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International

Golden Globes: "1917", Renée Zellweger et Joaquin Phoenix primés

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Le long métrage "1917"a reçu dimanche soir à Los Angeles le prix du meilleur film dramatique lors de la 77e cérémonie des Golden Globes. (©KEYSTONE/AP)

Le long métrage "1917", drame historique consacré à la Première Guerre mondiale, a reçu dimanche soir à Los Angeles le prix du meilleur film dramatique lors de la 77e cérémonie des Golden Globes. Son réalisateur Sam Mendes a lui aussi été primé.

"C'est une grosse surprise", a lancé le Britannique ("American Beauty", le James Bond "Skyfall") en venant recevoir son prix du meilleur réalisateur. Il n'était effectivement pas considéré comme un favori face à des pointures comme Martin Scorsese ("The Irishman") et Quentin Tarantino ("Once Upon a Time... in Hollywood").

Mais ce dernier n'est pas reparti les mains vides: Quentin Tarantino a obtenu le prix du meilleur scénario et son film "Once Upon a Time... in Hollywood" remporte celui de meilleure comédie.

Meilleures interprétations

Le Golden Globe de la meilleure actrice dramatique est allé à Renée Zellweger pour son rôle de Judy Garland dans le biopic "Judy". C'est la première fois que l'actrice était en lice pour les Golden Globes depuis "Le journal de Bridget Jones" en 2002, qui l'avait révélée au public sans lui valoir de récompense.

Chez les hommes, c'est Joaquin Phoenix qui a raflé la récompense pour son interprétation du Jocker dans le film éponyme. Récompensé pour la seconde fois aux Golden Globes, il a été préféré à celui qui apparaissait comme favori, l'acteur Adam Driver pour son rôle de père en plein divorce dans "Marriage Story".

Côté "Comédie", Taron Egerton a été adoubé meilleur acteur pour son rôle d'Elton John dans le biopic "Rocketman" consacré au chanteur britannique. Taron Egerton a devancé dans cette catégorie des vétérans comme Daniel Craig ("A couteaux tirés"), Leonardo DiCaprio ("Once Upon a Time... in Hollywood") et Eddie Murphy ("Dolemite Is My Name"), donné favori par certains experts pour son grand retour à l'écran.

Chez les dames, c'est l'Américaine Awkwafina qui remporte le prix pour son rôle de Billi dans le film "L'Adieu". Connue pour sa gouaille très new-yorkaise, l'actrice de 31 ans livre, dans ce film sur une famille chinoise réunie par un drame, une interprétation nuancée et toute en retenue.

Seconds rôles et séries

L'actrice américaine Laura Dern a reçu le prix du meilleur second rôle féminin pour son interprétation d'une avocate aux méthodes agressives dans le film "Marriage Story" de Noah Baumbach. La comédienne de 52 ans a soufflé cette récompense à Jennifer Lopez, qui était l'autre favorite pour son rôle de strip-teaseuse dans le film "Queens". C'est le cinquième Golden Globe pour cette enfant de la balle, fille de l'acteur Bruce Dern, qui a fréquenté les plateaux dès son plus âge.

Chez les hommes, c'est l'Américain Brad Pitt qui a reçu la récompense pour son rôle du cascadeur Cliff Booth dans "Once Upon a Time... in Hollywood". Largement favori, le comédien de 56 ans l'a emporté notamment sur Tom Hanks ("Un ami extraordinaire") et Al Pacino ("The Irishman").

Le long-métrage "Parasite" a été primé dans la catégorie "meilleur film en langue étrangère".

C'est une production Amazon, la série déjantée "Fleabag", qui a remporté le Golden Globe de la meilleure série comique. Sa créatrice, la Britannique Phoebe Waller-Bridge, a également été primée pour son interprétation du rôle-titre. Le titre de "meilleure série dramatique" a été raflé par "Succession" (HBO). Quant à "Chernobyl", il remporte le prix de meilleure mini-série.

Baromètre incertain

La cérémonie de remises des prix était présentée par le très caustique humoriste britannique Ricky Gervais. Racisme, harcèlement sexuel, compétence du jury, Ricky Gervais a effectivement fait feu de tout bois, prenant un malin plaisir à épingler le parterre de célébrités rassemblées à l'hôtel Hilton de Beverly Hills.

Très convoités, les Golden Globes ouvrent la saison des prix cinématographiques à Hollywood et servent aussi d'outil de prédiction en vue des Oscars. Mais il s'agit d'un baromètre d'autant plus incertain qu'ils dédoublent les principales catégories (meilleur film, meilleur acteur ou actrice) en "drame" et "comédie".

Les pronostics sont délicats car contrairement aux Oscars ou à d'autres compétitions, ce ne sont pas les professionnels du cinéma qui votent mais la petite centaine de membres de l'Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA). L'an dernier, le jury avaient toutefois eu le nez creux: tous les primés aux Golden Globes dans la catégorie cinéma ont remporté un Oscar, à l'exception de celle de la musique de film.

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Économie

USA: des droits de douane universels "doivent être envisagés"

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"Les Etats-Unis sont un pays de producteurs", a dit Jamieson Greer, estimant que les entreprises et agriculteurs américains, parmi les "plus compétitifs au monde", doivent "gagner accès à des marchés fermés jusqu'ici". "Tous les outils à notre disposition" pourraient être utilisés pour y parvenir". (© KEYSTONE/EPA/MAANSI SRIVASTAVA)

Des droits de douane universels, imposés à l'ensemble des produits entrant aux USA, "doivent être étudiés et envisagés", a estimé jeudi le probable représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR), Jamieson Greer, lors de son audition de confirmation au Congrès.

Selon M. Greer, qui sera responsable en cas de confirmation d'une partie de la politique commerciale du nouveau gouvernement, en particulier de la mise en place de droits de douane, il convient de s'assurer que de telles taxes pourraient "inverser à la fois le déficit commercial et la délocalisation" et créer les "conditions d'une concurrence équitable".

Jamieson Greer, avocat au sein du cabinet américain King & Spalding, a été le directeur de cabinet de l'ancien USTR durant le premier mandat de Donald Trump, Robert Lighthizer, qui était considéré comme l'architecte du retour des droits de douane aux Etats-Unis, en particulier contre un certain nombre de produits chinois, ainsi que l'acier et l'aluminium européens.

Utiliser "tous les outils"

"Les Etats-Unis sont un pays de producteurs", a-t-il insisté, estimant que les entreprises et agriculteurs américains, parmi les "plus compétitifs au monde", doivent "gagner accès à des marchés qui ont été fermés jusqu'ici". "Tous les outils à notre disposition" pourraient être utilisés pour y parvenir, a-t-il prévenu.

Interrogé plus spécifiquement sur la relation commerciale des Etats-Unis avec la Chine, Jamieson Greer a déclaré que "mon sentiment est que nous aurons toujours besoin de commercer avec" Pékin. Mais "nous devons avoir une base d'exportation plus diversifiée", a-t-il ajouté.

"Principe de réciprocité"

"Avec la Chine, le principe de réciprocité est un mot que nous pouvons employer. Nous avons besoin d'une relation plus équilibrée" avec la deuxième économie mondiale.

La Chine a été visée samedi par des droits de douane de 10% qui seront désormais progressivement appliqués à l'ensemble de ses produits entrant aux Etats-Unis, et qui viendront s'ajouter à ceux déjà existants pour un certain nombre de produits.

Ils ont été imposés en même temps que les 25% annoncés sur les produits mexicains et canadiens, officiellement pour pousser les trois pays à agir afin de limiter le trafic de fentanyl, un opioïde puissant cause d'une crise sanitaire majeure aux Etats-Unis, vers la première économie mondiale.

"Parvenir à un accord"

Mais "nous devons parvenir à un accord sur ce sujet", a insisté M. Greer.

Les Etats-Unis ont suspendu mardi et pour un mois les droits de douane visant le Canada et le Mexique, après que les deux pays ont annoncé une série de mesures visant à mieux surveiller leurs frontières.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

35 millions d'euros pour la Ferrari qui a gagné Le Mans en 1965

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La Ferrari no 21 en route pour la victoire au Mans (© KEYSTONE/AP NY/UNCREDITED)

La Ferrari 250 LM qui a remporté les 24 Heures du Mans en 1965 a été vendue 34,9 millions d'euros lors d'une vente aux enchères à Paris. Il s'agit d'un record pour ce modèle construit à 32 exemplaires

"Cette 250 LM pilotée par l'Américain Masten Gregory et l'Autrichien Jochen Rindt pour l'écurie North American Racing Team avait offert une sixième victoire consécutive à Ferrari au Mans. Elle était la dernière Ferrari à s'être imposée dans la Sarthe jusqu'à la victoire en 2023 de la 499P, 58 ans plus tard", a précisé le constructeur italien au lendemain de la vente aux enchères.

Cette voiture était exposée depuis 1970 au Musée du circuit automobile d'Indianapolis aux Etats-Unis, a ajouté Ferrari dans un communiqué. Aucune précision n'a été donnée sur l'identité de l'acheteur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

"Pillages systématiques" pendant la guerre en Syrie (enquêteurs)

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Les membres de la Commission d'enquête internationale sur la Syrie parlent d'actes équivalant à des crimes de guerre dans les pillages identifiés pendant la guerre dans ce pays (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'armée syrienne et ses milices alliées ont perpétré des "pillages systématiques" pendant la guerre, selon les enquêteurs internationaux. Des accords ont été conclus avec des marchands et des acteurs privés pour leur revente.

Dans un rapport publié jeudi à Genève, la Commission d'enquête internationale sur la Syrie, qui ne s'exprime au nom de l'ONU, dénonce des actes équivalant à de possibles crimes de guerre aussi bien de l'armée que des groupes d'opposition. Les responsables pourraient aussi être responsables du crime de punition collective, notamment dans la région d'Idleb.

La Commission explique que des marchés ont même été établis pour les transactions sur des biens volés, notamment de réfugiés sunnites ou de déplacés. Dans les territoires contrôlés par les groupes armés d'opposition, les pillages semblaient plutôt "opportunistes" que "systématiques", ajoutent les trois membres de la Commission. Des maisons étaient notamment saisies pour accueillir des combattants déplacés et des civils.

Les villes ou villages les plus affectés sont ceux qui ont changé de main à plusieurs reprises pendant le conflit. Les pillages étaient alors souvent accompagnés d'autres violations graves des droits humains.

La répartition de la population de ces territoires a été changée, peut-être de manière permanente. A moins que les réfugiés et les déplacés puissent récupérer leurs anciennes habitations, ajoutent également les membres de la Commission.

Le rapport cible l'impunité presque totale. Seules quelques personnes ont été condamnées dans les territoires contrôlés par l'Armée nationale syrienne (ANS). Ou quelques femmes membres de l'Etat islamique (EI) dont le procès a eu lieu dans d'autres pays.

La Commission, qui a ciblé ces dernières années de nombreux actes équivalant à de possibles crimes contre l'humanité ou crimes de guerre, demande aussi aux parties encore au conflit d'empêcher et de punir les pillages dans les parties du pays qu'elles contrôlent. Les maisons abandonnées par les déplacés doivent être protégées de la destruction ou de l'utilisation par d'autres personnes, insiste-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Pluie de records pour les banques européennes

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La banque espagnole Santander a annoncé mercredi un bénéfice record de 12,57 milliards d'euros l'an dernier, en hausse de 14% sur un an. (archive) (© )

Intesa Sanpaolo en Italie, Santander en Espagne, BNP Paribas en France: ces trois géants bancaires européens n'ont jamais autant gagné d'argent que l'an dernier et illustrent la forme actuelle éclatante du secteur bancaire européen.

Les planètes sont alignées pour l'industrie bancaire, explique jeudi à l'AFP David Benamou, directeur des investissements chez Axiom AI. La hausse des commissions, un marge plus importante sur les crédits et des clients qui ont moins de risque de faire défaut sont pour lui autant d'atouts qui ont profité aux banques en 2024.

Elles ont aussi bénéficié pour certaines d'un fort dynamisme commercial, pour d'autres de l'euphorie de certains marchés entourant en fin d'année dernière l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Santander, fortement implantée en Europe et en Amérique latine, affiche toujours une santé financière à faire pâlir d'envie ses rivales. La banque a annoncé mercredi un bénéfice record de 12,57 milliards d'euros l'an dernier, en hausse de 14% sur un an.

BNP Paribas suit de près avec 11,7 milliards d'euros de résultat net (+4%), quand Intesa Sanpaolo a vu le sien grimper de 12% à 8,7 milliards d'euros. Elles ne sont pas les seules à avoir battu des profits records l'an dernier: la deuxième banque espagnole BBVA a passé pour la première fois la barre symbolique des 10 milliards d'euros. La deuxième banque allemande Commerzbank arrive elle aussi à un point haut, à 2,68 milliards d'euros.

Compétitivité

Les banques européennes "continueront à profiter des conditions de crédit favorables en 2025 pour consolider leurs positions financières et commerciales, et pour développer leurs ambitions", ont souligné les analystes de S&P dans une note fin janvier. Ces profits historiques invitent en effet les acteurs bancaires à faire leur marché. L'italien Unicredit, dont les résultats financiers seront connus le 11 février, cherche par exemple à avaler son compatriote Banco BPM, mais aussi l'allemande Commerzbank.

BNP Paribas a jeté son dévolu sur l'activité de gestion d'actifs de l'assureur Axa. "Si 2024 a été une année de performance exceptionnelle, 2025 s'annonce comme une épreuve de vérité pour le secteur", prévient cependant Mathieu Gosselin, du cabinet de conseil Bartle.

Dans un premier temps bénéfiques pour leurs activités de marché, les conséquences du retour de Donald Trump à la Maison Blanche sont difficiles à mesurer au sein des états-majors des grandes banques européennes. Elles posent la question de la compétitivité face aux banques américaines, pas soumises aux mêmes règles, notamment dans les "activités de marché, de grande clientèle, de prêts, de financement de projets", prévient Marc Campi, associé au sein du cabinet Square Management

En réponse, "j'ai le sentiment que les politiques (européens) ont décidé de clôturer le chapitre +stabilité financière+", estime de son côté M. Benamou, et qu'ils allaient faire preuve de davantage de pragmatisme.

Partage de la valeur

En attendant, les groupes bancaires consacrent une partie substantielle de leurs bénéfices à leurs actionnaires, augmentant le montant des dividendes et lançant des programmes de rachat d'actions (qui font mécaniquement monter leur prix): un peu plus d'un milliard d'euros pour BNP Paribas, 2 milliards d'euros pour Intesa et même 10 milliards d'euros d'ici 2026 pour Santander. Ils mettent aussi de l'argent de côté aussi en vue des taxes mises en place par les pays dont elles dépendent.

Santander a ainsi mis de côté en début d'année dernière 335 millions d'euros au titre de l'impôt exceptionnel sur les grands groupes bancaires instauré par le gouvernement de Pedro Sánchez. La facture sera plus légère pour BNP Paribas: la banque devrait payer "quelques dizaines de millions d'euros de surtaxe", telle que prévue dans le projet de budget de l'Etat 2025, a affirmé lundi son directeur général délégué Thierry Laborde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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