International
Jeff Bezos fait un geste pour la planète
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Jeff Bezos, fondateur d'Amazon et homme le plus riche du monde, a annoncé lundi sur son compte Instagram le lancement du "Bezos Earth Fund" (Fonds Bezos pour la Terre) pour lutter contre le changement climatique. M. Bezos précise qu'il dote personnellement le fonds de 10 milliards de dollars "pour commencer".
Les premières subventions à des chercheurs, militants et ONG seront attribuées cet été. Cette décision intervient 20 jours après que 300 employés d'Amazon ont signé des critiques contre leur groupe, notamment au sujet de sa politique environnementale.
Le groupe Amazon Employees for Climate Justice (AECJ) pousse l'entreprise à aller plus loin dans son plan de mitigation annoncé à grand renfort de publicité en septembre, quand Jeff Bezos a lancé une campagne qui doit permettre de remplir - avec 10 ans d'avance - les engagements climatiques de l'accord de Paris.
Amazon, qui a bâti son succès sur un énorme réseau logistique de transport routier pour assurer des livraisons de plus en plus rapides, est un gros producteur de gaz à effet de serre, les principaux coupables du changement climatique.
Neutralité carbone en 2040
Les fermes de serveurs d'Amazon, qui a fait du cloud (informatique dématérialisée) une autre source très importante de profits, sont elles aussi extrêmement gourmandes en énergie.
Selon la plateforme en ligne Climate Watch, les 44,4 millions de tonnes d'équivalent CO2 produites chaque année par Amazon représentent un peu plus de 10% des émissions annuelles totales de la France.
En septembre, Jeff Bezos a promis qu'Amazon atteindrait la neutralité carbone en 2040. "Nous pouvons sauver la terre", affirme-t-il sur son post Instagram de lundi, sous une photo de la planète. "Cela nécessite une action collective des grandes et petites entreprises, des Etats, des organisations mondiales et des individus". "La terre c'est la chose que nous avons tous en commun. Protégeons-la, ensemble", conclut-il.
Les manifestations pour la protection de l'environnement et contre les grandes sociétés polluantes se sont multipliées cet automne et cet hiver, notamment sous la houlette d'associations comme Greenpeace, de l'activiste suédoise Greta Thunberg ou du mouvement Extinction Rebellion (XR).
Amazon a ainsi été la cible de plusieurs actions pour dénoncer la surconsommation et ses conséquences écologiques lors du Black Friday en novembre, une des grandes journée de promotion qui contribuent aux revenus colossaux de la multinationale.
International
Nouveaux heurts dans un quartier gangrené en France
Un guet-apens tendu aux pompiers et aux forces de l'ordre a dégénéré samedi soir dans un quartier sensible à Béziers. L'attaque a fait un blessé parmi les policiers et provoqué l'incendie d'un appartement touché par un mortier d'artifice.
Cet événement survient au lendemain d'affrontements similaires entre des forces de l'ordre et une centaine de personnes encagoulées et armées à Limoges, dans le centre de la France.
La police comme le parquet parlent d'un piège tendu aux forces de l'ordre, dans la nuit de samedi à dimanche, dans ce quartier paupérisé de Béziers, gangréné par le trafic de stupéfiants.
Les fauteurs de troubles "ont contacté eux-mêmes les pompiers pour un feu de poubelle (et) ils étaient près d'une cinquantaine, dont certains sur les toits des immeubles", à leur arrivée, a rapporté à l'AFP le commissaire Eric Agniel.
Les pompiers ont alors contacté la police, entraînant l'arrivée de plusieurs agents qui se sont retrouvés "piégés par des individus", poursuit-il. Ce qu'il qualifie d'"émeute" a finalement été stoppé à la suite de l'embrasement d'un appartement, touché par un tir de mortier d'artifice pendant ces violences.
Le sinistre a totalement détruit l'appartement de 130 m2 où vivait une dame avec ses trois enfants majeurs. Une dizaine d'occupants de l'immeuble au total ont été évacués.
Sur Facebook, la municipalité, dirigée par Robert Ménard, anciennement proche de figures de l'extrême droite française, a annoncé avoir relogé la famille sinistrée, qualifiant ces violences d'"inadmissibles".
Un policier a été légèrement blessé au mollet, également par un tir de mortier, précise de son côté le commissaire Agniel.
Le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, confirme que ces événements "sont probablement en rapport avec une série d'interpellations de petits revendeurs et la saisie d'une importante quantité de stupéfiants ces derniers jours dans ce quartier".
Phénomène en expansion
Il précise par ailleurs qu'aucune interpellation n'a eu lieu concernant ces heurts avec les policiers.
Le préfet de l'Hérault a annoncé le renfort d'une unité de CRS dans le quartier où se sont produits les affrontements pour la nuit de dimanche à lundi.
Ces personnes ont bloqué une route nationale et ont attaqué au mortier des véhicules, faisant neuf blessés parmi les policiers.
Depuis quelques années, des villes moyennes du sud de la France comme Béziers ou Nîmes, à une centaine de km à l'est, sont rattrapées par le fléau du narcotrafic, avec un niveau de violences jusqu'alors réservé à Marseille, deuxième ville de France et épicentre du narco-banditisme dans la région.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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Pas de médaille pour Steve Guerdat
La Suisse rentre des Championnats d'Europe de saut d'obstacles sans médaille. Tenant du titre, Steve Guerdat n'a terminé qu'à la 12e place en invididuel dimanche à La Corogne.
Le Jurassien, qui pointait au 3e rang intermédiaire samedi, a reculé hors du top 10. Il a commis une faute lors de la première manche de la finale et deux autres sur son second passage pour terminer à la 12e place.
Le vice-champion olympique de Paris montait le hongre Iashin Sitte et non pas Dynamix, son cheval phare, qu'il réserve pour des échéances plus importantes que ces Européens.
La médaille d'or est revenue à l'Allemand Richard Vogel et sa monture United Touch. Le Britannique Scott Brash, sur Hello Folie, et le Belge Gilles Thomas, sur Ermitage Kalone, ont complété le podium.
Les deux Suissesses engagées dans cette finale, Nadja Peter Schneider et Janika Sprunger, n'ont pas disputé la deuxième manche. La Schwytzoise, qui montait Mila, et la Bâlois, sur Orelie, ont respectivement fini au 15e et au 25e rang.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Tim Wellens survole la 15e étape
Tim Wellens a sorti le grand jeu pour enlever la 15e étape du Tour de France entre Muret et Carcassonne sur 169 km. Son coéquipier chez UAE Tadej Pogacar a conservé son maillot jaune sans difficulté.
Une attaque en puissance après le Pas du Sant, dernière difficulté du jour, des adversaires qui décrochent et qui n'arrivent ensuite pas à collaborer et voilà le Belge Tim Wellens qui signe à 34 ans la plus belle victoire de sa carrière.
L'équipier de Tadej Pogacar, champion de Belgique, a joué juste tactiquement en plus d'avoir un coup de pédale particulièrement affûté. Dès qu'il a pris la tête, le Belge s'est lancé en mode contre-la-montre pour prendre une avance de près de deux minutes, alors que parmi les poursuivants il y avait des cadors comme Campenaerts, Vlasov ou encore Rodriguez. A noter que Wellens est le 113e coureur à avoir remporté une étape sur les trois grands Tours.
Aucun changement au niveau du classement général où Tadej Pogacar domine toujours Jonas Vingegaard de plus de 4 minutes.
Lundi, le peloton aura droit à un jour de repos. De quoi permettre aux coureurs de se refaire une santé avant d'attaquer les Alpes pour la troisième semaine. Mais avant ça, c'est le Mont Ventoux qui attend le peloton mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Japon: revers électoral projeté pour le Premier ministre Ishiba
La coalition gouvernementale du Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a perdu la majorité à la chambre haute du Parlement lors d'élections dimanche, selon de premières projections. Un revers cuisant sur fond d'inflation et de forte poussée de l'extrême droite.
Alors que 125 des 248 sièges étaient renouvelés lors du scrutin, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de M. Ishiba et son allié Komeito (centre droit) n'ont gagné que 41 sièges, selon les projections des médias nationaux, dont la télévision publique NHK.
Loin des 50 nécessaires pour conserver leur majorité. Le parti populiste anti-immigration Sanseito, au slogan "Le Japon d'abord", fait de son côté une très forte percée, avec entre 10 et 22 sièges remportés, alors qu'il n'en contrôle que deux dans l'assemblée actuelle.
Des experts avaient estimé avant l'élection qu'une telle défaite du gouvernement pourrait contraindre à la démission Shigeru Ishiba, 68 ans, en poste depuis dix mois.
La coalition gouvernementale est déjà en minorité à la chambre basse du Parlement, depuis un cuisant revers lors des élections législatives anticipées de l'automne - que M. Ishiba avait lui-même convoquées après avoir pris en septembre la tête du PLD.
"Terrain inconnu"
Le Japon pourrait désormais entrer "en terrain inconnu, avec un gouvernement en minorité dans les deux chambres du Parlement, situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale", avait prévenu avant l'élection Toru Yoshida, professeur de sciences politiques à l'Université Doshisha.
Le PLD gouverne le Japon de manière quasi ininterrompue depuis 1955, malgré de fréquents changements de dirigeant.
Minoritaires à la chambre basse, le PLD et Komeito devaient déjà transiger avec l'opposition pour faire voter leurs textes, alors même que la conjoncture s'assombrit.
L'inflation reste forte (+3,3% en juin hors produits frais), tirée par une vertigineuse flambée des prix du riz qui ont doublé en l'espace d'un an.
"Les prix de base augmentent, mais je suis surtout inquiet que les salaires n'augmentent pas", soupire Atsushi Matsuura, 54 ans, rencontrée dimanche dans un bureau de vote de Tokyo.
Hisayo Kojima, 65 ans, déplore elle la réduction constante du montant réel de sa retraite: "Nous avons beaucoup payé pour soutenir le système de retraite. C'est le problème le plus urgent", insiste-t-elle.
Pour atténuer l'impact inflationniste, Shigeru Ishiba a étendu les aides au logement, prolongé des subventions à l'énergie, et s'est engagé à verser des chèques de 20'000 yens (120 dollars) par citoyen. Les autorités ont également débloqué une partie des réserves stratégiques de riz pour faire baisser les prix, sans succès pour l'heure.
L'ombre de Trump
Par ailleurs, l'offensive douanière de Donald Trump a fait plonger d'un quart les ventes automobiles vers les Etats-Unis, un secteur surtaxé par Washington à 25% et qui représente 8% des emplois dans l'archipel. La menace de surtaxes généralisées de 25% au 1er août fragilise le tissu économique nippon, très dépendant des exportations.
Alors que le négociateur japonais s'est rendu à sept reprises aux Etats-Unis, les pourparlers avec Washington paraissent s'enliser.
Avant les élections, Shigeru Ishiba avait affiché une stratégie maximaliste consistant à réclamer l'élimination totale des droits de douane, au risque d'alarmer certains acteurs industriels.
"La capacité du gouvernement à gérer les négociations commerciales est un enjeu critique, il est crucial pour le PLD de conforter la confiance des citoyens", confie à l'AFP Masahisa Endo, professeur de sciences politiques à l'université Waseda.
Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des dérives budgétaires, les massifs plans de relance et d'aides du gouvernement Ishiba aggravant un endettement déjà massif. Plusieurs émissions obligataires de Tokyo ont été boudées ces derniers mois, faisant s'envoler les taux nippons.
"Le Japon d'abord"
Si on y ajoute les scandales de corruption entachant le PLD, le climat est favorable à l'opposition, mais celle-ci apparaît très fragmentée et guère en mesure de former un gouvernement alternatif, en dépit de la défaite de la coalition gouvernementale.
La poussée du Sanseito, qui empiète sur le vote PLD, était surveillée de près.
Cette formation prône des "règles et restrictions durcies" en matière d'immigration, fustige le "mondialisme", dénonce les politiques de genre "radicales", et appelle à refondre les stratégies de vaccination et de décarbonation.
Sous pression en raison de positions jugées prorusses, le Sanseito a farouchement nié avoir tout lien avec Moscou.
"Ils expriment ce que je pense mais que je ne pouvais pas dire depuis longtemps", confiait récemment à l'AFP une électrice lors d'un rassemblement du parti.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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