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Emplois fictifs: Fillon condamné à un an de prison ferme en appel
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Une condamnation plus légère qu'en première instance: l'ex-Premier ministre français François Fillon s'est vu infliger lundi quatre ans de prison dont un ferme dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse.
Il était alors candidat de la droite pour l'élection présidentielle de 2017. Ce dossier avait totalement chamboulé la campagne pour l'Elysée de François Fillon, qui apparaissait initialement comme le grand favori du scrutin, mais qui avait été finalement éliminé au premier tour.
L'affaire avait signé la fin de sa carrière politique.
La peine de prison infligée à l'ex-Premier ministre (2007-2012), aujourd'hui âgé de 68 ans, a été assortie de 375'000 euros d'amende et de dix ans d'inéligibilité.
Sa femme Penelope, âgée de 66 ans, a elle été condamnée à deux ans de prison avec sursis et 375'000 euros d'amende, et son ancien suppléant Marc Joulaud à trois ans de prison avec sursis. Des peines d'inéligibilité de deux et cinq ans ont aussi été prononcées à leur encontre.
Les trois prévenus ont enfin été condamnés à verser environ 800'000 euros à l'Assemblée nationale, partie civile.
Absents lors du prononcé de la décision, le couple et l'ancien suppléant vont se pourvoir en cassation, ce qui suspend les sanctions pénales.
Les peines, infligées pour détournement de fonds publics, complicité d'abus de biens sociaux et recel de ces deux délits notamment, sont plus légères que celles prononcées en première instance, en juin 2020.
François Fillon avait alors été condamné à cinq ans de prison, dont deux ferme, et sa femme à trois ans de prison avec sursis, les peines d'amende et d'inéligibilité étant identiques.
Contrairement au tribunal, la cour d'appel a relaxé les époux sur le premier des trois contrats litigieux comme assistante parlementaire de Penelope Fillon "au bénéfice du doute".
La cour a en outre relaxé le couple dans le volet des emplois de deux de leurs enfants en 2006-2007, alors que François Fillon était sénateur.
La juridiction d'appel a en revanche confirmé le caractère fictif des activités de Mme Fillon auprès de Marc Joulaud, qui avait remplacé M. Fillon comme député entre 2002 et 2007, puis auprès de son mari en 2012-2013.
"Conseillère littéraire"
De même, la justice a de nouveau considéré que le contrat de "conseillère littéraire" de Penelope Fillon à la Revue des deux mondes en 2012-2013 n'avait pas de consistance.
Pour l'accusation, ce contrat était un "emploi de pure complaisance" concédé par le propriétaire de la publication, un proche de François Fillon. Le propriétaire de la Revue a été condamné en 2018 pour abus de biens sociaux, reconnaissant un contrat en partie fictif.
Lors du procès en appel en novembre, le couple avait maintenu sa défense: le travail "sur le terrain" de Mme Fillon en tant qu'assistante parlementaire était certes "immatériel", mais bien "réel".
"Je n'ai pas été un député fictif préoccupé essentiellement par l'argent", s'était insurgé à la barre l'ancien Premier ministre, déplorant "quarante ans d'engagement (politique) effacés par un article d'un journal satirique et une enquête à charge".
"Mon épouse a travaillé à mes côtés, c'est incontestable", avait-il assuré.
Stigmatisant un dossier se réduisant comme "peau de chagrin", l'avocat de François Fillon, Me Antonin Lévy, avait plaidé la relaxe, citant "41 attestations (établissant) de manière précise et circonstanciée l'apport de Mme Fillon".
Les avocats de la prévenue avaient dénoncé une "folie médiatique" autour du "Penelopegate", affirmant que si elle avait certes été "placardisée" au sein de la Revue des deux mondes, elle y avait bien "travaillé".
Retiré de la vie politique, M. Fillon a annoncé fin février démissionner des conseils d'administration du géant russe de la pétrochimie Sibur et de Zarubezhneft, entreprise spécialisée dans les hydrocarbures. Il s'était auparavant attiré de vives critiques après avoir déploré "le refus des Occidentaux" d'entendre les revendications de Moscou concernant l'Otan, au moment même où l'armée russe envahissait l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Meillard 2e du slalom de Val d'Isère, victoire pour Haugan
Victorieux du géant samedi, Loïc Meillard a pris la 2e place du slalom de Val d'Isère dimanche. Victoire pour le Norvégien Timon Haugan.
Pa de troisième victoire dans la discipline pour le skieur d'Héérmence et pas de week-end parfait. Mais 180 points en deux jours, cela reste un excellent score pour un Loïc Meillard qui semble avoir enfin lancé sa saison.
Premier sur le parcours matinal, Meillard a parfaitement répondu sur le deuxième tracé, pourtant marqué. Fluide, il n'a pas commis d'erreurs. Il a juste été battu de 0''28 par un Timon Haugan sans doute un poil plus agressif. Henrik Kristoffersen complète le podium à 0''34. Les Norvégiens ont réussi un carton avec encore Oscar Andreas Snadvik 5e et Hans Grahl-Madsen, 6e.
Et les Suisses? Sur les trois autres représentants de Swiss-Ski en deuxième manche, la surprise est venue de Matthias Iten. Dossard 61, le Zougois de 26 ans a réussi un joli coup en se qualifiant tout d'abord pour la deuxième manche. 30e sur le premier tracé, il a eu droit à une piste parfaite pour son deuxième effort et a effectué une jolie remontée pour se classer 10e et marquer au passage ses premiers points en Coupe du monde.
15e et 21e après le run du matin, Daniel Yule et Ramon Zenhäusern n'ont pas réussi à se sublimer en deuxième manche. Pas assez en confiance, le skieur de La Fouly a terminé au 21e rang, alors que le Haut-Valaisan a fini 25e.
Le Vaudois Marc Rochat a quant à lui connu l'élimination, tout comme Tanguy Nef. Le Genevois a enfourché à quelques portes de l'arrivée, et a remis ses rêves de premier podium en Coupe du monde à plus tard. Luca Aerni, 2e en géant la veille, a manqué la qualification en terminant à plus de 3 secondes de Meillard.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le Chili élit son président, l'extrême droite donnée favorite
Les Chiliens votent dimanche pour élire leur président, lors d'un scrutin où l'extrême droite est donnée favorite pour la première fois depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet il y a 35 ans.
Crédité d'une large avance par les sondages, l'ultraconservateur José Antonio Kast, avocat de 59 ans, affronte Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche.
M. Kast, catholique pratiquant et père de neuf enfants, a fait campagne sur la lutte contre la criminalité et la promesse d'expulser les près de 340'000 migrants en situation irrégulière, pour la plupart des Vénézuéliens ayant fui la crise dans leur pays.
En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promet l'augmentation du salaire minimum et la défense des retraites.
Les Chiliens ont commencé à voter dans la matinée, a constaté l'AFP. Les premiers résultats devraient être connus quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, prévue à 18h00 (22h00 suisses).
Au premier tour le 16 novembre, les deux candidats ont obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais l'ensemble des candidats de droite ont totalisé 70%.
Forte polarisation
Arturo Huichaqueo, un chauffeur de taxi de 57 ans, s'apprête à voter pour Mme Jara "pour ne pas perdre en matière sociale", face à un candidat d'extrême droite qui défend une baisse drastique de la dépense publique.
Francesca Duran, étudiante en anthropologie de 20 ans, fera le même choix, disant préférer Mme Jara à "un fasciste".
José Gonzalez, un transporteur de 74 ans interrogé dans la file d'attente d'un bureau de vote du centre de Santiago, votera pour M. Kast. "On a perdu la sécurité au Chili", estime cet électeur.
Un constat partagé par Gregorio Riera, un Vénézuélien de 49 ans autorisé à voter comme certains résidents au Chili. "Je suis venu du Venezuela à cause du communisme, ce n'est pas pour revenir à la même chose", explique-t-il en référence à Jeannette Jara. Il dit vivre légalement au Chili et soutenir les expulsions de migrants proposés par le candidat d'extrême droite.
La criminalité et l'immigration sont en tête des préoccupations des Chiliens, devant les difficultés économiques liées à une croissance atone.
"Le pays s'effondre", répète à l'envi José Antonio Kast, qui tente pour la troisième fois d'accéder à la présidence, sous la bannière du Parti républicain qu'il a fondé en 2019.
Lors de ses meetings, abrité derrière une vitre pare-balles dans l'un des pays pourtant les plus sûrs d'Amérique latine, il présente le Chili comme en proie au "chaos", attisant l'angoisse des électeurs.
Selon des experts, la peur a grandi bien plus vite que la criminalité.
Si le taux d'homicides a doublé au cours de la dernière décennie, il est en recul ces dernières années et est bien inférieur à la moyenne régionale. Les délits violents, comme les enlèvements et l'extorsion, ont cependant augmenté.
M. Kast, opposé à l'avortement même en cas de viol ainsi qu'au mariage homosexuel, a mis en sourdine pendant cette campagne ses positions conservatrices.
Frustrations
Le discours sécuritaire de la droite et de l'extrême droite au Chili trouve d'autant plus d'écho que le gouvernement sortant a généré des frustrations.
La cote de popularité du président Boric, ancien dirigeant étudiant arrivé au pouvoir après les manifestations massives de 2019 pour davantage d'égalité sociale, tourne autour de 30%.
La révolte sociale, marquée par des violences, a été "très traumatisante" et, conjuguée à la pandémie, elle a produit "un mouvement vers le conservatisme", ajoute la politologue Claudia Heiss.
Cecilia Mora, une retraitée de 71 ans, votera pour Jara afin de préserver les acquis sociaux. Kast lui apparaît comme "un Pinochet sans uniforme", dans un pays où la dictature a fait 3200 morts et disparus entre 1973 et 1990.
M. Kast a soutenu la dictature militaire et assuré que si Pinochet était en vie, il voterait pour lui.
Des enquêtes menées par des médias en 2021 ont révélé que son père, né en Allemagne, avait été membre du parti d'Adolf Hitler. José Antonio Kast affirme que son père a été enrôlé de force dans l'armée allemande et nie qu'il ait été un partisan du mouvement nazi.
Selon Robert Funk, professeur de sciences politiques à l'Université du Chili, les électeurs qui voteront pour Kast le feront "malgré, et non à cause, de son soutien à Pinochet".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Val d'Isère: Loïc Meillard en tête après la 1re manche du slalom
Loïc Meillard est en lice pour un 2e succès ce week-end à Val d'Isère. Le Suisse, vainqueur la veille en géant, fait course en tête devant trois Norvégiens au terme de la première manche du slalom.
Au lendemain d'un incroyable triplé sur la Face de Bellevarde, l'équipe de Suisse peut se permettre de rêver d'une nouvelle victoire avant la deuxième manche (13h00). Loïc Meillard a décroché la première place, juste devant les Norvégiens Timon Haugan (à 0''05), Atle Lie McGrath (à 0''14) et Henrik Kristoffersen (à 0''43).
Le skieur d'Hérémence, auréolé de son premier succès de l'hiver la veille, s'est fait l'auteur d'une manche solide, notamment sur la première moitié du parcours. Troisième du slalom l'an dernier sur cette piste, le Valaisan d'origine neuchâteloise a su profiter d'une piste encore peu marquée, avant que le soleil ne fasse son apparition sur le tracé.
Yule dans le top 15
Trois autres représentants de Swiss-Ski verront la 2e manche. Daniel Yule et Ramon Zenhäusern se sont qualifiés malgré une piste dégradée.
Le skieur de La Fouly a terminé au 15e rang (à 1''78), et le Haut-Valaisan 21e (à 2''04). Dernier Suisse en course, Matthias Iten a réussi un joli coup en terminant 30e (à 2''58) avec son dossard 61.
Déception pour Tanguy Nef
Le Vaudois Marc Rochat a quant à lui connu l'élimination, tout comme Tanguy Nef. Le Genevois a enfourché à quelques portes de l'arrivée, et a remis ses rêves de premier podium en Coupe du monde à plus tard.
Luca Aerni, qui s'est qualifié samedi pour les Jeux olympiques en géant à la faveur de sa 2e place, a manqué la qualification en terminant à plus de 3 secondes de Meillard.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Une attaque contre une fête juive fait onze morts à Sydney
Deux individus ont ouvert le feu dimanche sur une foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, en Australie, faisant 11 morts et 29 blessés, selon les autorités.
L'un des deux auteurs de l'attaque a en outre été tué et l'autre, blessé, se trouve dans un état critique, a indiqué la police de l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud.
"Cette attaque visait la communauté juive de Sydney le premier jour de Hanouka", fête juive qui était célébrée à ce moment-là sur la plage, a déclaré lors d'une conférence de presse le Premier ministre de l'Etat, Chris Minns.
Il s'agit d'un "acte terroriste", a affirmé le chef de la police de l'Etat, Mal Lanyon. "Nous avons découvert un engin explosif artisanal dans une voiture liée au criminel décédé", a-t-il ajouté.
Selon la police, l'attaque a eu lieu dimanche vers 18h45 (08h45 suisses) sur la plage de Bondi, la plus célèbre d'Australie, habituellement très fréquentée pendant le week-end par des foules de promeneurs, de nageurs et de surfeurs.
"Nous avons entendu les coups de feu. C'était choquant, c'était comme dix minutes de détonations incessantes. On aurait dit une arme puissante", a déclaré à l'AFP sur les lieux Camilo Diaz, un étudiant chilien de 25 ans.
"Héros"
"Il y a eu une fusillade, deux tireurs vêtus de noir et armés de fusils semi-automatiques", a déclaré à l'AFP un autre témoin, Timothy Brant-Coles, un touriste britannique.
"Le mal s'est déchaîné sur la plage de Bondi au-delà de tout entendement", a affirmé le Premier ministre Australien Anthony Albanese, qui a salué les "héros" qui sont intervenus lors de l'attaque pour tenter de maîtriser les meurtriers.
Le Premier ministre de Nouvelle-Galles-du-Sud a notamment cité le cas d'un passant s'étant précipité sur un des attaquants et parvenant à lui arracher à mains nues son fusil.
"Il s'agit d'une attaque ciblée contre les juifs australiens le premier jour de Hanouka, qui devrait être un jour de joie, une célébration de la foi -- un acte malveillant, antisémite et terroriste qui a frappé le coeur de notre nation", a poursuivi M. Albanese. "Une attaque contre les juifs australiens est une attaque contre tous les Australiens", a-t-il ajouté.
"En ce moment même, nos frères et soeurs de Sydney, en Australie, ont été attaqués par d'ignobles terroristes dans une attaque très cruelle contre des juifs qui s'étaient rendus à Bondi Beach pour allumer la première bougie de Hanouka", a déploré le président israélien Isaac Herzog dans un discours prononcé lors d'un événement à Jérusalem.
Il s'agit d'une "tragédie, mais tout à fait prévisible", a dénoncé auprès de l'AFP le chef de l'Association juive d'Australie, Robert Gregory, ajoutant que le gouvernement australien "a été averti à maintes reprises, mais n'a pas pris les mesures adéquates pour protéger la communauté juive".
"Du sang partout"
Sur la colline verdoyante surplombant la plage, un journaliste de l'AFP a vu de nombreux objets abandonnés dans la panique par les personnes fuyant la fusillade, dont une poussette d'enfant.
La télévision nationale ABC a montré des images de plusieurs personnes gisant dans l'herbe près de la plage, ainsi que d'un fusil posé contre un tronc d'arbre. Il y avait "du sang partout", a déclaré à ABC un habitant du quartier, Harry Wilson.
Le Conseil national des imams australien a condamné cette "attaque traumatisante". "C'est le moment pour tous les Australiens, y compris la communauté musulmane australienne, de se serrer les coudes dans l'unité, la compassion et la solidarité", a ajouté cette organisation.
La France "partage la douleur du peuple australien et continuera de lutter sans faiblesse contre la haine antisémite qui nous meurtrit tous, partout où elle frappe", a écrit sur X le président français Emmanuel Macron.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a présenté ses "condoléances à tous ceux affectés par la terrible attaque".
"L'Europe est aux côtés de l'Australie et des communautés juives partout. Nous sommes unis contre la violence, l'antisémitisme et la haine", a écrit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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