Rejoignez-nous

Économie

Groupama cale au 2e semestre, plombé par la charge climatique

Publié

,

le

L'assureur revendique 12 millions de sociétaires et clients ainsi que 31'000 collaborateurs à travers le monde. KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Groupama a annoncé vendredi un bénéfice net de 510 millions d'euros en 2023, en vive hausse par rapport à 2022. La performance de l'assureur français a toutefois été freinée par la charge importante des sinistres climatiques en France au deuxième semestre.

"Les résultats de cette année apparaissent comme très satisfaisants", a commenté lors d'une conférence de presse le directeur général Thierry Martel, faisant cependant état d'un "énorme contraste" entre la première et la seconde moitié d'année. Le résultat net de l'assureur en France s'est élevé à 26 millions d'euros entre juillet et décembre contre 546 millions d'euros entre janvier et juin.

A l'échelle du groupe, le bénéfice net reste en forte progression par rapport à 2022, (13 millions d'euros à normes comptables comparables et à la suite de la prise en compte d'importantes provisions en réponse à l'inflation), pour un chiffre d'affaires de 17 milliards d'euros (+6,9%).

La charge des sinistres climatiques s'est révélée beaucoup plus forte fin 2023 du fait des inondations dans le nord de la France et surtout de la tempête Ciaran qui a touché la Bretagne où Groupama est très implanté, a précisé l'assureur. Net de réassurance, la charge des sinistres climatiques approche le milliard d'euros pour le groupe l'an dernier, contre 770 millions d'euros en 2022.

Bons résultats en Roumanie et en Hongrie

L'assureur a pu néanmoins s'appuyer sur ses filiales à l'international, notamment en Roumanie et en Hongrie. Il enregistre par ailleurs hors de France une perte de 110 millions d'euros liée à la cession de sa filiale en Turquie. Interrogé sur l'assurance des collectivités locales, marché sur lequel Groupama est présent, le dirigeant a souligné les points communs entre les deux rapports lancés récemment sur le sujet, l'un présenté le 28 mars par le Sénat et l'autre porté par le gouvernement, toujours en cours.

"Le seul point sur lequel il y aura probablement divergence (...) c'est la question de la couverture du risque des émeutes", a estimé M. Martel. "Les réassureurs (assureurs des assureurs, NDLR) se sont de facto complètement retirés" de ce risque, a-t-il poursuivi, la "seule solution" étant aujourd'hui "de renvoyer une grande partie du risque sur les collectivités elles-mêmes, s'il n'y a pas eu de mutualisation du risque organisée par la puissance publique".

La facture des émeutes de l'été dernier, déclenchées par la mort de Nahel, tué en juin par un policier, s'élève à près de 400 millions d'euros pour Groupama. Groupama a par ailleurs annoncé jeudi en fin de journée le départ du président de Groupama Assurance Mutuelles François Schmitt, moins d'un an après son élection par le conseil d'administration, remplacé par Laurent Poupart.

L'assureur revendique 12 millions de sociétaires et clients ainsi que 31'000 collaborateurs à travers le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Banque Migros a souffert des baisses de taux l'an dernier

Publié

le

Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs en 2024, indique mardi Banque Migros. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Banque Migros a accusé l'an dernier une érosion d'un dixième de son bénéfice net, à 282,1 millions de francs. La faute notamment aux baisses de taux d'intérêts décidées par la Banque nationale suisse (BNS) en cours d'exercice.

Ceux-ci n'ont été sciemment que partiellement répercuté sur la rémunération des comptes des clients, explique le bras financier du géant orange de la distribution dans un compte-rendu mardi. Le résultat net des opérations d'intérêts, principales contributrices à la rentabilité de l'établissement, s'est étiolé de 6,6% à 599,0 millions. L'essor des opérations de commissions (+15,1% à 125,10 millions) et de négoce (+18,2% à 73,9 millions n'a pas suffi à combler le manque à gagner, d'autant que le résultat des opérations ordinaires annexes a été élagué de près de moitié à 43,5%.

Le produit d'exploitation s'est ainsi affaissé de 2,6% à 806,6 millions. Indicateur de la rentabilité bancaire, le ratio coûts/revenus s'est dégradé de plus de trois points de pourcentage à 50,7%.

Sans s'aventurer sur le terrain des perspectives quantifiées pour l'exercice entamé, Banque Migros considère être bien positionnée pour continuer à garantir fiabilité et stabilité à sa clientèle. Le niveau de fonds propres s'élevait fin 2024 à plus de 20%.

Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs, à la faveur notamment d'une progression de 1,2% des créances hypothécaires à 46,94 milliards. Les dépôts de la clientèle ont progressé plus rapidement, de 2,3% à 45,71 milliards. Le nombre de clients s'est étoffé de 5,4% à 1,18 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Trump signe les décrets qui imposent l'acier et l'aluminium

Publié

le

Donald Trump a signé lundi des décrets imposant des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a signé lundi des décrets imposant des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium importés aux Etats-Unis, nouvelle phase de la guerre commerciale intentée par le président américain au reste du monde.

"Aujourd'hui je simplifie nos droits de douane sur l'acier et l'aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C'est 25%, sans exception ou exemption. Et c'est tous les pays", a déclaré Donald Trump à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Les fournisseurs de garages plus optimistes au premier trimestre

Publié

le

Au niveau de l'emploi, la situation est toutefois considérée comme mauvaise par 8% des sociétés interrogées contre 0% au trimestre d'avant. Elles sont 40%, contre 41% auparavant, à l'estimer "satisfaisante" et 52% (59%) "bonne". (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les fournisseurs suisses de garages se montrent un peu plus optimistes quant à l'évolution des affaires au premier trimestre 2025 qu'ils ne l'étaient au quatrième trimestre 2024. Cela, malgré des difficultés économiques persistantes.

"La branche des fournisseurs de garages reste robuste, même en cas d'évolution incertaine de l'économie", est-il dit dans un communiqué publié par l'association professionnelle Swiss Automotive Aftermarket (SAA).

Ainsi, pas moins de 64% des entreprises interrogées, contre 62% au trimestre précédent, jugent le chiffre d'affaires "bon". Elles sont 32%, contre 34% antérieurement, à estimer qu'il est "satisfaisant" et 4% (4 auparavant%) "mauvais".

La situation du rendement est elle considérée comme plus positive. Les fournisseurs sont 56% (contre 45%) à penser qu'elle est bonne et 36% (52% auparavant) à la trouver satisfaisante. Ils sont 8% (contre 3%) à la juger mauvaise.

Au niveau de l'emploi, la situation est toutefois considérée comme mauvaise par 8% des sociétés interrogées contre 0% au trimestre d'avant. Elles sont 40%, contre 41% auparavant, à l'estimer "satisfaisante" et 52% (59%) "bonne".

Elles sont en outre 72%, contre 69% au précédent trimestre, à se préparer à une augmentation des frais de personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

BP s'envole à Londres sur des rumeurs d'entrée au capital d'Elliott

Publié

le

Les investisseurs réagissaient à une information publiée dimanche par l'agence Bloomberg, révélant qu'Elliott Investment Management "a acquis une participation significative dans le géant britannique de l'énergie", sans en préciser l'ampleur. (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Le géant britannique des hydrocarbures BP s'envolait de plus 7% à la Bourse de Londres lundi, après des informations de presse pendant le week-end faisant état d'une prise de participation "significative" du fonds d'investissement activiste Elliott Management.

Les investisseurs réagissaient à une information publiée dimanche par l'agence Bloomberg, révélant qu'Elliott Investment Management "a acquis une participation significative dans le géant britannique de l'énergie", sans en préciser l'ampleur.

Le cours de Bourse de BP est à la traîne par rapport à ses rivaux, notamment américains. Or ce fonds est connu pour demander des changements stratégiques au sein des groupes dans lesquels il investit.

Ces informations propulsaient le cours de Bourse de BP lundi de 7,44% à 465,50 pence peu avant 09h00 GMT.

"Ce n'est pas la première fois qu'un investisseur activiste cible BP", en particulier pour lui demander "d'abandonner ses objectifs de réduction de combustibles fossiles", rappelle Kathleen Brooks, analyste chez XTB.

Le fonds activiste Bluebell appelle ainsi depuis plus d'un an BP à revoir encore à la baisse ses ambitions jugées "irrationnelles" sur les énergies propres.

Mais "la différence ici est qu'Elliott est plus connu que Bluebell et a l'habitude d'imposer les changements qu'il souhaite au sein des entreprises", poursuit Mme Brooks.

BP, qui doit publier mardi son résultat annuel pour 2024, a annoncé le mois dernier 4700 suppressions d'emplois en interne et 3000 chez ses sous-traitants, dans le cadre d'un programme pluriannuel de simplification et de recentrage de BP", destiné à améliorer sa compétitivité et à "réduire ses coûts".

Le groupe a annoncé tout au long de l'année 2024 des résultats bien moins bons qu'espérés, avec des bénéfices en forte chute sur les trois premiers trimestres.

Dans l'espoir de doper son cours en Bourse, BP a annoncé en décembre son intention de réduire "de manière significative" ses investissements dans les énergies renouvelables, après avoir déjà freiné sur ses objectifs climatiques.

Il s'agit d'un changement de stratégie radical pour l'entreprise, qui s'était distinguée à partir de 2020 par un ambitieux plan de neutralité carbone.

Et BP pourrait aller plus loin: les investisseurs spéculent depuis des mois sur un possible abandon de sa promesse de réduire la production de pétrole de 25% d'ici à 2030 par rapport à ses niveaux de 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Préparez-vous à une journée assez éprouvante : les réponses attendues ne vont pas arriver… Il est préférable d'apaiser les tensions !

Les Sujets à la Une

X