International
La loi anti-avortement du Texas sur le gril de la Cour suprême
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Deux mois après son refus d'intervenir, la Cour suprême des Etats-Unis examine lundi en urgence une loi du Texas qui interdit une majorité des avortements, même en cas d'inceste ou de viol. Le texte avait été adopté en mai par des élus républicains de cet Etat du Sud.
Ses neuf magistrats, dont six conservateurs, questionneront pendant deux heures les parties impliquées dans ce dossier aux lourdes conséquences humaines et politiques.
Le temple du droit américain a accepté deux recours distincts, portés par le gouvernement du président démocrate Joe Biden et par des organisations de planning familial, qui lui demandent de bloquer une loi "clairement inconstitutionnelle".
Le texte, adopté en mai par les élus républicains de ce vaste Etat du Sud, interdit les avortements dès que les battements de coeur de l'embryon sont détectables, soit vers six semaines de grossesse, quand les femmes ignorent souvent être enceintes. Il prévoit une seule exception, en cas d'urgence médicale.
Plusieurs Etats conservateurs ont adopté des lois comparables, mais elles ont toutes été bloquées en justice parce qu'elles violent la jurisprudence de la Cour suprême. Celle-ci a reconnu en 1973 le droit des femmes à avorter et précisé qu'il s'applique tant que le foetus n'est pas viable soit vers 22 semaines de grossesse.
La loi du Texas comporte toutefois un dispositif unique: son application est confiée "exclusivement" aux citoyens. Ils sont encouragés à porter plainte contre toute personne ou organisation aidant une femme à avorter illégalement, contre une promesse de dédommagements d'au moins 10'000 dollars, en cas de condamnation.
"Angoisse"
Ce mécanisme complique l'intervention de la justice fédérale car la Constitution limite "les circonstances dans lesquelles il est possible de poursuivre un Etat", rappelle Mary Ziegler, professeure de droit et experte des batailles légales autour de l'avortement.
"La Cour suprême a créé une exception, qui permet d'empêcher un représentant officiel d'un Etat d'appliquer une loi anticonstitutionnelle", explique-t-elle à l'AFP. "Mais la loi du Texas n'implique aucun officiel" si bien que les plaignants n'ont personne contre qui agir en justice.
Saisie une première fois le 1er septembre pour empêcher la loi d'entrer en vigueur, la Cour suprême avait évoqué ces "questions nouvelles de procédure" pour refuser d'intervenir. Cette position avait suscité un tollé à gauche. Elle "provoque le chaos" et "insulte l'Etat de droit", avait notamment tempêté le président Biden.
Sur le terrain, les cliniques, craignant une avalanche de poursuites onéreuses, se plient depuis au nouveau cadre légal, si bien que le nombre d'avortements a diminué de moitié, passant à environ 2100 en septembre contre 4300 sur la même période un an plus tôt, selon une étude de l'Université du Texas.
Pour rappeler les enjeux humains du dossier, l'organisation Planned Parenthood a adressé à la Cour trente pages de témoignages de patientes et de médecins affectés par la loi. Une adolescente de seize ans, pas sûre de pouvoir sortir de l'Etat, porte "l'angoisse sur son visage", une mère célibataire qui vient de mettre un terme à une relation abusive est "en colère et très triste" de ne pouvoir avorter au Texas, des employés "pleurent après chaque patiente qu'ils refusent"...
"Distraction"
Lors de l'audience, les magistrats devraient toutefois se consacrer uniquement aux questions de procédures. Leur décision pourra tomber n'importe quand. Il y a au moins quatre juges prêts à bloquer la loi: les trois progressistes et le chef de la Cour John Roberts qui l'avaient écrit le 1er septembre. "La question est de savoir s'il y aura un cinquième vote" pour faire basculer la majorité, a noté Steve Vladeck, professeur de droit au Texas, dans le podcast Y'all'itics.
Les organisations de planning familial affichent un optimisme prudent. "Nous sommes confiants dans le fait que la Cour (...) rejette la manoeuvre cynique du Texas", a déclaré Amy Hagstrom Miller, présidente de Whole Woman's Health. "On espère que la Cour bloque" la loi, a ajouté Alexis McGill Johnson du Planned Parenthood.
Même si la Cour siffle la fin de la partie au Texas, "cela ne changera pas le fait qu'elle va probablement" revenir en arrière sur le droit à l'avortement dans un autre dossier, selon Mary Ziegler. La haute juridiction a accepté d'examiner le 1er décembre une loi du Mississippi qui interdit d'avorter après 15 semaines de grossesse.
"Ce dossier est celui que les juges de la Cour ont choisi pour démanteler" leur jurisprudence, "celui du Texas est une distraction qui leur a été imposée par les conservateurs de cet Etat", estime l'experte. Pour Steve Vladeck, cela pourrait même servir son image: "Si les juges bloquent la loi du Texas mais valident celle du Mississippi, tout le monde sera fâché et ils pourront dire qu'ils ne sont pas partisans".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Chine: exportations en baisse pour la première fois en huit mois
Les exportations chinoises ont reculé de 1,1% sur un an en octobre, baissant pour la première fois depuis février, dans une période de regain des tensions commerciales avec les États-Unis, ont indiqué les douanes chinoises vendredi.
Ces chiffres sont plus défavorables que les prévisions d'économistes interrogés par l'agence Bloomberg, qui tablaient sur une augmentation de 2,9% sur un an.
Les importations ont quant à elles augmenté de 1% sur la même période, ont précisé les douanes. C'est également en deçà des prévisions des mêmes économistes qui misaient sur une hausse de 2,7%.
La période concernée correspond à un nouvel accès de crispation commerciale entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales, avec l'annonce au début du mois d'octobre de nouvelles restrictions chinoises sur les exportations relatives aux stratégiques terres rares. En représailles, le président américain Donald Trump avait annoncé des droits de douanes supplémentaires de 100%, sans toutefois être passé à l'acte par la suite.
Un sommet entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping le 30 octobre en Corée du Sud a ensuite débouché sur des mesures de détente réciproques.
Avant cela, les exportations chinoises vers les États-Unis ont augmenté de 1,8% en octobre par rapport à septembre, selon les données rendues publiques vendredi, alors qu'elles avaient augmenté de 8,6% en septembre par rapport à août.
Les importations en provenance des États-Unis ont quant à elles reculé de 11,6% entre septembre et octobre, d'après les douanes chinoises.
Moteur grippé
Les exportations font depuis des années office de moteur de l'économie chinoise, avec une consommation domestique obstinément languissante comme l'ont montré fin octobre les chiffres des ventes de détail qui, à 3% sur un an en septembre, ont affiché leur rythme de croissance le plus faible depuis novembre 2024.
Au même moment, la Chine annonçait un ralentissement de la croissance au troisième trimestre: +4,8% sur douze mois, soit sa progression la plus faible depuis un an.
Les exportateurs chinois avaient pris les mois précédents leurs dispositions pour anticiper l'augmentation des droits de douanes américains, rappelle dans une note Zhiwei Zhang, économiste chez Pinpoint Asset Management.
"Cette pratique d'anticipation semble avoir fini par s'atténuer en octobre", ajoute-t-il.
"La guerre commerciale étant suspendue pendant un an, les exportations devraient se normaliser", présage-t-il en faisant référence aux mesures annoncées par Chinois et Américains à la suite du sommet Xi-Trump, comme la baisse ou la confirmation de la suspension de droits de douanes.
"Maintenant que la dynamique des exportations s'affaiblit, la Chine doit davantage miser sur la demande intérieure", prévient Zhiwei Zhang.
Le Parti communiste au pouvoir énonce la nécessité de "stimuler fortement la consommation" dans son récent projet de plan quinquennal définissant les grandes orientations du pays pour 2026-2030.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Pourquoi le secteur automobile européen traverse "un ouragan"
Profits et ventes en berne, marché de la voiture électrique décevant, concurrence de la Chine et "sur-réglementation" de la part de Bruxelles: le secteur automobile européen est "à un moment charnière" de son existence, selon ses acteurs.
Lors de la Journée de la filière auto, organisée cette semaine à Paris par la Plateforme automobile (PFA, le lobby des constructeurs et équipementiers français), les dirigeants ont tous ou presque sonné le tocsin: "Le sol se dérobe sous nos pieds" (Luc Chatel, président de la PFA), "notre industrie vit un tournant, avec un risque de décrochage" (François Provost, patron du groupe Renault), "l'Europe décline" (Antonio Filosa, Stellantis) etc.
Pourquoi cette crise?
Sans forcément tomber dans les prédictions les plus noires, dirigeants mais aussi syndicalistes et ONG environnementales sont d'accord sur les bouleversements en cours.
Le patron de Mercedes, Ola Källenius, évoque "une transformation comme on en voit tous les 100 ans, dans un environnement balayé par un ouragan force 5". Tandis que Marylise Léon, à la tête de la CFDT, a qualifié le moment d'"historique" et de "charnière", devant la presse cette semaine également.
De fait, le marché automobile n'a pas retrouvé ses niveaux d'avant Covid. Les ventes de véhicules neufs en Europe ont reculé de quelque 3 millions d'unités en Europe en 2024 par rapport à 2019, à 10,6 millions. Pour la France seulement, la chute est de 22% (2,21 millions d'unités en 2019, 1,72 million en 2024).
Olivier Hanoulle, expert automobile au cabinet Roland Berger, explique le sentiment du secteur par trois facteurs: voiture électrique, protectionnisme américain et montée en puissance de la Chine. "L'Europe doit accomplir la transition vers la voiture électrique la plus rapide du monde. Les Chinois ont démarré bien avant nous, sans viser la fin du moteur thermique en 2035, et les Etats-Unis", dirigés par Donald Trump, "s'électrifient lentement", relève-t-il.
L'échéance 2035?
L'UE prévoit pour 2035 l'interdiction des voitures thermiques et hybrides neuves, une mesure phare du Pacte vert européen (Green Deal) acté en mars 2023 malgré les réticences allemandes. Une clause de revoyure est prévue pour 2026 mais, sous la pression des industriels qui espèrent un assouplissement des textes, la Commission devrait annoncer des décisions courant décembre.
"Les risques qui pèsent aujourd'hui sur l'industrie européenne" résultent "d'un choix politique et dogmatique, et non pas technologique", a asséné mardi Luc Chatel, président de la PFA.
Les consommateurs n'achètent pas de véhicules électriques car ils sont trop chers, arguent des acteurs de l'industrie. Il faut donc autoriser les voitures hybrides rechargeables (moteur thermique et batterie électrique) et les agrocarburants pour après 2035. Et limiter "le tsunami de normes sur la sécurité et la décarbonation", selon François Provost, le patron de Renault.
2035 a été choisie afin d'avoir un parc automobile 100% vert en 2050, année de la neutralité climatique (une voiture dure en moyenne 15 ans), a rappelé Christophe Périllat, directeur général de l'équipementier Valeo, selon qui "le défi climatique n'a pas changé". Mais les "concessions automobiles sont vides" et il faut donc "introduire de la flexibilité" pour relancer le marché.
Et les prix des voitures?
Ils ont augmenté de 24% pour les véhicules neufs en France entre 2020 et 2024, indique une étude de l'Institut Mobilités en transition, publiée en mai. Selon ses analyses, "l'électrification" ne représente que 6 points de ces 24%, de même que l'inflation des coûts. La moitié de la hausse s'explique par des augmentations de marge et des montées en gamme.
Une "SUVisation" des modèles proposés, qui rendent inaccessibles les véhicules neufs à la classe moyenne, note Thomas Uthayakumar, de l'ONG Fondation pour la nature et l'Homme. "Les constructeurs ont cyniquement abandonné les voitures abordables au profit des plus chères", "aux dépens des PME implantées sur le sol français", et "malgré les aides publiques largement distribuées", abonde Marylise Léon.
"Des voitures très grosses, très chères, très équipées" qui ont boosté les profits des constructeurs auto au tournant des années 2020, s'agace Diane Strauss, de l'ONG Transport & Environnement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
La Chine met en service son troisième porte-avions
La Chine a mis en service son troisième porte-avions lors d'une cérémonie en présence du président Xi Jinping, marquant un jalon crucial dans la modernisation de sa marine face aux Etats-Unis, a rapporté l'agence Chine Nouvelle vendredi.
Le Fujian, bien plus moderne et plus puissant que ses deux prédécesseurs, est équipé d'un système de catapulte qui lui permet de propulser une plus grande variété d'avions, et offre un meilleur rayon d'action que ses prédécesseurs, selon cette source.
Le seul autre porte-avions actuellement équipé de ce système est le Gerald R. Ford, de la marine américaine.
Après la cérémonie de mise en service qui s'est tenue mercredi sur l'île tropicale de Hainan (sud), "Xi Jinping est monté à bord du Fujian (...) et s'est informé du développement des capacités de combat du système de porte-avions ainsi que de la construction et l'application du système de catapultage électromagnétique", a rapporté Chine Nouvelle.
Le Fujian, à propulsion conventionnelle (et non nucléaire), est le plus grand et le plus avancé des porte-avions chinois.
La Chine dispose de deux porte-avions en service actif: le Liaoning, acheté à l'Ukraine en 2000, et le Shandong, premier porte-avions à avoir été construit en Chine, mis en service en 2019.
Mais ils n'ont pas le degré de technicité du Fujian: dépourvus de catapultes, ils sont équipés d'une rampe de type "tremplin", qui ne permet pas aux avions de décoller avec autant de puissance. Cela les contraint à emporter moins d'armes et de carburant.
Engagé dans une rivalité navale avec Washington en mer de Chine méridionale et autour de Taïwan, Pékin reste toutefois sensiblement derrière les Américains en termes de capacité de projection, soulignent la plupart des analystes
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: une force internationale sera bientôt déployée, dit Trump
Donald Trump a affirmé jeudi qu'une force internationale serait déployée "très bientôt" à Gaza. Une annonce faite au lendemain de celle d'un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir le plan de paix du président américain.
"Très bientôt. Ça va arriver très bientôt. Et ça se passe bien à Gaza", a répondu Donald Trump à une question d'un journaliste sur le déploiement annoncé d'une telle force dans le territoire palestinien, qui fait face à une situation humanitaire toujours très précaire près d'un mois après l'entrée en vigueur d'une trêve entre Israël et le Hamas.
"On a plusieurs pays qui se sont portés volontaires pour intervenir en cas de problème avec le Hamas, par exemple, ou pour tout autre problème", a-t-il ajouté lors d'un échange avec la presse en marge d'une rencontre diplomatique à la Maison Blanche avec des dirigeants d'Asie centrale.
Les Etats-Unis ont présenté mercredi à des pays partenaires un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir le plan de paix de Donald Trump à Gaza, incluant le déploiement d'une force internationale.
L'ambassadeur Mike Waltz a réuni mercredi les dix membres élus du Conseil ainsi que plusieurs partenaires régionaux (Egypte, Qatar, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Turquie), selon la mission américaine à l'ONU, notant que cela témoignait du "soutien régional" à ce texte.
Selon des sources diplomatiques, plusieurs pays ont déjà évoqué être prêts à participer à cette force de stabilisation (ISF), notamment l'Indonésie, mais tiennent à un mandat du Conseil de sécurité pour effectivement déployer des troupes dans le territoire palestinien.
Cette force est prévue dans l'accord qui a conduit à un fragile cessez-le-feu le 10 octobre, après deux ans de guerre dévastatrice déclenchée par l'attaque du Hamas.
Selon les termes de cet accord, elle sera composée d'une coalition en majorité composée de pays arabes et musulmans, et déployée à Gaza pour y superviser la sécurité à mesure que l'armée israélienne s'en retirera.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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