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Nouvelle manifestation en Serbie, la télévision nationale dans la ligne de mire

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Malgré une pluie diluvienne, les protestataires portant des fleurs se sont réunis devant le parlement avant de se diriger vers le siège de la télévision nationale (RTS) qu'ils ont encerclé. (© KEYSTONE/AP/Darko Vojinovic)

Des dizaines de milliers de manifestants ont de nouveau protesté samedi à Belgrade contre la violence. Un mouvement né dans la foulée de deux fusillades meurtrières qui s'est mué en manifestation de colère contre le gouvernement.

Malgré une pluie diluvienne, les protestataires portant des fleurs se sont réunis devant le parlement avant de se diriger vers le siège de la télévision nationale (RTS) qu'ils ont encerclé, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Ils ont réclamé la démission de la direction et des rédacteurs en chefs de la chaîne, accusés d'être les "porte-voix" du pouvoir.

"J'en ai marre des mensonges"

Réunis sous le mot d'ordre "La Serbie contre la violence", les manifestants descendent en masse chaque semaine dans les rues de la capitale serbe depuis les tueries survenues début mai dans le pays des Balkans à moins de 48 heures d'intervalle.

La dernière fois que les Serbes ont défilé si massivement, c'était lors des manifestations en 2000, qui avaient abouti à la chute de l'homme fort de Belgrade, Slobodan Milosevic.

"Je suis ici car j'en ai marre des mensonges et de la corruption. Rien ne changera ici, jusqu'à ce que les gens réalisent que c'est possible et qu'ils ont le choix", a dit à l'AFP Dusan Valent, 40 ans.

Contre le pouvoir

Le 3 mai, un adolescent de 13 ans avait tué neuf camarades et un garde dans une école à Belgrade. Moins de 48 heures plus tard, un jeune homme a assassiné huit personnes dans deux villages proches de la capitale.

Les gens ont manifesté d'abord en signe de deuil mais la protestation semble s'être muée en vaste mouvement de colère contre le pouvoir du président Aleksandar Vucic.

Les manifestants réclament la révocation des licences des télévisions proches du gouvernement qui publient des contenus violents et accusent le gouvernement d'avoir instauré ou toléré un "climat de violence" en Serbie. Ils réclament aussi les démissions du ministre de l'Intérieur et du chef des services de renseignements.

En réaction, le président Aleksandar Vucic a organisé lui-même vendredi un grand rassemblement de ses partisans venus à Belgrade de toute la Serbie à bord d'autocars, ce qui a fait dire aux défenseurs des droits humains que certains manifestants avaient subi des pressions pour participer à l'événement.

Chef de l'Etat plus conciliant

Le chef de l'Etat a de nouveau accusé les partis d'opposition d'avoir "essayé d'abuser de la tragédie" à des fins politiques tout en se montrant plus conciliant que ces derniers temps envers les manifestants eux-mêmes.

"Ceux qui ont marché ces dernières semaines sont dans la plupart des cas des gens biens, décents et normaux qui veulent du bien à la Serbie", a reconnu le chef de l'Etat. "Ceux que je ne peux pas apprécier, ce sont les politiciens qui veulent faire l'histoire en abusant de la tragédie".

Vucic crée un mouvement

Aleksandar Vucic, qui dirige le pays des Balkans depuis près d'une décennie, a par ailleurs quitté samedi la direction de son parti (SNS, conservateurs). Il a dans le même temps annoncé la création d'un mouvement politique.

Lors d'une assemblée extraordinaire du parti à Kragujevac (centre), il a assuré qu'il n'allait pas quitter le SNS. "Je pense juste qu'une approche légèrement différente est nécessaire pour unir un plus grand nombre de forces qui veulent se battre pour la victoire d'une Serbie patriotique et prospère".

Redorer le blason de la formation

Selon des analystes, Aleksandar Vucic est plus populaire que son parti, souvent accusé de corruption, et ce nouveau mouvement lui permettra de redorer le blason de la formation qui devrait progressivement se fondre dans son mouvement.

"C'est un moyen de surmonter des crises qui pourraient potentiellement éclater au sein du SNS", estime Bojan Klacar, directeur d'un observatoire indépendant des élections, CESID. Par ailleurs, "en créant un nouveau mouvement, il veut s'assurer un autre mandat" politique, dit M. Klacar.

A la proposition de M. Vucic, l'actuel ministre de la Défense, Milos Vucevic, a été élu à la tête du SNS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une première pole position pour Oscar Piastri

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Oscar Piastri partira en pole dimanche à Shanghai (© KEYSTONE/EPA/WU HAO)

Deuxième du sprint quelques heures plus tôt, Oscar Piastri (McLaren) a décroché samedi la pole position du GP de Chine programmé dimanche à Shanghai.

L'Australien a devancé de 0''082 le Britannique George Russell (Mercedes) durant la troisième partie des qualifications.

Oscar Piastri (24 ans le 6 avril) a cueilli sa première pole en Formule 1, six jours après une sortie décevante devant "son" public en ouverture de saison à Melbourne (9e). L'Australien visera dimanche un troisième succès dans la catégorie-reine du sport automobile, après les deux obtenus en 2024 (Hongrie et Azerbaïdjan).

La deuxième ligne sera occupée par l'autre McLaren, celle du vainqueur de Melbourne Lando Norris (3e des qualifications à 0''152), et par la Red Bull du quadruple champion du monde en titre Max Verstappen. Le Néerlandais, 3e du sprint et 2e du GP d'Australie, a également concédé moins de deux dixièmes (0''176).

Lewis Hamilton, qui a cueilli samedi son premier succès au volant d'une Ferrari en gagnant le sprint, a pour sa part signé le 5e temps (à 0''286), juste devant son coéquipier Charles Leclerc. Du côté des Sauber-Ferrari, Nico Hülkenberg (12e) s'élancera depuis la 6e ligne, Gabriel Bortoleto (19e) depuis la 10e et dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Washington met fin au statut légal de plus de 500'000 migrants

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Le président Donald Trump a promis de mener la plus grande campagne d'expulsion de l'histoire des Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

L'administration du président américain Donald Trump a annoncé vendredi mettre fin par ordonnance au statut légal de plus de 500'000 migrants latino-américains. Ils ont quelques semaines pour quitter le pays.

Cette décision concerne environ 532'000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens qui sont arrivés aux États-Unis dans le cadre d'un programme lancé en octobre 2022 par le prédécesseur de M. Trump, Joe Biden, et élargi en janvier de l'année suivante.

Les migrants parrainés par ce programme, "doivent quitter les Etats-Unis" d'ici le 24 avril, sauf s'ils ont obtenu un autre statut d'immigration leur permettant de rester dans le pays, a indiqué le Département de la sécurité intérieure.

Ils perdront leur protection légale trente jours après la publication, prévue mardi, de cette nouvelle ordonnance dans le journal officiel du gouvernement fédéral des Etats-Unis.

"La liberté conditionnelle est par nature temporaire, et la liberté conditionnelle seule ne constitue pas une base sous-jacente pour obtenir un statut d'immigration, ni ne constitue une admission aux Etats-Unis", a justifié le Département de la sécurité intérieure.

Le président Donald Trump avait promis de mener la plus grande campagne d'expulsion de l'histoire des Etats-Unis et de limiter l'immigration, principalement en provenance des pays d'Amérique latine.

L'organisation Welcome.US, qui soutient les migrants aux Etats-Unis, a exhorté les personnes concernées par cette décision à "consulter immédiatement" un avocat.

Annoncé en janvier 2023 par l'administration précédente du président Joe Biden, un programme spécial destiné aux Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens permettait l'entrée aux Etats-Unis pour deux ans pour un maximum de 30'000 migrants par mois en raison de la situation des droits humains dans ces quatre pays.

M. Biden avait à l'époque présenté le plan comme une méthode "sûre et humaine" pour alléger la pression à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le bronze pour Angelica Moser à Nanjing

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Angelica Moser s'est parée de bronze à Nanjing (© KEYSTONE/EPA/JESSICA LEE)

Angelica Moser s'est parée de bronze samedi dans les Mondiaux en salle de Nanjing, malgré une cheville gauche endolorie.

La perchiste zurichoise a effacé une barre à 4m70, devançant au nombre d'essais la Britannique Molly Caudery (4e).

Sacrée deux semaines plus tôt aux Européens d'Apeldoorn avec 4m80, Angelica Moser ne pouvait guère espérer mieux en Chine après avoir subi une entorse à une cheville. Elle a serré les dents pour aller chercher sa première médaille dans un grand championnat intercontinental.

Quatrième aux JO de Paris 2024, 4e des deux dernières éditions des Mondiaux en salle, Angelica Moser a souffert pour son entrée en lice à 4m45, où elle a dû s'y reprendre à trois fois. Elle a ensuite passé 4m60 et 4m70 dès sa première tentative, ce qui lui a permis de devancer la tenante du titre Molly Cauldery (4m70 aussi, mais effacés à son deuxième essai).

Le titre est revenu à la Française Marie-Julie Bonnin, qui est la seule à avoir franchi 4m75 dans ce concours (record national égalé), alors que la Slovène Tina Sutej a cueilli l'argent avec 4m70. Les deux femmes avaient respectivement terminé 3e et 2e aux Européens d'Apeldoorn.

Werro en finale

A noter aussi la brillante qualification d'Audrey Werro pour la finale du 800 m, qui est programmée dimanche. La Fribourgeoise, victime d'une chute en finale aux Européens, s'est imposée en patronne dans la deuxième demi-finale. Elle a signé le meilleur chrono de ces demies (2'01''11).

Mujinga Kambundji et Géraldine Frey ont quant à elles décroché leur ticket pour les demi-finales du 60 m, prévues dans l'après-midi en Suisse. La Bernoise, championne du monde en 2022, a remporté sa série sans forcer en 7''20 (6e au total), alors que la Zougoise s'est qualifiée au temps (20e en 7''26).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Alcaraz chute d'emblée à Miami

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Alcaraz a été sorti dès son entrée en lice à Miami (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Carlos Alcaraz a été sorti vendredi dès son entrée en lice au 2e tour du Masters 1000 de Miami. Novak Djokovic s'est en revanche qualifié pour le 3e tour.

Le dernier match en session nocturne a réservé une grande surprise au Hard Rock Stadium, avec la défaite du no 3 mondial Carlos Alcaraz contre David Goffin (ATP 55) 5-7 6-4 6-3. "Bataille, bataille, bataille, sur chaque point": les encouragements de Juan Carlos Ferrero, entraîneur d'Alcaraz, face à la mauvaise soirée de son protégé n'y ont rien fait. Le Belge lui a été supérieur.

Vainqueur du tournoi floridien en 2022 et quart de finaliste la saison passée, Alcaraz aura donc connu un "doublé du soleil" décevant après son élimination en demi-finale à Indian Wells la semaine passée. Le tout alors qu'il faisait figure de favori de ces tournois en l'absence du no 1 mondial Jannik Sinner, suspendu par l'antidopage.

Novak Djokovic a lui tenu son rang et signé sa première victoire en simple depuis près de deux mois et un quart de finale de gala remporté contre Carlos Alcaraz à l'Open d'Australie. L'homme aux 24 tournois du Grand Chelem, six fois titré à Miami, a battu 6-0 7-6 (7/1) l'Australien Rinky Hijikata (ATP 86) et jouera au 3e tour contre l'Argentin Camilo Ugo Carabelli (ATP 65).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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