Rejoignez-nous

Économie

La banque italienne BMPS limoge son patron

Publié

,

le

Le départ du patron de la banque, la plus ancienne d'Italie, a été décidée à l'unanimité des membres du conseil d'administration. Cet événement intervient alors que le groupe négocie avec l'UE un plan de relance le concernant. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MATTIA SEDDA)

Le conseil d'administration de Monte dei Paschi di Siena (BMPS) a limogé lundi son PDG, Guido Bastianini, "avec effet immédiat" et l'a remplacé par Luigi Lovaglio, ex-patron de la banque Creval, a annoncé la banque italienne dans un communiqué.

La décision a été prise "à l'unanimité", précise la banque. M. Bastianini a été poussé vers la sortie par l'État italien, principal actionnaire de la banque depuis son sauvetage public en 2017 et qui est en pleines négociations avec la Commission européenne sur le nouveau plan de relance de la BMPS.

Selon la presse italienne, le ministère de l'Économie souhaitait ainsi donner "un signal de discontinuité" en direction de Bruxelles, d'autant que la banque n'a pas réussi à atteindre tous les objectifs de son précédent plan de restructuration.

Plusieurs personnalités du monde politique italien étaient intervenues publiquement en faveur de M. Bastianini, qui avait été nommé en avril 2020 par le précédent gouvernement dirigé par Giuseppe Conte et passe pour un proche du Mouvement cinq étoiles (M5S, antisystème).

Le nouveau PDG, Luigi Lovaglio, 66 ans, avait dirigé la banque régionale Creval pendant trois ans, jusqu'en juin 2021. Il avait démissionné de son poste après la finalisation de son rachat par le groupe mutualiste français Crédit Agricole.

Auparavant, ce diplômé en économie et commerce de l'université de Bologne avait passé toute sa carrière chez UniCredit, actuellement deuxième banque italienne, qu'il avait rejointe en 1973 et où il a acquis une grande expérience en fusions-acquisitions.

Il pourra directement intégrer le conseil d'administration, grâce à la place laissée vacante par Olga Cuccurullo, une représentante du ministère de l'Économie qui a démissionné vendredi. Un geste rendu nécessaire dans la mesure où M. Bastianini reste membre du conseil d'administration.

Les négociations avec Bruxelles avaient repris début décembre et portent sur la recapitalisation de la banque, de nouvelles réductions des coûts et une extension du délai accordé à l'État pour se désengager de la BMPS, qui a expiré à la fin de l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Italie: nouvelle baisse de la production industrielle en avril

Publié

le

Tous les principaux secteurs industriels ont connu une baisse en avril sur un mois. (Archives) (© KEYSTONE/AP/ALBERTO PELLASCHIAR)

La production industrielle en Italie a enregistré en avril une baisse pour le quatrième mois consécutif. Elle a cédé 1,9% par rapport à mars, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).

Elle avait déjà baissé de 0,6% en mars, de 0,1% en février et de 0,7% en janvier. Sur la période février-avril, la production industrielle a diminué en moyenne de 1,3% par rapport au trimestre précédent. La production industrielle en Italie n'avait progressé que de 0,5% en 2022, dans un contexte de crise de l'énergie et de guerre en Ukraine.

Tous les principaux secteurs industriels ont connu une baisse en avril sur un mois, les biens intermédiaires (-2,6%), les biens de consommation (-0,4%), le secteur de l'énergie (-0,3%) et les biens d'équipement (-2,1%). Comparé à avril 2022, la production industrielle a diminué de 7,2%, en données corrigées des effets de calendrier.

L'Italie a vu son Produit intérieur brut (PIB) augmenter de 0,6% au premier trimestre par rapport au précédent, notamment grâce à la bonne tenue des services. Après avoir enregistré un recul du PIB de 0,1% au quatrième trimestre 2022, l'Italie a échappé ainsi à la récession et affiche une croissance nettement supérieure à la moyenne de la zone euro, entrée en récession technique en début d'année avec un PIB reculant de 0,1%.

La croissance économique de l'Italie a atteint 3,7% en 2022, après une hausse record du PIB de 7% en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Imposition du télétravail des frontaliers

Publié

le

Le Conseil fédéral veut une règle uniforme pour les frontaliers en télétravail (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les frontaliers travaillant partiellement en télétravail doivent être totalement imposés en Suisse. Le Conseil fédéral a mis vendredi en consultation une révision de loi visant à inscrire une base légale nationale.

Les frontaliers paient en Suisse l'impôt à la source sur le revenu de leur activité lucrative. Cependant, en vertu des conventions en vigueur, la part exercée en télétravail peut être imposée par le pays de résidence.

L'imposition de cette part en Suisse est possible si le droit d'imposer revient à la Suisse en vertu d'un traité international et s'il existe une norme d'imposition expresse en droit interne.

Le gouvernement entend donc répondre à cette deuxième condition. Des recettes fiscales sont garanties. La consultation court jusqu'au 2 octobre.

Depuis le 1er janvier, conformément à un accord entre Berne et Paris, les frontaliers paient en Suisse l'impôt à la source sur l'entier de leur salaire, à condition qu'ils n'effectuent pas plus de 40% en télétravail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Berne et UBS signent le contrat de garantie contre les pertes

Publié

le

UBS prévoit de finaliser l'acquisition de Credit Suisse probablement le 12 juin 2023. (Archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Confédération et UBS ont signé le contrat de garantie contre les pertes, convenu dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse par son homologue zurichois.

Le numéro un bancaire helvétique ne pourra puiser dans cette garantie plafonnée à 9 milliards de francs qu'après avoir pris à sa charge 5 milliards.

"La Confédération a accordé à UBS une garantie couvrant les pertes éventuelles liées à la réalisation des actifs de Credit Suisse", a précisé le Département fédéral des finances (DFF) vendredi dans un communiqué. Le contrat a été signé ce vendredi.

Le DFF a souligné que "la Confédération et UBS ont pour priorité de réduire les pertes éventuelles et les risques afin d'éviter si possible un recours à la garantie de la Confédération".

Concrètement, les garanties portent sur un portefeuille précis d'actifs de Credit Suisse représentant environ 3% du total des actifs d'UBS au terme de l'acquisition. Dans le détail, il est composé de crédits, de produits dérivés, d'instruments non stratégiques et de produits structurés ne faisant pas partie du coeur de métier de la banque aux deux voiles.

Le soutien public ne couvre que les pertes réalisées et définitives.

Des bénéfices à la clé

Si UBS ne recourt pas à cette aide, la Confédération pourrait ressortir bénéficiaire de l'opération. UBS doit en effet verser une prime de garantie à Berne, se composant d'un versement de départ à hauteur de 40 millions de francs, de l'émolument annuel de 0,4 % prélevé sur les 9 milliards (soit 36 millions par année) et d'une prime de risque entre 0% et 4% en fonction des pertes déjà réalisées et encore attendues.

Credit Suisse a de son côté remboursé à la Banque nationale suisse (BNS) la totalité des emprunts accordés au titre du mécanisme public de garantie des liquidités (PLB). "La garantie n'a donc engendré aucune perte pour la Confédération, mais lui a au contraire rapporté des recettes de 111 millions francs", s'est réjoui le DFF.

Le contrat de garantie d'UBS prendra fin lorsque le portefeuille concerné par la garantie aura été définitivement réalisé. Le numéro un bancaire helvétique peut résilier le contrat de garantie à tout moment, mais renoncerait alors à la garantie de la Confédération.

La banque aux trois clés devra se plier à des règles strictes: elle doit gérer les actifs de manière à réduire les pertes et à maximiser les recettes, créer une structure dédiée, instituer un comité de surveillance et s'engager à conserver son siège en Suisse. La Confédération dispose quant à elle de droits d'information et d'audit étendus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

La Confédération et UBS signent un contrat de garantie

Publié

le

Alerte Info_SU (© )

La Confédération et UBS ont signé le 9 juin un contrat de garantie couvrant les pertes éventuelles liées au rachat de Credit Suisse. Le Conseil fédéral en a pris connaissance vendredi. Cette garantie est limitée à 9 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

Lors d'une réunion cet après-midi, vous démontrerez que vos arguments tiennent bien la route. Vous aurez l'accord de la hiérarchie pour continuer sur cette voie.

Les Sujets à la Une

X