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International

L'ONU s'alarme pour les civils avant l'offensive attendue sur Rafah

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Des civils palestiniens, dont des femmes et des enfants, à l'arrière d'un camion. Ils ont quitté dimanche le nord de la bande de Gaza, pour se rendre au sud. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le chef de l'ONU a mis en garde lundi contre la fin des programmes d'aide humanitaire pour la bande de Gaza si Israël lançait une offensive militaire majeure sur Rafah. Israël veut faire sortir les civils de la ville surpeuplée pour vaincre définitivement le Hamas.

L'offensive "ne serait pas seulement terrifiante pour plus d'un million de civils palestiniens qui s'y abritent; elle sonnerait également le glas de nos programmes d'aide", a prévenu Antonio Guterres, à l'ouverture de la 55e session du Conseil des droits de l'homme à Genève.

Adossée à la frontière fermée de l'Egypte, Rafah est l'unique point d'entrée de l'aide humanitaire qui reste "totalement insuffisante" pour le petit territoire palestinien, plus de quatre mois après le début de la guerre à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a-t-il souligné.

Rafah, "dernier bastion" du Hamas

Autre développement lundi, le gouvernement de l'Autorité palestinienne a remis sa démission au président Mahmoud Abbas, qui exerce un pouvoir limité en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, depuis la prise de contrôle du Hamas à Gaza en 2007.

De nombreux pays, notamment les Etats-Unis, principal allié d'Israël, tentent de dissuader le Premier ministre israélien d'entrer à Rafah, où s'entassent, selon l'ONU, près de 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité des déplacés.

Alors que des pourparlers en vue d'une nouvelle trêve se poursuivent au Qatar, M. Netanyahu défend une opération terrestre contre ce qu'il présente comme le "dernier bastion" du mouvement islamiste. Il a assuré dimanche sur CBS que la "victoire totale" sur le Hamas ne serait alors qu'une question de "quelques semaines", soulignant qu'une trêve ne ferait que "retarder" l'offensive.

"De la place" au nord

L'armée a présenté lundi au cabinet de guerre "un plan pour l'évacuation des populations des zones de combat dans la bande de Gaza, ainsi que le plan d'opérations à venir", selon le Bureau du Premier ministre.

Aucun détail n'a été fourni sur cette évacuation mais M. Netanyahu avait précisé dimanche sur CBS qu'il y avait "de la place" pour les civils "au nord de Rafah, dans les zones où nous avons terminé le combat".

Ces zones restent pourtant sous le feu israélien. Un correspondant de l'AFP a signalé plusieurs frappes aériennes nocturnes sur Rafah, Khan Younès, à quelques kilomètres au nord de Rafah, et à Zeitoun, près de Gaza-Ville (nord). Dans ce secteur, l'armée israélienne a rapporté lundi des combats acharnés dans lesquels "environ 30 terroristes" avaient été tués la veille. Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes ont fait 92 morts.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand le Hamas a lancé une attaque sans précédent sur le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes. Sur les quelque 250 personnes enlevées et emmenées à Gaza, 130 - dont 31 seraient morts - y sont encore retenues en otage selon Israël.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas qu'il considère, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, comme une organisation terroriste. L'offensive israélienne a fait 29'782 morts à Gaza, en grande majorité des civils, depuis le 7 octobre, selon le dernier bilan lundi du ministère de la Santé du Hamas.

Eviter la famine

La bande de Gaza, pilonnée et assiégée par Israël, subit une catastrophe humanitaire majeure. Selon l'ONU, 2,2 millions de personnes - soit l'immense majorité de la population - sont menacées d'une "famine de masse".

L'aide internationale, dont l'entrée est soumise au feu vert d'Israël, est limitée, et son acheminement vers le nord, où 300'000 habitants risquent la famine, selon l'ONU, est presque impossible en raison des destructions et des combats.

Dans son communiqué, le Bureau de Benjamin Netanyahu a aussi annoncé que le cabinet de guerre avait approuvé un plan de fourniture d'aide humanitaire "qui empêchera les pillages", sans plus de détails.

Des Palestiniens ont dit à l'AFP être forcés de manger des feuilles, du fourrage pour le bétail, voire d'abattre des animaux de trait pour se nourrir alors que les rares convois d'aide atteignant le nord sont pillés par la population.

"Contours" d'un accord

En parallèle, les pays médiateurs négocient avec les deux parties un compromis en vue d'une trêve. Des représentants égyptiens, qataris et américains, ainsi que d'Israël et du Hamas, ont repris dimanche à Doha les pourparlers qui "seront suivis de réunions au Caire", selon une télévision proche du renseignement égyptien, AlQahera News.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a évoqué dimanche un "terrain d'entente" sur les "contours" d'un possible accord portant sur la libération des otages et "un cessez-le-feu temporaire" lors d'une récente réunion à Paris entre des représentants d'Israël, des Etats-Unis, de l'Egypte et du Qatar.

D'après une source du Hamas, les discussions portent sur la première phase d'un plan élaboré en janvier par les médiateurs, qui prévoit une trêve de six semaines associée à la libération d'otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée à Gaza d'une importante quantité d'aide humanitaire.

Mais Israël exige la libération de tous les otages lors de cette pause, qui ne signifierait pas la fin de la guerre. Le Hamas réclame de son côté un cessez-le-feu complet, le retrait des troupes israéliennes de Gaza et la levée du blocus imposé par Israël depuis 2007.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

La start-up Perplexity AI propose une fusion avec TikTok

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ByteDance a jusqu'ici refusé d'envisager une cession et TikTok. (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

La start-up d'intelligence artificielle Perplexity AI a soumis samedi au groupe chinois ByteDance une offre de fusion avec la filiale américaine de TikTok, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, à quelques heures d'une possible disparition de la plateforme.

TikTok est sous le coup d'une loi qui prend effet dimanche et impose à sa maison mère, le groupe chinois ByteDance, de vendre le réseau social sous peine d'interdiction.

ByteDance a jusqu'ici refusé d'envisager une cession et TikTok a annoncé vendredi qu'il se préparait à débrancher l'application à l'expiration de la limite fixée par une loi votée au Congrès américain en avril 2024.

Le projet, révélé initialement par la chaîne américaine CNBC, prévoit la création d'une nouvelle entité qui réunirait les actifs de Perplexity AI et de TikTok USA, a précisé la source.

Les titres de cette holding seraient distribués, pour partie, aux actionnaires existants de Perplexity AI et de ByteDance, le solde allant à de nouveaux investisseurs prêts à acquérir une participation dans le nouvel ensemble. Les actionnaires de ByteDance ne souhaitant pas participer à cette nouvelle structure se verraient racheter leurs titres.

Environ 60% du capital de ByteDance est réparti entre des investisseurs institutionnels, tandis que 20% sont détenus par les fondateurs de l'entreprise et 20% par ses salariés.

La transaction proposée par Perplexity AI ne donne pas de montant pour TikTok, "mais je ne vois pas un accord intervenir à une valorisation inférieure à 50 milliards de dollars", a expliqué la source proche du dossier.

Compte tenu de la nature de l'opération, très peu d'argent changerait effectivement de mains, l'idée étant d'attribuer aux parties prenantes des actions du nouveau conglomérat.

Cette union permettrait à Perplexity AI d'enrichir les contenus proposés à ses utilisateurs, selon la source. Lancé fin 2022 et soutenu par le fondateur d'Amazon Jeff Bezos, Perplexity AI combine un assistant IA et un moteur de recherche pour trouver des informations sur internet. Il se veut un concurrent des grands moteurs de recherche, en premier lieu Google.

En décembre, la start-up a effectué une nouvelle levée de fonds, qui la valorisait 9 milliards de dollars. D'autres investisseurs ont fait état de leur intérêt pour TikTok.

L'homme d'affaires Frank McCourt est ainsi prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table avec d'autres partenaires, pour les activités américaines de l'application, sans son puissant algorithme.

Samedi, Donald Trump a déclaré qu'il étudierait de près le dossier une fois investi à la présidence des Etats-Unis, lundi, et qu'un report de 90 jours de la mise en oeuvre de la loi serait "probablement décidé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Une 8e défaite en 10 matches pour les Devils

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Gardien de Philadelphie, Samuel Ersson a passé une soirée plutôt tranquille à Newark (© KEYSTONE/AP/Noah K. Murray)

Le 500e match de saison régulière de Nico Hischier ne restera pas gravé dans sa mémoire. Les Devils se sont en effet inclinés 3-1 devant Philadelphie samedi après-midi en NHL.

La franchise de Newark n'a pas montré grand-chose dans cette partie, ne cadrant que 14 tirs au total (1 pour Hischier, 2 pour son compère appenzellois Timo Meier) dont 7 dans le troisième tiers. New Jersey a ainsi subi sa troisième défaite consécutive, la huitième dans ses dix dernières sorties.

Philadelphie a forcé la décision en supériorité numérique, Bobby Brink marquant le 2-1 à la 53e. Le défenseur zurichois de Devils Jonas Siegenthaler purgeait alors une pénalité mineure dont il avait écopé pour un coup de crosse asséné à l'encontre d'Owen Tippett qui allait défier le portier des Devils Jake Allen en contre-attaque. Le 3-1 est tombé dans une cage vide, à 2'' de la sirène finale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des milliers de manifestants contre Trump à Washington

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De nombreuses personnes sont descendues dans les rues de Washington pour la "Marche du peuple", organisée par plusieurs groupes de défense des droits civiques et de la justice sociale. (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Washington contre la politique de Donald Trump, deux jours avant le retour du milliardaire à la Maison Blanche.

Baptisée "Marche du peuple" cette manifestation a été organisée par plusieurs groupes de défense des droits civiques et de la justice sociale, dont l'équipe derrière les "Marches des femmes" du 21 janvier 2017 à travers le pays au lendemain de la première investiture de Donald Trump.

Samedi, des pancartes colorées et des petits bonnets roses aux oreilles de chat, les "pussy hats" en référence à ces manifestations il y a huit ans, parsèment le cortège dans le centre de la capitale fédérale américaine.

"Ces lois mettent en danger nos vies. Les femmes meurent. Vos soeurs, vos filles, vos mères, vos amies meurent", affirme Aisha Becker-Burrowes, militante féministe dans la foule.

Sous une pluie fine, Susan Dutwells, venue de Floride (sud-est) avec sa fille pour la manifestation dit "avoir peur" et être "en colère" du retour de Donald Trump. "Tellement de gens votent contre leurs propres intérêts. Je ne comprends pas", a ajouté cette femme de 60 ans.

Autres manifestations prévues

"J'essaie de garder espoir", affirme Carine, une autre manifestante de 40 ans qui n'a pas voulu donner son nom de famille. "Cela fait tellement du bien d'être entourée de beaucoup de monde". Venue d'Arizona (sud-ouest), c'est la première fois qu'elle manifeste à Washington, dit-elle à l'AFP, tout en assurant qu'elle continuera "le combat de retour à la maison".

Sarah Kong, une psychiatre de 31 ans, se sent "motivée, stimulée par tous ces gens. J'ai foi en l'avenir, même si j'ai peur".

Les participants à la marche manifestent pour une série de sujets, selon eux menacés par Donald Trump comme l'accès à l'avortement, la lutte contre le réchauffement climatique ou encore la défense des droits des personnes immigrées.

D'autres manifestations similaires sont prévues dans le pays, notamment à New York.

Après sa victoire le 5 novembre face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris, Donald Trump prêtera serment au Capitole lundi midi et deviendra le 47e président des Etats-Unis. Celui qui est encore pour deux jours le président élu est attendu samedi soir à Washington pour une réception dans l'un de ses golfs et un feu d'artifice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Trump lance sa propre cryptomonnaie, la valorisation bondit

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Donald Trump a lancé une cryptomonnaie à son nom (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Donald Trump a annoncé, dans la nuit de vendredi à samedi, le lancement de sa propre cryptomonnaie, qui porte son nom. Cela a provoqué une fièvre d'achats qui a fait monter en quelques heures sa valorisation globale à plusieurs milliards de dollars.

Dans un message posté sur son réseau Truth Social ainsi que sur X (ex-Twitter), le président élu a présenté cette nouvelle devise numérique comme un "meme coin".

Ce dernier est une cryptomonnaie destinée à capitaliser sur l'engouement populaire autour d'une personnalité, d'un mouvement ou d'un phénomène viral sur internet. Le "meme coin" n'a pas d'utilité économique ou transactionnelle et est souvent identifié comme un actif purement spéculatif.

"Ce Trump Meme célèbre un leader qui ne recule jamais, quelle que soit la situation", explique le site officiel du projet, évoquant la tentative d'assassinat dont a fait l'objet le candidat républicain en juillet dernier.

Capitalisation à près de 6 milliards

Durant les heures qui ont suivi le lancement du Trump, la communauté crypto s'est interrogée sur la légitimité de ce nouvel actif et son lien avec Donald Trump, certains redoutant une arnaque, comme le monde des "meme coins" en a connu beaucoup.

Mais le fait que les messages d'annonce aient été postés sur les comptes officiels du président élu et que l'une des sociétés derrière le projet, CIC Digital LLC, ait déjà été utilisée par Donald Trump pour vendre des NFT (Non Fungible Token, actifs numériques) a fini par rassurer le marché.

A suivi un coup de chaud qui a fait grimper la valeur de la monnaie numérique, jusqu'à porter la capitalisation totale des unités en circulation à près de 6 milliards de dollars.

Donald Trump ou la société pilotant le lancement, Fight Fight Fight LLC, n'ont pas communiqué sur le produit éventuel généré par l'opération pour ses créateurs. Sollicité par l'AFP, le groupe n'a pas donné suite.

Revirement

Le site officiel indique que 200 millions de jetons (unités) de cette devise ont été mis sur le marché, Fight Fight Fight prévoyant d'en ajouter 800 millions supplémentaires dans les trois ans.

Les créateurs de ce nouvel actif numérique, parmi lesquels figurent Donald Trump, contrôlent l'ensemble des jetons non encore commercialisés, lesquels présentent une valeur théorique d'environ 24 milliards de dollars au cours actuel.

Initialement opposé aux cryptomonnaies, Donald Trump a opéré un revirement radical durant sa récente campagne présidentielle, au point de s'en faire le champion. Il a promis de favoriser le développement de ce secteur, notamment via un allègement de la régulation.

Avant la création de sa propre devise numérique, des entrepreneurs associés à Donald Trump avaient mis en ligne, mi-octobre, une plateforme de cryptomonnaies, baptisée World Liberty Financial.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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