International
Kaboul plongée dans le noir après une explosion
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Kaboul s'est retrouvée jeudi soir plongée dans le noir après une explosion qui a frappé une ligne à haute tension. Il s'agit d'un nouveau coup porté au régime taliban, occupé sur le front diplomatique à mettre un terme au plus vite à son isolement.
"Une explosion a détruit un pylône électrique dans le secteur de Qala Murad Beg, dans la région de Kaboul, et coupé une ligne d'électricité importée de 220 kV, par conséquent l'approvisionnement est interrompu à Kaboul, ainsi que dans certaines régions", a écrit la compagnie nationale d'électricité, dans un communiqué. L'origine de l'explosion n'était pour l'instant pas connue.
Mais s'il s'agissait d'une attaque revendiquée par l'organisation Etat islamique (EI), engagée dans une intense campagne de déstabilisation du régime, il s'agirait d'un signe supplémentaire que les talibans sont bien victimes de leurs anciennes tactiques. Les talibans ont frappé à de nombreuses reprises dans le passé les infrastructures électriques de leur pays lorsqu'ils menaient l'insurrection contre le gouvernement et les forces alliées.
Désormais à la tête de l'Afghanistan depuis neuf semaines, le mouvement islamiste est en quête pressante de reconnaissance internationale, un préalable à la levée des sanctions économiques qui paralysent ce pays.
A son secours, le Pakistan a avancé ses pions jeudi à Kaboul, au cours d'une visite du chef de la diplomatie pakistanaise Shah Mahmood Qureshi prodiguant des conseils aux talibans pour accélérer cette étape.
Gouvernement élargi
"En tant que voisin, ami et bienfaiteur, je leur ai fait part des mesures qu'ils pouvaient prendre pour améliorer leur acceptabilité internationale", a Shah Mahmood Qureshi, après sa visite d'une journée en Afghanistan. Le Pakistan est considéré comme l'un des interlocuteurs les plus influents du mouvement islamiste taliban et il avait été l'un des seuls pays à reconnaître son précédent régime en 1996.
Le chef de la diplomatie pakistanaise, accompagné du très puissant chef des services secrets de son pays (ISI), a notamment rencontré son homologue Amir Khan Muttaqi et le chef du gouvernement taliban, Mohammad Hassan Akhund. Pendant cette rencontre, ont été évoqués la formation d'un gouvernement élargi à d'autres composantes politiques, le respect des droits des femmes, l'éducation des filles, ainsi que de la lutte contre les organisations terroristes internationales, a-t-il déclaré.
Mais la quête de respectabilité des talibans a été mise à mal encore jeudi quand des combattants armés à Kaboul s'en sont pris aux journalistes afghans et étrangers qui couvraient une manifestation en faveur des droits de femmes.
Un groupe d'une vingtaine de femmes a été autorisé à défiler dans le centre de Kaboul pendant plus une heure et demie, mais un photojournaliste international qui couvrait l'événement a été frappé par une crosse de fusil et insulté, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Reconnaissance internationale
"Si des progrès notables sont faits sur ces questions, l'étape de la reconnaissance deviendra plus facile pour eux", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse, ajoutant que "l'environnement s'améliore" pour cette éventuelle reconnaissance. "Nous avons bon espoir que tous nos problèmes commerciaux soient résolus très bientôt et que les frontières soient à nouveau ouvertes", a commenté de son côté le chef de la diplomatie des talibans, Amir Khan Muttaqi, jugeant la rencontre "très positive".
Le Pakistan avait été l'un des trois pays, avec l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, a reconnaître à la fin des années 1990 le précédent régime taliban chassé du pouvoir en 2001 par une intervention de l'armée américaine. Aucun pays n'a reconnu à ce jour le nouveau régime proclamé par les anciens insurgés islamistes, "l'Emirat islamique taliban".
Mercredi, le gouvernement russe avait reçu une délégation de hauts responsables talibans, pour une rencontre avec des émissaires de 10 pays, dont la Chine, le Pakistan, ou encore l'Iran. Il y a principalement été question de la crise économique qui ravage le pays et des moyens de contrer les attaques de l'EI.
Le vice-premier ministre taliban Abdul Salam Hanafi a saisi l'occasion pour de nouveau plaider en faveur d'une reconnaissance du régime. "L'isolement de l'Afghanistan n'est dans l'intérêt d'aucune des parties. Et cela a été prouvé par le passé", a déclaré le responsable taliban à Moscou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fin de règne pour Iga Swiatek
Iga Swiatek n’a pas gagné un... 27e match de suite à Roland-Garros. La triple tenante du titre est tombée en demi-finale, battue 7-6 (7/1) 4-6 6-0 par la no 1 mondiale Aryna Sabalenka.
Ce choc tant attendu entre la Polonaise et la Bélarusse n’a pas vraiment tenu ses promesses. Trop tendues, les deux joueuses ont eu bien de la peine à développer leur tennis. Le grand mérite d’Aryna Sabalenka fut d’élever le curseur au jeu décisif du premier set après avoir galvaudé deux balles de... 5-1. Elle fut également la plus incisive au début du troisième set pour reprendre la main dans cette demi-finale. Le 6-0 qui a sanctionné ce troisième set fut presque humiliant pour une Iga Swiatek qui a très vite renoncé dans cette fin de match et qui a bouclé jeudi avec cette défaite une année entière sans gagner le moindre tournoi...
Pour sa première finale à Paris, Aryna Sabalenka affrontrera samedi la gagnante de la rencontre entre la no 2 mondiale Coco Gauff et Loïs Boisson (WTA 361) qui sera, bien sûr, poussée par tout le public de Roland-Garros.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump et Xi Jinpins se sont parlé au téléphone
Donald Trump, qui a entamé un bras de fer commercial avec Pékin, a assuré que sa conversation d'environ une heure et demie jeudi avec son homologue chinois Xi Jinping s'était conclue "de manière très positive".
Le président américain a assuré dans un message sur son réseau Truth Social que ses équipes et celles du dirigeant chinois se rencontreraient "bientôt" pour discuter des droits de douane, à un endroit qui reste à définir, et a assuré qu'il ne "devrait plus y avoir de questions à l'avenir" sur l'accès aux terres rares chinoises, un point de friction important entre les deux superpuissances.
Donald Trump a par ailleurs annoncé que Xi Jinping l'avait "gentiment invité" à venir en Chine avec son épouse Melania, et qu'il avait lui aussi proposé au président chinois de venir le voir aux Etats-Unis.
Xi Jinping a déclaré être ouvert à une visite du président américain en Chine, selon l'agence officielle Chine nouvelle. "Pour redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines, il nous incombe d'en assurer fermement le gouvernail et d'en fixer clairement le cap, tout en écartant résolument toute interférence, voire toute tentative de sabotage. Cela est particulièrement crucial", a-t-il aussi indiqué.
Le président chinois a aussi exhorté les Etats-Unis à faire preuve de "prudence" sur la question de Taïwan, île que la Chine considère comme une partie de son territoire.
"Les Etats-Unis doivent traiter la question de Taïwan avec prudence afin d'éviter que la petite minorité de séparatistes partisans d'une 'indépendance de Taïwan' n'entraîne la Chine et les Etats-Unis dans une situation dangereuse de conflit et de confrontation", a dit M. Xi à M. Trump, selon Chine nouvelle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Armes: la Cour suprême américaine rejette une plainte du Mexique
La Cour suprême des Etats-Unis a jugé jeudi irrecevable une plainte du Mexique contre des fabricants d'armes américains. Le Mexique les accuse d'alimenter la violence des cartels de narcotrafic sur son territoire.
A l'unanimité, les neuf juges de la Cour à majorité conservatrice considèrent que loi de 2005 sur la protection du commerce légal des armes (PLCAA) immunise les fabricants contre des poursuites pour utilisation illicite de leurs produits.
Le Mexique souligne que la grande majorité des armes sur les lieux de crime sur son territoire proviennent de la contrebande avec les Etats-Unis, en raison notamment de la facilité à se procurer des armes dans ce pays. Il accuse les fabricants américains de fermer les yeux sur le trafic de leurs produits et leur réclamait des milliards de dollars de dommages et intérêts.
Le Mexique n'est pas parvenu à démontrer une "complicité" active des fabricants avec les trafiquants d'armes mais au mieux une "indifférence" de leur part face à ce phénomène, selon l'arrêt de la haute juridiction.
"Ces fabricants savent qu'ils vendent un produit dangereux à des marchands véreux qui les revendent à des hommes de paille au service des cartels", avait déclaré lors des débats en mars l'avocate du Mexique, Catherine Stetson.
"Entre 342'000 et 597'000 des armes fabriquées par eux entrent en contrebande au Mexique chaque année, selon les estimations", a précisé l'avocate.
"Conséquences destructrices pour l'économie"
L'avocat des fabricants d'armes, Noel Francisco, avait reproché au Mexique de vouloir vider de sa substance la loi de 2005.
A l'audience, une nette majorité des neuf juges avait semblé se dégager pour rejeter la plainte. Pour que cette plainte soit déclarée recevable, le Mexique devait à la fois démontrer que le comportement de ces fabricants relevait de la "complicité" de contrebande et établir un lien de causalité entre leurs agissements et le préjudice qu'il subit.
Outre les réserves juridiques exprimées par plusieurs juges, progressistes comme conservateurs, l'un de ces derniers, Brett Kavanaugh, avait mis en garde contre de "possibles conséquences destructrices pour l'économie" si la Cour adoptait la conception de la responsabilité pénale pour cause de complicité défendue par le Mexique, citant les exemples de l'industrie automobile ou pharmaceutique.
La Cour donne donc jeudi satisfaction à deux entreprises américaines, Smith & Wesson et Interstate Arms, qui lui demandaient d'annuler la procédure engagée par le Mexique.
Quelque 480'000 personnes ont péri de mort violente liée au narcotrafic au Mexique depuis 2006, date à laquelle le gouvernement a déployé l'armée pour combattre les cartels de la drogue, selon des statistiques officielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'UE affiche sa stratégie pour protéger les océans
Lutte contre la pollution et la pêche illégale, développement de réserves de carbone: l'Union européenne a présenté jeudi sa stratégie pour mieux protéger les océans. Elle veut afficher son "leadership" avant un grand sommet de l'ONU à Nice la semaine prochaine.
"L'océan se réchauffe. Son niveau s'élève. Il s'acidifie. La pollution par les plastiques, les produits chimiques et le bruit altèrent les écosystèmes marins (...). Il est urgent d'agir", a souligné le commissaire européen Costas Kadis.
Ce "pacte" européen sur l'océan ne constitue pas un big bang, mais prévoit un renforcement des règles dans les années qui viennent. Les ONG redoutaient d'ailleurs le manque d'actions "immédiates".
L'Union européenne proposera d'ici 2027 une loi sur les océans, soumise aux eurodéputés. Pour mieux protéger la biodiversité, Bruxelles veut réviser deux législations sur les milieux marins et la planification de l'espace maritime.
La Commission promet aussi la création de "réserves européennes de carbone bleu". L'UE souhaite cartographier et étendre des écosystèmes marins capables de davantage capter de CO2.
Surveillance lacunaire
Contre la pollution, l'exécutif européen entend renforcer le système de surveillance par satellite CleanSeaNet, qui scrute les mers afin de détecter les déversements potentiels d'hydrocarbures.
Un récent rapport de la Cour des comptes européenne a démontré les considérables lacunes de ce système.
En 2022-2023, les Etats membres ont donné suite à moins de la moitié des alertes et n'ont confirmé la pollution que dans 7% des cas. En cause bien souvent, le décalage entre le moment où l'image satellite est prise et celui où le contrôle en mer est effectué.
Lutte contre la pêche illégale
Dans la même veine, l'UE veut renforcer la lutte contre la pêche illégale. Comme elle l'avait déjà annoncé, pour les importations de poissons dans l'UE, un système de certification numérique des captures (IT Catch) devient obligatoire en janvier 2026.
La Commission compte aussi présenter en 2026 une "vision de long terme" pour la pêche et l'aquaculture.
Une première ébauche de ce "pacte" avait fuité mi-mai et déçu les organisations environnementales. Elles avaient déploré le manque d'"actions concrètes pour répondre aux menaces les plus urgentes".
Dans les aires marines protégées, des ONG comme Surfrider, WWF, ClientEarth ou Oceana réclament l'interdiction immédiate du chalutage de fond, une technique de pêche critiquée pour son impact écologique destructeur.
Mais ce sujet, sensible pour de nombreux Etats membres, divise les forces politiques, la droite et le centre plaidant pour une approche au "cas par cas".
70% d'importations
Avec sa nouvelle stratégie, l'Union européenne promet d'accorder une attention particulière aux "petits pêcheurs" et aux "communautés côtières vulnérables".
Bruxelles souligne la place de la mer dans le quotidien des Européens. Environ 40% d'entre eux vivent à moins de 50 kilomètres des côtes. "L'économie bleue" représente près de cinq millions d'emplois et contribue à hauteur de plus de 250 milliards d'euros au PIB annuel de l'UE.
Mais paradoxalement, l'UE demeure encore dépendante et importe 70% des produits de la mer que les Européens consomment. Ce dans un monde où l'océan est confronté à la pression sans cesse grandissante du réchauffement climatique et de la pollution.
Après la présentation à Bruxelles, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ira défendre ce "pacte" lundi à Nice, dans le sud de la France, à la troisième conférence de l'ONU sur les océans.
"Echec de l'humanité"
Les océans, qui couvrent 70,8% du globe, ont été victimes ces deux dernières années de canicules inédites menaçant la survie des espèces marines.
La conférence permettra "soit d'inverser le déclin des océans d'ici à 2030, soit de documenter l'échec de l'humanité à agir", a prévenu Maritza Chan, l'ambassadrice à l'ONU du Costa Rica, pays co-organisateur avec la France.
Mme Chan dit attendre 100 milliards de dollars de nouveaux financements publics et privés en faveur du développement durable de l'océan. "C'est ce qui est différent cette fois-ci: zéro rhétorique, maximum de résultats", veut-elle croire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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