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Climat

Italie: plus de 36'000 déplacés à cause des inondations

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Plus de 36'000 personnes déplacées et quatorze morts: tel est le bilan humain provisoire après les inondations de ces derniers jours. (© KEYSTONE/EPA/FABRIZIO ZANI)

Plus de 36'000 personnes ont été déplacées à la suite des inondations qui dévastent le nord-est de l'Italie, alors que les crues ont englouti encore plus d'habitations et que des hameaux se sont retrouvés isolés par de nouveaux glissements de terrain.

Les violentes intempéries qui ravagent l'Emilie-Romagne ont fait quatorze morts et transformé en rivières les rues des villes, a annoncé samedi la région d'Emilie-Romagne.

Les averses ne connaissant pas de répit, les autorités régionales ont prolongé jusqu'à dimanche l'alerte rouge météo.

La première ministre italienne Giorgia Meloni a annoncé samedi qu'elle quitterait prématurément le sommet du G7 à Hiroshima au Japon pour rentrer en Italie et faire face à la crise.

"Franchement, je ne peux pas rester aussi loin de l'Italie dans un moment aussi compliqué", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse, remerciant les 5000 personnes - membres des équipes de secours et bénévoles - qui aident les sinistrés affectés par les inondations.

Elle a aussi remercié ses homologues du G7 pour leur offre d'aide.

Mme Meloni devrait visiter dimanche les zones les plus touchées par les inondations.

Glissements de terrain

Les autorités de Ravenne ont ordonné samedi l'évacuation immédiate de hameaux particulièrement exposés.

Un hélicoptère participant aux tentatives de rétablir l'électricité s'est écrasé samedi près de Lugo, faisant un blessé parmi les quatre personnes à bord, ont indiqué les pompiers.

Les inondations ont provoqué plus de 305 glissements de terrain et endommagé ou coupé plus de 500 routes dans la région.

"L'eau a commencé à monter à 14h00 (vendredi) en traversant les champs", après que des canaux situés à proximité eurent débordé, submergés par les eaux des rivières en crue, a raconté à l'AFP un témoin, un électricien de 54 ans.

"C'est difficile. J'aimerais que cela se termine rapidement, pour pouvoir aller de l'avant ... se ressaisir", dit-il, debout dans l'eau boueuse jusqu'aux cuisses près de sa maison.

Ebranlé, il montre sa maison dévastée, l'eau qui clapote autour du réfrigérateur dans la cuisine et du matelas de son lit, où ont été empilés des meubles sauvés en catastrophe.

Dehors, une porte blanche flotte près d'une grange, où se sont réfugiées des poules affolées.

Le maire de Bologne Matteo Lepore a déclaré samedi qu'il faudrait "des mois, et dans certains endroits peut-être des années" pour réparer les routes et les infrastructures.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Plus de la moitié de l'électricité d'origine bas carbone avant 2030

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La prévision de l'AIE d'un pic de la demande pour toutes les énergies fossiles d'ici à la fin de la décennie va à rebours des estimations de l'industrie pétro-gazière et de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

Plus de la moitié de l'électricité de la planète sera d'origine bas carbone d'ici à la fin de la décennie, affirme mercredi l'Agence internationale de l'énergie. Le monde reste cependant "loin d'une trajectoire alignée" sur les objectifs de neutralité carbone.

"Nous avons connu l'ère du charbon et l'ère du pétrole et nous entrons maintenant à grande vitesse dans l'ère de l'électricité, qui définira le système énergétique mondial à l'avenir et sera de plus en plus basée sur des sources d'électricité propres", estime le directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol cité dans le communiqué du rapport annuel de l'organisation, World Energy Outlook 2024.

Dans ce rapport, basé sur les politiques actuelles, l'AIE confirme sa prévision d'un pic de la demande pour toutes les énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) "d'ici à la fin de la décennie". Celle-ci va à rebours des estimations de l'industrie pétro-gazière et de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

"Avec l'énergie nucléaire, qui fait l'objet d'un regain d'intérêt dans de nombreux pays" et l'essor du solaire et des batteries, "les sources [d'énergie] à faibles émissions devraient produire plus de la moitié de l'électricité mondiale avant 2030", affirme l'AIE.

Accélération nécessaire

L'Agence de l'énergie de l'OCDE décrit une soif d'électricité poussée par l'industrie, la mobilité électrique, les besoins de l'IA et des 11'000 centres de données recensés dans le monde et la climatisation.

Si "l'élan croissant en faveur des transitions énergétiques propres" est bien là, "le monde est encore loin d'une trajectoire alignée sur ses objectifs de neutralité carbone" à 2050, souligne toutefois l'AIE qui appelle à accélérer.

Ce rapport intervient à un mois de la conférence climatique de l'ONU, la COP29, organisée à Bakou du 11 au 22 novembre. Si celle-ci se concentrera sur la finance climatique, celle de Dubaï en 2023 avait accouché d'un accord ouvrant la voie à l'abandon progressif des énergies fossiles dont les émissions réchauffent la planète.

Au cours de cette COP28, les Etats s'étaient engagés à agir pour tripler les capacités de renouvelables d'ici à 2030, un objectif jugé incontournable pour limiter le réchauffement planétaire à +1,5 degré Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle.

Selon le rapport de l'AIE, la capacité de production d'électricité renouvelable passera de 4250 GW aujourd'hui à près de 10'000 GW en 2030, ce qui est certes "inférieur" à l'objectif de triplement, mais "plus que suffisant, au total, pour couvrir la croissance de la demande mondiale d'électricité et pousser la production d'énergie issue du charbon à décliner".

Hausse de 2,4 degrés

A la faveur de l'essor des "techniques propres", l'AIE s'attend à un pic des émissions mondiales de CO2 "avant 2030". Mais "en l'absence d'une forte baisse par la suite, le monde est en passe d'atteindre une hausse de 2,4 degrés des températures moyennes mondiales d'ici à la fin du siècle".

"2024 a montré que la demande d'électricité est insatiable et l'AIE suppose qu'elle le restera [...] Cela signifie que le monde n'est pas encore en train d'abandonner les combustibles fossiles et de réduire les émissions de CO2 dans le secteur de l'énergie", a commenté Dave Jones, directeur du programme "perspectives" du groupe de réflexion Ember.

Selon l'AIE, "un niveau record d'énergie propre a été installé au niveau mondial en 2023, mais les deux tiers de l'augmentation de la demande d'énergie ont encore été satisfaits par les combustibles fossiles". Ils ont ainsi couvert un peu moins de 80% de la demande mondiale d'énergie en 2023, une part qui a diminué très progressivement depuis 2011, où elle s'élevait à 83%.

Dans les pays du sud en particulier, l'augmentation des besoins en énergie a continué à pousser à la hausse les énergies fossiles, dont le charbon, qui a atteint une consommation record en 2023, année la plus chaude jamais enregistrée.

L'AIE s'attend également à une augmentation de près 50% des capacités d'export de gaz naturel liquéfié (GNL) dans un horizon proche. Cette "vague" laisse cependant entrevoir "une surcapacité" pour ce gaz acheminé par bateau.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

VS: l'épuration des eaux usées n'est pas encore satisfaisante

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Environ 500 tonnes d’ammonium, un indicateur de la pollution de l'eau par des rejets organiques d'origine agricole, domestique ou industrielle, sont libérées chaque année dans les eaux de surface valaisannes. Avec les procédés en place, le traitement de l’ammonium ne se fait que très partiellement. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

L'épuration des eaux doit encore être améliorée en Valais, montre le bilan 2023. Parmi les défis, la séparation des eaux usées et claires, les micropolluants et l'ammonium. Après les inondations de cet été, la plupart des STEP devraient refonctionner d’ici décembre.

Le bilan annuel de l’épuration des eaux usées en Valais met en évidence les performances des stations d'épuration (STEP) et leur impact sur les cours d'eau. Pour l’année 2023, les résultats sont qualifiés de "globalement très satisfaisants".

Le traitement du phosphore s’est ainsi sensiblement amélioré, son rendement d'épuration dépassant désormais 90%, contre 86% en 2022. La station "Ayent-Voos" a par ailleurs été raccordée à la STEP "Sion-Chandoline", améliorant la qualité des eaux de La Lienne.

Les efforts pour améliorer la qualité des eaux de surface se poursuivent par la réalisation, en cours ou planifiée, de plusieurs projets de modernisation et de régionalisation du traitement des eaux usées.

Séparer les eaux claires des eaux usées

Mais la mise en séparatif des collecteurs des eaux usées et claires reste un défi sur l’ensemble du territoire. De nombreuses STEP demeurent ainsi impactées par une proportion d’eaux claires parasites supérieure à la valeur cible de 32%.

Le travail des communes pour séparer les collecteurs, afin d’éliminer les eaux claires parasites de leur réseau d’eaux usées, reste déterminant pour augmenter l’efficacité des STEP et diminuer ainsi les coûts d’exploitation.

Micropolluants

L’abattement des micropolluants est un autre écueil. Cinq STEP parmi les plus grandes du canton seront équipées à cet effet "dans les prochaines années". Une première l’est depuis 2017, "Evionnaz-Chimie".

Capable d’abattre une grande quantité de ces substances, elle a toutefois connu des perturbations techniques en 2023. Cette situation a entraîné une augmentation ponctuelle des micropolluants et un non-respect des exigences fixées dans l’autorisation de rejet.

La population peut également jouer un rôle contre les micropolluants et éviter la dispersion de substances synthétiques en choisissant des produits naturels, en dosant au plus juste et en éliminant l’utilisation de certaines substances souvent superflues, comme par exemple les désodorisants, les adoucissants, l’eau de Javel et les blocs WC.

Rejets d'ammonium

Autre problème, environ 500 tonnes d’ammonium, un indicateur de la pollution de l'eau par des rejets organiques d'origine agricole, domestique ou industrielle, sont libérées chaque année dans les eaux de surface.

Avec les procédés en place, le traitement de l’ammonium et l’élimination de l’azote ne se fait que très partiellement. Des améliorations sont attendues au fur et à mesure des différents travaux de réhabilitation et d’extension prévus.

Préparer une pénurie d'électricité

Par ailleurs, l’énergie utilisée dans l’épuration des eaux usées a récemment fait l’objet d’une analyse nationale, afin de planifier les mesures adéquates en cas de pénurie d’électricité, comme la mise en place de groupes électrogènes de secours.

En Valais les informations recueillies lors de l'évaluation seront fournies aux communes et exploitants afin qu’ils puissent se préparer au mieux.

Réhabilitation après les intempéries

Lors des intempéries de l’été 2024, plusieurs STEP ou réseaux de collecte ont été endommagés, ce qui a entraîné le rejet d'eaux non traitées dans l'environnement. Le raccordement a pu être rétabli à près de 90% en une semaine.

La majorité des installations fortement endommagées devrait à nouveau être opérationnelle d’ici à décembre. L’évolution est disponible sur la page vs.ch/etat-step.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Pénurie de carburant après le passage de l'ouragan en Floride

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La Floride découvre l'ampleur des dégâts après le passage de l'ouragan Milton. Aux destructions s'ajoute la pénurie de carburant. (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Plus de deux millions de foyers restent privés d'électricité en Floride vendredi soir après le passage de l'ouragan Milton, qui a fait au moins 16 morts et entraîné quelque 50 milliards de dollars de dégâts. La pénurie de carburant se fait également sentir.

A Sarasota, une centaine de véhicules ont fait la queue vendredi soir pour s'approvisionner en essence à une station-service, l'une des rares à encore en disposer dans la région.

La pénurie de carburant n'a fait que s'aggraver avec les coupures d'électricité généralisées, car beaucoup de foyers utilisent des générateurs thermiques lorsqu'ils sont privés de courant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'ouragan Milton cause au moins 16 morts et 50 milliards de dégâts

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Le toit du stade Tropicana Dome a St.Petersburg (Floride) a été endommagé par l'ouragan Milton. (© KEYSTONE/AP/Gerald Herbert)

Plus de deux millions de foyers restaient privés d'électricité en Floride vendredi après le passage de Milton, un ouragan destructeur qui a fait au moins 16 morts et entraîné quelque 50 milliards de dégâts.

"Nous n'avons pas connu le pire scénario, mais nous avons été bien touchés", a déclaré Ron DeSantis, gouverneur de cet Etat du sud-est des Etats-Unis déjà meurtri fin septembre par un autre puissant ouragan, Hélène.

"Les spécialistes estiment que (Milton) a causé des dégâts d'environ 50 milliards de dollars", a assuré Joe Biden vendredi qui se rendra dimanche sur place.

Seize personnes ont perdu la vie à travers plusieurs comtés, selon les autorités, le plus endeuillé étant celui de Sainte-Lucie (6 morts), sur la côte est de la péninsule.

Comme d'autres, ce secteur a été durement touché par des tornades qui s'étaient formées avant même que l'ouragan ne touche terre près de Sarasota mercredi soir.

Milton a ensuite traversé la péninsule vers l'est durant la nuit avant de gagner l'Atlantique.

La Floride, troisième Etat le plus peuplé du pays (22 millions d'habitants), est habituée aux ouragans. Mais le changement climatique, en réchauffant les mers, rend plus probable leur intensification rapide et augmente le risque de phénomènes plus puissants, constatent les scientifiques.

"Très durement"

A Siesta Key, dans la baie de Sarasota, Milton a laissé un paysage de désolation, déracinant des arbres, inondant des rues, arrachant au moins un toit, et parsemant la localité de débris divers.

"On nous dit que c'était mieux que prévu, mais en faisant un tour en voiture, je vois que nous avons été frappés très durement", estime vendredi Mark Horner, 67 ans.

Les personnes qui avaient évacué commencent à rentrer, comme Joe Meyer, 58 ans, rencontré à Orlando où il charge sa voiture pour revenir à Madeira Beach, près de Tampa, après cinq nuits à l'hôtel.

Deux mètres d'eau ont envahi sa maison pendant l'ouragan Hélène. Il avait nettoyé et venait "d'acheter une nouvelle porte de garage" quand Milton est arrivé.

"J'ai été inondé trois fois en un an", assure-t-il. "Je pense qu'on va devoir vendre. A notre âge, déplacer les meubles à l'étage à chaque fois, c'est trop.

Les opérations de recherche se poursuivent vendredi. Les garde-côtes ont annoncé avoir secouru un capitaine de bateau qui a survécu en s'accrochant à une glacière dans le golfe du Mexique.

Puissance destructrice

Milton était attendu comme "l'un des ouragans les plus destructeurs depuis plus d'un siècle en Floride", avait prévenu Joe Biden. Mais il s'est "affaibli avant de toucher terre" et le phénomène de submersion marine "n'a pas été aussi important" que lors de l'ouragan Hélène, d'après le gouverneur DeSantis.

Le changement climatique a toutefois joué un grand rôle dans la puissance destructrice de Milton, comme dans celle d'Hélène, selon des scientifiques.

D'après une analyse publiée vendredi par le réseau World Weather Attribution (WWA), les précipitations engendrées par Milton ont été environ 20 à 30% plus élevées et les vents 10% plus intenses à cause du changement climatique.

Sans réchauffement climatique, l'ouragan aurait touché terre en Floride en catégorie 2 au lieu de 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson, qui mesure l'intensité des vents, a conclu le WWA.

Or, pour chaque augmentation de catégorie, les risques de dégâts sont multipliés en général par quatre, d'après l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA).

"Aux côtés" des sinistrés

Dimanche, le président américain se rendra dans des secteurs sinistrés par Milton, a indiqué la Maison Blanche, alors que les deux ouragans ont pris une dimension politique.

Depuis des jours, Donald Trump et les républicains martèlent des accusations mensongères sur la gestion gouvernementale des ouragans Milton et Hélène, qui a fait au moins 237 morts dans de larges parties le sud-est du pays, dont au moins 15 en Floride.

Le candidat républicain à la présidentielle du 5 novembre a encore assuré vendredi, sans preuve, que "les démocrates à Washington" et le gouverneur démocrate de Caroline de Nord "empêchaient les gens et l'argent d'aller" aider les sinistrés dans cet Etat, le plus sévèrement touché par Hélène.

"(Joe) Biden le savait et Kamala (Harris) aussi", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. "Je rattraperai ça quand je m'installerai à la Maison Blanche le 20 janvier".

A moins de trois semaines d'une élection extrêmement serrée, sa rivale démocrate, la vice-présidente Harris, a assuré sur X que le gouvernement serait "aux côtés" des sinistrés "aussi longtemps qu'il le faudra pour reconstruire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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