International
Kallas, Ribera, Fitto, Séjourné: commissaires européens sur le gril
Les pressentis de la nouvelle Commission européenne passent leur oral devant le Parlement. Premiers en lice, la nouvelle cheffe de la diplomatie européenne et ex-1ère ministre estonienne Kaja Kallas et l'Italien Raffaele Fitto, chargé de la cohésion des territoires.
Les six vice-présidents potentiels du nouvel exécutif bruxellois vont se succéder devant les eurodéputés à Bruxelles pour des auditions d'au moins trois heures, avant d'être adoubés ou pas lors d'un vote.
Kaja Kallas a entamé son grand oral en appelant l'Union à soutenir l'Ukraine "aussi longtemps que nécessaire, et avec autant d'aide militaire, financière et humanitaire que nécessaire".
Raffaele Fitto a lui martelé ne "pas être là pour représenter un parti politique ou un Etat membre", mais pour "affirmer son engagement envers l'Europe".
Appartenance à l'extrême droite
Car la gauche et le centre ne digèrent pas que M. Fitto ait obtenu un titre de vice-président alors qu'il appartient à Fratelli d'Italia, le parti d'extrême droite de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.
"Cette vice-présidence est délicate" et suscitera "beaucoup de discussions", prévient le centriste italien Sandro Gozi (Renew). "L'issue finale reste ouverte et incertaine".
Les groupes politiques se montrent toutefois prudents car faire tomber un rival les expose à des représailles lors de l'audition des candidats de leur propre camp le même jour.
Séjourné doit prouver sa valeur
Au centre, le macroniste Stéphane Séjourné fera face aux parlementaires à partir de 14h30. Considéré comme trop discret dans ses précédentes fonctions de ministre des Affaires étrangères, le Français de 39 ans devra prouver qu'il est à la hauteur du vaste portefeuille sur la stratégie industrielle dont il a hérité.
D'autant qu'il a été choisi in extremis mi-septembre par le président français Emmanuel Macron qui avait initialement affiché son intention de reconduire Thierry Breton malgré son conflit avec la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
Bras de fer avec la Chine, Trump
Ses attributions sont cruciales à l'heure où l'Europe est en plein bras de fer commercial avec la Chine et où l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis fait craindre une explosion des droits de douane pour accéder au marché américain.
Durant son audition, le macroniste devrait aussi être titillé sur l'accord de libre échange controversé entre UE et pays latino-américains du Mercosur, que la France conteste mais que la Commission semble inciter à signer.
Pour M. Séjourné, "ça ira, il est intelligent et connaît bien le Parlement", considère l'eurodéputé néerlandais Dirk Gotink (PPE, droite), rappelant que le centriste y dirigeait le groupe Renew de fin 2021 à début 2024.
Les auditions de la Roumaine Roxana Minzatu, chargée des affaires sociales et de la Finlandaise Henna Virkkunen (souveraineté numérique) sont aussi considérées comme sans grand risque.
Ribera dans le viseur de la droite
L'Espagnole Teresa Ribera, elle, sera dans le viseur de la droite et de l'extrême droite. La socialiste a hérité d'un portefeuille majeur sur la transition écologique et la concurrence.
Ministre de Pedro Sanchez, elle sera sans doute interrogée sur la situation politique en Espagne après les inondations meurtrières qui ont bouleversé le pays. Et ses adversaires comptent l'interpeller sur son opposition au nucléaire.
"Elle sera attaquée", redoute le socialiste français Christophe Clergeau. Mais, ajoute-t-il, "si le PPE (la droite) shoote Ribera, on shootera l'ensemble du collège" le 27 novembre, date d'un vote global sur la nouvelle équipe exécutive qui pourrait prendre ses fonctions début décembre.
Suites possibles
Après les grands oraux de mardi, l'analyste Sophia Russack du Centre for European Policy Studies pense "qu'il pourrait y avoir des questions écrites supplémentaires ou des demandes de secondes auditions".
Mais, in fine, les commissaires "passeront tous, parce que c'est politiquement compliqué. Le PPE (droite) est très puissant et les sociaux-démocrates ne voudront pas exposer Teresa Ribera".
Dix-neuf premiers commissaires ont déjà reçu l'aval des députés. Seul le Hongrois Oliver Varhelyi (santé et bien-être animal) attend toujours d'être fixé sur son sort.
L'audition de ce proche du Premier ministre hongrois Viktor Orban avait donné lieu à des critiques sur son peu d'empressement à répondre aux questions sur l'accès des femmes à l'avortement ou sur les droits LGBT+. En 2019, trois commissaires avaient été récusés, dont la Française Sylvie Goulard.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Notre-Dame célèbre ses premières messes depuis cinq ans
Après l'inauguration officielle samedi soir, place aux célébrations religieuses: Notre-Dame de Paris accueille ses deux premières messes dimanche, ouvrant ses portes au public pour la première fois depuis cinq ans.
La célèbre cathédrale, dévastée par un incendie en avril 2019, a rouvert en mondovision samedi soir avec une cérémonie devant des dizaines de chefs d'Etat et de personnalités telles que le président élu des Etats-Unis Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le milliardaire Elon Musk.
Dimanche, la réouverture se poursuit côté religieux, avec deux messes dans cette cathédrale située au coeur de Paris et qui fait autant partie du patrimoine culturel que chrétien.
Une "messe inaugurale", célébrée par l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, aura lieu à 10H30 en présence de plusieurs chefs d'Etat, dont Emmanuel Macron.
Le président français, qui a prononcé un discours à l'intérieur de la cathédrale samedi soir, ne communiera pas, a précisé l'Elysée, alors que le respect de la séparation des Eglises et de l'Etat donne régulièrement lieu à des polémiques en France.
Plus de 100 évêques de France et du monde sont également attendus à cet office, ainsi qu'un prêtre de chacune des 106 paroisses parisiennes et des sept églises catholiques de rite oriental. La célébration de plus de deux heures culminera avec la consécration de l'autel, une étape essentielle pour pouvoir ensuite célébrer la messe.
"Octave"
Les fidèles attendaient avec impatience la réouverture de cette cathédrale magnifiée par Victor Hugo et célébrée dans les comédies musicales et les films.
"C'est un monument symbolique, pour nous chrétiens, mais aussi pour la France", affirmait samedi Dominique Terreran, un postier dijonnais de 62 ans, venu à Paris dans l'espoir de rentrer dans la cathédrale.
Mais l'accès à la messe du matin se fera sur invitation. Et si la seconde, à 18H30, est prévue pour le grand public, une réservation - gratuite - est nécessaire pour y accéder.
La billetterie ayant été prise d'assaut dès son ouverture mardi matin, plus aucun créneau n'est disponible, ni pour la messe de dimanche, ni pour celles de la semaine suivante, offertes sur une application dédiée.
Le diocèse organise jusqu'au week-end prochain une semaine d'"octave" avec deux messes quotidiennes, à 10H30 et 18H30 locales. Un point fort de la semaine sera le retour, vendredi après-midi, de la couronne d'épines à Notre-Dame.
Pour les visiteurs souhaitant admirer les murs blonds, le mobilier minimaliste et les vitraux partiellement restaurés sans pour autant assister à une messe, l'accès à la cathédrale sera possible à partir de lundi 15H30 - là aussi sur réservation.
Après ces cérémonies de réouverture, l'affluence devrait durer, le diocèse de Paris attendant désormais de 14 à 15 millions de visiteurs chaque année.
"Gratuitement"
Au grand dam des fidèles: "j'irai un peu plus tard, je n'aime pas les foules, j'aime le silence", affirmait quelques jours avant la réouverture Christine Linard, une Parisienne de 81 ans.
Le pape François a plaidé samedi pour continuer à accueillir "gratuitement" les visiteurs, alors que la ministre française de la Culture Rachida Dati a lancé un pavé dans la mare en évoquant une entrée payante.
Le souverain pontife s'exprimait par écrit, ayant décliné l'invitation à cette cérémonie fastueuse - une absence d'autant plus remarquée qu'il se rendra le week-end prochain en Corse, à l'occasion d'un modeste colloque sur la religiosité populaire.
"Je comprends et c'est bien qu'il veuille aller d'abord aux périphéries", des zones moins visitées par les papes, affirmait samedi Raphaël Jean, étudiant de 23 ans, avant d'ajouter: mais "s'il était venu, ça n'aurait pas mis l'accent sur le politique mais sur le fait que c'est d'abord un monument religieux qui rassemble les chrétiens français et les Français plus largement".
Car la cérémonie de samedi s'est doublée de discussions stratégiques entre Donald Trump, qui effectuait là son premier déplacement international depuis son élection, et Volodymyr Zelensky, trois ans après l'invasion russe.
Le dispositif de sécurité exceptionnel restera inchangé dimanche, avec 6000 policiers et gendarmes mobilisés, selon une source sécuritaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Beaver Creek: Odermatt pour une revanche en géant
Eliminé en première manche à Sölden en ouverture de saison, Marco Odermatt a une revanche à prendre en géant dimanche à Beaver Creek. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.
Marco Odermatt reste même sur deux sorties de piste consécutives dans la discipline, lui qui était parti à la faute en deuxième manche du géant des finales de Saalbach en mars après avoir signé le meilleur temps sur le premier parcours. L'heure est à la rédemption.
Le champion olympique et champion du monde en titre de la spécialité avait auparavant fêté 12 succès d'affilée en Coupe du monde de géant, une série victorieuse entamée en mars 2023 à Kranjska Gora. Il espère bien reprendre sa marche en avant à Beaver Creek, mais il n'a jamais disputé de géant dans la station du Colorado.
Le dernier géant organisé à Beaver Creek remonte en effet à la saison 2019/20. Il avait vu l'Américain Tommy Ford triompher devant deux Norvégiens, Henrik Kristoffersen et Leif Kristian Nestvold-Haugen, alors que le meilleur Suisse (Gino Caviezel) s'était classé 9e.
Cinq ans plus tard, les Norvégiens seront à nouveau à suivre de près à Beaver Creek, eux qui ont signé un triplé historique fin octobre à Sölden (Steen Olsen devant Kristoffersen et McGrath). Les regards seront aussi braqués sur Loïc Meillard, 3e (Levi) puis 5e (Gurgl) en slalom après avoir dû déclarer forfait pour le géant de Sölden.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les forces rebelles disent "commencer à entrer dans Damas"
Le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui mène une coalition de rebelles en Syrie a annoncé dimanche avoir commencé à entrer à Damas, où des habitants ont déclaré à l'AFP avoir entendu des tirs nourris.
"Nos forces ont commencé à entrer dans Damas", a déclaré le groupe islamiste HTS sur Telegram, après avoir pris le contrôle de plusieurs autres villes clés.
Selon des sources de l'ONG basée en Grande-Bretagne, l'ordre a été donné aux officiers et aux soldats des forces gouvernementales de se retirer de l'aéroport international de Damas, tandis que des habitants de la capitale ont déclaré à l'AFP avoir entendu des coups de feu dans la ville.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le budget déficitaire de la Ville de Genève adopté
Adopté samedi par le Conseil municipal, le budget 2025 de la Ville de Genève présente un déficit de 70,9 millions de francs. Soutenu par la gauche, il a été validé par 47 oui contre 28 non.
Emmenée par le Parti socialiste, l’Alternative l'a approuvé alors que le PLR, Le Centre, le MCG et l'UDC y étaient opposés. En votant un budget déficitaire de 70,9 millions - dans les limites de la loi sur l’administration des communes, la Ville de Genève devra néanmoins présenter au Conseil d’État un plan de retour à l’équilibre dès le printemps prochain, écrit Le Centre dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.
La maire de Genève et conseillère administrative socialiste Christina Kitsos a défendu la politique de son département, précisant qu’en matière de petite enfance, "ce qui coûte, c’est l’inaction", souligne son parti dans un communiqué. Le groupe socialiste évoque des "attaques d’une droite décomplexée et de plus en plus incohérente à l’approche des élections."
Le budget permet le maintien des prestations, malgré la baisse fiscale décidée au niveau cantonal, se félicitent les Vert-e-s. Bien que soulagés, les écologistes feront preuve d’un "suivi attentif dans le retour à l’équilibre attendu pour 2033".
Présenté au mois de septembre 2024, le projet de budget 2025 partait sur une base déficitaire de 63,4 millions de francs. Le projet amendé et adopté mi-novembre en commission des finances du Conseil municipal tablait sur un déficit de 72,9 millions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 3 jours
Genève se défend contre la prolifération des antennes 5G
-
VaudIl y a 3 jours
5 objets dans des cartons de Noël pour les sans-abris
-
FootballIl y a 3 jours
Gagner à Winterthour, le défi du LS pour la Coupe de Suisse
-
CultureIl y a 3 jours
Lausanne: l'Art brut convie à un nouveau voyage en terres cubaines
-
InternationalIl y a 3 jours
Dujardin suspendue pour avoir fouetté "excessivement" un cheval
-
InternationalIl y a 2 jours
Séisme de magnitude 7 et brève alerte au tsunami en Californie
-
PeopleIl y a 3 jours
La femme de Jude Law a oublié qu'il était séduisant quand il s'est laissé pousser la barbe pour un rôle
-
SuisseIl y a 3 jours
Axpo prolonge la vie de la plus vieille centrale nucléaire du monde