International
Fin de campagne à pied et à moto pour Lula et Bolsonaro
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/10/jair-bolsonaro-aime-les-bains-de-foule-comme-ici-vendredi-a-pocos-de-caldas-1000x600.jpg&description=Fin de campagne à pied et à moto pour Lula et Bolsonaro', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'ex-président de gauche Lula et le chef de l'Etat sortant de droite Jair Bolsonaro, favoris de la présidentielle de dimanche au Brésil, misent sur des démonstrations de force à Sao Paulo, pour le dernier jour d'une campagne ultra-polarisée.
Quelques milliers de personnes étaient rassemblées samedi sur l'avenue Paulista, artère emblématique de la mégalopole, pour manifester leur soutien au rythme des tambours envers Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), qui devance Bolsonaro dans les sondages et vise même une victoire dès le premier tour.
"Lula doit revenir pour en finir avec ce qui se passe dans le pays. Nous nous battons depuis longtemps pour une société beaucoup plus juste, plus fraternelle, et Bolsonaro a tout gâché", dit à l'AFP Anderson Momesso, 52 ans, venu soutenir le candidat du Parti des travailleurs (PT) vêtu d'un maillot de foot rouge, comme la couleur de la famille politique de Lula.
A moto
A environ 5 km de là, pratiquement au même moment, M. Bolsonaro a pris la tête d'un cortège à moto le menant au Parc Ibirapuera, poumon vert de Sao Paulo, en veste en cuir noire et sans casque.
Le long de la route, clôturée par des barrières métalliques, le président d'extrême droite a été acclamé par des partisans vêtus de t-shirts jaunes et verts et portant des drapeaux du Brésil, tandis que des voitures klaxonnaient.
"Lula, voleur, ta place est en prison!", criaient les bolsonaristes.
L'ancien parachutiste a sillonné de nombreuses villes du pays en deux-roues avec ses partisans, y compris à Guaranhuns, dans le Pernambouc (nord-est), où Lula a grandi avant de partir à Sao Paulo avec sa famille pour fuir la faim.
La campagne électorale à la radio et télévision a pris fin ce jeudi à minuit, mais les meetings et la distribution de tracts sont autorisés jusqu'à samedi soir, veille du scrutin.
Fin de campagne tendue
Cette campagne s'est déroulée dans des conditions très particulières, pour des raisons de sécurité: les candidats portent un gilet pare-balle et des barrières de sécurité sont placées lors des meetings pour empêcher la foule de s'approcher trop près de la scène.
Ces dernières heures de campagne "seront très tendues, tout le monde observera les moindres détails qui pourraient faire pencher la balance dans un sens ou dans l'autre", déclare à l'AFP Jairo Nicolau, politologue à la Fondation Getulio Vargas.
Le tout dernier sondage de l'institut de référence Datafolha est attendu en fin de journée samedi.
Jeudi soir, cet institut donnait Lula encore largement en tête des intentions de vote, maintenant 14 points d'avance sur Bolsonaro (48% contre 34%).
Pour obtenir un troisième mandat dès dimanche, l'ex-président doit obtenir au moins 50% des votes exprimés (sans les nuls ni les blancs).
Dans le sondage de jeudi, il était justement crédité de 50% de ces votes dits "valides", la marge d'erreur du sondage (+ ou - 2 points de pourcentage) laissant planer l'incertitude sur la tenue d'un second tour le 30 octobre.
Orban soutient Bolsonaro
Mais la passation de pouvoir pourrait s'avérer "plus difficile" en cas de victoire du candidat de gauche, avec de longues semaines jusqu'à l'investiture, le 1er janvier.
Lula a admis vendredi en conférence de presse craindre des "troubles" durant cette transition.
Jair Bolsonaro a donné de nombreux signes qu'il pourrait ne pas reconnaître les résultats en cas de défaite, invoquant notamment des risques de "fraude" sans apporter de preuve.
La semaine dernière, le chef de l'Etat avait affirmé qu'il serait "anormal" qu'il n'obtienne pas au moins 60% des voix au premier tour.
Viktor Orban, premier ministre de la Hongrie, a apporté son soutien à M. Bolsonaro. "J'ai rencontré beaucoup de dirigeants mais pas beaucoup d'aussi exceptionnels comme votre président Bolsonaro", dit Orban dans une vidéo diffusée samedi matin sur le compte Twitter du président brésilien.
"Votons tous en paix, sécurité et harmonie, avec respect, liberté, conscience et responsabilité. Ensemble, tous les Brésiliens dans la grande célébration de la Démocratie", a enjoint pour sa part le président du Tribunal supérieur électoral, Alexandre de Moraes sur son compte Twitter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Honduras: le conservateur Asfura vainqueur de la présidentielle
Le conservateur Nasry Asfura, soutenu par le président américain Donald Trump, a été proclamé mercredi futur président du Honduras. Les élections, il y a trois semaines, ont été marquées par un écart très faible et des accusations de fraude.
Cet homme d'affaires de 67 ans, fils d'immigrés palestiniens, s'est imposé face au présentateur de télévision Salvador Nasralla, lui aussi de droite, qui exigeait un large recomptage des voix en raison de supposées irrégularités.
Le Conseil national électoral (CNE) "déclare élu pour un mandat de quatre ans le citoyen Nasry Juan Asfura Zablah", a indiqué sa présidente Ana Paola Hall.
Les Etats-Unis ont salué mercredi la victoire "claire" et "incontestable" de Nasry Asfura. "Nous sommes impatients de travailler avec son administration pour faire progresser notre coopération bilatérale et régionale en matière de sécurité, mettre fin à l'immigration illégale vers les États-Unis et renforcer les liens économiques entre nos deux pays", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Oscar Onley renforce Ineos
L'Ecossais Oscar Onley, 4e du dernier Tour de France sous les couleurs de Picnic PostNL, s'est engagé avec l'équipe Ineos Grenadiers à compter de la saison 2026. Les deux formations l'ont annoncé.
Agé de 23 ans, passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais s'est surtout révélé comme un coureur de classement général.
Outre sa 4e place cet été à Paris, il a également terminé cette saison à la 3e place du Tour de Suisse et à la 4e place du Tour de Grande-Bretagne.
"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, néo-retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.
Le vainqueur du Tour 2018 ajoute qu'Onley s'intègre parfaitement aux ambitions renouvelées de l'équipe Ineos. Longtemps dominatrice, l'ex-formation Sky a cédé du terrain face aux armadas mises en place par UAE autour de Tadej Pogacar et par Visma-Lease a bike autour de Jonas Vingegaard.
L'arrivée d'Onley, après le recrutement du Français Kévin Vauquelin, 7e du dernier Tour de France, s'inscrit dans la volonté de relancer l'équipe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Endrick (Real Madrid) prêté à Lyon jusqu'en fin de saison
Lyon a confirmé mardi avoir trouvé un accord avec le Real Madrid pour le prêt payant de l'attaquant international brésilien Endrick, en manque de temps de jeu en Espagne, jusqu'à la fin de la saison.
Agé de 19 ans, Endrick compte 14 sélections avec l'équipe du Brésil (3 buts). Arrivé au Real en 2024, il a très peu joué depuis le début de la saison et espère se relancer à l'OL en vue du Mondial 2026. Il sera présent à Lyon le 29 décembre pour la reprise de l'entraînement. Le montant de la transaction s'élève à un million d'euros.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Appel de 14 pays contre l'expansion des colonies en Cisjordanie
Quatorze pays, dont la France, l'Italie et l'Allemagne, ont condamné mercredi soir l'approbation récente de nouvelles colonies juives en Cisjordanie. Ils exhortent le gouvernement israélien à revenir sur cette décision et "à cesser l'expansion des colonies".
"Nous, représentants de l'Allemagne, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, de l'Irlande, de l'Islande, du Japon, de Malte, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni, condamnons l'approbation par le cabinet de sécurité du gouvernement israélien de la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie occupée", selon un communiqué commun diffusé par le ministère français des Affaires étrangères.
"Nous réitérons notre claire opposition à toute forme d'annexion ainsi qu'au développement de la politique de colonisation", ajoute le texte.
Les autorités israéliennes avaient annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.
Violation du droit international
Dans leur communiqué, les pays rappellent que cette action unilatérale constitue "une violation du droit international". "Cette action risque de compromettre la mise en ½uvre du plan de paix pour Gaza, alors même que sont déployés des efforts pour passer à la deuxième phase (de ce plan, ndlr), et elle nuit aux perspectives de paix et de sécurité durables dans l'ensemble de la région", ajoutent-ils.
"Nous appelons Israël à revenir sur cette décision, ainsi qu'à cesser l'expansion des colonies, conformément à la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies", écrivent-ils, ajoutant qu'ils sont "déterminés à soutenir le droit à l'autodétermination des Palestiniens".
Ces pays rappellent enfin leur "attachement indéfectible à une paix globale, juste et durable reposant (...) sur la solution des deux Etats où deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en paix et en sécurité, à l'intérieur de frontières sûres et reconnues".
Accélérée depuis le 7 octobre
La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.
Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500'000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
CultureIl y a 2 jours
Le chanteur britannique Chris Rea est décédé à 74 ans
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent
-
VaudIl y a 9 heures
Orbe (VD): une piétonne de treize ans grièvement blessée
-
LausanneIl y a 1 jour
Deux jeunes cambrioleurs interpellés dimanche à Gland
-
SuisseIl y a 3 jours
Les hospitalisations d'urgence augmentent fortement en hiver
-
InternationalIl y a 2 jours
Les Etats-Unis ont "besoin" du Groenland, martèle Trump
-
ÉconomieIl y a 2 jours
La population suisse favorable à une taxe sur les billets d'avion
-
InternationalIl y a 1 jour
Greta Thunberg arrêtée à Londres lors d'une manif pro-Palestine


