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International

Situation humanitaire catastrophique à Gaza, veto américain à l'ONU

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Des soldates de l'armée israélienne se prennent en photo sur sol israélien, à la frontière avec la bande de Gaza. (© KEYSTONE/AP/Tsafrir Abayov)

Des frappes israéliennes meurtrières ont visé mardi la bande de Gaza plongée dans une situation humanitaire catastrophique. A l'ONU à New York, les Etats-Unis ont mis leur veto à un projet de résolution exigeant un cessez-le-feu "immédiat".

Près d'un million et demi de personnes, selon l'ONU, sont massées dans la ville de Rafah, située dans le sud du territoire palestinien contre la frontière fermée avec l'Egypte, dont la population a été multipliée par six depuis le début de la guerre, le 7 octobre, entre Israël et le Hamas.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé une prochaine offensive sur la ville surpeuplée, visée quotidiennement par des frappes israéliennes, afin de vaincre le mouvement islamiste palestinien dans son "dernier bastion" et libérer les otages retenus à Gaza.

Cette perspective inquiète la communauté internationale, alors que les espoirs d'un arrêt des combats sont de plus en plus minces. Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, est toutefois arrivé mardi au Caire pour de nouvelles discussions sur une trêve avec des responsables égyptiens.

Veto "dangereux"

Dans le même temps, les Etats-Unis ont mis leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui exigeait un cessez-le-feu "humanitaire immédiat". Premier soutien d'Israël, les Etats-Unis estiment que cette résolution aurait mis en danger les négociations diplomatiques délicates sur le terrain pour obtenir une trêve incluant une nouvelle libération d'otages.

L'ambassadeur palestinien à l'ONU a fustigé un veto "dangereux", le Hamas y voyant un "feu vert" à Israël pour perpétrer davantage de "massacres".

Au moins 15 personnes ont été tuées mardi soir dans "un bombardement israélien qui a visé une maison à Deir al-Balah", dans le centre du territoire, selon le ministère de la Santé du Hamas. Plus tôt, des frappes ont visé Khan Younès, à quelques kilomètres au nord de Rafah, selon un journaliste de l'AFP, où les soldats israéliens traquent les combattants du Hamas au milieu des ruines.

L'ONG Médecins sans Frontières (MSF) s'est dite inquiète de la situation à l'hôpital Nasser de Khan Younès, où selon elle du personnel médical et des patients sont bloqués depuis le raid de l'armée israélienne du 15 février. "Profondément préoccupée" par le sort de ces patients, MSF a appelé "à leur évacuation en toute sécurité".

Situation alarmante

Les rapports des organisations humanitaires sont de plus en plus alarmants sur la situation dans la bande de Gaza, dévastée et assiégée par Israël, où 2,2 millions de personnes sont menacées de famine, selon l'ONU. Les denrées alimentaires et l'eau potable sont devenues "extrêmement rares" à Gaza, selon les agences de l'ONU qui s'inquiètent d'une "explosion" imminente du nombre de décès d'enfants.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a suspendu à nouveau mardi la distribution de son aide dans le nord du territoire, en proie "au chaos et à la violence". L'aide humanitaire, toujours insuffisante, entre dans la bande de Gaza essentiellement par Rafah via l'Egypte, mais son acheminement dans le nord est rendu presque impossible par les combats et les destructions.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d'Israël. Plus de 1160 personnes ont été tuées, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. L'armée israélienne a lancé une offensive qui a fait 29'195 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

D'après Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre.

"Cimetière"

A New York, les Etats-Unis ont présenté un projet alternatif au texte auquel ils ont mis leur veto. Alors qu'ils s'étaient jusqu'ici systématiquement opposés à l'utilisation du terme "cessez-le-feu", leur version soutient un cessez-le-feu mais pas immédiat, et sous conditions.

Ce projet prévient en outre qu'"une offensive terrestre d'ampleur" sur Rafah "ne devrait pas avoir lieu dans les conditions actuelles". Une offensive à Rafah transformerait cette ville en "cimetière", a affirmé mardi la patronne de l'antenne américaine de MSF, prévenant avec d'autres ONG du risque de famine sur place.

Brett McGurk, le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, se rend cette semaine dans la région - mercredi en Egypte et jeudi en Israël - pour s'entretenir avec Israël de cette offensive et tenter de faire avancer l'accord sur les otages, selon la Maison Blanche.

En Israël, les familles d'otages continuent à faire pression sur le gouvernement pour qu'il obtienne la libération de leurs proches. Des médicaments envoyés à Gaza dans le cadre d'un accord négocié par le Qatar et la France sont par ailleurs parvenus à des otages en ayant besoin, selon Doha.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Fribourg s'incline malgré un nouveau but de Johan Manzambi

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Le but de Johan Manzambi n'a pas suffi à Fribourg (archives). (© KEYSTONE/DPA/HARRY LANGER)

Johan Manzambi a encore fait trembler les filets en Bundesliga. Mais le milieu de terrain genevois n'a pas pu empêcher la défaite du SC Fribourg samedi sur la pelouse de Heidenheim (2-1).

Positionné cette fois en numéro 10 par son entraîneur Julian Schuster, Manzambi a ouvert le score d'une belle frappe du pied droit à 20 mètres (40e). Heidenheim a toutefois égalisé peu avant l'heure de jeu par Patrick Mainka (59e) avant d'arracher la victoire dans le temps additionnel (90e+4 Schimmer).

L'international suisse (8 sélections, 3 buts) ne saura donc sans doute pas se satisfaire de son troisième but consécutif marqué en championnat. L'excellence de sa forme vient malgré tout couronner une année 2025 qui aura été celle de son éclosion tant sur les pelouses allemandes qu'avec l'équipe de Suisse.

Triplé de Kane

Large vainqueur à Stuttgart (5-0), le Bayern Munich poursuit son cavalier seul en tête de la Bundesliga. Le champion en titre a signé une 12e victoire en 13 matches (pour un match nul) grâce notamment à un triplé de Harry Kane.

Le capitaine de la sélection anglaise a pourtant dû attendre l'heure de jeu pour faire son apparition sur le pré. Cela ne l'a pas empêché de réussir son troisième triplé de la saison en l'espace de 22 minutes. Il compte désormais 17 réussites en 13 matches de Bundesliga.

Le FC Augsbourg des Suisses Fabian Rieder et Cédric Zesiger a aussi fêté une victoire importante devant le Bayer Leverkusen (2-0). Au classement, Augsbourg est 13e, à trois points de Fribourg (9e) et... 24 de l'intouchable leader munichois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Macron annonce qu'il va rencontrer Zelensky, Starmer et Merz lundi

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Zelensky et Macron se verront à Londres (archives) (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Emmanuel Macron a annoncé qu'il allait rencontrer lundi Volodymyr Zelensky pour faire le point sur "les négociations en cours". Seront aussi présents le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz.

"Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour la contraindre à la paix", a ajouté samedi le président français. M. Macron a condamné "avec la plus grande fermeté" les nouvelles frappes qui ont ciblé l'Ukraine et réitérant son "soutien indéfectible" à Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le relais de la flamme olympique a débuté à Rome

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Gregorio Paltrinieri fut le premier relayeur de la flamme des JO 2026 (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

Le relais de la flamme des JO 2026 de Milan-Cortina a débuté samedi à Rome. Le premier des 10'001 relayeurs jusqu'à la cérémonie d'ouverture du 6 février 2026 était le nageur Gregorio Paltrinieri.

Paltrinieri, champion olympique 2016 du 1500 m nage libre, s'est élancé à 10h00 sur le Stadio dei Marmi, enceinte d'inspiration antique surplombée d'imposantes statues de marbre blanc, au pied du Stade olympique.

Le nageur, habillé, comme tous les relayeurs d'un bonnet blanc et d'une combinaison blanche avec des parements oranges et jaunes, a couru à petites foulées 200 mètres avant d'embraser une autre torche portée par l'ancienne escrimeuse Elisa Di Francisca.

La double championne olympique de fleuret a transmis ensuite le flambeau à un autre grand nom du sport italien Gianmarco Tamberi, sacré à Tokyo en 2021 en saut en hauteur.

Le relais de la flamme doit ensuite passer par les sites les plus célèbres de la capitale italienne, la place Saint-Pierre, le Panthéon, les Forums impériaux et le Colisée. L'arrivée de cette première étape aura lieu en début de soirée sur la Piazza del Popolo.

Alisha Lehmann parmi les porteurs

La torche olympique, portée par des sportifs (parmi lesquels l'internationale suisse de football Alisha Lehmann), artistes ou anonymes, va parcourir au total 12'000 kilomètres en 63 jours à travers plus de 300 villes du pays avant d'arriver à Milan le 5 février à la veille de la cérémonie d'ouverture prévue dans le stade de football de San Siro.

"Ce relais va être un monumental spot de la beauté de notre pays", a résumé Giovanni Malago, le président du comité d'organisation Milano-Cortina 2026.

Comme le veut la tradition olympique, la flamme a entamé son parcours le 26 novembre à Olympie, berceau des Jeux en 776 av. J.-C., où une flamme de secours avait été utilisée en raison des conditions météo défavorables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Tirs dans un foyer de travailleurs à Pretoria: douze morts

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La police n'a été alertée qu'une heure et demie après le début des tirs (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROOK)

Des hommes armés ont pris d'assaut un foyer de travailleurs samedi dans la capitale sud-africaine Pretoria. Ils ont tué douze personnes dont un enfant de trois ans et deux adolescents de 12 et 16 ans, a annoncé la police.

Cette attaque est la dernière d'une série de fusillades de masse qui ont choqué le pays de 63 millions d'habitants, souffrant d'une criminalité endémique et d'un taux d'homicides parmi les plus élevés au monde. "Je peux confirmer qu'au total 25 personnes ont été touchées par des balles", a déclaré la porte-parole de la police, Athlenda Mathe.

"Bar clandestin"

Dix personnes sont mortes sur place dans le township de Saulsville, situé à 18 km à l'ouest de Pretoria, et deux ont succombé à leurs blessures à l'hôpital, a-t-elle précisé. Outre l'enfant de trois ans, un garçon de 12 ans et une jeune fille de 16 ans figurent aussi parmi les tués.

Trois hommes armés sont entrés vers 04h30 (03h30 en Suisse) dans ce que la porte-parole a décrit comme un "bar clandestin" au sein du foyer, et ont tiré sans discernement sur un groupe d'hommes qui buvaient. Il s'agit d'un "incident fort regrettable. La police n'a été alertée que vers 06h00" locales, a commenté Mme Mathe.

Le mobile de la fusillade reste inconnu et la police est à la recherche de suspects, pour l'heure non identifiés. "Nous sommes confrontés à un grave problème avec ces débits de boissons illégaux et sans licence", a expliqué Mme Mathe, ajoutant que c'est là que se produisent la plupart des fusillades de masse.

"Des innocents sont également victimes collatérales de ces violences", a-t-elle déploré au micro de la chaîne de télévision publique SABC.

Criminalité et corruption endémiques

L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés. Les fusillades sont fréquentes, souvent liées aux violences des gangs et à l'alcool.

Si de nombreuses personnes possèdent légalement des armes à feu pour leur protection personnelle, le nombre d'armes illégales en circulation est bien plus important.

Entre avril et septembre, une moyenne de 63 personnes ont été tuées chaque jour en Afrique du Sud, selon les données de la police.

La plupart de ces décès étaient liés à des disputes, mais les vols et les violences de la part de gangs ont également contribué à ce bilan, a précisé la police en novembre.

En octobre, deux adolescents avaient été tués et cinq blessés lors d'une fusillade liée à des gangs à Johannesburg, la capitale économique du pays. En mai, des hommes armés avaient tué huit clients dans un bar de Durban, dans le sud-est du pays.

L'année dernière, 18 membres d'une même famille avaient été abattus dans une ferme isolée de la province du Cap-Oriental, également dans le sud-est.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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