Rejoignez-nous

Économie

HSBC: baisse de plus d'un quart du bénéfice net au 1er trimestre

Publié

,

le

De janvier à mars, HSBC a réalisé un bénéfice net de 2,803 milliards de dollars américains (2,66 milliards de francs), contre 3,880 milliards lors de la même période de 2021 (archives). (© KEYSTONE/AP/KIN CHEUNG)

La banque HSBC a annoncé mardi une baisse de plus d'un quart de son bénéfice net au premier trimestre 2022. Le géant bancaire britannique a attribué le repli à des pertes sur crédits plus importantes que prévues, à une forte inflation et à la guerre en Ukraine.

De janvier à mars, HSBC a réalisé un bénéfice net de 2,803 milliards de dollars américains (2,66 milliards de francs), contre 3,880 milliards lors de la même période de 2021, a indiqué le groupe dans un communiqué. Le directeur général de l'établissement, Noel Quinn, a indiqué, cité dans le communiqué, "que les bénéfices ont baissé par rapport au premier trimestre de l'année dernière en raison notamment de pertes sur crédit", qui s'élèvent à 600 millions de dollars contre 400 millions l'an passé.

Cependant, la banque table toujours sur une croissance "à un pourcentage moyen à un chiffre" cette année en matière de revenus et de prêts. "L'augmentation des prêts dans tous les secteurs d'activité et toutes les régions, la bonne croissance dans les services bancaires aux particuliers, l'assurance et le financement du commerce sont de bon augure pour les trimestres à venir", a cependant souligné M. Quinn.

Ces résultats ont été publiés dans un contexte d'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui, selon la banque, exacerbe les pressions inflationnistes et contribue à l'augmentation des charges de pertes sur crédits pour le trimestre. "Les répercussions de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, ainsi que les impacts économiques qui continuent de résulter du Covid-19, ont fait grimper les prix d'un large éventail de produits de base et l'augmentation de l'inflation qui en résulte constitue de nouveaux défis pour les autorités monétaires et nos clients", a déclaré la banque.

M. Quinn a affirmé que la "grande majorité" des activités de HSBC en Russie étaient destinées à des multinationales ayant leur siège dans d'autres pays, et que la banque appliquait les sanctions mises en place par le Royaume-Uni et d'autres gouvernements. Mais la banque a prévu que ses opérations en Russie pourraient devenir "intenables" en cas de nouvelles restrictions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Hausse des taux en vue pour les hypothèques à taux fixe

Publié

le

Les fluctuations des taux des hypothèques ont été importantes au cours des derniers mois (archives). (© KEYSTONE/DPA/JAN WOITAS)

Il est attendu de la Banque nationale suisse (BNS) une nouvelle baisse de ses taux directeurs à 0% la semaine prochaine. Pourtant, les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe pourraient à nouveau augmenter en Suisse d'ici la fin de l'année, estime Comparis jeudi.

Les taux d'intérêt de référence (appelés "taux indicatifs") publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,66% (état au 10 juin), soit 0,03 point de pourcentage de plus qu'en début d'année (1,63 %).

Le comparateur en ligne rappelle que les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe ont fortement fluctué ces derniers mois. "En mars, les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans ont dépassé les 2%. Ils ont ensuite de nouveau baissé de manière significative en raison des craintes de récession. Les taux indicatifs actuels devraient déjà intégrer les attentes de futures baisses de taux de la BNS. Les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe pourraient ainsi avoir atteint leur point le plus bas", explique Dirk Renkert, spécialiste chez Comparis.

"Pour que les taux indicatifs continuent de baisser sensiblement, il faudrait que l'économie suisse entre en récession. Ce n'est pas le cas actuellement (...). Outre le risque de chaînes d'approvisionnement perturbées par les effets de la politique douanière, il se pourrait même que le nouvel endettement annoncé en Allemagne agisse à moyen terme comme un petit plan de relance et que les prix augmentent. Les taux d'intérêt du marché des capitaux pourraient à nouveau augmenter et s'étendre à la Suisse. Il y a alors un risque de nouvelle hausse des taux indicatifs des hypothèques à taux fixe en Suisse", poursuit le spécialiste.

En outre, les exigences plus élevées de Bâle III tendent à entraîner une augmentation des coûts de financement, que les banques répercutent sur les preneuses et preneurs d'hypothèques. La disparition de Credit Suisse permet également à UBS d'imposer plus facilement des marges plus élevées. Ces éléments plaident également pour un renchérissement des hypothèques à taux fixe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

USA: légère reprise de l'inflation en mai

Publié

le

Les entreprises américaines "écoulent toujours les stocks" constitués avant l'entrée en vigueur des droits de douane, a estimé Kathy Bostjancic, économiste de Nationwide. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Le rythme de l'inflation est reparti légèrement à la hausse en mai aux Etats-Unis à 2,4% sur un an, selon un indice officiel publié mercredi, alors que les experts n'imaginent pas les prix rester encore longtemps étanches aux droits de douane.

Le mois dernier, les prix à la consommation ont progressé de 2,4% sur un an, contre 2,3% en avril, selon l'indice CPI publié par le ministère du Travail et sur lequel sont indexées les retraites américaines.

Ce résultat est dans la lignée des attentes des analystes, d'après le consensus publié par MarketWatch.

Stocks écoulés

Les marchés peuvent toutefois pousser un soupir de soulagement, car plusieurs données se présentent mieux qu'attendu.

D'un mois sur l'autre, l'indice CPI a ralenti à 0,1% en mai (contre 0,2% en avril), tiré vers le bas par le recul des prix de l'énergie.

Et, hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, cet indice évolue au même rythme (2,8% sur un an) depuis mars, alors que les analystes s'attendaient à une dégradation.

Ces derniers temps, le président américain Donald Trump s'était félicité de voir l'inflation contenue, estimant ainsi donner tort aux experts qui anticipent une remontée des prix avec ses droits de douane.

Les entreprises "écoulent toujours les stocks" constitués avant l'entrée en vigueur des droits de douane, a estimé auprès de l'AFP Kathy Bostjancic, économiste de Nationwide.

Quand ces stocks diminueront, "nous verrons davantage l'impact des droits de douane sur les prix", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Le Conseil des Etats veut faciliter l'exportation d'armes

Publié

le

Les exportations de matériel de guerre suisse doivent être soutenues. Le Conseil des Etat veut revoir la loi en ce sens (illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'exportation de matériel de guerre suisse doit être facilitée. Le Conseil des Etats a décidé mercredi d'autoriser a priori les demandes venant de 25 pays occidentaux. La Chambre veut aussi permettre à ces pays de réexporter du matériel suisse sans autorisation.

En 2022, le contre-projet à l'initiative populaire "contre les exportations d'armes dans des pays en proie à la guerre civile", dite "initiative correctrice", est entré en vigueur. Actuellement, toute vente est interdite si un pays est impliqué dans un conflit ou s'il viole gravement les droits humains.

Le Parlement souhaitait un assouplissement et le Conseil fédéral a proposé d'avoir une compétence dérogatoire à durée limitée, pour pouvoir s'écarter exceptionnellement des critères d'autorisation.

Industrie suisse à sauver

Mais la droite du Conseil des Etats veut aller plus loin. Il faut maintenir la base technologique et industrielle de défense, importante pour la sécurité de la Suisse, a dit la rapporteuse de commission Brigitte Häberli-Koller (Centre/TG). L'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark ont clairement dit qu'ils ne passeraient plus de commandes à la Suisse, jugée pas assez souple.

A la place d'une dérogation pour le Conseil fédéral, la loi doit préciser que les demandes émanant des pays mentionnés dans l'ordonnance sur le matériel de guerre seraient a priori autorisées: 17 pays européens sur les 27 de l'UE, plus notamment les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et l'Argentine.

Un changement de perspective que la gauche a dénoncé, en vain. Le risque avec cette réforme, c'est de miner la neutralité suisse, a prévenu Daniel Jositsch (PS/ZH).

Réexportations à revoir

La Chambre en a aussi profité pour revenir sur la question des réexportations. Le PLR Thierry Burkart (AG) a proposé que les Etats se trouvant sur la liste précitée peuvent, sans accord de la Suisse, transmettre à un autre pays le matériel de guerre reçu.

Cette possibilité ne serait pas rétroactive. Elle ne servirait donc pas à l'Ukraine pour l'instant, a précisé le ministre de l'économie Guy Parmelin.

Là encore, la gauche s'est opposée sans succès. Si on fait ce pas, des munitions suisses se retrouveront partout dans le monde, y compris dans des conflits, a prévenu Daniel Jositsch (PS/ZH).

Le dossier passe au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Le CEO de LLB nommé à la tête de Raiffeisen

Publié

le

A la tête de Raiffeisen, Gabriel Brenna prend la suite de Heinz Huber, qui a quitté ses fonctions fin décembre 2024 (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Directeur général (CEO) de Liechtensteinische Landesbank (LLB) depuis 2021, Gabriel Brenna a été nommé à la tête de Raiffeisen Suisse. Le nouveau président de la direction prendra ses fonctions le 1er décembre, précise mercredi un communiqué de Raiffeisen.

Gabriel Brenna prend la suite de Heinz Huber, qui a quitté ses fonctions fin décembre 2024. Jusqu'à l'entrée en fonction de Gabriel Brenna, Christian Poerschke continuera d'assurer la fonction ad interim. Ensuite, il reprendra son rôle de CFO de Raiffeisen Suisse.

Possédant la double nationalité suisse et italienne, M. Brenna a étudié à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne ainsi qu'à l'Université Carnegie Mellon et à l'Université de Stanford (Etats-Unis). En 2004, il a obtenu un doctorat de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich.

De son côté, la banque Liechtensteinische Landesbank (LLB) a salué dans un communiqué le bilan de M. Brenna depuis son arrivée dans le comité de direction en 2012, puis en tant que CEO à compter de 2021. En attendant de lui trouver un remplaçant, le directeur financier (CFO) Christoph Reich reprendra la fonction de CEO ad interim. LLB précise que le processus de recrutement a été lancé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

POWER OVER ME

DERMOT KENNEDY

08:16

Les 2 derniers titres

TASTE

SABRINA CARPENTER

08:11

JE MARCHE SEUL

JEAN-JACQUES GOLDMAN

08:06

Votre Horoscope

Scorpion

En acceptant de vous ouvrir, vous découvrez que votre puissance n’est grande que lorsqu’elle se met au service d’une vérité partagée...

Les Sujets à la Une