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Blinken presse Israéliens et Palestiniens à un "retour au calme"

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Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken mène un marathon diplomatique au Moyen-Orient, sur fond de violences en Israël. (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a pressé lundi Israéliens et Palestiniens à agir urgemment pour restaurer le calme, sur fond d'une nouvelle spirale de violences meurtrières. Les appels internationaux à la retenue ne sont pas parvenus à les apaiser.

La visite du chef de la diplomatie américaine, deuxième étape d'une tournée moyen-orientale éclair ayant débuté dimanche en Egypte, était prévue de longue date. Mais elle a pris une tournure différente avec la flambée de violences israélo-palestiniennes des derniers jours.

Les morts côté palestinien comme israélien se sont multipliés: attentats, fusillades, raids aériens et sanctions ne cessent de se répondre, faisant craindre un nouvel engrenage.

"Nous exhortons maintenant toutes les parties à prendre des mesures urgentes pour un retour au calme et une désescalade", a déclaré M. Blinken à Jérusalem, lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

M. Blinken a dit vouloir "rétablir un sentiment de sécurité pour les Israéliens comme pour les Palestiniens, qui bien sûr fait cruellement défaut". Il a rencontré en soirée son homologue israélien Eli Cohen puis le président israélien Isaac Herzog.

"La responsabilité de chacun"

Mardi, il s'entretiendra notamment avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

"Il en va de la responsabilité de chacun de prendre des mesures pour apaiser les tensions plutôt que de les attiser, d'oeuvrer pour qu'un jour, les gens n'aient plus peur dans leurs communautés, leurs maisons et leurs lieux de culte", a dit M. Blinken à son arrivée lundi à l'aéroport de Tel-Aviv.

Accès de violences

Dans la foulée d'attaques anti-israéliennes, le gouvernement de Benjamin Netanyahu, le plus à droite de l'histoire d'Israël, a annoncé des mesures visant à sanctionner les proches des auteurs d'attentats. Dimanche, les forces israéliennes ont mis sous scellés la maison de la famille d'un Palestinien qui a tué six Israéliens et une Ukrainienne vendredi près d'une synagogue à Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la Ville sainte occupée par Israël, en vue de la détruire.

La maison d'un Palestinien qui a blessé samedi deux Israéliens, un père et son fils, également à Jérusalem-Est, devait être aussi mise sous scellés. Des gardes israéliens ont tué dimanche un Palestinien en Cisjordanie.

Lundi, les forces israéliennes ont tué un Palestinien à Hébron, dans le sud de ce territoire, selon les autorités palestiniennes. L'armée a dit avoir tiré sur un conducteur qui prenait la fuite.

Les attaques anti-israéliennes ont eu lieu après un raid israélien le plus meurtrier depuis des années en Cisjordanie avec dix Palestiniens tués à Jénine dont des combattants, suivi de tirs de roquettes de Gaza vers Israël et de frappes israéliennes de représailles.

Lundi, le Hamas palestinien, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a jugé que la visite du secrétaire d'Etat américain soulignait "le soutien absolu et le partenariat avec l'occupation" israélienne.

Le chef de la diplomatie américaine a également abordé la question de l'Iran, ennemi de l'Etat hébreu. "De la même façon que l'Iran a longtemps soutenu des terroristes qui attaquent des Israéliens et d'autres, le régime (iranien) fournit désormais des drones que la Russie utilise pour tuer des civils ukrainiens innocents", a-t-il accusé. En échange, la Russie fournit des armes sophistiquées à l'Iran", a-t-il encore dit.

Interlocuteur égyptien

M. Blinken a débuté sa tournée en Egypte, pays dont la diplomatie et surtout les services de renseignement sont régulièrement sollicités pour intervenir dans la question palestinienne. Premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979 et Etat voisin de la bande de Gaza sous blocus israélien depuis plus de 15 ans, l'Egypte reçoit tout autant les chefs de gouvernement israéliens que les dirigeants des différents partis palestiniens.

De nouveau, la présidence égyptienne a assuré que "l'Egypte avait mené ces derniers jours des efforts pour tenter de contrôler la flambée de tensions". Si les Etats-Unis et l'Egypte, l'un des principaux bénéficiaires de l'aide militaire américaine, sont des acteurs diplomatiques de poids, il n'en reste pas moins que pour les experts, la marge de manoeuvre de M. Blinken paraît limitée.

En privé, des responsables américains ne cachent pas leur frustration face à l'escalade et l'impasse dans laquelle se trouve le conflit israélo-palestinien. Si peu d'avancées sont attendues sur le front de la désescalade, Washington tente surtout de renouer avec M. Netanyahu, selon les analystes.

Des responsables se sont récemment succédé à Jérusalem et certains experts évoquent une possible venue de M. Netanyahu à la Maison Blanche dès février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Dauphins échoués: la France doit fermer des zones de pêche

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Dans la majorité des cas, les dauphins morts présentent des traces de capture par un engin de pêche. (© KEYSTONE/AP OUEST FRANCE/FREDERIC LAGET)

Le gouvernement français va devoir fermer d'ici six mois certaines zones de pêche dans l'Atlantique, pour y garantir la conservation des dauphins. C'est ce que lui a ordonné lundi le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative du pays.

La zone concernée, où il s'agit de "limiter les captures accidentelles de petits cétacés", est le golfe de Gascogne qui s'étend, à l'ouest de la France, de la côté nord de l'Espagne jusqu'à la Bretagne.

Les "dispositifs de dissuasion acoustique" équipant les bateaux de pêche "ne permettent pas de garantir un état de conservation favorable des espèces de petits cétacés" dont deux, le dauphin commun et le marsouin commun, sont menacées d'extinction, "au moins régionalement", relève le Conseil d'Etat.

Limite maximale dépassée

Car le nombre de décès de dauphins par capture accidentelle dans le golfe de Gascogne "dépasse chaque année la limite maximale permettant d'assurer un état de conservation favorable en Atlantique Nord-Est", ajoute-t-il.

Et "le système de contrôle des captures accidentelles mis en place demeure insuffisant pour connaître encore plus précisément leur ampleur", note-t-il également, en ordonnant des mesures complémentaires "pour permettre d'estimer de manière plus précise le nombre de captures annuelles de petits cétacés".

Près de 1000 morts cet hiver

Les échouages de dauphins se sont multipliés ces derniers mois sur les plages du littoral atlantique en France, dont au moins 910 cet hiver selon le dernier décompte de l'observatoire océanographique Pelagis.

Dans la majorité des cas, ces dauphins morts présentent des traces de capture par un engin de pêche.

Un recours, à l'origine de la décision du Conseil d'Etat, avait été déposé en 2021 conjointement par France Nature environnement (FNE), Sea Sheperd France et l'association de défense des milieux aquatiques (DMA).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Rapport du Giec: Thunberg dénonce la "trahison" des dirigeants

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"Le fait que les personnes au pouvoir vivent toujours dans le déni, et aillent activement dans la mauvaise direction, sera au final considéré et retenu comme une trahison sans précédent", affirme la figure suédoise de la cause climatique. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La militante écologiste Greta Thunberg a fustigé la "trahison sans précédent" des dirigeants politiques en matière de climat. Elle s'exprimait après la publication lundi de la dernière synthèse du Giec, le groupe d'experts de l'Onu.

"Le fait que les personnes au pouvoir vivent toujours dans le déni, et aillent activement dans la mauvaise direction, sera au final considéré et retenu comme une trahison sans précédent", affirme la figure suédoise de la cause climatique dans une déclaration écrite à l'AFP. "C'est juste une question de temps", ajoute la jeune femme âgée de 20 ans.

Pour Greta Thunberg, instigatrice du mouvement "Fridays for Future" et des grèves pour le climat, il devient de plus en plus impossible d'ignorer la crise climatique".

"Tant de gens en vivent les conséquences directes, la science est désormais sans équivoque et ils sont si nombreux à avoir sonné l'alarme depuis des décennies", souligne la Suédoise.

Manque de volonté politique

A l'occasion de la publication de la nouvelle synthèse du Giec, son président Hoesung Lee a déploré le manque de "volonté politique forte" en matière de lutte contre le changement climatique, du moins "pour l'instant", tout en qualifiant le rapport de "message d'espoir".

Selon le Giec, le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès les années 2030-2035, alors que la température du globe a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne.

Cette projection est valable dans presque tous les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre de l'humanité à court terme établis par le groupe de scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Bon jour" pour le Yémen avec un accord en Suisse sur des détenus

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L'émissaire de l'ONU Hans Grundberg s'est dit satisfait de l'accord sur les détenus obtenu auprès des rebelles Houthis et du gouvernement yéménite. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Près de 900 détenus vont être relâchés prochainement par les parties au conflit yéménite. L'accord a été obtenu après une dizaine de jours de discussions près de Berne. "Un bon jour" pour le Yémen, a dit lundi l'émissaire de l'ONU. Et un succès pour la Suisse.

"Pour des centaines de familles yéménites, aujourd'hui est un bon jour", a dit à la presse à Genève l'émissaire Hans Grundberg, entouré de représentants du Comité de la Croix-Rouge (CICR), de la Suisse, du gouvernement yéménite en exil et des rebelles Houthis. Il n'a pas souhaité donner d'indications plus précises sur la répartition des prisonniers qui seront relâchés.

Mais auparavant, aussi bien les rebelles que le gouvernement avaient affirmé que plus de 180 prisonniers proches du gouvernement et de ses alliés seraient libérés, dont des Saoudiens et des Soudanais, contre plus de 700 Houthis.

L'accord, validé lundi à Genève, a été obtenu après dix jours de réunion dans le plus grand secret des parties, sous l'égide de l'ONU et du CICR. Dans un accord en 2018, le gouvernement en exil et les rebelles Houthis avaient convenu de relâcher 15'000 prisonniers. Ce chiffre est encore loin d'être atteint.

L'échange de détenus désormais attendu doit avoir lieu dans les trois prochaines semaines. "Nous savons que le ramadan arrive", a insisté le directeur régional du CICR Fabrizio Carboni. Et d'appeler les deux parties à un accès sans entrave dans les prochaines semaines pour avancer sur le lourd dispositif, mener des entretiens auprès de ceux qui seront libérés et garantir qu'ils sont en condition d'être transportés.

Prudence sur les avancées politiques

"Il y a beaucoup de travail, beaucoup de préparation", a-t-il insisté. En 2020, le CICR avait facilité l'échange de 1056 prisonniers entre les deux parties, le plus important de l'organisation depuis la Guerre de Corée. Il avait fallu plusieurs jours pour acheminer ces détenus.

"Dans la vie humanitaire, nous n'avons pas souvent de bonnes nouvelles à annoncer", a affirmé M. Carboni pour donner la mesure de l'arrangement obtenu. Il souhaite désormais des avancées sur les personnes portées disparues.

De son côté aussi, l'ONU en veut davantage. Son émissaire a appelé à d'autres libérations, y compris unilatérales. Il va poursuivre ses efforts pour rétablir la trêve qui avait été observée pendant six mois l'année dernière et mettre un terme à un conflit qui dure depuis plus de huit ans.

Mais, malgré le rapprochement récent entre l'Arabie saoudite, qui mène la coalition internationale en soutien au gouvernement yéménite, et l'Iran proche des Houthis, il ne veut pas donner de calendrier. "Je prends une étape après l'autre", tout en pensant à plus long terme, a insisté M. Grundberg, qui s'est rendu récemment dans ces deux pays.

En attendant des avancées politiques, l'accord de lundi prévoit une nouvelle réunion en mai prochain pour parler de libérations supplémentaires. Les deux parties ont également accepté des visites conjointes de leurs centres de détention.

Suisse satisfaite

Pour la Suisse, l'arrangement obtenu sur le Yémen tombe bien, alors qu'elle veut faire avancer les questions de paix et sécurité comme membre non permanent du Conseil de sécurité. "C'est une bonne combinaison", affirme à Keystone-ATS le chef de la division ONU au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), l'ambassadeur Thomas Gürber.

Il n'est pas encore certain que la prochaine réunion de mai aura lieu en Suisse. Mais celle-ci est toujours prête à l'accueillir, a affirmé le secrétaire d'Etat adjoint.

La situation humanitaire reste de son côté préoccupante, même si elle s'est un peu améliorée. Comme l'année dernière, la conférence de donateurs tenue récemment à Genève n'a réussi à rassembler qu'environ 1,2 milliard de dollars, loin des 4,3 milliards demandés par l'ONU et ses partenaires.

Des dizaines de milliers de civils ont été tués ou blessés au total en raison du conflit. Et des millions de personnes ont été déplacées, estime l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La réforme des retraites définitivement adoptée en France

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La Première ministre s'est dite "déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires" au pays. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

L'Assemblée nationale française a rejeté lundi la seconde motion de censure, déposée par les députés RN. Cela entraîne l'adoption définitive par le Parlement du projet de réforme des retraites prévoyant un report de l'âge légal de 62 à 64 ans.

Après le rejet à 9 voix près d'une première motion transpartisane, celle de l'extrême droite n'a recueilli que 94 voix sur les 287 nécessaires. La gauche comme le groupe RN ont déjà annoncé des saisines du Conseil constitutionnel, qui devra se prononcer avant une promulgation du projet de réforme très contesté.

Quelque 250 parlementaires, principalement de gauche, réclament en outre un référendum d'initiative partagée (RIP) pour "affirmer que l'âge légal de départ à la retraite ne peut être fixé au-delà de 62 ans".

La Première ministre Elisabeth Borne avait déclenché jeudi l'arme constitutionnelle du 49.3 pour faire passer sans vote la réforme très contestée, n'étant pas certaine d'obtenir une majorité. Dans le pays, la colère est loin de faiblir et la mobilisation se poursuit.

Borne déterminée

De son côté, la Première ministre s'est dite lundi soir "déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires" au pays.

"Je suis déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires à notre pays avec mes ministres et à consacrer toute mon énergie à répondre aux attentes de nos concitoyens", a affirmé la Première ministre dans une déclaration à l'AFP, juste avant de se rendre à l'Elysée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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