International
Gaza: un hôpital fait état d'au moins 37 morts dans une frappe
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Un hôpital de la bande de Gaza a fait état jeudi de la mort d'au moins 37 personnes dans un bombardement contre une école de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). L'armée israélienne revendique l'attaque, qui visait selon elle "une base du Hamas".
Le secrétaire général des Nations Antonio Guterres a condamné cette attaque meurtrière, dénonçant un "nouvel exemple terrifiant du prix payé par les civils, les hommes, femmes et enfants palestiniens qui tentent juste de survivre, forcés de se déplacer dans une sorte de cercle de la mort à travers Gaza pour tenter de se mettre à l'abri", a déclaré son porte-parole Stéphane Dujarric.
Il a souligné qu'il faudrait que des comptes soient rendus "pour tout ce qui se passe à Gaza". Les Etats-Unis ont eux appelé Israël à être "pleinement transparent".
Pas une "nouvelle proposition"
A la veille de l'entrée dans le neuvième mois de la guerre entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien, le président américain Joe Biden et 16 autres dirigeants ont exhorté le Hamas à accepter un accord de cessez-le-feu actuellement sur la table.
Un haut responsable du Hamas a déclaré jeudi à cet égard que le plan présenté par Joe Biden ne constituait pas une "nouvelle proposition". "Il n'y a pas de proposition, ce ne sont que des mots prononcés par (Joe) Biden dans un discours", a estimé Oussama Hamdane.
"Jusqu'ici, les Américains n'ont présenté aucun document qui les engage à respecter ce que Biden a dit dans son discours", a-t-il ajouté.
La feuille de route présentée le 31 mai par Joe Biden, proposée selon lui par Israël, prévoit dans une première phase un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages enlevés lors de l'attaque du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Selon une source proche des négociations, une réunion a eu lieu mercredi à Doha entre des dirigeants qatari et égyptien - dont les pays sont des médiateurs dans le conflit - et le Hamas, pour discuter d'une trêve et d'un échange d'otages et de prisonniers. Il n'était clair pas dans l'immédiat si les discussions se poursuivaient jeudi.
Les exigences contradictoires des deux camps laissent cependant peu d'espoir de voir le plan annoncé par M. Biden se concrétiser. Israël assure vouloir détruire le Hamas. Un membre du bureau politique du Hamas, Souhail al-Hindi, a par ailleurs rappelé à l'AFP les "deux conditions essentielles pour tout accord (sont) un cessez-le-feu et un retrait" d'Israël de Gaza.
"Guerre d'extermination"
En attendant, Israël poursuit sans répit son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, en riposte à l'attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien.
L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que "des avions de combat de l'armée (...) avaient mené une frappe précise sur une base du Hamas située à l'intérieur d'une école de l'Unrwa dans la région de Nousseirat" (centre), affirmant avoir éliminé dans cette attaque neuf "terroristes", certains ayant pris part selon elle à l'attaque du 7 octobre.
Le Hamas a condamné une "guerre continue d'extermination et de nettoyage ethnique" contre le peuple palestinien, l'hôpital Al-Aqsa de Deir el-Balah, situé à proximité de Nousseirat, ayant fait état d'au moins 37 morts dans cette nouvelle attaque.
"Nous dormions, et à 02h00 du matin, nous avons vu le plafond, les murs et les fenêtres nous tomber dessus", a raconté à l'AFP Salmane al-Maqdama, une Palestinienne témoin du bombardement.
6000 déplacés présents dans l'école
Le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, a accusé Israël d'avoir frappé "sans avertissement préalable" l'école, où se trouvaient 6000 déplacés. Cet établissement avait été transformé en abri pour la population civile déplacée par les combats. Il a fait état d'"au moins 35 personnes (...) tuées" et de "nombreuses autres blessées".
"Une autre école de l'Unrwa transformée en abri a été attaquée, cette fois-ci à Nousseirat", dans le centre de la bande de Gaza, a écrit M. Lazzarini sur X.
Les forces israéliennes n'ont donné aucun "avertissement préalable, ni aux personnes déplacées ni à l'Unrwa", a-t-il ajouté, assurant que son agence "partage les coordonnées de toutes (ses) infrastructures (y compris de cette école) avec l'armée israélienne et les autres parties au conflit".
Autres attaques israéliennes
Des témoins ont également indiqué que des tirs intenses de roquettes avaient eu lieu dans la nuit dans les camps d'al-Boureij et Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza.
Selon une source locale, des avions israéliens ont aussi mené plusieurs attaques dans l'est et le centre de la ville de Rafah, située dans le sud, à la frontière avec l'Egypte, où l'armée israélienne a lancé des opérations terrestres début mai.
Celle-ci a affirmé avoir tué trois combattants qui essayaient de passer la barrière de sécurité entre le territoire palestinien et Israël dans le secteur de Rafah.
Près de 36'700 morts
L'offensive meurtrière lancée par l'armée israélienne dans le petit territoire côtier a causé au total la mort d'au moins 36'654 Palestiniens, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.
Selon un dernier bilan jeudi de l'armée d'occupation israélienne, 295 de ses soldats ont été tués à Gaza depuis le début de l'offensive au sol le 27 octobre.
L'offensive sur Rafah, qui a poussé un million de Palestiniens, selon l'ONU, à fuir la ville, a aussi entraîné la fermeture du point de passage avec l'Egypte, essentiel à l'entrée de l'aide internationale dans le territoire assiégé qui comptait au début de la guerre quelque 2,4 millions d'habitants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Affaire Epstein: Trump contre-attaque et vise Bill Clinton
Le président américain Donald Trump a contre-attaqué vendredi en réclamant une enquête fédérale sur la relation entre le délinquant sexuel mort en prison Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates, dont Bill Clinton.
A travers cette enquête qu'il a demandée au ministère de la justice et à la police fédérale (FBI) d'ouvrir, le président américain vise aussi Larry Summers, ministre des finances de l'ancien président américain Bill Clinton, l'investisseur et entrepreneur Reid Hoffman, la banque JPMorgan Chase ainsi que "beaucoup d'autres personnes et institutions".
"Les dossiers montrent que ces hommes et de nombreux autres ont passé beaucoup de temps avec Epstein", a-t-il assuré, sans fournir de preuves. La ministre de la justice Pam Bondi a promis sur le réseau social X que ses services allaient agir "avec diligence et honnêteté pour donner des réponses au peuple américain", en précisant qu'elle confiait ce dossier à Jay Clayton, ancien patron du gendarme américain des marchés financiers (SEC), nommé procureur par Donald Trump.
"Supercherie Epstein"
En juillet, le ministère de la justice et le FBI avaient pourtant annoncé qu'ils n'avaient "pas découvert de preuves sur lesquelles fonder une enquête contre des personnes jusqu'ici non poursuivies" dans l'affaire Epstein. Les deux institutions avaient aussi jugé qu'il ne serait "pas pertinent" de rendre public le "dossier Epstein".
Donald Trump avait promis pendant sa campagne des révélations fracassantes sur cette affaire ultrasensible. Mais, une fois revenu au pouvoir, l'ancien promoteur immobilier, qui a fréquenté Jeffrey Epstein quand ils étaient des figures de la "jet-set" new-yorkaise avant de se brouiller avec lui, a tenté de clore le dossier.
Vendredi, Donald Trump a accusé à nouveau les démocrates de promouvoir une "supercherie Epstein" et critiqué les républicains comptant voter pour forcer la publication des documents du ministère de la justice. La chambre des représentants devrait examiner la semaine prochaine une proposition de loi en ce sens.
"Vous avez la possibilité de voter pour publier le dossier Epstein et, avec cela, tenir une promesse que le peuple américain attend depuis bien trop longtemps. Nous vous implorons de le faire", ont écrit des victimes de Jeffrey Epstein dans une lettre adressée au congrès américain et obtenue par l'AFP vendredi.
"Retour de bâton"
L'affaire Epstein a été relancée cette semaine par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des emails de Jeffrey Epstein, dévoilés par des parlementaires démocrates.
"Je ne sais rien de cela. [Sinon] cela aurait été dit il y a longtemps", a assuré vendredi le président américain. "Jeffrey Epstein et moi avons entretenu de très mauvaises relations pendant de nombreuses années", a-t-il ajouté.
Parmi ces courriers électroniques figurent des échanges avec Larry Summers, qui a été conseiller économique de Barack Obama et présidé la prestigieuse université Harvard. Bill Clinton a pour sa part fréquenté le financier new-yorkais dans les années 1990 et 2000.
"Ces e-mails prouvent que Bill Clinton n'a rien fait et ne savait rien. Le reste n'est que du bruit, destiné à détourner l'attention des défaites électorales [républicaines] et du retour de bâton causé par la paralysie budgétaire", a réagi un porte-parole de l'ancien président.
Avec sa complice Ghislaine Maxwell comme rabatteuse, Epstein faisait venir des mineures dans ses résidences notamment à New York et en Floride pour, sous le prétexte de massages, les agresser sexuellement. Il est mort en prison en 2019 avant son procès, par suicide, selon les autorités. Ghislaine Maxwell purge une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Grokipedia s'appuie sur des sources "discutables", selon une étude
Grokipedia, l'encyclopédie d'Elon Musk et de xAI, contient des milliers de références à des sources "discutables" et "problématiques", selon des chercheurs, qui mettent en doute la fiabilité du site. Le milliardaire la présente comme la concurrente de Wikipédia.
XAI a mis en ligne le mois dernier Grokipedia, après qu'Elon Musk et une partie des républicains aux Etats-Unis ont accusé Wikipédia de biais idéologique.
Créée en 2001, Wikipédia est une encyclopédie collaborative gérée par des bénévoles, largement financée par des dons et dont les pages peuvent être écrites ou modifiées par les internautes. Le contenu de Grokipedia est, lui, généré par intelligence artificielle (IA) mais cite également plusieurs sources sur chaque page.
"Il est clair que les garde-fous en matière de sources ont largement été contournés sur Grokipedia", affirment les chercheurs Harold Triedman et Alexios Mantzarlis de Cornell Tech, dans un rapport consulté par l'AFP. "Cela se traduit par l'inclusion de sources discutables et une prédominance globale de sources potentiellement problématiques", ajoutent-ils.
Sites de désinformation cités
Cette étude, qui a passé au crible des centaines de milliers d'articles du site, a révélé que cette tendance était particulièrement marquée dans les sujets liés à la politique.
Par exemple la page intitulée "nombre de morts de Clinton" ("Clinton body count" en anglais), en référence à une théorie du complot affirmant que l'ancien président Bill Clinton et sa femme Hillary avaient causé la mort de plusieurs personnes, cite InfoWars, un site d'extrême droite diffusant de la désinformation.
D'autres articles citent des médias américains et indiens d'extrême droite, des médias d'Etat chinois et iraniens ou des sites comprenant des propos anti-immigration, antisémites et antimusulmans, selon le rapport. On retrouve également des articles qui promeuvent la pseudoscience ou des théories du complot.
"Grokipedia cite des sources sans en préciser la fiabilité", selon le document qui souligne que les articles "contiennent souvent des copies identiques de textes" provenant de Wikipédia.
Selon le rapport, les articles ne provenant pas de l'encyclopédie en ligne ont deux à trois fois plus de chance de citer des sources jugées "généralement peu fiables" par le Wikipédia de langue anglaise. Ils sont également 13 fois plus susceptibles d'avoir une source désignée comme "indésirable" et bloquée par Wikipédia.
Sollicitée par l'AFP, xAI a généré une réponse automatique: "Les médias traditionnels mentent".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Boeuf, café, bananes: Trump retire une partie des droits de douane
Le président américain Donald Trump, sous pression pour faire baisser le coût de la vie pour les Américains, a signé vendredi un décret pour annuler des droits de douane qu'il a lui-même imposés. Il a exempté des denrées comme le café et les fruits exotiques.
"J'ai déterminé que certains produits agricoles ne devaient pas être soumis aux droits de douane réciproques" mis en place en avril, explique le président américain dans le décret publié sur le site de la Maison-Blanche.
Dans la liste, figurent des produits que les Etats-Unis ne cultivent pas, ou alors en trop faible quantité par rapport aux besoins: café, thé, avocats, tomates, mangues, bananes, épices, pignons de pin. Il y a aussi des pièces de boeuf, alors que le prix de cette viande a atteint des records dans le pays.
En avril, Donald Trump a mis en place des droits de douane dits "réciproques" d'au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis au nom de la réduction du déficit commercial du pays et du soutien à la production locale. Ces taxes recouvraient jusqu'aux denrées ne pouvant pousser sur le sol américain, un élément qui a régulièrement été raillé par l'opposition.
Hausses constantes des prix
Même si ces droits de douane ont eu un impact moins fort que redouté sur les prix payés par les consommateurs, la facture n'est pas neutre pour des Américains essorés par la très forte inflation post-Covid-19.
Les prix augmentent moins vite désormais, mais ils augmentent toujours et les consommateurs sont frappés par le coût de certaines denrées courantes comme le café (+19% sur un an en septembre).
Réélu en assurant qu'il améliorerait le pouvoir d'achat des Américains, Donald Trump ne cesse de répéter que l'économie est florissante et l'inflation quasiment maîtrisée. Les chiffres officiels rapportent toutefois un ralentissement de l'activité et une accélération de l'inflation (à +3% en septembre contre +2,3% en avril, selon l'indice CPI).
Elections de mi-mandat
Son propre camp le pousse à réagir après un cinglant revers à des scrutins locaux et alors que les élections de mi-mandat sont dans un an.
La Maison-Blanche a tenu à souligner cette semaine les mesures prises pour faire baisser les prix des produits de première nécessité comme l'essence et les oeufs, ainsi que l'annonce d'un accord visant à réduire les prix de certains médicaments pour maigrir.
Donald Trump a aussi récemment proposé de permettre de contracter des prêts immobiliers sur 50 ans, au lieu de la durée maximale actuelle de 30 ans, afin de réduire les échéances dues chaque mois, même si cela implique d'augmenter significativement les taux d'intérêt payés aux banques.
Il a également suggéré de verser 2000 dollars à chaque Américain, financés par les recettes des droits de douane qu'il est pourtant en train de raboter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La Croatie se qualifie pour le Mondial
La Croatie n'a pas laissé passer sa chance vendredi.
Les Croates ont battu les Iles Féroé 3-1 vendredi à Rijeka pour s'assurer la 1re place du groupe L des éliminatoires et décrocher ainsi leur ticket pour la Coupe du monde 2026.
La Croatie a pourtant concédé l'ouverture du score, contre toute attente, dès la 16e minute. Mais des réussites de Gvardiol (23e), Musa (57e) et Vlasic (70e) ont permis à la troupe de Zlatko Dalic d'assurer l'essentiel.
Les Croates, qui possèdent 6 points d'avance sur la République tchèque, ne peuvent plus être rejoints avant la dernière journée des qualifications. Les Vatreni (Flamboyants) participeront à leur septième phase finale d'un Mondial.
L'Allemagne devra en revanche patienter avant de valider son ticket. La Mannschaft, victorieuse 2-0 au Luxembourg, reste sous la menace de la Slovaquie qui a battu l'Irlande du Nord 1-0. Allemands et Slovaques sont toujours à égalité avant la dernière journée, lors de laquelle les deux équipes seront opposées à Leipzig.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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