils élargissent cette attribution à ses abus contre les détenus palestiniens.
Dans son précédent rapport dévoilé en juin dernier, la Commission d'enquête internationale sur les territoires palestiniens estimait que le Hamas et six groupes palestiniens avaient mené des crimes de guerre. Désormais, les trois enquêteurs estiment que les disparitions forcées des otages israéliens et d'autres actes inhumains peuvent être considérés comme systématiques et comme des crimes contre l'humanité.
Israël se voyait déjà reprocher plusieurs crimes contre l'humanité d'extermination, de persécution fondée sur le genre ciblant les hommes et les garçons palestiniens, de meurtres, de transferts forcés, de torture et autres abus. Dans son rapport publié jeudi, la commission estime aussi que des milliers de détenus palestiniens ont été victimes du crime contre l'humanité de torture.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Ikea: ventes annuelles reculent en raison des baisses de prix
Le numéro un mondial de l'ameublement Ikea a annoncé jeudi une baisse de 5,3% de son chiffre d'affaires à 45,1 milliards d'euros sur l'exercice 2023/2024, clos fin août, en raison de sa politique de baisse des prix.
Ce résultat s'explique "essentiellement par la baisse des prix", a expliqué Inter Ikea, principale holding du groupe dans un communiqué. Il a été obtenu dans le contexte "d'une économie mondiale en difficulté et d'un marché de l'ameublement en recul".
Après avoir dû annoncer en décembre 2021 une rare hausse de ses prix, de 9% en moyenne en raison de l'inflation, le géant suédois a entrepris en septembre 2023 de réduire ses coûts pour baisser ses prix, avec l'espoir d'endiguer la baisse de ses ventes en volume.
"Suite aux baisses de prix, Ikea a enregistré une hausse de la fréquentation des magasins (+4,5%) et des visites en ligne (+21%), tandis que les volumes augmentent en raison de la demande croissante des consommateurs", indique-t-il.
Le groupe Ingka, qui regroupe la plupart des magasins Ikea dans le monde et représente plus de 90% de son chiffre d'affaires total, précise avoir investi 2,1 milliards d'euros dans cette baisse de prix.
"C'était la bonne chose à faire, d'investir 2,1 milliards d'euros pour rapprocher Ikea de notre vision qui est de créer une meilleure vie quotidienne pour de nombreuses personnes dont le pouvoir d'achat a diminué" avec l'inflation, a dit à l'AFP Tolga Öncü, directeur des opérations d'Ingka.
Ikea aborde 2025 avec confiance grâce à l'effet prolongé de la baisse des prix, à un accès plus facile à ses produits, que ce soit en ligne ou grâce aux nouveaux formats de magasin, précise M. Öncü. "Nous abordons l'exercice 2025 avec optimisme", dit-il.
Ikea publiera ses résultats complets de l'exercice en fin d'année.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'OMC revoit sa prévision de croissance du commerce mondial à 2,7%
Le commerce mondial devrait progresser cette année un peu mieux que prévu il y a six mois. Jeudi à Genève, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a revu ses prévisions de 2,6 à 2,7%.
Pour 2025, le volume du commerce mondial devrait augmenter de 3%. Mais les tensions politiques et les incertitudes économiques continuent de menacer ces indications, estime l'institution. "Nous nous attendons à une relance progressive", mais "nous restons vigilants", affirme la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala.
Sur les six premiers mois de l'année, le commerce mondial a pris 2,3% par rapport à la même période en 2023. L'année dernière avait vu un recul de 1,1% en raison des taux d'intérêt élevés et de l'inflation.
La diminution de ces deux composantes devrait aboutir à une relance de la consommation des ménages et à davantage d'investissements des entreprises. Le Produit intérieur brut (PIB) devrait lui augmenter de 2,7% à la fois cette année et en 2025, ajoute l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Nobel de littérature décerné à l'autrice sud-coréenne Han Kang
Le prix Nobel de littérature a été décerné jeudi à l'autrice sud-coréenne Han Kang, âgée de 53 ans, première Sud-coréenne à remporter la récompense en littérature. Han Kang écrit poèmes, nouvelles et romans en coréen.
Elle a été récompensée "pour sa prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine", a expliqué le jury dans un communiqué. Parallèlement à l'écriture, elle s'est également consacrée à l'art et à la musique, ce qui se reflète dans l'ensemble de sa production littéraire.
"L'oeuvre de Han Kang se caractérise par cette double exposition de la douleur, une correspondance entre le tourment mental et le tourment physique, en lien étroit avec la pensée orientale", a précisé l'Académie suédoise.
L'autrice, née le 27 novembre 1970 à Gwangju en Corée du Sud. a "une conscience unique des liens entre le corps et l'âme, les vivants et les morts, et, par son style poétique et expérimental, elle est considérée comme novatrice dans le domaine de la prose contemporaine", a dit devant la presse le président du comité Nobel Anders Olsson.
Han Kang a percé au niveau international avec son roman la Végétarienne (2007). Ecrit en trois parties, le livre dépeint les conséquences violentes du refus de sa protagoniste Yeong-hye de manger de la viande, entrainant son rejet brutal par son entourage.
C'est la première sud-coréenne à remporter le Prix Nobel de littérature. Le seul autre Sud-coréen couronné d'un prix Nobel - de la paix - remonte à l'an 2000, lorsque l'ancien président (de 1998 à 2003) Kim Dae-Jung a été sacré pour "son travail pour la paix et la réconciliation avec la Corée du Nord".
L'an dernier, le dramaturge norvégien Jon Fosse avait remporté la prestigieuse récompense de belles lettres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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