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International

Israël refuse tout cessez-le-feu après un mois de guerre

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A Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, des secouristes recherchaient sous les décombres des survivants après des frappes israéliennes nocturnes qui ont détruit des habitations. (© KEYSTONE/AP/Mohammed Dahman)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté un cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas malgré les appels à une trêve humanitaire à Gaza et un bilan de plus de 10'000 morts selon le mouvement palestinien. Le conflit est entré mardi dans son 2e mois.

Dans la nuit, les bombardements israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste Hamas ont continué de plus belle, tuant plus de 100 personnes selon le ministère de la Santé du Hamas. Sous une couverture aérienne, les militaires au sol ont eux continué de progresser dans la bande de Gaza après avoir encerclé la ville de Gaza et coupé le territoire en deux, selon l'armée.

"Arrêtez cette guerre injuste (...). Ils prennent pour cible des civils dans leurs maisons. Arrêtez cette machine à détruire. Sauvez-nous", a lancé Hicham Koulab, un déplacé palestinien, rattrapé par les bombardements israéliens à Rafah dans le sud du territoire.

En Israël, une minute de silence a été observée dans plusieurs villes et institutions dont le Parlement, à la mémoire des plus de 1400 personnes, majoritairement des civils, qui ont péri dans l'attaque lancée le 7 octobre par le Hamas à partir de la bande de Gaza qu'il contrôle.

Libérer les otages

Lors de cette attaque, les combattants du Hamas ont pris en otage 241 personnes emmenées à Gaza. En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "anéantir" le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza. "Il n'y aura pas de cessez-le-feu à Gaza sans la libération de nos otages", a martelé Netanyahu dans un entretien avec la chaîne américaine ABC News lundi soir.

"Concernant les petites pauses tactiques, une heure par-ci, une heure par-là, nous les avons déjà eues", a soutenu l'Israélien après une annonce de la Maison Blanche évoquant la "possibilité de pauses tactiques" pour permettre aux civils de fuir les combats et la circulation des aides humanitaires.

Alors qu'Israël a retiré unilatéralement de Gaza en 2005 ses soldats et les colons après 38 ans d'occupation, le dirigeant a affirmé que son pays prendrait "pour une durée indéterminée la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire palestinien après la guerre, pour empêcher selon lui un retour du Hamas, une organisation qualifiée de "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne.

Plus de 10'300 morts

Alors que 10'328 personnes, en majorité des civils incluant 4237 enfants, ont péri dans les bombardements israéliens à Gaza selon un dernier bilan mardi du ministère de la Santé du Hamas, l'ONU, des ONG, des dirigeants du monde arabe et d'autres pays ne cessent d'appeler à un cessez-le-feu.

Une idée rejetée aussi par les Etats-Unis, proche allié d'Israël, qui poussent pour des "pauses humanitaires" et insistent comme d'habitude sur "le droit d'Israël à se défendre".

Gaza, "cimetière pour les enfants"

Lundi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réclamé d'urgence un "cessez-le-feu humanitaire" dans le petit territoire palestinien, transformé en "cimetière pour les enfants".

Il a aussi condamné des "actes terroristes odieux" du Hamas le 7 octobre et fustigé ce mouvement qui utilise "les civils comme boucliers humains".

L'organisation Médecins Sans Frontières (MSF) a également appelé mardi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, "condition sine qua non" pour organiser la réponse humanitaire et question d'"urgence vitale" pour la population du territoire palestinien sous le feu israélien.

Intenses affrontements au nord

Dimanche soir, Israël a encore annoncé l'intensification de ses bombardements, par air et mer. Les affrontements au sol les plus intenses se déroulent dans le nord du territoire, où se trouve la ville de Gaza qui abrite selon Tel Aviv le "centre" du Hamas.

Ces dernières 24 heures, "les troupes ont sécurisé un bastion militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, saisissant missiles, lanceurs antichars, des armes et divers matériels de renseignement", selon un communiqué militaire.

En coordination avec les troupes au sol des avions de combat bombardent des "cellules terroristes" et détruisent des "tunnels du Hamas", toujours selon Israël. Au moins 30 soldats israéliens, selon l'armée, ont été tués depuis le 27 octobre.

Plus d'un million de déplacés

Les bombardements israéliens éprouvent durement les quelque 2,4 millions de Palestiniens, piégés dans le territoire de 362 km2. Ils sont privés de livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture par le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre, alors que Gaza était déjà soumise à un blocus israélien depuis plus de 16 ans.

Ils ont aussi poussé sur les routes 1,5 million de personnes, selon l'ONU. L'armée israélienne a maintes fois ordonné aux civils palestiniens dans des tracts ou des messages SMS de quitter le nord de la bande de Gaza vers le sud. Mais les bombardements israéliens continuent de toucher le sud du territoire assiégé.

A Khan Younès, également dans le sud de la bande de Gaza, des secouristes recherchaient sous les décombres des survivants après des frappes israéliennes nocturnes qui ont détruit des habitations.

Après des frappes le matin sur des quartiers de la ville de Gaza, des milliers d'habitants parmi lesquels des enfants ont pris la route vers le sud et devront parcourir des kilomètres à pied. Sur l'une des rues empruntés par les déplacés, dont certains arboraient des drapeaux blancs, des chars israéliens étaient stationnés.

Ni eau ni nourriture

Outre les bombardements et les combats dévastateurs, les Palestiniens en fuite se plaignent de n'avoir ni eau ni nourriture, et selon M. Guterres, les 569 camions d'aides arrivés à Gaza depuis le 21 octobre, ne sont "rien face à l'océan de besoins".

Alors que la communauté internationale craint une extension du conflit, les échanges de tirs continuent à la frontière israélo-libanaise, entre l'armée israélienne d'une part, et le Hezbollah et ses alliés incluant le Hamas, de l'autre.

Les violences se sont également multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 150 Palestiniens ont perdu la vie, tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

USA: le marché de l'emploi rebondit en août

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Alerte Info (© )

Le marché de l'emploi aux Etats-Unis a repris des couleurs en août, après avoir induit en juillet des inquiétudes pour la santé de la première économie mondiale. Le taux de chômage s'est établi à 4,2%, après 4,3% en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Culture

Linkin Park présente sa nouvelle chanteuse et annonce un album

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Connue comme chanteuse du groupe de hard rock Dead Sara, Emily Armstrong est la nouvelle voix de Linkin Park. (© KEYSTONE/AP/Jordan Strauss)

Le groupe de rock américain Linkin Park a dévoilé jeudi soir lors d'un concert sa nouvelle chanteuse, Emily Armstrong. Il a annoncé la sortie prochaine d'un album, le premier depuis la mort de son leader Chester Bennington.

La formation californienne a donné un concert retransmis en direct en streaming et visible sur son site internet et ses réseaux sociaux. Elle a également diffusé un premier single, "The emptiness machine", tiré de son prochain opus, "From Zero", attendu le 15 novembre prochain.

Dans ce morceau, l'alternance entre guitares énervées et accalmies traduisent toujours la signature du groupe qui oscille entre rock et metal, rehaussée désormais par la voix furieuse d'Emily Armstrong, connue comme chanteuse du groupe de hard rock Dead Sara.

Actif depuis la fin des années 1990 avant d'exploser en 2003 avec l'album "Meteora" - les tubes "Numb" ou "Breaking the habit" -, Linkin Park n'avait pas enregistré d'album studio depuis sept ans et le décès de son chanteur principal Chester Bennington, à 41 ans en juillet 2017.

Une tournée internationale est déjà prévue, avec six dates du 16 septembre au 11 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Soudan (enquêteurs)

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L'armée du général Abdel Fattah al-Burhane est mise en cause pour des actes équivalant à des crimes de guerre (archives). (© KEYSTONE/EPA/STR)

De nombreux actes équivalant à des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre ont été perpétrés au Soudan, selon les enquêteurs mandatés à l'ONU. Les Forces de soutien rapide (FSR) sont davantage épinglées que l'armée dans le rapport publié vendredi à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Au moins 17 enfants tués dans l'incendie d'une école au Kenya

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Le feu a ravagé le dortoir de l'école (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/STEPHEN MORRISON)

Un incendie a ravagé le dortoir d'une école primaire dans le centre du Kenya. Au moins 17 élèves ont été tués dans , a annoncé vendredi la police.

L'incendie à l'Académie Hillside Endarasha du comté de Nyeri s'est déclaré jeudi vers minuit, a indiqué la police, précisant que sa cause restait pour l'heure inconnue et que l'âge moyen des victimes est d'environ 9 ans.

L'école, qui accueille quelque 800 élèves âgés de 5 à 12 ans environ, est située à environ 170 kilomètres au nord de la capitale Nairobi. "Il y a 17 morts" et plusieurs autres personnes qui ont été blessées, dont 16 grièvement, et transportées d'urgence à l'hôpital, a déclaré la porte-parole de la police, Resila Onyango.

"Les corps retrouvés sur les lieux ont été brûlés au point de devenir méconnaissables", a-t-elle ajouté. "D'autres corps seront probablement retrouvés" une fois terminée l'inspection des lieux du sinistre, selon la porte-parole.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'incendie, a-t-elle ajouté. Evoquant une "nouvelle dévastatrice", le président William Ruto a exprimé ses condoléances. "Nos pensées vont aux familles des enfants qui ont perdu la vie" dans cette "tragédie", a-t-il déclaré dans un message sur X.

Incendies fréquents

M. Ruto a ajouté avoir demandé aux fonctionnaires de "mener une enquête approfondie sur cet horrible évènement" et promis que les responsables seraient "amenés à rendre des comptes". La Croix-Rouge kenyane a indiqué avoir déployé des équipes sur le terrain pour fournir "des services de soutien psychosocial aux élèves, aux enseignants et aux familles touchées".

De nombreux incendies d'écoles ont eu lieu par le passé au Kenya et dans toute l'Afrique de l'Est. En 2016, neuf élèves ont été tués dans l'incendie d'un lycée pour filles à Kibera, le plus grand bidonville de Nairobi. En 2001, 67 élèves ont été tués dans l'incendie criminel de leur dortoir dans une école secondaire du district de Machakos, au sud du Kenya.

Deux élèves ont été accusés du meurtre, et le directeur et l'adjoint de l'école ont été reconnus coupables de négligence. En 1994, 40 écoliers ont été brûlés vifs et 47 blessés dans un incendie qui a ravagé une école secondaire pour filles dans la région de Kilimandjaro, au nord de la Tanzanie voisine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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