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Musk aux manettes de Twitter, une nouvelle ère s'ouvre, incertaine

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L'achat de Twitter par Elon Musk met fin à une saga de plusieurs mois entre l'entrepreneur et le réseau social. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Elon Musk a officiellement pris le contrôle de Twitter pour 44 milliards de dollars, ouvrant une nouvelle ère incertaine pour cette plateforme d'influence majeure, sous la houlette d'un de ses plus fervents critiques.

"L'oiseau est libéré", a tweeté le patron de Tesla (véhicules électriques) et SpaceX (vols spatiaux), jeudi soir.

"Que la fête commence", a ajouté vendredi le dirigeant fantasque, dont les provocations suscitent l'admiration des uns et le dégoût des autres.

Il a ensuite annoncé qu'il comptait doter le réseau social d'un "conseil de modération des contenus avec des points de vue très divers".

"Aucune décision majeure sur les contenus ou réactivation de compte n'aura lieu sans l'intervention du conseil", a précisé le multimilliardaire, qui s'est érigé en défenseur ultime de la liberté d'expression.

Elon Musk a désormais tout pouvoir, puisqu'il a décidé de sortir Twitter de la Bourse.

"La fusion entre Twitter et X Holdings II", société "contrôlée par Elon Musk, a été actée le 27 octobre", a notifié la Bourse de New York (le NYSE) vendredi matin. "Toutes les actions de Twitter ont été échangées contre 54,20 dollars en numéraire", a-t-elle précisé

Dès jeudi soir, le nouveau propriétaire a licencié le patron de la plateforme, Parag Agrawal, et deux autres dirigeants, le directeur financier Ned Segal et la responsable des affaires juridiques Vijaya Gadde, selon des sources anonymes de la chaîne CNBC et du Washington Post.

Sollicité par l'AFP, Twitter n'a pas confirmé l'information.

Mais Ned Segal a remercié vendredi sur Twitter ses ex-collègues pour la période la "plus épanouissante" de sa carrière.

Twitter est capable de "démocratiser la communication et la connaissance", a-t-il tweeté. "C'est une immense responsabilité pour tous ceux qui travaillent en ce sens. Je leur souhaite force, sagesse et prévoyance", a-t-il écrit.

"Aider l'humanité"

Elon Musk avait jusqu'à vendredi pour conclure l'acquisition du réseau social, faute de quoi un procès aurait eu lieu en novembre.

L'opération traînait en effet depuis l'annonce fin avril d'une offre d'acquisition à 44 milliards de dollars, acceptée à contrecoeur par Twitter. L'entrepreneur a cherché à s'en extraire unilatéralement début juillet, accusant Twitter de lui avoir menti, mais le conseil d'administration de l'entreprise avait saisi la justice.

Au début du mois, à quelques jours de l'ouverture d'un procès que Twitter semblait bien parti pour gagner, Elon Musk a finalement proposé de conclure la transaction au prix initialement convenu.

Son arrivée à la tête de Twitter divise.

Ses partisans, notamment la droite américaine, approuvent sa vision absolutiste de la liberté d'expression. Mais de nombreux salariés, utilisateurs, ONG et élus craignent que la plateforme ne soit encore plus envahie qu'elle ne l'est déjà par les abus, du harcèlement à la désinformation.

Elon Musk a ouvert la porte à un retour de Donald Trump, évincé de Twitter après avoir soutenu ses partisans qui ont pris part à l'assaut du Capitole en janvier 2021.

Jeudi, Elon Musk a tenté de rassurer les annonceurs - qui préfèrent adosser leurs publicités à des contenus consensuels - en affirmant vouloir permettre à toutes les opinions de s'exprimer sur le site, sans en faire une plateforme "infernale" où tout serait permis.

Il est "important pour l'avenir de la civilisation d'avoir une place publique en ligne où une grande variété d'opinions peuvent débattre de façon saine, sans recourir à la violence", a-t-il écrit dans un message spécifiquement adressé aux marques, qui rapportent l'essentiel des revenus de Twitter.

Il assure aussi qu'il n'a pas engagé cette acquisition parce que c'était "facile" ou "pour se faire de l'argent", mais pour "essayer d'aider l'humanité".

Licenciements ?

Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a prévenu le milliardaire que Twitter allait devoir respecter la nouvelle réglementation de l'UE sur le numérique qui contraint les grandes plateformes à modérer leurs contenus.

"En Europe, l'oiseau volera selon nos règles européennes", a tweeté M. Breton.

Twitter, qui comptait 238 millions d'usagers quotidiens dits "actifs" fin juin, attire un public moins large qu'un géant comme Facebook, mais beaucoup de décideurs politiques, d'entreprises et de médias.

Sur le plan financier, la partie s'annonce serrée pour une entreprise qui peine depuis toujours à dégager des bénéfices et va devoir en plus rembourser l'emprunt de 13 milliards de dollars qu'a contracté Elon Musk pour son rachat.

La sortie de la cote de Twitter lui donne toute latitude. Il prévoit de licencier des milliers d'employés du groupe, selon plusieurs médias américains.

Au début du mois, il avait pourtant déclaré qu'il était "essentiel" que son fleuron Tesla soit coté à Wall Street, "parce que si le public n'aime pas ce que fait Tesla, le public peut acheter des actions et voter différemment", ajoutant, hilare: "C'est très important que je ne puisse pas juste faire ce que je veux."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ethel Kennedy, veuve de "Bobby" Kennedy, est morte

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Ethel Kennedy ici à la Maison blanche il y a dix ans quand elle a été décorée par Barack Obama. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Ethel Kennedy, veuve de l'ancien ministre américain de la Justice assassiné "Bobby" Kennedy, est décédée jeudi à l'âge de 96 ans des suites d'un AVC, a annoncé son petit-fils Joe Kennedy III.

"C'est avec nos coeurs emplis d'amour que nous annonçons le décès de notre fantastique grand-mère, Ethel Kennedy", a annoncé sur X l'ancien élu du Massachusetts, fief de la dynastie Kennedy.

"Elle est décédée ce matin de complications liées à un accident vasculaire cérébral subi la semaine dernière", a-t-il ajouté.

Ethel Kennedy était également la mère de Robert Kennedy Jr, un temps candidat indépendant à la présidentielle américaine de 2024 et qui a depuis apporté son soutien à Donald Trump, au grand dam de la majorité du clan Kennedy.

Née en 1928 d'un père magnat du charbon à Chicago, Ethel Kennedy avait rencontré à 17 ans son futur mari, Robert. Celui-ci deviendra en 1961 le ministre de la Justice de son frère, le président John Fitzgerald Kennedy.

11 enfants

Mais en 1968, cinq ans après l'assassinat de "JFK", "Bobby" Kennedy sera à son tour assassiné, à Los Angeles, au soir d'une victoire décisive à la primaire démocrate.

Robert Kennedy était alors idéalement positionné comme futur candidat des démocrates à la présidentielle américaine, à laquelle il était favori.

Six mois après la mort de son mari, Ethel Kennedy donnera naissance à leur 11e enfant. Elle fonde également l'organisation Robert F. Kennedy Human Rights, qui oeuvre notamment en faveur de la liberté d'expression et d'association à travers le monde.

En 2014, le président Barack Obama lui avait remis la Médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga

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International

Procès TGV en Alsace: SNCF coupable d'"homicides involontaires"

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Onze personnes sont décédées dans l'accident survenu le 14 novembre 2015 (archives). (© KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS)

La SNCF a été condamnée jeudi à une amende de 400'000 euros par le tribunal correctionnel de Paris pour son rôle dans l'accident du TGV Est. Il a causé la mort de 11 personnes et fait 42 blessés lors d'une session d'essais le 14 novembre 2015 à Eckwersheim (Bas-Rhin).

La SNCF, comme cinq des six autres prévenus, a été reconnue coupable d'"homicides et blessures involontaires par maladresse, imprudence, négligence ou manquement à une obligation de sécurité".

La société d'ingénierie Systra, chargée des essais, qui "porte la responsabilité la plus importante" dans l'accident, a été condamnée quant à elle à une amende de 225'000 euros.

SNCF Réseau (chargée de la gestion des voies) a été condamnée à une amende de 150'000 euros.

Parmi les trois personnes physiques, jugées par le tribunal, le conducteur du TGV accidenté, Denis T. - absent à l'audience -, a été condamné à 7 mois de prison avec sursis tandis que son collègue Francis L. - également absent à l'audience -, qui était chargé d'indiquer les points de freinage au conducteur, a écopé d'une peine de 15 mois de prison avec sursis.

Philippe B., un agent de Systra chargé de signaler au conducteur les particularités de la voie, a été pour sa part relaxé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le mandat de la rapporteuse de l'ONU sur la Russie prolongé

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La Russie du président Vladimir Poutine a été largement ciblée au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève (archives). (© KEYSTONE/EPA/KRISTINA KORMILITSYNA / SPUTNIK / KREMLIN / POOL)

La Russie va continuer d'être scrutée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Celui-ci a prolongé jeudi à Genève le mandat de la rapporteuse spéciale pour un an.

Dans une résolution approuvée par 20 voix, contre 8 oppositions et 19 abstentions, le Conseil se dit à nouveau préoccupé par les indications de nombreuses arrestations et détentions arbitraires de manifestants. Il est très inquiet de l'absence d'investigation indépendante et "efficace" après le décès cette année de l'opposant Alexeï Navalny.

Dans son récent rapport, la rapporteuse spéciale Mariana Katzarova, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, estimait que la situation des droits humains s'est encore détériorée en un an en Russie. Elle est notamment inquiète des violences perpétrées à leur retour par les détenus envoyés au front en Ukraine. Elle est également préoccupée pour les femmes de soldats, qui pourraient être les prochaines victimes de la répression des autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Hamas responsable de crimes contre l'humanité (enquêteurs)

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La Commission d'enquête internationale indépendante sur les territoires palestiniens estiment que le Hamas a perpétré des crimes contre l'humanité de disparitions forcées et abus contre les otages israéliens (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Hamas et des groupes palestiniens sont responsables de crimes contre l'humanité, selon des enquêteurs internationaux. Après avoir conclu qu'Israël avait perpétré des actes équivalents, ils élargissent cette attribution à ses abus contre les détenus palestiniens.

Dans son précédent rapport dévoilé en juin dernier, la Commission d'enquête internationale sur les territoires palestiniens estimait que le Hamas et six groupes palestiniens avaient mené des crimes de guerre. Désormais, les trois enquêteurs estiment que les disparitions forcées des otages israéliens et d'autres actes inhumains peuvent être considérés comme systématiques et comme des crimes contre l'humanité.

Israël se voyait déjà reprocher plusieurs crimes contre l'humanité d'extermination, de persécution fondée sur le genre ciblant les hommes et les garçons palestiniens, de meurtres, de transferts forcés, de torture et autres abus. Dans son rapport publié jeudi, la commission estime aussi que des milliers de détenus palestiniens ont été victimes du crime contre l'humanité de torture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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