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International

Gaza: bombardements au sud, plus de 24'000 morts dans l'enclave

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Des Palestiniens regardent les destructions suite aux bombardements israéliens dans le camp de réfugiés de Nusseirat. (© KEYSTONE/AP/Adel Hana)

L'armée israélienne a pilonné mardi le sud de la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce par Israël d'une fin prochaine de la phase "intensive" des combats contre le Hamas. Cela, 102 jours après le début de la guerre qui exacerbe les tensions régionales.

En soirée, le Qatar a annoncé un accord pour fournir de l'aide aux civils et des médicaments aux otages retenus dans le territoire palestinien pilonné et assiégé depuis plus de trois mois.

Plongée dans une situation humanitaire que l'ONU décrit comme catastrophique, la bande de Gaza est largement coupée du monde, NetBloks, un organisme qui surveille l'internet, indiquant mardi avoir observé "la plus longue perturbation des télécommunications jamais enregistrée depuis le début du conflit, la plupart des habitants étant incapables de contacter le monde extérieur depuis le 12 janvier".

Bombardements tous azimuts

L'armée israélienne a pilonné mardi le sud du territoire mais aussi le nord, au lendemain de l'annonce par Israël d'une fin prochaine de la "phase intensive" des combats. Des roquettes ont été tirées mardi matin de Gaza vers le sud d'Israël sans faire de blessés, selon les autorités israéliennes.

"Aucun signe de vie", murmure Ismael Chaaban Gazan retourné voir sa maison du quartier Karama de la ville de Gaza dans le nord, constatant que la plupart des bâtiments étaient réduits en ruines.

Aucune issue à la guerre semble en vue et les craintes grandissent quant à un embrasement régional, l'Iran et les mouvements qu'ils soutient, intensifiant leurs attaques en solidarité avec la bande de Gaza, où le mouvement islamiste palestinien Hamas est au pouvoir depuis 2007.

Maison Blanche optimiste

La guerre a été déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël, où 1140 personnes ont péri, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Quelque 250 personnes ont été prises en otages et emmenées à Gaza lors de l'attaque du 7 octobre, dont une centaine ont été libérées à l'occasion d'une trêve fin novembre. Selon le bilan des autorités israéliennes, 132 maquent à l'appel, dont 27 seraient morts.

La Maison Blanche a dit mardi être "optimiste" quant à la possible conclusion d'un nouvel accord de libération d'otages.

Plus de 24'000 morts à Gaza

Dans la bande de Gaza, 24'285 personnes ont été tuées par les bombardements et opérations militaires israéliennes, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, soit 1% de la population, selon le dernier bilan, mardi, du ministère de la Santé du Hamas, qui recense aussi 61'154 blessés.

L'armée israélienne a fait état de la mort de deux soldats, portant à 190 le nombre de militaires tués depuis son entrée dans la bande de Gaza le 27 octobre.

Accord sur une aide pour "civils et otages"

Mardi, le Qatar a annoncé un accord entre Israël et le Hamas, suite à une médiation conjointe avec la France, "portant sur l'entrée de médicaments (...) pour les otages en échange d'une cargaison d'aide humanitaire pour les civils dans la bande de Gaza".

"Les médicaments et l'aide seront envoyés demain (mercredi) à la ville d'Al-Arich" en Egypte "à bord de deux avions des forces armées qataries, en vue de leur transfert vers la bande de Gaza", a dit le chef de la diplomatie qatarie.

Situation dantesque

Dans la bande de Gaza, où 1,9 million d'habitants ont été déplacés selon l'ONU, la population manque de tout, dans le froid qui s'est abattu sur la région.

Plus de 1000 cas d'hépatite C ont été détectés et les unités de soins intensifs encore opérationnelles connaissent un taux d'occupation de 340%, selon le Hamas.

Le Hamas a fait état lundi de la mort de deux otages israéliens, diffusant une vidéo où l'on voit une jeune femme, également otage et visiblement sous pression, annoncer les décès. La branche armée du Hamas a imputé leur mort à des bombardements "sionistes", l'armée israélienne rejetant ces "mensonges".

Mardi, l'Union européenne a ajouté à sa liste "terroriste", Yahya Sinouar, 61 ans, le chef du Hamas à Gaza, considéré comme l'architecte de l'attaque du 7 octobre en Israël.

"Conflit régional"

La guerre exacerbe les tensions régionales entre Israël et ses alliés, les Etats-Unis au premier chef, et l'"axe de résistance" établi par l'Iran, qui réunit notamment le mouvement islamiste libanais Hezbollah et les rebelles yéménites Houthis.

L'Iran a annoncé mardi avoir tiré des missiles balistiques en Syrie et surtout près d'Erbil, dans le Kurdistan irakien. Selon Téhéran, ils y ont détruit un centre "d'espionnage" attribué à Israël, dont l'Irak - allié de l'Iran mais également partenaire des Etats-Unis -, a démenti l'existence, dénonçant de "fausses allégations" et condamnant une "agression" de sa souveraineté.

Nouveau tir houthi

Au large du Yémen, un nouveau tir de missile des Houthis visant des navires dans la région a touché mardi un vraquier grec. Un cargo américain y avait été touché lundi dans le golfe d'Aden par un tir similaire. En fin de semaine dernière, Washington et Londres avaient bombardé des positions des Houthis au Yémen pour tenter de stopper leurs attaques en mer Rouge, qu'ils disent mener en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.

A Washington, un responsable américain a fait état de nouvelles frappes américaines mardi au Yémen visant des "missiles des Houthis qui constituaient une menace imminente pour les navires marchands et les bâtiments de la marine américaine".

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a néanmoins assuré que son pays vise la "désescalade". "Nous ne cherchons pas un conflit régional, loin de là", a-t-il déclaré au Forum économique mondial à Davos (GR)..

"Déjà dans une guerre régionale"

Mais pour l'analyste Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group "nous sommes déjà dans une guerre régionale, même si elle est encore à un stade modeste".

A la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs entre le Hezbollah et les forces israéliennes sont quotidiens, l'armée israélienne a annoncé mardi de nouvelles frappes contre des positions du mouvement dans le sud du Liban.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Samsung multiplie par dix son bénéfice d'exploitation

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Le S24, le dernier smartphone de Samsung. (© KEYSTONE/EPA/YONHAP)

Le géant sud-coréen Samsung Electronics a annoncé mardi avoir quasiment multiplié par dix sur un an son bénéfice d'exploitation au premier trimestre 2024 grâce à une robuste demande en mémoires et autres produits liés à l'intelligence artificielle générative.

De janvier à mars, le bénéfice d'exploitation de Samsung a atteint 6'610 milliards de wons (4,5 milliards d'euros), contre 640 milliards un an plus tôt, selon un communiqué.

Le bénéfice net (part du groupe) a été multiplié par presque cinq à 6'620 milliards de wons, pour un chiffre d'affaires en hausse de 12,8% sur un an à 71'920 milliards de wons (48,8 milliards d'euros).

Ces résultats battent les prévisions des analystes, qui s'attendaient en moyenne à un bénéfice net de 4'990 milliards de wons, selon un sondage effectué par la firme de données financières Yonhap Infomax.

Le secteur des semi-conducteurs, dont Samsung et un des plus grands producteurs mondiaux, a renoué avec les bénéfices et s'est développé "en répondant à la demande dans les domaines des serveurs, du stockage, des PC et des téléphones portables", selon le groupe.

Ce succès est dû en partie à "la concentration sur des produits à forte valeur ajoutée" comme les HBM (mémoires à large bande passante), les DDR5 (mémoires vives dynamiques), les SSD (disques statiques à semi-conducteurs) pour serveurs ou encore les UFS 4.0, un puissant et ultrarapide outil de stockage pour smartphones.

"En ce qui concerne le deuxième trimestre, l'industrie devrait rester solide, principalement grâce à la demande d'IA générative", a prédit le groupe.

De solides ventes de smartphones haut de gamme S24, une augmentation des prix des semi-conducteurs ont également eu un impact positif sur les résultats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La nébuleuse de la Tête de cheval dévoilée par le télescope.

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Le téléscope a capturé la nébuleuse de la Tête de cheval. (© KEYSTONE/AP)

Le très puissant télescope James Webb a dévoilé les images les plus détaillées jamais prises de la nébuleuse de la Tête de cheval, l'un des objets cosmiques les plus reconnaissables, a annoncé lundi la Nasa.

Ces images montrent le haut de la "crinière" du cheval, révélant pour la première fois les structures plus petites formant le bord de la nébuleuse -- un gigantesque nuage de gaz et de poussières.

Située au sein de la proche constellation d'Orion, sa silhouette fait penser à une tête et une encolure de cheval, se dressant au-dessus de nuages.

James Webb, bijou d'ingénierie posté à 1,5 million de kilomètres de la Terre, fonctionne dans l'infrarouge et est capable de révéler des détails ne pouvant être vus par d'autres télescopes.

Les observations révélées lundi ont permis aux astronomes de mieux comprendre comment ces nuages de poussière émettent et bloquent la lumière, ainsi que la "forme multidimensionnelle" de la nébuleuse, selon un communiqué de la Nasa. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Astronomy & Astrophysics.

La nébuleuse de la Tête de cheval fascine les passionnées d'espace depuis sa découverte à la fin des années 1800.

Les nuages de gaz qui l'entouraient se sont dissipés, mais sa structure est elle restée présente et visible, car elle est constituée de matière plus épaisse.

Dans environ 5 millions d'années, elle se sera aussi désintégrée, selon les scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

IA: accord financier entre l'éditeur Axel Springer et Microsoft

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Le service en ligne du quotidien allemand est le dernier de l'éditeur Axel Springer à entrer dans la collaboration avec Microsoft (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le groupe allemand Axel Springer, éditeur du tabloïd Bild, a annoncé lundi approfondir son partenariat avec l'éditeur de logiciels Microsoft dans l'intelligence artificielle, en se faisant rémunérer contre mise à disposition de contenus.

Ce partenariat stipule notamment que "Axel Springer travaillera avec Microsoft pour tester des expériences de "chat" innovantes basées sur l'IA dans lesquelles les utilisateurs pourront être informés et interagir avec le contenu journalistique d'Axel Springer", selon un communiqué.

Cette mise à disposition de contenus pour les produits Microsoft rapportera une rémunération financière à Axel Springer, qui n'est pas précisée dans le communiqué.

Par ailleurs, la collaboration existante sur des projets d'IA tels que l'assistant IA Hey_, alimenté par les services de cloud Azure OpenAI, va être étendue.

"Cette nouvelle génération d'IA transforme presque tous les aspects du travail et de la vie, y compris la façon dont les gens recherchent et consomment du contenu en ligne", a commenté Satya Nadella, PDG de Microsoft.

Ces partenariats dans l'IA "sont cruciaux pour préserver et promouvoir un journalisme indépendant et un paysage médiatique prospère", a quant à lui déclaré Mathias Döpfner, PDG d'Axel Springer.

La collaboration entre Microsoft et Axel Springer existe depuis plus de 15 ans et a commencé avec des accès de contenus du quotidien Die Welt, avant d'être élargie à d'autres titres comme Business Insider et Politico, et désormais le site en ligne du quotidien populaire Bild.

Il s'agit du deuxième partenariat majeur conclu par Axel Springer dans l'intelligence artificielle, après celui annoncé en décembre avec OpenAI, le créateur californien de ChatGPT, qui va le rémunérer pour fournir des résumés d'articles du groupe de médias en réponse aux requêtes d'utilisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: le chef de l'Otan en visite, frappe meurtrière à Odessa

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Déjà fortement bombardée au début des hostilités, comme ici il y a un peu plus de deux ans, Odessa a de nouveau été victime des frappes russes qui ont fait au moins quatre victimes (Archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

Le secrétaire général de l'Otan, en visite à Kiev, et le président ukrainien ont insisté lundi sur la nécessité de livrer plus d'armes occidentales à l'Ukraine, les soldats russes profitant des ratés de l'assistance occidentale pour avancer sur le front.

Depuis l'échec de leur contre-offensive de l'été 2023, les Ukrainiens sont sur la défensive. La Russie a pris l'initiative et grignote du terrain dans l'est, malgré de lourdes pertes, depuis le début de l'année, face à une armée ukrainienne en manque d'hommes et de munitions.

Les militaires russes effectuent parallèlement des frappes de missiles et de drones quasi quotidiennes sur des villes ukrainiennes et des infrastructures. Pour repousser ces attaques, Kiev demande aux Occidentaux plus de moyens de défense antiaérienne.

Lundi, encore, un tir de missile sur Odessa, un grand port de la mer Noire vital pour les exportations ukrainiennes, a fait au moins quatre morts et 32 blessés, a annoncé le gouverneur régional Oleg Kiper.

"Sauver des vies"

Selon des données préliminaires, il s'agit de la frappe d'un missile balistique avec des sous-munitions, une arme qui libère de nombreuses petites charges explosives, a-t-il poursuivi, sur Telegram.

L'attaque a touché une des zones les "plus populaires" d'Odessa, "où les gens se promènent avec leurs enfants, leurs chiens, font du sport...", a-t-il dénoncé.

D'après le gouverneur, une enfant de quatre ans est dans un état "extrêmement grave", six adultes sont en soins intensifs et un homme est mort d'une crise cardiaque causée par l'attaque.

Sur des images diffusées par des médias ukrainiens, on peut voir un bâtiment en bord de mer en feu: il appartient à l'Académie juridique d'Odessa et est connu pour ressembler à un petit château.

Besoins rappelés

"Des livraisons d'armes à nos soldats dans les temps et des solutions dans les temps en termes de défense antiaérienne suffisante pour l'Ukraine sont ce dont nous avons besoin pour sauver des vies", a réagi le président Volodymyr Zelensky, dans son discours du soir.

Dans ce contexte difficile, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg s'est rendu lundi dans la capitale ukrainienne, où il a rencontré M. Zelensky.

"Des retards importants dans le soutien ont de graves conséquences sur le champ de bataille", a admis M. Stoltenberg, une allusion au retard considérable qu'ont pris les livraisons américaines et européennes d'équipements militaires.

"Mais il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte", a-t-il assuré, soulignant que "davantage d'aide est en route" et que de nouvelles annonces d'aide sont attendues pour "bientôt".

M. Stoltenberg a en conséquence appelé les alliés à mettre en place "un engagement financier majeur et pluriannuel (...) pour démontrer que notre soutien à l'Ukraine n'est pas à court terme".

La Russie "doit comprendre qu'elle ne peut pas gagner", a encore dit le chef de l'Alliance atlantique.

Crainte d'une offensive russe

A ses côtés, M. Zelensky a exhorté les Occidentaux à accélérer les fournitures d'armes pour "faire échouer" la nouvelle offensive d'ampleur que Moscou est, selon Kiev, en train de préparer.

"Ensemble, nous devons faire échouer l'offensive russe", a martelé M. Zelensky aux côtés de M. Stoltenberg, relevant que la Russie "tente de tirer profit" des retards dans l'aide occidentale.

"L'artillerie, (les obus de) calibre 155 mm, les armes de longue portée et la défense antiaérienne, principalement les systèmes Patriot. C'est ce que nos partenaires ont et ce qui devrait maintenant fonctionner ici en Ukraine pour détruire les ambitions terroristes de la Russie", a lancé le chef de l'Etat ukrainien.

Ces derniers jours, Moscou a revendiqué la conquête de plusieurs villages dans l'est de l'Ukraine.

Lundi, l'armée russe a dit avoir pris Semenivka, au nord-ouest d'Avdiïvka, une ville-forteresse prise par les Russes en février, et, la veille, elle avait revendiqué l'occupation de Novobakhmoutivka.

Dimanche, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a reconnu que la situation sur le front s'était "détériorée", les troupes russes, supérieures en nombre et en armes, ayant remporté des "succès tactiques" dans plusieurs zones.

Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a quant à lui prédit la semaine dernière que la situation empirerait autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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