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Un crash d'avion en Ethiopie fait 157 morts

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Le Boeing 737 d'Ethiopian Airlines avait à son bord 149 passagers et 8 membres d'équipage (archives). (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis Abeba-Nairobi s'est écrasé dimanche matin peu après le décollage. Les 157 personnes, dont sept Français, qui se trouvaient à bord ont péri dans l'accident. Aucun Suisse ne figurait sur ce vol.

"Le PDG du groupe (...) a le regret de confirmer qu'il n'y a pas de survivant", a indiqué Ethiopian Airlines. Le communiqué est accompagné d'une photo du PDG au milieu d'un cratère de terre retournée, creusé par le crash et parsemé d'effets personnels et de débris.

Les victimes du crash étaient de 32 nationalités différentes, a précisé la compagnie. Elle a notamment dénombré 32 Kényans, 18 Canadiens, 9 Ethiopiens, 8 Italiens, 8 Chinois, 8 Américains, 7 Français, 7 Britanniques, 6 Egyptiens, 5 Néerlandais et 4 Indiens. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé qu'aucun Suisse ne figurait parmi les victimes.

Sur place, une équipe de l'AFP a constaté le déploiement de militaires et de policiers, ainsi que la présence d'une équipe d'enquête de l'Agence éthiopienne de l'aviation civile. Des policiers en civil ont interdit à l'AFP de prendre des photos du site.

"Difficultés" annoncées

L'appareil avait décollé à 08h38 (06h38 suisse) de l'aéroport international Bole d'Addis Abeba. "Le pilote a mentionné qu'il avait des difficultés et qu'il voulait rentrer" et "il a eu l'autorisation" de faire demi-tour et de repartir vers Addis Abeba, a déclaré le PDG, Tewolde GebreMariam, lors d'une conférence de presse à Addis Abeba.

L'avion devait atterrir à Nairobi vers 10h30 (08h30 suisse). Les conditions météorologiques étaient bonnes dimanche matin à Addis Abeba. L'appareil s'est écrasé dans la région de Bishoftu en région Oromia, à une soixante de kilomètres au sud d'Addis Abeba.

Le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a indiqué dans un tweet "vouloir exprimer ses profondes condoléances aux familles de ceux qui ont perdu leurs proches bien-aimés sur le vol régulier d'un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines à destination de Nairobi, au Kenya, ce matin".

"Nous sommes attristés par les nouvelles indiquant qu'un avion de ligne d'Ethiopian Airlines s'est écrasé six minutes après le décollage en direction de Nairobi. Mes prières vont à toutes les familles et aux proches de ceux qui étaient à bord", a pour sa part twitté le président kényan Uhuru Kenyatta.

La compagnie Boeing s'est déclarée "profondément attristée d'apprendre la disparition des passagers et de l'équipage du vol Ethiopian Airlines 302", dans un communiqué. Elle précise qu'une équipe technique était mise à disposition pour aider l'enquête.

Appareil récent

De son côté, Ethiopian Airlines a ouvert un centre d'information des passagers et un numéro de téléphone pour les proches des personnes susceptibles d'avoir été à bord de l'avion. Sur son compte Twitter, les couleurs vives de la compagnie ont été remplacées par du noir et blanc. A l'aéroport international de Nairobi (JKIA), les proches des passagers étaient pris en charge dans un hôtel situé dans l'enceinte de l'aéroport.

La compagnie Ethiopian Airlines, détenue à 100% par l'Etat éthiopien, a connu une très forte expansion ces dernières années. Sa flotte compte plus de 100 appareils, ce qui en fait la plus importante sur le continent africain.

Courant 2018, une étude du cabinet spécialisé ForwardKeys indiquait qu'Addis Abeba avait dépassé Dubaï en tant que premier aéroport de transit pour les passagers arrivant en Afrique sub-saharienne. L'aéroport d'Addis Abeba a par ailleurs été récemment rénové.

Le Boeing 737-800 MAX qui s'est écrasé était un appareil récent livré courant 2018 à la compagnie. Le dernier accident grave d'un avion de ligne d'Ethiopian Airlines est celui d'un Boeing 737-800 qui avait explosé après avoir décollé du Liban en 2010. Les 83 passagers et les sept membres de l'équipage avaient été tués.

(KEYSTONE-ATS)

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Des pays arabes et européens plaident pour la solution à deux Etats

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Le chef de la diplomatie espagnole Jose Manuel Albares (au centre) avec les participants à la rencontre. (© KEYSTONE/AP/Paul White)

Des représentants de pays arabes et européens, dont le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell, ont de nouveau plaidé vendredi à Madrid pour faire avancer la solution dite à deux Etats, l'un palestinien, l'autre israélien, sur fond de guerre à Gaza.

"Ensemble, nous voulons identifier les actions concrètes qui nous permettront de progresser vers cet objectif", a expliqué sur X le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez. "La communauté internationale doit faire un pas décisif vers une paix juste et durable au Moyen-Orient", a-t-il insisté.

Cette rencontre, baptisée "Pour l'application des deux Etats", a rassemblé le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa, les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de l'Arabie saoudite, de l'Egypte et de la Turquie, tous membres du Groupe de contact arabo-islamique pour Gaza, et les secrétaires généraux de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique.

L'Union européenne était représentée de son côté par son Haut représentant pour les Affaires étrangères Josep Borrell, mais aussi par les chefs de la diplomatie irlandais, norvégien, slovène et espagnol, dont les pays ont reconnu au printemps l'Etat de Palestine.

"Une paix juste et durable"

Pour le ministre espagnol José Manuel Albares, "la mise en oeuvre de la solution à deux Etats est le seul moyen d'assurer une paix juste et durable dans la région par la coexistence pacifique et sûre de l'Etat de Palestine et de l'Etat d'Israël".

Interrogé sur l'absence d'Israël lors de cette réunion, M. Albares a expliqué que le pays n'avait pas été invité parce qu'il n'appartient "ni au groupe des Européens, ni au groupe de contact arabo-islamique". Il a toutefois assuré qu'il serait "ravi" que l'Etat hébreu participe à des discussions sur la solution à deux Etats.

L'Espagne, qui a reconnu le 28 mai l'Etat de Palestine en même temps que l'Irlande et la Norvège, a adopté depuis le début du conflit à Gaza une position très critique vis-à-vis d'Israël.

Le pays, qui a accueilli fin mai une autre réunion sur le conflit à Gaza, a annoncé début septembre la tenue d'un sommet bilatéral entre l'Espagne et la Palestine, le premier du genre, avant la fin de l'année. "Nous sommes en train de fixer la date", a précisé vendredi José Manuel Albares.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hermès inaugure sa 23e maroquinerie, dans le Puy-de-Dôme

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Face à une demande croissante, le français Hermès augmente sa capacité de production, à raison d'une nouvelle maroquinerie par an en moyenne depuis dix ans (archives). (© KEYSTONE/DPA/ROLF VENNENBERND)

Hermès annonce avoir inauguré vendredi à Riom (Puy-de-Dôme) sa 23e maroquinerie qui accueillera 250 artisans alors que la demande mondiale du groupe dans cette activité connaît une croissance soutenue.

La maroquinerie-sellerie, coeur de métier du groupe de luxe, a vu ses ventes du premier semestre progresser de 15,7% sur un an et dépasser les 3,2 milliards d'euros (3 milliards de francs). Le chiffre d'affaires du groupe sur cette période a lui augmenté de 12% à 7,5 milliards d'euros.

Pour faire face à cette demande croissante, Hermès augmente sa capacité de production, à raison d'une nouvelle maroquinerie par an en moyenne depuis dix ans.

La maroquinerie de Riom vient compléter le pôle auvergnat du groupe qui comprend également la maroquinerie de Sayat, installée depuis plus de 20 ans, et une école Hermès des savoir-faire à Riom depuis 2022.

A Riom, le groupe de luxe a rénové sur 7000 m2, l'une des ailes de la Manufacture des tabacs, ancien site industriel inscrit au titre des monuments historiques depuis 2004 et situé en centre-ville, selon un communiqué.

Hermès a confié au cabinet Tracks-Architectes la réhabilitation de ces bâtiments.

Le projet "répond à la démarche écoresponsable de la maison qui vise à limiter l'artificialisation des surfaces, à choisir des entreprises partenaires locales et à sourcer et utiliser des matériaux durables pour la rénovation", selon le communiqué.

La manufacture emploie 250 artisans auxquels s'ajoute une trentaine de collaborateurs dans des fonctions d'encadrement, de ressources humaines ou de logistique.

Trois autres projets de manufactures sont en cours, à L'Isle-d'Espagnac (Charente), Loupes (Gironde) et Charleville-Mézières (Ardennes) où les recrutements et les formations sont en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Alinghi face à Britannia en demi-finale de la Louis Vuitton

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Alinghi défiera Britannia en demi-finale (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Alinghi Red Bull Racing défiera Britannia, vainqueur du Round Robin, dès samedi en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton.

Le premier défi qui remportera cinq régates se qualifiera pour la finale des Challengers, où il affrontera Luna Rossa ou American Magic.

Le défi britannique, emmené par Sir Ben Ainslie, légendaire barreur de 47 ans aux quatre titres olympiques, a donc choisi d'affronter Alinghi au stade des demi-finales. Il a conclu la phase préliminaire avec six succès pour deux défaites, comme les Italiens de Luna Rossa qu'il a battus en barrage pour la 1re place.

Premier projet à avoir défié le Defender néo-zélandais en vue de la 37e Coupe de l'America, Britannia a bénéficié d'un statut privilégié en tant que "Challenger of Record". C'est avec lui que se sont faites les négociations ayant conduit à la rédaction du protocole officiel de cette compétition.

Britannia - qui bénéficie du soutien du géant anglais de la chimie Ineos, propriétaire notamment du FC Lausanne-Sport - a nettement dominé les deux matches disputés face à Alinghi durant le Round Robin. Les Britanniques se sont imposés pour 1'25 le 31 août, et pour 53 secondes le 7 septembre.

Ben Ainslie et ses coéquipiers avaient à chaque fois fait la différence avant même d'avoir franchi la ligne de départ, poussant le défi cher à Ernesto Bertarelli à la faute dans la zone de pré-départ. Alinghi ne pourra pas se permettre de répéter encore la même erreur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Davantage de répression contre les Iraniennes (enquêtrices)

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Les membres de la Mission internationale d'établissement des faits sur l'Iran demandent aux Etats de poursuivre les responsables de violations contre les femmes iraniennes qui seraient dans leur pays (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La répression contre les Iraniennes a augmenté depuis avril, selon la Mission internationale d'établissement des faits sur l'Iran. Le gouvernement souhaite éliminer leurs droits fondamentaux et "écraser" ce qui reste de leur activisme, a-t-elle dit vendredi à Genève.

Dans son rapport il y a quelques mois, la mission avait estimé que des actes équivalant à des crimes contre l'humanité avaient été perpétrés dans la répression des manifestants après le décès de la jeune Mahsa Amini en 2022. Celle-ci était décédée dans un commissariat après avoir été arrêtée pour avoir mal porté le voile islamique.

Les trois enquêtrices, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, avaient alors évoqué des meurtres, des emprisonnements, des actes de torture, des viols et d'autres formes de violences sexuelles, des persécutions, des disparitions forcées et d'autres actes inhumains.

Vendredi, elles ont dénoncé le plan national annoncé en avril par le chef de la police de Téhéran, qui "encourage, autorise et soutient des violations des droits humains des femmes qui bafouent la règle du voile obligatoire". Dès le premier jour, environ 500 femmes auraient été arrêtées, selon les médias iraniens.

"Les forces de sécurité ont encore augmenté les modèles de violences physiques en vigueur", affirme la mission qui a pu évaluer des vidéos. De même, la surveillance du port du voile s'est étendue, y compris par des drones.

La mission avait déjà alerté sur un projet de loi, qui pourrait être approuvé prochainement, qui prévoit des "amendes exorbitantes, de longues peines de prison" et d'autres restrictions contre les femmes qui violent les règles. Elle demande que celui-ci ne soit pas validé et se dit "très inquiète" d'indications de peines capitales contre des femmes activistes.

Elle appelle de nouveau à mettre un terme aux exécutions et à la libération des détenus arbitraires. Elle demande aux autres pays de poursuivre les responsables de toutes ces violations qui seraient présents sur leur territoire. Et d'accueillir les personnes qui ont été blessées ou sont ciblées par le régime iranien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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