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Économie

"Les querelles internes doivent cesser", lance Zelensky à l'UE

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Le compromis dépend de Viktor Orban, arrivé à Bruxelles, vu que son adoptiojn nécessite l'unanimité des 27. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ)

"Les querelles internes doivent cesser", a lancé lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky aux pays de l'Union européenne, les appelant à une "plus grand unité" pour permettre "l'adoption" d'un sixième paquet de sanctions contre Moscou.

"L'Europe doit montrer sa force. Car la Russie ne perçoit que la force comme argument. (...) Il est temps que vous ne soyez plus divisés mais un tout uni", a-t-il déclaré dans un message vidéo diffusé lors d'un sommet extraordinaire de l'UE à Bruxelles.

"Ce n'est que par une grande plus grande unité que l'on pourra trouver des réponses efficaces à tout ce que la Russie fait contre nous et contre vous", a appuyé M. Zelensky.

Le président ukrainien a encouragé les Vingt-Sept à faire voter un nouveau paquet de sanctions contre la Russie, "y compris sur le pétrole, pour que la Russe paye le prix pour ce qu'elle fait contre l'Ukraine, contre l'Europe, pour que vous deveniez enfin indépendants des armes énergétiques russes, au moins (en ce qui concerne) le pétrole".

"Il est évident qu'il doit y avoir des progrès dans les sanctions contre l'agression (russe)", a-t-il fait valoir.

Obstruction hongroise

Le premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays est très dépendant du pétrole russe, avait préalablement affirmé lundi qu'il n'y avait "pas de compromis" acceptable "pour l'instant" concernant un embargo européen sur le pétrole russe.

"Malheureusement, pour une raison qui m'échappe, on n'en est pas encore là", a déploré Volodymyr Zelensky dans son message vidéo.

Selon lui, la Russie ne veut pas voir une Union européenne unie, mais "27 Etats divisés, 27 morceaux qui ne peuvent s'assembler". "C'est cela leur souhait", a-t-il estimé.

Sur la candidature ukrainienne pour intégrer l'UE, il s'est enfin dit "certain" que "les Etats réticents (...) allaient changer d'avis", alors que plusieurs représentants européens, notamment français, ont émis des réserves sur une adhésion rapide de l'Ukraine à l'UE.

"Nous voulons que l'Ukraine recoive le statut de candidat. Nous avons rempli tous les critères nécessaires pour cela", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les banques continuent de soutenir les énergies fossiles (ONG)

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Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat en 2015, ce sont près de 6,9 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon. (archive) (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté ou arrangé l'an dernier plus de 700 milliards de dollars (634,7 milliards de francs) au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli.

"Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.

Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat de 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), ce sont près de 6.896 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport "Banking on Climate Chaos".

Dans le détail, les quelque 60 banques étudiées ont consacré l'an dernier 705,8 milliards de dollars à ces différentes formes de soutien financier, un montant en baisse de 9,5% sur un an, à périmètre comparable.

L'américain JPMorgan occupe la place de premier soutien financier aux énergies fossiles, avec près de 41 milliards de dollars l'an dernier (+5,4%), devant les japonais Mizuho et MUFG, selon les données rassemblées par huit ONG, dont Rainforest Action Network, Reclaim Finance et Urgewald.

Les chiffres montrent par ailleurs un retrait progressif des grandes banques françaises depuis 2020.

En 2023, "une des évolutions notables est la réduction des financements des banques françaises à ces entreprises", note Reclaim Finance, plutôt habituée à distribuer les mauvais points.

La contribution des six grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE pour l'essentiel, Crédit Mutuel et La Banque postale pour une infime partie) a été d'environ 40 milliards de dollars l'an dernier, selon l'étude, soit environ 10 milliards de moins qu'en 2022 et 5,6% du total.

BNP Paribas, dans son Rapport climat 2024, à paraître lundi, se fixe "une cible de réduction de 70% de ses émissions financées en valeur absolue pour le secteur pétrole et gaz" d'ici 2030, par rapport à 2022, selon une porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les caisses de pension accusent des rendements négatifs en avril

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Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés chez UBS accusent des rendements négatifs en avril. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés auprès d'UBS ont enregistré le mois dernier une performance moyenne de -0,95% après déduction des frais, selon l'étude mensuel du numéro un bancaire suisse publiée lundi.

Depuis le début de l'année, le rendement est de 3,06% et le rendement annualisé depuis la publication du baromètre en 2006 est de 3,08%, selon l'étude de la banque aux trois clés se basant sur quelque 100 caisses de pensions.

Le mois dernier, l'écart de performance de tous les instituts de prévoyance était de 1,76 point de pourcentage. Le meilleur résultat (-0,20%) a été obtenu par une caisse de pension de taille moyenne totalisant une fortune sous gestion comprise entre 300 millions et un milliard de francs. Le plus mauvais résultat (-1,96%) a été réalisé par une petite caisse de pension avec une fortune sous gestion de moins de 300 millions.

L'écart de performance le plus petit (1,51 point de pourcentage) a été enregistré parmi les grandes caisses de pension, avec un total d'actifs sous gestion de plus d'un milliard.

Au cours du mois d'avril, toutes les classes d'actifs ont connu une performance mitigée. Mesurées en francs, les actions suisses (-2,52%) ont accusé la plus forte baisse, suivies par les actions mondiales (-1,26%). Les obligations cotées s'inscrivait également en négatif, à -0,24% pour celles en francs et à -0,59% pour celles en devises étrangères.

Dans leur analyse, les experts d'UBS observent que "le deuxième trimestre a commencé de manière instable pour les investisseurs. Non seulement les incertitudes géopolitiques ont fait leur réapparition, mais aussi les craintes que les taux d'intérêt américains puissent rester élevés plus longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La BCE juge "plausible" de baisser ses taux en juin (minutes)

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L'indice de l'inflation devra revenir autour de 2% (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne a jugé "plausible" en avril de commencer à baisser ses taux directeurs en juin si les données confirment d'ici là le retour anticipé de l'inflation à la cible de 2%, selon le compte rendu de sa réunion publié vendredi.

"Il a été considéré comme plausible que le Conseil des gouverneurs", l'instance qui décide du cap de la politique monétaire au sein de la BCE, "soit en mesure de commencer à assouplir" ses taux actuellement à leur plus haut "lors de la réunion de juin", énonce le document.

Ceci à la condition que la batterie d'indicateurs supplémentaires dévoilés d'ici là confirment "les perspectives d'inflation à moyen terme" qui voient la progression de l'indice revenir à 2% en 2025, après 2,3% en 2024, selon les projections de l'institution monétaire en mars.

En avril, la BCE a décidé de laisser ses taux inchangés, le principal d'entre eux sur les dépôts campant à 4,0%, son niveau atteint en septembre dernier.

"Quelques membres" autour de la table du conseil ont plaidé pour desserrer la vis monétaire dès avril, jugeant que les conditions économiques étaient réunies sans devoir attendre.

Au total, un "large consensus s'est dégagé" pour "prudemment attendre la prochaine réunion de politique monétaire" qui devrait apporter plus de conviction sur le retour dans les clous de l'inflation, selon le document.

Si les prochaines projections disponibles en juin "confirment que l'inflation est en passe de descendre en dessous de 2% au second semestre 2025, une baisse des taux sera alors un fait accompli", commente Carsten Brzeski, économiste chez ING.

La BCE a ouvert en avril la voie à une baisse des taux dès juin mais s'est abstenue d'envoyer des signaux sur l'évolution des taux au-delà.

L'incertitude demeure sur la désinflation dans les services et les évolutions des salaires, sur l'environnement géopolitique et sur ce que va décider la Réserve fédérale américaine sur ses taux.

Dans ce contexte qui n'exclut pas un retour temporaire de l'inflation, "le cycle d'assouplissement de la BCE se poursuivra lentement, probablement à raison de 25 points de base par trimestre", selon les économistes d'Unicredit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Actualité

Le Royaume-Uni est sorti de la récession au premier trimestre

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La conjoncture s'améliore en Grande-Bretagne. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Le Royaume-Uni est sorti au premier trimestre de la récession dans laquelle il était tombé fin 2023: son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l'année, a annoncé vendredi l'Office national des statistiques (ONS).

Le PIB britannique avait reculé de 0,3% au quatrième trimestre 2023, après avoir baissé de 0,1% au troisième. Le rebond de l'économie est plus marqué que ce à quoi s'attendaient les économistes, qui tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de cette année.

Deux trimestres de contraction économique d'affilée sont généralement considérés par les économistes comme la définition d'une récession dite "technique".

L'économie a connu au premier trimestre "une vigueur généralisée dans les secteurs des services", en particulier dans "le commerce de détail, les transports publics et la santé", et ce malgré "un autre trimestre en berne dans le secteur de la construction", a détaillé sur X (ex-Twitter) Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.

La croissance du PIB est aussi plus marquée que les prévisions de la Banque d'Angleterre (BoE), qui prévoyait également une progression de 0,4% sur les trois premiers mois de l'année.

La BoE, qui a relevé son taux directeur à 14 reprises entre décembre 2021 et septembre dernier pour lutter contre l'inflation, a maintenu sans surprise jeudi son taux directeur à 5,25% jeudi.

Mais elle s'est dite "optimiste" sur un reflux de l'inflation qui devrait lui permettre de baisser ses taux dans les prochains mois, et ainsi alléger une mesure qui pèse sur les finances des ménages et des entreprises, et donc sur l'économie.

L'institution monétaire a relevé jeudi ses prévisions de croissance à 0,5% pour l'ensemble de l'année 2024 et 1% en 2025 au Royaume-Uni.

L'inflation britannique a légèrement reculé au Royaume-Uni en mars, à 3,2% sur un an contre 3,4% le mois précédent. Elle a nettement ralenti depuis son pic à plus de 11% fin 2022, mais elle reste supérieure à l'objectif de 2% fixé par la Banque d'Angleterre.

Si "les choses sont encore difficiles pour beaucoup de gens", l'économie britannique "a franchi un cap", a salué le Premier ministre Rishi Sunak sur X vendredi.

"Nous nous attendons à la poursuite de la croissance pour le reste de cette année, soutenue par un contexte économique plus favorable", notamment la baisse de l'inflation et la hausse des salaires, a commenté Yael Selfin, économiste chez KPMG.

Pour autant, l'amélioration de la croissance "probablement limitée par la faiblesse persistante" constatée en matière de productivité et sur les difficultés à "augmenter le taux d'emploi" dans le pays, a ajouté l'économiste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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