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Elon Musk à la barre pour défendre sa rémunération chez Tesla

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L'affaire pour laquelle Elon Musk est appelé fait suite à la plainte d'un actionnaire du fabricant de voitures électriques, qui poursuit Tesla, son patron et certains membres du conseil d'administration pour avoir autorisé en 2018 "le plus gros plan de rémunération jamais attribué à un dirigeant". (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Elon Musk a débuté mercredi son témoignage au tribunal du Delaware où il est appelé dans un procès attaquant le plan de rémunération à plus de 50 milliards de dollars (47,1 milliards de francs) que lui a accordé le conseil d'administration de Tesla.

Son entrée s'est faite en toute discrétion: une Tesla noire s'est garée à l'arrière de l'enceinte, directement dans une tente installée pour l'occasion.

Quelques minutes plus tard, en costume noire et cravaté, il passait tranquillement la sécurité installée à la porte de la salle d'audience.

Il témoigne devant la cour du Delaware où doit se dérouler le procès l'opposant au réseau social avant qu'il ne se décide à honorer son engagement et à débourser 44 milliards de dollars pour racheter Twitter fin octobre.

L'affaire pour laquelle il est appelé mercredi fait suite à la plainte d'un actionnaire du fabricant de voitures électriques, qui poursuit Tesla, son patron et certains membres de son conseil d'administration pour avoir autorisé en 2018 "le plus gros plan de rémunération jamais attribué à un dirigeant".

Ce dernier prévoit de verser à Elon Musk des actions Tesla en fonction de l'atteinte de plusieurs objectifs sur dix ans, un plan estimé alors à 56 milliards de dollars.

Après les avoir pratiquement tous remplis, le dirigeant a empoché 52,4 milliards de dollars en stock-options en quatre ans et demi, selon un document judiciaire du plaignant, Richard Tornetta.

De quoi alimenter sa fortune et l'aider à se hisser au rang d'homme le plus riche au monde.

Selon le plaignant, Elon Musk n'avait pas besoin de ces incitations financières pour parvenir à remplir ces objectifs.

Mais il a dicté ses termes aux administrateurs qui, au vu de leurs relations avec l'emblématique entrepreneur ou de leurs intérêts personnels, n'étaient pas suffisamment indépendants pour s'y opposer. Et ce alors qu'il ne travaillait même pas à temps plein pour Tesla dans la mesure où il est aussi à la tête de la société spatiale SpaceX et des start-up Neuralink et The Boring Company.

Richard Tornetta demande l'annulation du plan.

Les avocats représentant les accusés font valoir que le plan de rémunération d'Elon Musk est lié à la performance de l'entreprise, y compris en Bourse, et qu'il a fonctionné parfaitement dans la mesure où la valeur de Tesla a été multipliée par plus de dix depuis son adoption.

"Très inhabituel"

Le procès, sans jury, a débuté lundi par le témoignage d'Ira Ehrenpreis, responsable des rémunérations au sein du conseil d'administration de Tesla, suivi entre autres mardi par celui de l'actuelle présidente de cette instance, Robyn Denholm.

La juge chargée de l'affaire est Kathaleen McCormick, qui s'occupait aussi du dossier opposant Elon Musk à Twitter. Elle rendra sa décision plus tard, dans quelques semaines ou quelques mois.

Il est "très inhabituel" pour des plaintes sur les rémunérations des dirigeants d'arriver au stade du procès car elles sont souvent soldées par un accord ou rejetées par des juges qui estiment généralement qu'il s'agit de décisions stratégiques, remarque Jill Fisch, professeure en droit des affaires à l'Université de Pennsylvanie.

Mais dans le cas présent, la cour a décidé que le fait qu'Elon Musk possède environ 22% des parts de Tesla et en soit le directeur général "pouvait avoir un impact excessif" sur le conseil d'administration et sur les autres actionnaires, indique-t-elle.

Le procès intervient au moment où Elon Musk est sous forte pression depuis son acquisition de Twitter fin octobre, entre le départ de plus de la moitié des employés, la fuite des annonceurs, les avertissements de diverses autorités et le lancement confus de nouveaux produits.

Lors d'une intervention lundi, il a reconnu, sur le ton de la plaisanterie, que sa charge de travail avait "récemment beaucoup augmenté".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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In-Season Tournament: une finale Lakers - Indiana

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LeBron James inarrêtable devant New Orleans. (© KEYSTONE/AP/Kyle Terada)

La finale de la première édition du In-Season Tournament opposera ce samedi à Las Vegas les Lakers à Indiana. Une occasion de plus pour LeBron James de marquer les esprits à... bientôt 39 ans.

Jeudi soir, le maître à jouer des Lakers a réussi un nouveau festival lors de la demi-finale remportée 133-89 par les Lakers devant New Orleans. Il a inscrit 30 points en moins de trois quarters pour mener la franchise de L.A. vers la victoire. LeBron James a, surtout, marqué les 11 premiers points des Lakers dans un deuxième quarter remporté 38.-24, avec notamment trois tirs primés consécutifs qui ont fait très mal aux Pelicans.

Dans la première demi-finale, Indiana s’est imposé 128-119 devant Milwaukee. Les Pacers doivent en grande partie leur victoire au brio de leur meneur Tyrese Haliburton, auteur de 27 points et de 15 assists.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Intenses combats dans le sud de la bande de Gaza

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L'armée israélienne a cette semaine étendu son offensive jusque dans le sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés près de deux millions de civils désormais pris au piège. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

D'intenses combats urbains font rage vendredi dans et autour des plus grandes villes de la bande de Gaza. Ce deux mois après l'attaque sanglante du Hamas contre Israël et le début d'une guerre dont le bilan ne cesse de s'alourdir.

Après une première phase de son offensive terrestre contre le Hamas concentrée dans le nord de Gaza, l'armée a étendu cette semaine ses opérations jusque dans le sud, où sont réfugiés près de deux millions de civils désormais pris au piège, acculés dans un territoire de plus en plus exigu.

Sur place, les soldats israéliens, appuyés par des frappes aériennes, ont affronté jeudi les combattants du Hamas à Khan Younès, la plus grande ville du sud devenue l'épicentre de la guerre, ainsi que dans le nord, dans la ville de Gaza et le secteur voisin de Jabaliya.

Le bilan à Gaza s'est encore alourdi jeudi pour atteindre 17'177 morts, à 70% des femmes et des moins de 18 ans, tués par les bombardements israéliens, selon le ministère de la Santé du Hamas. Et tôt vendredi, le ministère a fait état de 40 morts dans des frappes près de Gaza-ville, et de "dizaines" d'autres dans à Jabaliya (nord) et Khan Younès (sud).

Vive polémique

Jeudi soir, les chaînes de télévision israéliennes ont diffusé des vidéos montrant des dizaines de Palestiniens en sous-vêtements, les yeux bandés, sous la garde de soldats israéliens dans la bande de Gaza, provoquant une vive polémique sur les réseaux sociaux. L'armée israélienne a dit "enquêter" pour "vérifier qui est lié au Hamas et qui ne l'est pas", en référence au mouvement islamiste palestinien considéré comme une organisation terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis.

Dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Joe Biden "a insisté sur la nécessité absolue de protéger les civils et de séparer la population civile du Hamas", selon la Maison Blanche.

Les Etats-Unis soutiennent fermement Israël depuis l'attaque sanglante du 7 octobre menée par le Hamas, au cours de laquelle 1200 personnes ont été tuées selon les autorités israéliennes, mais Washington s'inquiète de plus en plus du bilan des civils à Gaza. Au total, 91 soldats israéliens ont été tués dans les combats à Gaza, y compris jeudi le fils de Gadi Eisenkot, ancien chef de l'état-major de l'armée et membre du Cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu, selon une dernière mise à jour de l'armée.

Les nouveaux "Macchabées"

Traumatisé par l'attaque du 7 octobre, Israël a commencé jeudi soir à célébrer Hanouka, la fête juive des Lumières. A Tel-Aviv, des familles et proches des otages ont participé à une veillée où ils ont allumé les bougies d'une menorah géante, ou chandelier, comptant symboliquement 138 branches, en hommage aux personnes toujours otages du Hamas.

Le Premier ministre Netanyahu a, lui, allumé au Mur des Lamentations une bougie à l'occasion de cette fête commémorant l'une des grandes victoires de l'histoire juive quand, au IIe siècle avant J.C, un petit groupe de Juifs, les Macchabées, ont reprit le Temple profané de Jérusalem.

"A cette époque, les Macchabées ont libéré le Temple, l'ont purifié, et rétabli la souveraineté et l'indépendance juives (...) Aujourd'hui, nous, les Macchabées de notre époque, combattons les forces du mal qui sont venues effacer le peuple juif et son Etat de la surface de la terre", a déclaré M. Netanyahu. Des milliers de personnes tentent de fuir Khan Younès en proie aux combats pour se diriger vers Rafah, à la frontière égyptienne, seul endroit où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée.

"Depuis deux mois, on bouge d'un endroit à un autre (...) Nous sommes très fatigués, nous dormons dans la rue", témoigne Abdullah Abou Daqqa, qui est parvenu à rejoindre la ville frontalière, évoquant "les deux mois les plus durs" de son existence. Arrivé lui aussi à Rafah, Ahmad Hajjaj, venu du camp de Chati, dans le nord, décrit une situation catastrophique: "Nous n'avons pas de produits de première nécessité, la situation empire de jour en jour, et il n'y a pas de solution politique à l'horizon".

Système de santé "à genoux"

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a évoqué un système de santé "à genoux" dans la bande de Gaza, où la plupart des hôpitaux du nord ne fonctionnent plus tandis que ceux du sud, submergés par l'afflux de milliers de blessés, sont au bord de l'effondrement.

Israël a imposé depuis le 9 octobre un siège total à la bande de Gaza, qui provoque de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments, d'électricité, tandis que l'aide humanitaire, dont l'entrée est soumise au feu vert israélien, n'arrive qu'au compte-gouttes depuis l'Egypte.

Le carburant, nécessaire au fonctionnement des générateurs dans les hôpitaux et aux équipements de dessalinisation de l'eau, manque aussi. Le gouvernement israélien a cependant autorisé cette semaine la livraison d'un "supplément minimal" de carburant pour éviter un "effondrement humanitaire" et des épidémies, deux jours après un appel en ce sens des Etats-Unis.

Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées. Face à une "situation catastrophique dans la bande de Gaza", le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer vendredi sur un appel à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" selon la dernière version du texte vue par l'AFP.

Depuis le début de la guerre, le Conseil a réussi à adopter une résolution qui appelait à des "pauses et couloirs humanitaires" à Gaza, mais pas à un "cessez-le-feu", auquel les Etats-Unis s'opposent à ce stade.

De Gaza à Beyrouth

L'agence Wafa a fait état d'opérations nocturnes en Cisjordanie occupée, notamment dans le centre de Ramallah, ville où siège l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. La guerre a aussi ravivé les tensions à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas.

Dans la nuit, l'armée israélienne a fait état de deux soldats blessés légèrement par un tir de missile anti-tanks et annoncé mener des frappes aériennes contre des sites du Hezbollah. Benjamin Netanyahu a lancé un nouvel avertissement au mouvement chiite libanais: "Si le Hezbollah choisit de déclencher une guerre totale, il transformera par sa faute Beyrouth et le sud du Liban, non loin d'ici, en Gaza et Khan Younès".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le fils de Joe Biden inculpé pour fraude fiscale

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Après s'être sorti d'addictions à la drogue et à l'alcool, Hunter Biden est aujourd'hui reconverti dans la peinture. (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

Le fils du président Joe Biden a été visé jeudi par une deuxième inculpation de la justice fédérale, cette fois pour fraude fiscale. Cette accusation va alimenter les critiques de l'opposition républicaine à un an de la présidentielle américaine.

Hunter Biden, 53 ans, "a été impliqué dans un stratagème" qui lui a permis de ne pas payer 1,4 million de dollars en impôts dus pour la période fiscale allant de 2016 à 2019, selon l'acte d'accusation.

Il "a dépensé des millions de dollars dans un style de vie extravagant au lieu de payer ses impôts", poursuit le document, qui détaille neuf chefs d'accusation, allant de la fraude fiscale aux fausses déclarations. L'ancien avocat et hommes d'affaires a dépensé son argent pour financer sa consommation de drogues, s'offrir la compagnie "d'escorts", des voitures et vêtements de luxe, selon l'acte d'accusation.

Cette nouvelle inculpation signifie que le fils du président, déjà poursuivi pour détention illégale d'arme, pourrait être jugé deux fois l'an prochain, pendant que son père tente de se faire réélire à la Maison Blanche. Ces nouvelles poursuites étaient attendues depuis que l'accord de plaider coupable passé par Hunter Biden avec le procureur David Weiss, capable de lui éviter la prison et un procès gênant, a été annulé cet été.

L'accord couvrait à la fois les accusations de fraude fiscale et celles d'acquisition illégale d'arme à feu. Mais il a été retiré à la suite de doutes émis en juillet par une juge sur sa validité. A la suite de ce rebondissement, Hunter Biden a formellement été inculpé en septembre, pour avoir menti en remplissant des formulaires pour l'acquisition d'une arme à feu en 2018 dans lesquels il niait son addiction à la drogue.

Enquête en destitution

Selon la presse américaine, Hunter Biden encourt 17 ans de prison dans ce volet de fraude fiscale. Il risque déjà 25 ans d'emprisonnement à cause de sa détention illégale d'arme. Aux Etats-Unis, les déboires judiciaires du fils Biden sont suivis de très près par le parti républicain, qui les utilise contre son père pour accuser l'ensemble de la famille de corruption.

Les républicains reprochent notamment à la justice d'enterrer les procédures visant Hunter Biden. Les conservateurs, qui contrôlent la Chambre des représentants, ont aussi entamé en septembre une procédure d'enquête en destitution contre le président démocrate, motivée par les affaires controversées de son fils à l'étranger.

Ils reprochent à Hunter Biden d'avoir fait des affaires douteuses en Ukraine et en Chine en capitalisant sur les réseaux et le nom de son père. Mais ils vont encore plus loin en attribuant à une volonté de protéger le groupe gazier ukrainien où siégeait Hunter Biden les pressions exercées sur Kiev par son père, en tant que vice-président de Barack Obama, pour obtenir en 2016 le limogeage du procureur général ukrainien Viktor Chokine.

Reconverti dans la peinture

Malgré ces accusations des républicains, Hunter Biden n'a jusqu'ici été inculpé d'aucun délit lié à ses affaires à l'étranger. Le ministère de la Justice insiste sur l'indépendance du procureur David Weiss, chargé d'enquêter sur lui. Nommé sous Donald Trump, ce magistrat a été maintenu sous l'administration Biden.

Après s'être sorti d'addictions à la drogue et à l'alcool, Hunter Biden est aujourd'hui reconverti dans la peinture. Son père a toujours nié être impliqué dans les affaires de son fils, tout en le soutenant publiquement. En mai, Joe Biden avait ainsi déclaré à la chaîne MSNBC avoir "foi en lui" et être "fier" de Hunter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une juge autorise une femme à la grossesse très risquée à avorter

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A l'été 2022, la Cour suprême des Etats-Unis a cassé son arrêt "Roe v. Wade", qui garantissait depuis un demi-siècle le droit fédéral des Américaines à interrompre leur grossesse, provoquant de nombreuses manifestations à travers le pays (Archives). (© KEYSTONE/AP/Paul Sancya)

Une juge de l'Etat américain du Texas, où les IVG sont interdites sauf très rares exceptions, a décidé jeudi d'autoriser une femme à avorter dont la grossesse pourrait selon son médecin menacer la vie et la fertilité. L'Etat du Texas peut faire appel de la décision.

Kate Cox, 31 ans, a appris la semaine dernière que son foetus était atteint de trisomie 18 et réclame de pouvoir avorter. Lors d'une audience d'urgence de moins d'une heure, la juge d'un tribunal d'Austin, Maya Guerra Gamble, a accédé à sa requête, estimant que l'idée que Mme Cox puisse perdre la possibilité de devenir de nouveau mère était "choquante".

"Ce serait une véritable erreur judiciaire", a-t-elle insisté. Mme Cox, qui assistait à l'audience à distance avec son mari, a pleuré à l'annonce de la décision.

L'avocate du Center for Reproductive Rights (Centre pour les droits reproductifs), qui a déposé plainte au nom de Mme Cox et de sa gynécologue-obstétricienne, a expliqué que la jeune femme avait dû se rendre une nouvelle fois aux urgences cette semaine en raison de fortes douleurs. "La vie et la fertilité future de Kate Cox sont en danger", a dit Molly Duane. Elle doit obtenir "l'avortement dont elle a besoin maintenant pour mettre fin à sa souffrance et protéger sa fertilité".

Les médecins ont les "mains liées"

A l'été 2022, la Cour suprême des Etats-Unis a cassé son arrêt "Roe v. Wade", qui garantissait depuis un demi-siècle le droit fédéral des Américaines à interrompre leur grossesse.

Le Texas a interdit toutes les IVG, y compris en cas d'inceste ou de viol. Seule exception: en cas de danger de mort ou de risque de grave handicap pour la mère. Mais les défenseurs du droit à l'avortement affirment que les exceptions sont trop floues et que les médecins sont terrifiés à l'idée d'être poursuivis en justice.

Le fait que le foetus de Mme Cox, qui est enceinte de 20 semaines, soit atteint de trisomie 18 signifie qu'il risque de mourir in utero. Même si la grossesse va à son terme, la probabilité que le bébé soit mort-né ou meure quelques jours plus tard est élevée.

Des échographies ont révélé qu'il présentait notamment des anomalies à la colonne vertébrale et à l'abdomen et que le développement de son crâne et de son coeur était anormal. Mais en raison de la loi au Texas, Mme Cox ne peut avorter, ses médecins lui disant avoir "les mains liées" et qu'elle doit attendre que le bébé meure dans son ventre, selon sa plainte.

Exception médicale

En raison de césariennes antérieures, le déclenchement du travail comporte en outre un risque élevé de rupture de l'utérus, ce qui pourrait la tuer ou l'empêcher de tomber enceinte à l'avenir si une hystérectomie est nécessaire, d'après la même source.

Au nom du Texas, Johnathan Stone, du bureau du procureur général, a affirmé que "la seule partie prenante qui va subir un préjudice immédiat et irréparable dans cette affaire" si la cour accède à la requête d'urgence de Mme Cox "est l'Etat". "L'avortement, une fois pratiqué, est permanent, il ne peut être défait", a-t-il argué.

"Nous croyons fermement que la situation (de Kate Cox) relève de l'exception médicale prévue par les lois texanes sur l'avortement", a martelé Molly Duane. Or, "l'Etat tente de remettre en question les médecins de Mme Cox et de dire qu'elle n'est toujours pas assez malade (...). Désormais, une patiente doit être sur le point de mourir avant qu'un médecin ne puisse invoquer l'exception", a-t-elle dénoncé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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