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Face à Omicron, Biden refuse de paniquer et l'Europe serre la vis

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Tous les Israéliens de plus de 60 ans et le personnel médical auront droit à une quatrième dose de vaccin contre le Covid-1. (photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/Ted S. Warren)

L'Europe multiplie les restrictions et les avertissements, quand les Etats-Unis refusent de "paniquer": un Joe Biden volontariste a assuré mardi que la première puissance mondiale était "prête" face à la déferlante du variant Omicron.

En réaction à cette vague, le Premier ministre d'Israël Naftali Bennett a annoncé mardi que tous les Israéliens de plus de 60 ans et le personnel médical auraient droit à une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19, après consultation d'un groupe d'experts.

Déjà dominant aux Etats-Unis, le nouveau variant se répand à une vitesse fulgurante à travers le monde, entraînant des records de contamination, comme en Espagne qui a enregistré 49'823 cas de Covid-19 en 24 heures.

"Je sais que vous êtes fatigués. (...) Je sais que vous en avez assez. Nous voulons tous que ce soit fini, mais nous sommes encore en plein dedans. Et nous sommes à un moment critique", a lancé Joe Biden à ses compatriotes depuis la Maison Blanche.

Et d'ajouter : "Nous avons plus d'outils que nous n'en avons jamais eu. Nous sommes prêts."

Comme il l'avait dit il y a quelques semaines déjà, le président américain a répété, à l'adresse des quelque 70% d'Américains totalement ou partiellement vaccinés: "Nous ne devons pas paniquer."

Le démocrate, dont les leviers au niveau fédéral sont de toute façon limités, a appelé à garder les écoles ouvertes et promet que les Etats-Unis ne revivront pas le printemps 2020.

Le gouvernement fédéral américain va distribuer 500 millions de tests gratuits à partir du mois de janvier - à voir si cela calmera les critiques récurrentes sur les insuffisances du dépistage aux Etats-Unis, où les files s'allongent chaque jour devant les centres de test.

Washington va aussi mobiliser, au cas où ce serait nécessaire, un millier de médecins et infirmières de l'armée pour venir à la rescousse des hôpitaux, et augmenter encore la capacité de vaccination.

Pour le reste, "les personnes non vaccinées sont responsables de leurs propres choix", a lancé le président du pays le plus endeuillé au monde par la pandémie. En reconnaissant toutefois que ces choix avaient été influencés par une "dangereuse désinformation" à la télévision et sur les réseaux sociaux.

La stratégie de Joe Biden contraste avec les décisions plus sévères prises en particulier en Europe.

Restrictions en Allemagne

Les Allemands ne pourront pas se réunir à plus de dix personnes vaccinées, ou deux non-vaccinées pour les fêtes, a averti le nouveau chancelier Olaf Scholz.

Les clubs et les discothèques vont également fermer leurs portes dans tout le pays. Et toutes les compétitions sportives, en particulier les matches de football, se dérouleront désormais à huis clos.

Le foot africain, lui, maintient le cap: malgré des rumeurs insistantes de report ou d'annulation, la Confédération africaine de football a confirmé que la Coupe d'Afrique des nations se tiendrait bel et bien au Cameroun du 9 janvier au 6 février.

Les Pays-Bas voisins ont fermé les magasins jugés non essentiels, les cinémas ou les restaurants.

Au Portugal, le télétravail deviendra obligatoire pendant deux semaines et les bars et discothèques seront fermés.

Pas de tour de vis de ce type prévu pour l'instant en France, où environ 20% des nouveaux cas de Covid-19 relèvent désormais d'Omicron.

Au Royaume-Uni, parmi les plus sévèrement touchés (plus de 90'000 contaminations par jour), le gouvernement a débloqué mardi un milliard de livres pour les entreprises subissant les conséquences d'Omicron.

Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, avait annoncé lundi soir l'annulation des festivités prévues dans la capitale britannique pour le Nouvel An, tout comme le Maroc, qui a en outre instauré un couvre-feu entre minuit et 06h00.

Selon la cheffe scientifique de l'Organisation mondiale de la santé, Soumya Swaminathan, les premières données d'Afrique du Sud montrent que les hospitalisations liées à Omicron restent moins nombreuses que pendant les précédentes vagues Delta.

L'OMS a homologué d'urgence mardi un nouveau vaccin contre le Covid, celui de la société américaine Novavax - le 10e qu'elle approuve ainsi -, à la technologie plus classique et différente des vaccins déjà largement utilisés dans l'UE.

Sur les voyages internationaux également, Joe Biden se distingue. Il a dit "envisager" la levée de l'interdiction d'entrée sur le territoire américain qui concerne huit pays africains, où Omicron avait commencé à circuler.

D'autres pays au contraire multiplient les restrictions. Israël a ajouté mardi les Etats-Unis et plusieurs autres pays à sa liste rouge d'une cinquantaine d'Etats vers lesquels il est interdit de voyager.

La pandémie a fait au moins 5,35 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP mardi, sans doute bien inférieur à la réalité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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