International
Etats-Unis sous haute tension, couvre-feu dans plusieurs villes
Plusieurs villes américaines, sous haute tension, ont imposé samedi des mesures exceptionnelles comme le couvre-feu ou le déploiement de militaires. Elles doivent tenter d'empêcher les manifestations liées à la mort de George Floyd de dégénérer à nouveau.
Le président Donald Trump a promis de "stopper la violence collective", après trois nuits d'émeutes à Minneapolis, où cet Afro-Américain de 46 ans est mort lundi aux mains de la police.
Dans cette ville du Minnesota, dans le Nord des Etats-Unis, la police a chargé des centaines de manifestants qui ont défié le couvre-feu, entrée à vigueur à 20h00. Les agents, en tenue anti-émeutes, ont tiré des fumigènes et des grenades assourdissantes pour les éloigner d'un commissariat.
Peu de temps avant, les manifestants affichaient leur détermination à rester sur place autant que possible. "Ils ne nous donnent pas le choix, il y a tellement de colère", expliquait Deka Jama, une femme de 24 ans venue "réclamer justice" pour George Floyd avec un groupe d'amies.
Eléments extérieurs
Des heurts entre policiers et manifestants ont également eu lieu à New York, Los Angeles ou Atlanta, conduisant les responsables de ces deux dernières villes, ainsi que ceux de Philadelphie ou de Chicago, à annoncer à leur tour un couvre-feu.
Donald Trump, qui a dénoncé à plusieurs reprises la mort "tragique" de George Floyd, a estimé que les émeutiers déshonoraient sa mémoire. "Nous ne devons pas laisser un petit groupe de criminels et de vandales détruire nos villes", a-t-il lancé en attribuant les débordements à "des groupes de l'extrême gauche radicale" et notamment "Antifa" (antifaschistes).
Le gouverneur du Minnesota Tim Walz, a lui aussi dénoncé des éléments extérieurs à sa ville, qui pourraient être selon lui des membres de groupes anarchistes, mais aussi des suprémacistes blancs ou des trafiquants de drogue. Parmi les dizaines de personnes interpellées la veille, 80% provenaient d'autres régions des Etats-Unis, selon les autorités locales.
"La situation à Minneapolis n'a absolument plus rien à voir avec le meurtre de George Floyd", a estimé le gouverneur. Il s'agit selon lui "d'instiller la peur et de déstabiliser nos grandes villes".
Police militaire
Pour reprendre le contrôle de la situation, M. Walz a annoncé la mobilisation générale des 13'000 soldats de la Garde nationale de l'Etat, une première, et indiqué avoir demandé l'aide du ministère de la Défense.
Des unités de la police militaire ont été mises en alerte pour pouvoir éventuellement intervenir à Minneapolis dans un délai de quatre heures, a précisé le Pentagone. La police militaire américaine ne peut légalement intervenir sur le territoire américain qu'en cas d'insurrection.
Vendredi soir, 2500 policiers et soldats de la Garde nationale et l'imposition d'un couvre-feu n'avaient pas empêché Minneapolis de s'embraser, avec de nombreux pillages et incendies volontaires. Mais face à eux, il y avait "des dizaines de milliers d'émeutiers", a souligné le responsable des forces de sécurité du Minnesota, John Harrington.
Dans la journée, les habitants de Minneapolis, armés de balais et de pelles, ont tenté de donner une autre image de leur ville, nettoyant tous les débris laissés par les émeutes. "Ma ville a mal, brûle", commentait Kyle Johnson, 28 ans. "Tout ce que je peux faire, c'est aider à faire le ménage."
D'autres se préparaient à une nouvelle nuit dangereuse. Des groupes de voisins se sont réunis pour mettre sur pied des stratégies de défense commune, des commerçants ont calfeutré leurs boutiques avec des planches de bois.
Autres villes
La tension est également montée samedi dans le reste du pays. Des foules de protestataires se sont rassemblées à New York, Dallas, Houston, ville d'origine de la victime, Las Vegas, Des Moines, Memphis et Portland, y compris à Washington sous les fenêtres du président Trump.
A New York, plus de 200 personnes ont été arrêtées après de violents incidents ayant fait plusieurs blessés au sein des forces de l'ordre. A Atlanta, des véhicules de patrouille de la police ont été brûlés. A Los Angeles, cinq policiers ont été blessés et plusieurs centaines de personnes arrêtées lorsqu'une manifestation pacifique a dégénéré, avec là aussi des commerces incendiés et des pillages.
Partout, les manifestants ont dénoncé les bavures policières et les disparités raciales. Et ils ont exigé justice pour George Floyd, dont l'arrestation mortelle a été filmée dans une vidéo devenue virale.
Le policier blanc Derek Chauvin qui, sur cette vidéo, maintient son genou pendant de longues minutes sur le cou du quadragénaire a été arrêté vendredi et inculpé pour "homicide involontaire" et "acte cruel et dangereux ayant causé la mort".
Mais pour les manifestants ce n'est pas assez: ils réclament son inculpation pour homicide volontaire et l'arrestation des trois autres agents impliqués dans le drame.
International
Volkswagen, en quête de rentabilité, va réduire ses effectifs
Le premier constructeur européen Volkswagen a annoncé mercredi qu'il devra dans les années à venir supprimer des postes pour réduire ses coûts et améliorer sa rentabilité dans le cadre de sa transition laborieuse vers l'électromobilité.
"Au cours des prochaines années, nous devrons réduire nos effectifs de manière socialement responsable, en tirant parti autant que possible des dispositifs de retraite partielle et de préretraite", a déclaré le directeur des ressources humaines, Gunnar Kilian, cité dans un communiqué à l'issue d'une assemblée du personnel au siège de Volkswagen à Wolfsburg (centre).
L'objectif est de réduire de 20% les coûts salariaux hors activités de production, a-t-il ajouté.
"Nous ne parlons pas de 20% de personnel en moins", a précisé M. Kilian, sans chiffrer le nombre de suppressions de postes à venir.
"Il est évident qu'à l'avenir, nous devrons travailler avec moins de personnel dans de nombreux domaines chez Volkswagen", a ajouté Thomas Schäfer, le PDG de la marque éponyme Volkswagen.
Cette dernière est aussi la plus en difficulté et sera la plus affectée par la réorganisation à venir. Les discussions entre la direction et les représentants du personnel sont dans leur "phase finale", précise le communiqué.
En quête de rentabilité, Volkswagen a annoncé en juin un plan de transformation destiné à réaliser 10 milliards d'euros d'économies et une marge opérationnelle entre 9 et 11% d'ici 2030.
Le constructeur est sous pression de la concurrence de l'américain Tesla et des marques chinoises, qui grignotent ses parts de marché, notamment en Chine, son marché principal où il réalise 40% de ses ventes.
Situation critique
M. Schäfer a multiplié ces derniers mois les déclarations alarmantes sur la situation de sa marque.
"La situation est très critique. De nombreux marchés sont sous pression, nos commandes, en particulier pour les voitures électriques, sont inférieures à nos attentes", avait-il dit en novembre.
"Avec nos structures existantes, et nos coûts élevés, nous ne sommes plus compétitifs", avait-il ajouté, appelant les syndicats à accepter des mesures "de personnels" s'appliquant dès l'an prochain.
Le groupe souhaite également réduire le temps et les coûts de production, notamment en utilisant des plateformes communes à plusieurs modèles électriques.
L'amélioration des performances s'inscrit dans un contexte économique compliqué par l'inflation, les hausses de taux d'intérêt, une conjoncture morose en Chine, et des problèmes d'approvisionnement en composants depuis la pandémie.
Cet automne, Volkswagen a réduit la production sur plusieurs sites à cause de la baisse de la demande.
Le groupe a aussi décidé de renoncer à construire une usine supplémentaire à Wolfsburg, son siège et son berceau historique, d'où sortent notamment les Golf.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Plus de 500'000 signatures contre la pédopornographie dans l'UE
Une pétition munie de plus de 540'000 signatures réclamant une meilleure protection des mineurs contre les abus sexuels en ligne a été déposée mercredi au Parlement européen à Bruxelles. Le texte a été initié par le Suisse Guido Fluri, lui-même un ancien enfant placé.
La pétition, qui avait été lancée en février dernier à Paris, exige un renforcement de la législation pour prévenir et combattre les abus sexuels en ligne sur des mineurs.
Les signatures ont été récoltées dans tous les pays de l'Union européenne (UE), a indiqué dans un communiqué Justice Initiative, l'ONG créée par l'homme d'affaires soleurois. Ce dernier s'est illustré en Suisse par son combat pour les réparations en faveur des victimes des mesures administratives de coercition infligées au siècle dernier.
La commissaire européenne aux affaires intérieures Ylva Johansson a parlé d'un "moment décisif", alors que le Parlement européen et le Conseil de l'UE s'apprêtent à décider du texte final de la proposition de loi. "Je vous exhorte à écouter la majorité silencieuse, à écouter les survivants (d'abus) et à soutenir ma proposition afin de protéger les enfants du pire crime que l'on puisse imaginer", a-t-elle déclaré, citée dans le communiqué.
"Protéger la prochaine génération"
L'importance d'une nouvelle loi a également été soulignée par l'eurodéputée belge Hilde Vautmans: "des centaines de milliers de personnes, parmi lesquelles des survivants et des groupes de protection de l'enfance, ont signé la pétition. Comme représentants du peuple, nous avons compris ce signal. Nous avons le mandat de protéger la prochaine génération".
La proposition fixe des règles visant à interdire la circulation d'images et de vidéos pédopornographiques et à éviter que des adultes n'approchent en ligne des enfants pour les abuser sexuellement. Avec cette loi, les plateformes devraient adopter des mesures pour prévenir les atteintes aux enfants et identifier, signaler ainsi que retirer les contenus pédopornographiques.
Le projet prévoit également la création d'un centre européen pour la prévention et la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs. Basée à La Haye, cette instance aurait notamment pour mission de faciliter l'assistance aux victimes dans toute l'UE.
L'Europe "plaque tournante"
L'Europe est devenue "une plaque tournante" du trafic d'images de violence sexuelles sur Internet, dénonce l'ONG, qui exhorte l'UE à prendre une position de "leader" au niveau mondial dans la lutte contre ce phénomène.
L'organisation souligne la hausse "exponentielle" de la distribution de matériel pédopornographique sur la Toile. Le nombre de signalisations est passé d'un million en 2010 à 32 millions l'an dernier, dont 1,5 million dans l'UE. Des rapports indiquent que certaines entreprises actives en Europe font partie des principaux hébergeurs de ce type de matériel au niveau mondial.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Plus de 500'000 signatures contre la pédopornographie dans l'UE
Une pétition munie de plus de 540'000 signatures réclamant une meilleure protection des mineurs contre les abus sexuels en ligne a été déposée mercredi au Parlement européen à Bruxelles. Le texte a été initié par le Suisse Guido Fluri, lui-même un ancien enfant placé.
La pétition, qui avait été lancée en février dernier à Paris, exige un renforcement de la législation pour prévenir et combattre les abus sexuels en ligne sur des mineurs.
Les signatures ont été récoltées dans tous les pays de l'Union européenne (UE), a indiqué dans un communiqué Justice Initiative, l'ONG créée par l'homme d'affaires soleurois. Ce dernier s'est illustré en Suisse par son combat pour les réparations en faveur des victimes des mesures administratives de coercition infligées au siècle dernier.
La commissaire européenne aux affaires intérieures Ylva Johansson a parlé d'un "moment décisif", alors que le Parlement européen et le Conseil de l'UE s'apprêtent à décider du texte final de la proposition de loi. "Je vous exhorte à écouter la majorité silencieuse, à écouter les survivants (d'abus) et à soutenir ma proposition afin de protéger les enfants du pire crime que l'on puisse imaginer", a-t-elle déclaré, citée dans le communiqué.
"Protéger la prochaine génération"
L'importance d'une nouvelle loi a également été soulignée par l'eurodéputée belge Hilde Vautmans: "des centaines de milliers de personnes, parmi lesquelles des survivants et des groupes de protection de l'enfance, ont signé la pétition. Comme représentants du peuple, nous avons compris ce signal. Nous avons le mandat de protéger la prochaine génération".
La proposition fixe des règles visant à interdire la circulation d'images et de vidéos pédopornographiques et à éviter que des adultes n'approchent en ligne des enfants pour les abuser sexuellement. Avec cette loi, les plateformes devraient adopter des mesures pour prévenir les atteintes aux enfants et identifier, signaler ainsi que retirer les contenus pédopornographiques.
Le projet prévoit également la création d'un centre européen pour la prévention et la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs. Basée à La Haye, cette instance aurait notamment pour mission de faciliter l'assistance aux victimes dans toute l'UE.
L'Europe "plaque tournante"
L'Europe est devenue "une plaque tournante" du trafic d'images de violence sexuelles sur Internet, dénonce l'ONG, qui exhorte l'UE à prendre une position de "leader" au niveau mondial dans la lutte contre ce phénomène.
L'organisation souligne la hausse "exponentielle" de la distribution de matériel pédopornographique sur la Toile. Le nombre de signalisations est passé d'un million en 2010 à 32 millions l'an dernier, dont 1,5 million dans l'UE. Des rapports indiquent que certaines entreprises actives en Europe font partie des principaux hébergeurs de ce type de matériel au niveau mondial.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La chanteuse Taylor Swift personnalité de l'année du Time magazine
La chanteuse américaine Taylor Swift a été désignée personnalité de l'année 2023 du magazine américain Time mercredi. La star de la pop a secoué l'industrie de la musique avec une tournée au succès phénoménal.
"Une grande partie de ce que (Taylor) Swift a accompli en 2023 est incommensurable (...) Elle s'est engagée pour donner de la valeur aux rêves, aux sentiments et aux expériences des gens, en particulier des femmes, qui se sentaient négligées et régulièrement sous-estimées", a souligné le rédacteur en chef du magazine, Sam Jacobs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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