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Économie

Generali: bond du bénéfice net sur neuf mois

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Le béhémoth transalpin de l'assurance, très présent au nord des Alpes aussi, a profité notamment de gains sur transactions immobilières pour faire s'envoler sa rentabilité sur les neuf premiers mois de 2021. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le numéro un de l'assurance en Italie, Generali, a vu son bénéfice net bondir de 73,6% sur les neuf premiers mois de l'année, à 2,25 milliards d'euros (2,37 milliard de francs).

Ce résultat, publié jeudi, dépasse les attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur 2,13 milliards d'euros, selon le consensus compilé par Generali.

Sur la même période de 2020, le bénéfice net de l'assureur s'était élevé à 1,29 milliard d'euros, grevé par des dépréciations sur ses investissements dues à l'évolution négative des marchés financiers et par des coûts liés à la vente de la banque suisse BSI.

La forte augmentation des bénéfices sur les neuf premiers mois de 2021 est également due à des gains réalisés lors de transactions immobilières, explique le groupe.

Le géant italien de l'assurance a dégagé un bénéfice opérationnel en hausse de 10% à 4,42 milliards d'euros.

Objectifs confirmés

Le bénéfice opérationnel a été tiré par la croissance de l'assurance-vie (+7,1%) et de la gestion d'actifs (+32%), alors que le segment dommages (-2,4%) a pâti de demandes d'indemnisations liées à des catastrophes naturelles.

L'entrée de primes brutes, l'équivalent du chiffre d'affaires, a augmenté de 6,4% à 54,89 milliards d'euros sur neuf mois, une hausse là aussi supérieure aux attentes des analystes qui tablaient sur 53,98 milliards d'euros.

Ces résultats "confirment l'excellente performance" de Generali et "des tendances solides de toutes les activités, avec l'un des ratios de solvabilité les plus élevés du secteur", a commenté son directeur financier Cristiano Borean, cité dans le communiqué.

Le ratio économique de solvabilité du troisième assureur européen en termes de capitalisation boursière s'est élevé à 233% fin septembre, contre 224% un an auparavant.

Le groupe a confirmé jeudi les prévisions de son plan stratégique en cours, à savoir une hausse du bénéfice par action de 6 à 8% par an. L'objectif de dividendes cumulés de 4,5-5 milliards d'euros sur la période 2019-2021 a été atteint avec le versement de la seconde tranche due au titre de 2019, a précisé Generali.

Le patron de Generali, Philippe Donnet s'était déclaré dès avril "convaincu" que le groupe allait "atteindre tous les objectifs" fixés pour 2021 et a annoncé travailler sur le plan stratégique 2022-24.

M. Donnet, dont le mandat s'achève en avril 2022, présentera son nouveau plan le 15 décembre.

Le conseil d'administration sortant avait annoncé en septembre soutenir un troisième mandat du Français et vouloir présenter la liste de candidats en vue de son propre renouvellement à l'assemblée des actionnaires prévue en avril 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La Fed maintient ses taux, mais prévoit encore une hausse

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La Réserve fédérale américaine estime que l'économie américaine "progresse à un rythme solide" (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

La Fed a maintenu mercredi ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau depuis 22 ans. Elle anticipe une hausse supplémentaire d'ici fin 2023 et les voit rester à 5,1% en 2024, contre 4,6% anticipés en juin.

La banque centrale américaine a par ailleurs doublé sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour cette année. Elle table sur 2,1% contre seulement 1,0% en juin.

L'économie américaine "progresse à un rythme solide", a relevé l'institution dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), précisant avoir pris la décision à l'unanimité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Ouvrage et exposition sur le bâti à Fribourg entre 1950 et 2000

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Le siège principal de la Banque de l’Etat de Fribourg, 1978-1982, un bâtiment réalisé par Mario Botta, aujourd'hui la Banque cantonale de Fribourg. (© © SBC Alain Kilar)

La Société suisse des ingénieurs et architectes (SIA), section Fribourg, édite un ouvrage consacré à l’architecture de la seconde moitié du XXe siècle en ville de Fribourg. La publication est accompagnée d’une exposition visible à L’Atelier, place de Notre-Dame.

Le livre bilingue de 416 pages a été présenté mercredi à Fribourg sur le site de l'ancien Musée Gutenberg, en présence de la conseillère d'Etat Sylvie Bonvin-Sansonnens, en charge des affaires culturelles, et des coauteurs Christoph Allenspach et Aloys Lauper. Il constitue le premier volume d’une étude consacrée au bâti du XXe siècle dans le canton de Fribourg.

L'ouvrage décrit et analyse 104 immeubles, ensembles construits et ouvrages d’art majeurs construits en ville de Fribourg entre 1950 et 2000. "Ce grand nombre peut surprendre, mais il est proportionnel au boom de la construction. Jamais dans son histoire, la ville n’a connu une aussi forte expansion en si peu de temps", selon les auteurs.

Malgré la hâte

Les logements se concentrent dans les nouveaux quartiers, Schoenberg, Beaumont, Jura et secteur Beauregard-Vignettaz. Ce sont de grands lotissements projetés à une échelle bien plus grande qu’avant, sans parler d’un nombre élevé d’immeubles de grande hauteur et de bâtiments administratifs au centre-ville, de complexes scolaires et paroissiaux dans la périphérie.

"Le centre-ville historique ne représente aujourd’hui qu’une petite partie du territoire bâti", ont relevé les intervenants. "Dans la masse de bâtiments construits à la hâte, des architectes, des ingénieurs et des entrepreneurs innovants ont néanmoins conçu des bâtiments remarquables, plus nombreux qu’on ne l’imagine souvent."

Le but de la recherche et de la présentation du bâti par des textes, des plans et des photographies est de révéler et transmettre les valeurs et leçons de l’architecture moderne et de ses nouvelles morphologies urbaines. L'ouvrage, et les suivants, tombent à l’heure où se pose déjà la question de la fin de "l’ère du béton" avec la transition écologique.

Une exposition

Les livres ont pour ambition "d’affûter notre regard et d’enrichir notre connaissance du bâti et des principes de l’architecture de la seconde moitié du XXe siècle", ont souligné les coauteurs. "On ouvre ainsi une brèche en faveur d’une reconnaissance du passé récent dans la culture actuelle du bâti."

La plupart des immeubles publiés figurent au recensement des immeubles dignes de protection de la ville de Fribourg. Ils sont mis sous protection par le biais de son plan d’aménagement local.

L’exposition qui accompagne l’ouvrage est destinée à un large public. Elle présente, par l’image, certaines des réalisations les plus significatives "de cette période dynamique". La plupart des vues en très grand format ont été réalisées par Alain Kilar, à l'aide d'un drone.

Point de vue inédit

Les images de l'exposition, visible dès ce mercredi et jusqu'au 8 octobre, offrent "un point de vue inédit et des clichés parfois déroutants". Elles inscrivent les bâtiments et ensembles choisis "dans une perspective urbaine plus large que notre regard".

Des images en série défilent en outre sur des écrans montrant l’environnement passé et actuel de chaque réalisation, l’évolution des constructions, leurs élévations, jusqu’aux intérieurs de certaines maisons ou logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Seco rabote ses prévisions de croissance pour 2024

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Un porte-conteneurs dans le port de Bâle. En 2024, si on peut s'attendre à une reprise de la demande mondiale et des exportations, la consommation pourrait perdre de sa vigueur, estime le Seco. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Après un début d'année vigoureux, l'économie suisse a enchaîné sur une phase de stagnation au deuxième trimestre. Si la consommation privée a repris depuis, les investissements industriels ont reculé.

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) maintient certes sa prévision de croissance de l'économie suisse en 2023, mais rabote celle pour 2024.

Cette année, la croissance du produit intérieur brut (PIB) non corrigée des événements sportifs devrait s'inscrire à 0,8%, écrit le Seco mercredi dans un communiqué. Pour 2024, les experts de la Confédération s'attendent à un taux de croissance de 1,6%, contre 1,8% au pointage du juin. "L'économie suisse devrait connaître une croissance nettement inférieure à la moyenne cette année et l'an prochain, mais sans récession grave", notent-ils.

L'économie mondiale se remet plus lentement qu'attendu des épreuves de ces dernières années, selon les économistes. La dynamique faiblit notamment en Chine tandis que dans la zone euro, les prévisions de croissance sont revues à la baisse. Les effets de la politique monétaire devraient par ailleurs continuer de se faire sentir.

C'est grâce à un premier semestre très robuste que les experts maintiennent leur prévision de croissance pour l'économie suisse cette année. Quant au marché du travail, une certaine expansion de l'emploi devrait perdurer, estime le Seco, qui prévoit un taux de chômage de 2,0% en 2023 et de 2,3% en 2024.

L'inflation est pour sa part attendue à 2,2% en 2023, contre 2,3% selon la dernière estimation, et à 1,9% en 2024, contre 1,5% selon les estimations de juin dernier. "En 2024, si on peut s'attendre à une reprise de la demande mondiale et des exportations, la consommation pourrait perdre de sa vigueur", prédisent les experts.

"Les risques plus élevés pour la conjoncture internationale, et donc pour le commerce extérieur de notre pays, résultent des développements en Allemagne et en Chine", soulignent-ils. A cet égard, l'industrie allemande connaît un ralentissement marqué et l'économie chinoise souffre de la crise du secteur immobilier, de l'endettement élevé et de la morosité ambiante.

Enfin, malgré la détente actuelle, le risque de pénurie d'énergie cet hiver persiste. Dans un tel scénario, la Suisse entrerait probablement aussi en récession, avertit le Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Royaume-Uni: léger repli de l'inflation en août à 6,7%

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L'inflation a très légèrement reculé en août au Royaume-Uni, à 6,7% sur un an, au plus bas depuis février 2022. (archives) (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

L'inflation a très légèrement reculé en août au Royaume-Uni, à 6,7% sur un an, au plus bas depuis février 2022, contre 6,8% un mois plus tôt, indique l'Office national des statistiques (ONS) mercredi.

Les prix alimentaires sont ceux qui ont le plus contribué au repli, éclipsés par un rebond des prix du carburant, précise l'ONS.

Ceux des services ont également baissé, ce qui a fait reculer l'inflation sous-jacente plus que son taux global, précise l'ONS.

Le chancelier de l'Echiquier Jeremy Hunt s'est félicité d'un plan de lutte contre l'inflation "qui fonctionne" tout en reconnaissant que ce taux reste "trop élevé".

Le marché avait anticipé un rebond de l'inflation dans la foulée de celui des prix du carburant, et la livre sterling réagissait par conséquent à la baisse: elle cédait -0,29% à 1,2354 dollar vers 06H20 GMT.

Une inflation plus basse va dans le sens d'un moindre resserrement monétaire par la Banque d'Angleterre, qui annoncera une nouvelle décision sur ses taux jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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