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Économie

La Banque du Portugal relève sa prévision de croissance pour 2023

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Pont sur la Tage à Lisbonne. La Banque du Portugal (BdP) a revu vendredi en très nette hausse sa prévision de croissance pour cette année, à 2,7% contre 1,8% estimé précédemment. (archives) (© KEYSTONE/AP/FRANCISCO SECO)

La Banque du Portugal (BdP) a revu vendredi en très nette hausse sa prévision de croissance pour cette année, à 2,7% contre 1,8% précédemment, tandis que l'inflation devrait continuer de ralentir sur cette période.

Cette estimation est plus optimiste que les projections du gouvernement (+1,8%) et de la Commission européenne (+2,4%).

La croissance reste "supérieure à celle de la zone euro", qui devrait connaître une progression de 1,1% sur l'ensemble de l'année, selon les dernières estimations de la Commission européenne, a noté la banque centrale portugaise dans un communiqué.

Cette croissance "robuste" repose notamment sur des "exportations qui continueront de croître à un bon rythme, y compris le tourisme", a expliqué la BdP.

L'autre moteur de l'économie portugaise sera l'investissement public, tiré par les fonds de relance mis à disposition par l'Union européenne après la pandémie de Covid-19.

Pour 2024 et 2025, la banque centrale portugaise a également relevé ses prévisions de croissance, à 2,4% et 2,3% respectivement.

Pendant cette période, l'inflation devrait continuer de reculer, à 5,2% cette année, 3,3% l'année prochaine puis 2,1% en 2025.

En 2023, l'inflation devrait continuer de bénéficier de la baisse des prix de l'énergie tandis que ceux des biens alimentaires devraient progresser "à un rythme moins soutenu", a souligné la Bdp.

Sur le marché de l'emploi, le taux de chômage devrait connaître une légère baisse, à 6,8% cette année, avant de se réduire davantage, à 6,7% en 2024 et 2025.

La trajectoire de la dette publique devrait poursuivre sa tendance à la baisse et passer sous le seuil des 100% du PIB dès l'année prochaine (97,1%) contre 103,4% en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les taux des hypothèques devraient rester stables

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Les taux d'intérêt de référence pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,74%. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Malgré les risques conjoncturels et la vigueur du franc, les taux des hypothèques devraient rester stables. Et, l'annonce des prochaines décisions sur les taux d'intérêt de la Banque nationale suisse (BNS) agendée jeudi n'y changerait rien, selon Comparis.

"Pour que les taux indicatifs baissent sensiblement, il faudrait que l'économie suisse ralentisse à nouveau de manière significative", a déclaré mardi Dirk Renkert, expert Argent chez Comparis, cité dans un communiqué. "La BNS fournit suffisamment de liquidités à l'économie et même si l'inflation devait redevenir déflationniste certains mois, il n'y a pas lieu d'agir dans l'immédiat."

Les taux d'intérêt de référence publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,74%, soit 0,11 point de pourcentage de plus qu'en début d'année (1,63%). Alors qu'en mars, les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans se situaient encore à un peu plus de 2%, ils s'établissent depuis fin juin entre 1,64 et 1,87%.

Effets de changes

Les coûts de refinancement des banques (swaps) ont augmenté sur la même période. Le swap à dix ans en franc s'affiche à 0,52%, soit légèrement plus qu'en janvier (0,45%).

Concernant les droits de douane, ils ont eu "un impact notable sur l'économie suisse au troisième trimestre (...) Si, au printemps, les exportations de marchandises vers les Etats-Unis ont augmenté afin de remplir les entrepôts locaux, la situation s'est désormais détériorée", souligne Comparis.

"Si la Réserve fédérale américaine (Fed) devait abaisser les taux directeurs en décembre, cela pourrait affaiblir davantage le dollar et faire baisser le prix des marchandises importées en Suisse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Chine: l'excédent commercial dépasse 1000 milliards de dollars

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Les partenaires européens de la Chine en particulier s'alarment de voir qu'avec la confrontation commerciale avec les Etats-Unis ses produits se déversent sur leur marché. (© KEYSTONE/AP)

L'excédent commercial de la Chine a dépassé pour la première fois les 1000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le solde positif des échanges de la Chine avec le reste du monde de janvier à novembre était de 1080 milliards de dollars, a indiqué l'administration des Douanes.

"L'excédent commercial de la Chine cette année a déjà dépassé celui de l'année dernière, et nous prévoyons qu'il augmentera encore l'année prochaine", écrit dans une note Zichun Huang, de Capital Economics.

"La faiblesse des exportations vers les Etats-Unis a été largement compensée par les expéditions vers d'autres marchés" en novembre, a-t-elle dit.

Les exportations de la Chine ont augmenté de 5,9% en novembre sur un an, plus rapidement que prévu, mais ont baissé de 28,6% vers les seuls Etats-Unis au cours de la même période, a indiqué l'administration des Douanes.

Le chiffre global des exportations est meilleur que les prévisions de l'agence Bloomberg, qui tablait sur une hausse de 4%.

Cette embellie fait suite à un recul des exportations de 1,1% sur un an en octobre, le premier depuis février coïncidant avec un regain des tensions commerciales avec les Etats-Unis.

Les importations ont progressé de 1,9% sur un an en novembre, à un rythme plus lent que la hausse de 3% prévue par Bloomberg, nouveau signe d'atonie de la consommation intérieure.

"Le rebond de la croissance des exportations en novembre contribue à atténuer la faiblesse de la demande intérieure", commente dans une note Zhiwei Zhang, président et économiste en chef chez Pinpoint Asset Management. "La dynamique économique a ralenti au quatrième trimestre, en partie à cause de la faiblesse persistante du secteur immobilier", ajoute-t-il.

La Chine et les Etats-Unis se sont livré une âpre guerre commerciale en 2025 après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Un sommet entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping le 30 octobre en Corée du Sud a débouché sur des mesures de détente réciproques, au moins temporaires.

Les exportations font depuis des années office de moteur de l'économie chinoise, avec une consommation domestique obstinément languissante et une crise de la dette prolongée dans le vaste secteur immobilier. La Chine est aussi confrontée à un chômage élevé chez les jeunes et un vieillissement rapide de sa population.

Les dirigeants chinois, qui visent une croissance globale de cinq pour cent cette année, doivent tenir cette semaine une importante réunion consacrée à la planification économique.

Les exportations vers les Etats-Unis ont représenté 33,8 milliards de dollars en novembre, contre 47,3 milliards à la même époque l'an dernier.

Menace de Macron

Les exportations vers les Etats-Unis ont baissé quasiment tout au long de l'année. Mais elles sont restées de manière globale résilientes.

Les partenaires européens de la Chine en particulier s'alarment de voir qu'avec la confrontation commerciale avec les Etats-Unis ses produits se déversent sur leur marché.

Ils pressent la Chine de stimuler sa consommation intérieure.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'UE.

Le protectionnisme de l'administration Trump "accroît nos problèmes en redirigeant les flux chinois massivement sur nos marchés", a-t-il dit au quotidien français Les Echos.

Le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul jusqu'à mardi en Chine. Déjà affectées par des désaccords géopolitiques, les relations entre Berlin et Pékin se sont encore refroidies ces derniers mois avec les tensions commerciales entre l'UE et la Chine.

Cela n'a pas empêché la Chine de redevenir cette année le premier partenaire commercial de l'Allemagne à la place des Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le climat de consommation se reprend en novembre

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Les répondants du mois de novembre se sont montrés moins réticents que ceux d'il y a un an à faire chauffer les terminaux de paiement. (archive) (© KEYSTONE/DPA/JÖRG CARSTENSEN)

Les Suisses se sont montrés plus enclins à dépenser en novembre. L'indice du climat à la consommation s'est établi à -33,8 points le mois dernier, affichant une hausse 3,4 points sur un an.

En octobre, l'indice avait atteint -36,9 points, en légère baisse sur un an et en retrait par rapport aux -36,5 points de septembre, montrent lundi les données du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

Les sous-indices de la situation financière passée (-42,3 points contre -49,1 points un an plus tôt), de la situation financière à venir (-28,7 points contre -33,1 points) et du moment favorable pour de grandes acquisitions (-25,3 points contre 30,5 points) se sont améliorés sur un an.

En revanche, le sous-indice de la situation économique générale à venir (-39 points contre -36,2 points) a baissé en glissement annuel.

Pour calculer ces indices, le Seco a sondé en ligne le mois dernier 2351 personnes âgées d'au moins 16 ans et s'exprimant en français, allemand ou italien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Helvetia Baloise: plus d'inconvénients que d'avantages de la fusion

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L'union des deux assureurs comporte encore des zones d'ombres. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

A peine composé vendredi dernier, le nouveau géant helvétique de l'assurance Helvetia Baloise prévient déjà ce lundi que l'harmonisation de sa comptabilité selon la norme IFRS comportera "plus d'impacts négatifs que d'impacts positifs".

Le handicap le plus saillant résidera dans l'amortissement d'actifs intangibles, devisés à 3,4 milliards de francs.

Les responsables ont d'ores et déjà prévu d'établir une comptabilité parallèle ou "sous-jacente", faisant abstraction des effets purement comptables et non opérationnels liés à la fusion.

Au 30 juin dernier, l'écart d'acquisition ("goodwill") s'élevait à 4,7 milliards, l'entreprise présentait sur une base pro forma une valorisation boursière de 13,9 milliards de francs et dispose d'actifs combinés de 146,6 milliards.

La finalisation vendredi soir du processus de rapprochement a ouvert la voie au négoce dès ce lundi des nouveaux titres Helvetia Baloise, sous le ticker HBAN, à la Bourse suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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