International
Lula candidat à la présidence pour "reconstruire le Brésil"
Le vieux lion de la gauche brésilienne, Lula, a lancé samedi sa candidature à la présidentielle d'octobre pour "reconstruire" le pays. Il a critiqué la gestion "irresponsable et criminelle" de Jair Bolsonaro.
"Nous sommes tous prêts à travailler non seulement pour la victoire, mais pour la reconstruction et la transformation du Brésil, qui seront plus difficiles que l'élection elle-même", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva, 76 ans, lors d'un meeting devant 4000 partisans à Sao Paulo.
Douze ans après avoir quitté le pouvoir avec un taux d'approbation stratosphérique (87%), l'ancien syndicaliste, qui n'a toujours pas de successeur à gauche, va donc briguer un troisième mandat. L'annonce de cette sixième candidature à l'élection présidentielle était un secret de polichinelle.
En tête dans les sondages
Faute de candidat qui rendrait viable une troisième voie, Lula est le seul à pouvoir battre dans les urnes un Jair Bolsonaro (67 ans) qu'il distance dans tous les sondages, mais qui semble prêt à tout pour conserver le pouvoir.
"Que voulons-nous? Le Brésil de la démocratie ou de l'autoritarisme? Le choix n'a jamais été aussi simple", a scandé Lula devant la foule qui l'acclamait aux cris de "Lula, guerrier du peuple brésilien".
Il a parlé pendant une cinquantaine de minutes devant un écran géant montrant le drapeau brésilien, symbole que les bolsonaristes s'étaient appropriés.
"Le Brésil est trop grand pour être relégué au rang de paria", a lancé Lula, répétant à plusieurs reprises qu'il prétendait "restaurer la souveraineté" du pays, face à "la politique irresponsable et criminelle du gouvernement".
Contrairement aux grands meetings de ses heures de gloire, où il montrait toute son aura de tribun, Lula, costume marine et col de chemise ouvert, s'est contenté de lire son discours, regardant assez peu le public et évitant les grandes envolées.
Polémiques
Ses proches lui ont conseillé de montrer un visage apaisé et rassurant, après des dérapages récents qui ont fait polémique.
Lors d'un entretien au magazine Time cette semaine, il s'en est pris au président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce "bon humoriste (...) qui se donne en spectacle" et est "aussi responsable" de la guerre dans son pays que son homologue russe Vladimir Poutine.
L'ancien tourneur-fraiseur a également été épinglé pour ses déclarations controversées sur l'avortement, sur la police ou sur les classes moyennes.
Dans le but de montrer une union sacrée pour battre Jair Bolsonaro, le candidat à la vice-présidence de Lula, Geraldo Alckmin, ancien gouverneur de centre droit de Sao Paulo, a déclaré dans son discours en vidéo conférence qu'"aucune divergence" ne pourrait l'empêcher de remplir sa "mission, la défense de la démocratie".
S'il n'a pas le charisme de Lula, Geraldo Alckmin, qui avait été battu par l'ex-président de gauche au deuxième tour du scrutin en 2006, est là pour rassurer l'électeur du centre, de la droite modérée, et les milieux d'affaires. Testé positif au Covid-19 vendredi, c'est de chez lui, en visioconférence, qu'il a participé au lancement de la campagne.
"Au plus près des électeurs"
Dès la semaine prochaine, Lula va partir en campagne et sillonner le pays - comme le fait depuis des mois le président-candidat Bolsonaro - en commençant par l'Etat du Minas Gerais (sud-est).
"S'il veut vraiment gagner l'élection, Lula doit aller dans la rue, comme Bolsonaro, être plus près des électeurs", dit à l'AFP Sylvio Costa, fondateur du site Congresso em foco.
La présidentielle des 2 et 30 octobre témoignera de l'extrême polarisation de l'immense pays émergent de 213 millions d'habitants.
L'ancien syndicaliste estime que son héritage - réduction des inégalités, politiques sociales, promotion de l'éducation - a été "détruit, démantelé". "Je crois être capable de faire plus et de faire mieux que ce que j'ai déjà fait", a-t-il dit à Time.
Cette nouvelle candidature a un goût de revanche pour l'ex-président, dont le bannissement de la course en 2018 avait permis l'élection facile de Jair Bolsonaro.
Alors qu'il était emprisonné un an et demi pour corruption jusqu'en novembre 2019, la carrière politique de l'ex-métallo semblait terminée. Jusqu'à ce que la Cour suprême annule ses condamnations en mars 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Droits des Arméniens du Nagorny Karabakh "garantis" (Aliev)
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a assuré lundi au cours d'une rencontre avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan que les droits des Arméniens du Nagorny Karabakh seraient "garantis".
"Les habitants du Nagorny Karabakh, quelle que soit leur ethnie, sont des citoyens de l'Azerbaïdjan. Leurs droits seront garantis par l'Etat azerbaïdjanais", a-t-il déclaré pendant une conférence de presse commune avec M. Erdogan au Nakhitchevan, une bande de terre nichée entre l'Arménie et l'Iran et rattachée à l'Azerbaïdjan en 1923.
"J'ai confiance dans le succès du processus de réintégration des Arméniens du Karabakh à la société azerbaïdjanaise", a-t-il ajouté, évoquant l'"intérêt commun" de la Turquie et de l'Azerbaïdjan à ce que "la paix" règne dans le Caucase.
L'armée azerbaïdjanaise a remporté la semaine dernière une victoire militaire éclair contre la "république" autoproclamée du Nagorny Karabakh, une région en majorité peuplée d'Arméniens rattachée en 1921 à l'Azerbaïdjan par le pouvoir soviétique.
Depuis, des milliers d'habitants du Nagorny Karabakh se sont réfugiés en Arménie.
Cette enclave montagneuse a été par le passé le théâtre de deux guerres entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan: l'une de 1988 à 1994 (30'000 morts) et l'autre à l'automne 2020 (6500 morts).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Deuil national et recherches après la mort d'un policier
Les drapeaux sont en berne et l'enquête en cours lundi au Kosovo, 24 heures après la mort d'un policier kosovar près de la frontière serbe et la traque de dizaines d'hommes armés. Ces événements ont ravivé les tensions entre Pristina et Belgrade.
"Nos recherches continuent, nous avons beaucoup d'officiers sur le terrain", a dit à la presse le ministre de l'Intérieur du Kosovo, Xhelal Sveçla, précisant qu'un arsenal "d'armes lourdes, d'explosifs, de nourriture..." avait été découvert à plusieurs endroits.
"On peut clairement dire que cet arsenal était destiné à des centaines d'autres assaillants", a-t-il ajouté.
Il s'agit maintenant de retrouver les membres du commando lourdement armé qui ont passé plusieurs heures dimanche retranchés dans le monastère de Banjska, et qui sont soupçonnés d'avoir tué le policier près de la frontière serbe.
En fin d'après-midi dimanche, trois d'entre eux avaient été tués selon les autorités du Kosovo. Interrogé sur le sort des 27 autres, Xhelal Sveçla s'est contenté de répondre qu'une "opération" était en cours pour les retrouver.
Belgrade réfute
Lundi midi, les abords du monastère de Banjska étaient fermés, a constaté une journaliste de l'AFP, et des véhicules de police et de la force de maintien de la paix de l'OTAN (KFOR) étaient visibles.
A Pristina, les drapeaux sont en berne, la présidente ayant décrété lundi journée de deuil national en hommage au policier tué.
Le Kosovo a dès dimanche matin accusé la Serbie d'être derrière l'attaque - ce que Belgrade s'est empressée de nier, accusant à son tour le Premier ministre kosovar, Albin Kurti, d'avoir poussé à bout les Serbes du Kosovo avec ses "provocations".
Ce regain de tension, parmi les plus violents depuis la déclaration d'indépendance du Kosovo en 2008, pourrait être un énième obstacle sur la route de la "normalisation" des relations entre la Serbie et le Kosovo.
"Désescalade"
"Le plus important, maintenant, c'est d'entamer la désescalade, et d'empêcher de nouveaux incidents", explique à l'AFP Bojan Elek, directeur adjoint du Belgrade Centre for Security Policy. "La communauté internationale, la KFOR... doivent aider. Il existe un risque de nouveaux incidents - surtout si, comme les informations le disent, la police kosovare fouille les maisons à la recherche des assaillants. Cela pourrait déclencher de nouveaux incidents".
L'attaque de dimanche "va, évidemment, influencer les relations entre Belgrade et Pristina qui, déjà, sont dysfonctionnelles. S'il n'y avait pas de médiation par l'Union européenne, il n'y aurait aucun contact (...) Cela étant, après les événements du weekend-end, les deux parties vont devoir se parler pour trouver des voies de désescalade", ajoute-t-il.
Le président serbe Aleksandar Vucic a martelé dimanche soir que la Serbie "ne reconnaîtra jamais l'indépendance du Kosovo, même si vous nous tuez tous".
Pristina a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008, près de dix ans après que l'Otan a contribué à repousser les forces serbes hors de l'ancienne province au cours d'une guerre sanglante qui a fait environ 13.000 morts, pour la plupart d'origine albanaise.
La Serbie, soutenue notamment par ses alliés russe et chinois, refuse depuis de reconnaître l'indépendance du Kosovo, où vit une communauté serbe d'environ 120.000 personnes. Installée essentiellement dans le nord, certains de ses membres refusent toute allégeance à Pristina.
La région est, depuis, le théâtre de violences récurrentes, les dernières remontant au printemps, lorsque les autorités kosovares ont décidé de nommer des maires albanais dans quatre municipalités à majorité serbe. Cette mesure a déclenché d'importantes manifestations, l'arrestation de trois policiers kosovars par la Serbie et une émeute de manifestants serbes qui a fait plus de 30 blessés parmi les soldats de la KFOR.
La communauté internationale enjoint les deux parties à la désescalade. Mais les dernières tentatives de discussions entre Albin Kurti et Aleksandar Vucic ont échoué mi-septembre après à peine quelques heures.
La Serbie souhaite en préalable à toute discussion obtenir une forme d'association des communautés serbes, tandis que la partie kosovare a comme pré-requis la reconnaissance par Belgrade de l'indépendance du Kosovo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Kiev dit avoir tué le commandant de la flotte russe en mer Noire
L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire en frappant vendredi son quartier général à Sébastopol, en Crimée annexée.
"Trente-quatre officiers dont le commandant de la flotte russe de la mer Noire sont morts" à la suite de la frappe, ont affirmé les forces spéciales ukrainiennes sur Telegram, sans pour autant en avancer la preuve.
"Cent cinq autres occupants ont été blessés. Le bâtiment du quartier général est irréparable", a assuré la même source.
L'AFP n'est pas en mesure de vérifier ces affirmations, tandis que Moscou ne fait presque jamais état de ses pertes en Ukraine, même lorsqu'il s'agit de hauts responsables.
La Russie avait fait état vendredi de seulement un militaire porté disparu après l'attaque qui a fortement endommagé le siège de la flotte russe de la mer Noire.
Cette attaque illustre les difficultés de la défense antiaérienne russe à contrer les frappes régulières sur cette péninsule ukrainienne, annexée en 2014 par la Russie et qui est un important noeud logistique pour les troupes de Moscou.
L'Ukraine s'est jurée de reprendre la totalité des territoires occupés par Moscou, y compris la Crimée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Le gouvernement veut des "sanctions" après les chants homophobes
Le gouvernement veut des "sanctions" après les chants homophobes entonnés dimanche lors du match OM-PSG. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a quant à elle appelé le PSG à "porter plainte".
"Très choqué par les insupportables chants homophobes entendus au Parc des Princes lors du #PSGOM", écrit Olivier Klein, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), sur son compte "X" (ex-Twitter) au lendemain de la rencontre entre le PSG et l'OM au Parc des Princes.
"Avec la DILCRAH, je vais saisir le club PSG et la igue de football professionnel (LFP) afin que des sanctions soient prises. Nous étudierons aussi les possibilités de saisir la justice", ajoute Olivier Klein, qui a pris la tête en septembre de la Dilcrah, organisme rattaché à Matignon.
Son message s'accompagne d'une vidéo d'une trentaine de secondes dans laquelle on peut entendre des supporters du PSG entonner des chants homophobes à l'encontre des joueurs de l'équipe marseillaise.
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a elle aussi condamné ces chants. "Il est impensable de rester sourd à de tels chants haineux et homophobes dans nos tribunes", a-t-elle commenté sur "X" (ex-Twitter). "Il est urgent de les éradiquer de nos stades", a-t-elle ajouté, précisant que la commission de la LFP était "désormais saisie" et appelant le PSG "à déposer plainte pour identifier les auteurs et les traduire devant la justice, pour qu'ils soient sortis des stades".
Selon une journaliste de l'AFP présente au stade pour suivre la rencontre, ces chants ont duré près d'un quart d'heure.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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