Coronavirus
France: la deuxième vague d'écoliers de retour à l'école
Une deuxième vague d'écoliers français a repris jeudi le chemin de l'école, notamment en Ile-de-France. Partout, la rentrée se fait par petits groupes, comme pour la première vague mardi.
Elle suit un protocole sanitaire très strict: lavage de mains régulier, récréations très encadrées, sens de circulation dans les couloirs. Des mesures destinées à éviter toute nouvelle flambée de l'épidémie.
Pourtant l'inquiétude reste grande: il est "beaucoup trop tôt pour rouvrir les écoles, les parents d'élèves sont très inquiets. Un père est décédé du Covid", confie la directrice de l'école élémentaire Françoise Dorleac, dans le nord de Paris.
"Décrocheurs"
Et puis "les décrocheurs ne reviennent pas", car "les parents ont peur du virus, donc si les enfants ne sont pas demandeurs, ils ne les remettent pas" à l'école, regrette-t-elle. Un cas de figure qui n'est pas isolé dans les quartiers populaires, constatent élus et enseignants.
D'ici à vendredi, quelque 1,5 million d'écoliers auront retrouvé les bancs de l'école. Les premiers collégiens des zones vertes leur emboîteront le pas lundi.
A Paris, 28'000 écoliers retournent en classe d'ici à la fin de semaine prochaine, soit près d'un sur quatre, selon le rectorat. Ils seront accueillis dans 92% des écoles les enfants jugés prioritaires et dont les parents le souhaitent.
Plus de 27'000 morts
Autre lieu source d'inquiétudes, les transports en commun. Pendant le déconfinement, seuls 37% de leurs utilisateurs sont sûrs de les reprendre, selon un sondage publié jeudi. Plus de la moitié (54%) qui les empruntent toujours ont peur.
Mais progressivement l'étau se desserre dans l'Hexagone où 400'000 commerces et des plages ont rouvert mercredi. S'"il est trop tôt pour crier victoire", "la voie suivie était la bonne", estime le président Emmanuel Macron.
La pression sur le système hospitalier continue de s'alléger (moins de 2500 patients en réanimation pour la première fois depuis le 24 mars), mais un nouveau palier a été franchi en passant mercredi la barre des 27'000 décès enregistrés depuis le 1er mars.
"Raisonnablement optimistes"
Pour le virologue Bruno Lina, membre du Conseil scientifique, "il est trop tôt pour faire un bilan" de déconfinement, mais il souligne l'"effort magistral" accompli.
"Si on continue à appliquer les mesures d'hygiène et de distanciation qui sont un peu allégées (...) on peut rester optimiste, mais raisonnablement" car "le virus continue de circuler" avec "pas mal de cas dans la région parisienne, beaucoup moins dans l'ouest", a-t-il dit sur RTL.
Le gouvernement appelle d'ailleurs "au civisme", à "la responsabilité" de chacun puisque le Conseil constitutionnel a retoqué la disposition visant à étendre à la sphère privée l'interdiction de rassemblements de plus de dix personnes.
L'attention de l'exécutif se tourne désormais vers la fin mai et les vacances à venir car, suivant l'évolution de l'épidémie, le déconfinement pourrait franchir une nouvelle étape le 2 juin après le week-end de la Pentecôte.
Polémique autour de Sanofi
Et alors que la crainte d'une deuxième vague est dans toutes les têtes, la question d'un vaccin est déjà l'origine d'une polémique après l'annonce par Sanofi de son intention de servir en premier les Etats-Unis, qui ont investi dans son développement.
Ces déclarations ont suscité une série de réactions indignées dans le monde politique français. "Inacceptable", a notamment déclaré jeudi la secrétaire d'Etat à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher.
Coronavirus
Près de 2% des nouvelles demandes à l'AI concernent le Covid long
Un peu moins de 2% des nouvelles demandes adressées à l'AI entre 2021 et 2023 concernent des personnes souffrant de Covid long. Une rente est plus souvent accordée à ces personnes qu'aux assurés non atteints par cette maladie.
Environ 2900 personnes s'étaient annoncées à fin 2023 auprès de l'AI pour cause de Covid long, selon une étude de l'Office fédéral des assurances sociales publiée jeudi. Les personnes présentent souvent des symptômes graves et environ neuf sur dix d'entre elles se retrouvent en incapacité de travail totale. Deux tiers des personnes atteintes du Covid long sont des femmes.
A la fin de l'année 2023, 12% des personnes atteintes de Covid long qui avaient déposé leur demande en 2021 ou 2022 percevaient une rente AI. La proportion de rentes octroyées dans ce genre de cas continuera probablement d'augmenter.
Dans près de 60% des cas, la capacité de travail s'améliore dans les deux premières années qui suivent l'annonce à l'AI. L'incapacité de travail reste de 100% pour de nombreuses personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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