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Israël fulmine après la reconnaissance de l'Etat de Palestine

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Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a été le premier à annoncer cette reconnaissance à la date du 28 mai. (© KEYSTONE/EPA/ERIK FLAARIS JOHANSEN)

Israël a laissé exploser sa colère mercredi après la décision de trois pays européens de reconnaître l'Etat de Palestine, en pleine guerre entre son armée et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza assiégée et dévastée.

La création d'un Etat palestinien viable apparaît comme une perspective très incertaine en raison du refus d'Israël d'en entendre parler et de la colonisation juive qui morcelle les territoires sur lesquels les Palestiniens ambitionnent de l'établir.

Mais cette reconnaissance annoncée par l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, est considérée comme une importante victoire diplomatique pour les dirigeants palestiniens dans leur quête de mettre fin à 57 ans d'occupation israélienne.

Nouveau revers pour Israël

Et elle constitue un nouveau revers pour Israël après que le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a demandé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour "crimes contre l'humanité" présumés, en même temps que contre les dirigeants du Hamas, dans le contexte de la guerre.

"Israël ne restera pas silencieux sur cette question" de reconnaissance, a tonné le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz, en annonçant la convocation des ambassadeurs d'Espagne, d'Irlande et de Norvège, et le rappel pour consultations de ses ambassadeurs dans ces trois pays.

"Récompense pour le terrorisme"

La reconnaissance de l'Etat de Palestine est "une récompense pour le terrorisme", a lancé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lui-même ciblé par la CPI, farouche opposant à l'idée d'un tel Etat vivant au côté d'Israël. "A ce Mal, on ne peut pas donner un Etat", a-t-il dit.

Les trois Etats européens ont annoncé leur décision alors que la guerre actuelle, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, fait rage entre Israël et le Hamas depuis une attaque lancée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste palestinien infiltrés de la bande de Gaza voisine dans le sud d'Israël.

Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 124 sont toujours retenues à Gaza, dont 37 mortes, toujours selon Israël.

Plus de 35'000 morts à Gaza

En riposte, Israël a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. Au moins 35'709 Palestiniens, en majorité des civils, ont péri dans cette offensive, dont 62 ces dernières 24 heures, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du territoire palestinien dirigé par le Hamas publiées mercredi.

"Après que l'organisation terroriste Hamas a perpétré le plus grand massacre de juifs depuis la Shoah, après avoir commis les crimes sexuels les plus horribles que le monde ait connus, ces pays ont choisi de récompenser le Hamas (...) et de reconnaître un Etat palestinien", a encore dit M. Katz.

"Etape importante"

Dans le camp adverse, le Hamas a salué l'annonce des trois pays européens comme une "étape importante", et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a parlé de "moments historiques".

Les pays arabes ont salué cette reconnaissance, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, appelant tous les Etats à "suivre l'exemple des trois pays dans leur démarche courageuse".

Mais à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza soumise à des bombardements quotidiens israéliens, Ahmed Ziad, 35 ans, dénonce des "coquilles vides si l'Amérique et les autres pays européens (...) ne soutiennent pas" une telle reconnaissance.

Les USA campent sur leur position

Principal soutien d'Israël, le président américain Joe Biden, qui soutient la solution à deux Etats pour le conflit israélo-palestinien, a néanmoins dit qu'un "Etat palestinien doit voir le jour au travers de négociations directes entre les parties, non par la reconnaissance unilatérale".

Selon un décompte de l'Autorité palestinienne, l'Etat de Palestine est reconnu par 142 des 193 Etats membres de l'ONU.

Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a indiqué "prendre note" de la reconnaissance de l'Etat de Palestine par deux Etats membres, l'Espagne et l'Irlande, tout en souhaitant travailler à "une position commune" des Vingt-Sept. La Suisse a elle déclaré que les conditions ne sont "pas réunies à l'heure actuelle" pour reconnaître un Etat palestinien.

Israël attaque Jabalia et Rafah

Dans la bande de Gaza, bombardements israéliens et combats entre soldats et groupes armés palestiniens n'ont pas cessé. Mercredi, les bombardements israéliens ont ciblé Rafah ainsi que les secteurs de Jabalia, Zeitoun et Gaza-ville dans le nord du territoire, selon des témoins.

L'armée a fait état dans un communiqué de "raids ciblés contre des sites militaires du Hamas à Jabalia", et détruit ou saisi de nombreuses armes dont des "roquettes, ceintures explosives, grenades et munitions".

Les forces israéliennes poursuivent en outre leurs opérations au sol dans des secteurs de Rafah, où l'armée a dit vouloir détruire les derniers bataillons du Hamas, son réseau de tunnels, et sauver les otages.

"Niveaux de faim catastrophiques"

Avant l'entrée de ses chars dans l'est de Rafah le 7 mai et la prise du côté palestinien du poste-frontière avec l'Egypte, l'armée avait ordonné des évacuations massives de secteurs de la ville où s'abritaient des centaines de milliers de déplacés.

Depuis la fermeture du passage de Rafah, principale entrée pour les aides humanitaires, l'acheminement de ces aides est quasiment à l'arrêt, surtout le carburant, indispensable aux hôpitaux et à la logistique humanitaire.

Selon l'ONU, 1,1 million de Palestiniens à Gaza font face à des "niveaux de faim catastrophiques". L'agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens, l'Unrwa, a suspendu ses distributions de nourriture à Rafah "en raison du manque de fournitures et de l'insécurité".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'évolution des religions depuis 2010 documentée

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Pour la première fois, le christianisme est revendiqué par moins de la moitié de la population dans plusieurs pays: France, Royaume-Uni, Australie et Uruguay. (photo symbolique) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le christianisme reste la première religion dans le monde, mais l'islam est en croissance et les non-croyants de plus en plus nombreux, selon une vaste étude du Pew Research Center sur l'évolution du paysage religieux entre 2010 et 2020.

Avec 2,3 milliards de personnes (+122 millions), "les chrétiens restent le plus important groupe religieux dans le monde" et ils représentent 28,8% de la population, souligne cette méta-analyse réalisée sur la base de plus de 2700 études et recensements et publiée le 9 juin.

Le christianisme n'a toutefois pas réussi à progresser au rythme de la population mondiale, et son poids a reculé de 1,8 point.

Deuxième religion du monde avec 2 milliards de personnes (+347 millions), l'islam a connu "la croissance la plus rapide de la décennie". Il représente 25,6% de la population mondiale (+1,8 point).

Sans religion en progression

Les non-croyants sont eux aussi de plus en plus nombreux (1,9 milliard de personnes) soit près d'un quart (24,2%) de la population mondiale.

En effet, "de nombreux croyants dans le monde, essentiellement des chrétiens, 'sortent' de la religion", explique l'étude qui parle de progression "frappante".

En dix ans, les Etats-Unis (où le christianisme a reculé de 14 points sur la période) ont ainsi vu le nombre de non-croyants quasiment doubler à 101 millions de personnes: ce sont 30% de la population qui se définissent comme athées, agnostiques ou "rien de particulier".

Les sans-religions représentent également plus de la moitié de la population aux Pays-Bas, en Uruguay et en Nouvelle-Zélande.

Le monde comptait aussi 1,2 milliard d'hindous, 300'000 bouddhistes et 14,8 millions de juifs en 2020.

Géographiquement, la région abritant le plus de chrétiens (30,7%) est désormais l'Afrique sub-saharienne, et non plus l'Europe (22,3%): une tendance que l'étude explique par la démographie et "la désaffiliation chrétienne généralisée en Europe occidentale".

Le christianisme reste majoritaire dans 120 pays, contre 124 dix ans auparavant. Mais pour la première fois il est revendiqué par moins de la moitié de la population dans plusieurs pays: France, Royaume-Uni, Australie et Uruguay.

Dans chacun de ces pays "les non-croyants représentent désormais 40% ou plus de la population", tandis que les autres croyants (musulmans, hindous, juifs...) pèsent ensemble "11% ou moins".

Deux mécanismes

Pourquoi ces changements ? L'étude invoque "deux mécanismes primordiaux": la désaffection religieuse, "principal moteur du déclin de la proportion de chrétiens dans la population mondiale" et l'augmentation démographique.

La progression de l'islam s'explique donc largement par la croissance générale de la population dans les pays musulmans, du fait "d'une pyramide des âges relativement jeune et d'un taux de natalité relativement élevé".

L'étude note aussi que "les habitants des pays les plus riches sont en moyenne moins croyants que ceux des économies moins avancées".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Rebeka Masarova déclasse Sofia Kenin à Berlin

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Rebeka Masarova n'a pas laissé de chances à Sofia Kenin (© KEYSTONE/EPA EFE/RAUL CARO)

Rebeka Masarova (WTA 112) s'est hissée en huitièmes de finale à Berlin. La Bâloise de 25 ans a battu l'Américaine Sofia Kenin (WTA 29) en 67 minutes 6-3 6-2.

Sofia Kenin a autrefois occupé la 4e place du classement WTA et a remporté l'Open d'Australie en 2020 avant d'atteindre la finale de Roland-Garros quatre mois plus tard. Depuis, Kenin n'a plus jamais atteint les huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem.

Rebeka Masarova a toujours mené la danse, réussissant le break pour mener 5-3 dans le premier set. Elle a ravi l'engagement de l'Américaine à deux reprises durant le deuxième set.

En huitièmes de finale, Masarova affrontera la numéro un mondiale Aryna Sabalenka.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'ONU accuse le M23 de possibles crimes de guerre en RDC

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Les rebelles du M23 sont accusés de possibles crimes de guerre au moment notamment de la prise de Goma dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et l'ONU va poursuivre ses investigations (archives). (© KEYSTONE/AP/BRIAN INGANGA)

Les parties au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont perpétré des violations des droits humains et du droit international humanitaire (DIH), selon l'ONU. Elle accuse le M23 de possibles crimes de guerre.

"La situation est encore plus grave et alarmante", a affirmé lundi le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk à Genève devant le Conseil des droits de l'homme. Les violences ont fait des milliers de victimes et environ un million de déplacés.

En avril, le Haut-Commissariat avait parlé de plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires dans le Nord et Sud-Kivu. Selon ses indications préliminaires, la Mission d'établissement des faits pilotée par l'agence onusienne affirme désormais que ces exactions du M23, rebelles soutenus par le Rwanda, pourraient constituer des crimes de guerre.

Le Haut-Commissariat avait relayé en avril une augmentation de plus de 270% des violences sexuelles de janvier à février. Toutes les parties sont en cause, ajoute encore la mission.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Meta introduit la publicité sur WhatsApp

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WhatsApp diffusera désormais de la publicité. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FABIAN SOMMER)

WhatsApp a annoncé lundi l'introduction prochaine de nouveaux espaces publicitaires, un tournant important pour la messagerie qui avait jusqu'ici largement échappé à la publicité.

Contrairement à Facebook, Instagram ou d'autres plateformes du groupe Meta, WhatsApp a conservé un modèle économique quasiment sans annonces depuis son rachat par le géant des réseaux sociaux en 2014.

L'application est notamment plébiscitée pour sa facilité d'utilisation et ses fonctionnalités (appels audio et vidéo, messages vocaux, etc), ses messages chiffrés et son apparente neutralité commerciale.

Jusqu'à présent, les seuls formats publicitaires consistaient en des messages promotionnels envoyés via l'outil WhatsApp Business à des utilisateurs ayant donné leur accord, ainsi que quelques expérimentations sur certains marchés.

L'entreprise précise que les nouveaux espaces publicitaires apparaîtront exclusivement dans l'onglet "Actus", qui regroupe les "Statuts" et les "Chaînes", et est utilisé quotidiennement par environ 1,5 milliard de personnes dans le monde.

Les nouvelles fonctionnalités incluent des abonnements payants à certaines Chaînes, la promotion de Chaînes dans l'annuaire de découverte et des publicités intégrées dans les Statuts, équivalents des Stories d'Instagram.

"Nous parlons depuis des années de notre intention de créer une activité qui n'interrompt pas vos conversations personnelles et nous pensons que l'onglet Actus est le bon endroit pour ces nouveaux outils", a déclaré la filiale de Meta.

Les utilisateurs qui se servent de WhatsApp uniquement pour discuter avec leurs proches ne verront aucun changement, cet onglet pouvant par ailleurs être désactivé dans les paramètres.

"Je veux être très claire: vos messages personnels, vos appels et vos statuts resteront chiffrés de bout en bout. Cela signifie que personne, pas même nous, ne peut les voir ou les écouter. Ils ne seront jamais utilisés pour de la publicité", a souligné Nikila Srinivasan, une vice-présidente de Meta, lors d'un appel à la presse.

L'entreprise s'est engagé à ne jamais vendre ou partager les numéros de téléphone avec des annonceurs, et a assuré que les informations issues des discussions personnelles, des appels ou des groupes ne serviront pas au ciblage publicitaire.

Les publicités diffusées dans l'onglet Actus reposeront uniquement sur des données basiques comme la localisation approximative, la langue du téléphone ou l'activité dans cet espace de la messagerie.

Meta cherche à tirer des revenus de l'énorme base d'utilisateurs de WhatsApp, qui compte plus de deux milliards d'utilisateurs actifs mensuels.

Les analystes du secteur spéculent depuis longtemps sur le fait que le groupe californien finira par ajouter de la publicité sur la messagerie, compte tenu de sa taille et de ses taux d'engagement.

Le calendrier de déploiement des nouvelles fonctionnalités n'a pas été précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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