Économie
Le gouverneur de la Banque de France élu à la tête de la BRI
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, s'est vu confier la présidence de la Banque des règlements internationaux (BRI), annonce jeudi cette institution considérée comme la banque centrale des banques centrales.
Elu mercredi à la tête de la BRI, M. Villeroy de Galhau a vu son mandat commencer officiellement dès le 12 janvier pour une période de trois ans, indique la BRI dans un communiqué, pour succéder à Jens Weidmann, l'ancien président de la banque centrale allemande.
"Les membres du conseil d'administration ont exprimé leur sincère gratitude à M. Weidmann pour l'excellence de son action auprès de la Banque durant sa présidence", indique la BRI dans un communiqué.
Figure de l'orthodoxie monétaire, l'allemand Jens Weidmann avait annoncé fin octobre son intention de quitter son poste avant la fin de son mandat à la tête de la banque fédérale d'Allemagne, affirmant qu'il s'agissait du "bon moment" pour ouvrir "un nouveau chapitre" pour la Bundesbank mais aussi pour lui personnellement.
Régulièrement mis en minorité ces derniers temps sur sa ligne intransigeante, M. Weidmann a achevé son mandat à la tête de la banque centrale allemande le 31 décembre, écourtant par ricochet avec cette démission son mandat à la tête de la BRI.
M. Weidmann avait succédé en novembre 2015 au Français Christian Noyer, ancien gouverneur de la Banque de France, pour présider cette institution installée à Bâle, en Suisse. L'an passé, il avait été réélu pour un nouveau mandat de trois ans qui aurait dû courir jusqu'en novembre 2024.
Orginaire de Strasbourg, M. Villeroy de Galhau, 62 ans, est à la tête de la Banque de France depuis 2015 après avoir notamment dirigé le groupe de crédit à la consommation Cetelem, puis les activités de banque de détail du géant bancaire BNP Paribas.
Ancien inspecteur des finances, il a occupé diverses responsabilités à la Direction du Trésor, puis à Bruxelles comme conseiller financier à la représentation permanente de la France avant de devenir directeur de cabinet du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie de 1997 à 2000 alors dirigé par Dominique Strauss-Kahn, puis Christian Sautter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La Finma se justifie au sujet des emprunts AT1 de Credit Suisse
Le régulateur Finma s'explique jeudi sur la décision controversée d'ordonner l'amortissement des emprunts AT1 de Credit Suisse, qui a valu à l'autorité de surveillance de vives critiques.
Les "conditions contractuelles" étaient réunies, assure le gendarme financier dans un communiqué.
L'amortissement des instruments de capital AT1 a visiblement valu des sollicitations répétées à la Finma, qui évoque les "nombreuses questions" posées sur le sujet depuis l'annonce dimanche du sauvetage de Credit Suisse et son rachat par UBS. Dans son communiqué, l'autorité invite les créanciers à adresser leurs doléances aux "émetteurs des instruments de capital", soit - dans ce cas précis - Credit Suisse.
Contractuellement, l'amortissement des emprunts AT1 de Credit Suisse est conditionné à "certains événements déclencheurs", comme une "aide publique exceptionnelle", souligne l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, qui souligne avoir respecté ce cadre.
Des prêts extraordinaires sous forme de liquidités couverts par une garantie du risque de défaillance fournie par la Confédération ont été accordés le 19 mars au numéro deux bancaire helvétique, rappelle le communiqué.
L'amortissement de ces 13 instruments, dont la valeur nominale avoisine 16 milliards de francs, équivaut pour les créanciers à perdre l'intégralité de leur mise. Les emprunts AT1 (Additional Tier 1) sont rémunérés à hauteur de leur risque élevé (jusqu'à 9,75% dans le cas présent). Ils sont conçus en larges tranches, ce qui en fait un instrument principalement détenu par des investisseurs institutionnels.
L'amortissement de ces emprunts AT1 a permis à Credit Suisse d'augmenter ses fonds propres de première catégorie, dans un contexte de crise de confiance et d'hémorragie des liquidités qui frappait le géant bancaire helvétique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
BNS: les mesures prises pour CS ont permis de "juguler la crise"
Les mesures prises par la Banque nationale suisse (BNS), la Confédération et l'Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse (CS) par UBS ont permis de "juguler la crise", selon l'institut d'émission.
"La semaine dernière, le Credit Suisse a perdu la confiance du marché" dans le sillage des turbulences , a rappelé jeudi dans son intervention le président du directoire de la BNS Thomas Jordan, soulignant que les "mesures de grande ampleur" ont été prises "afin de garantir la stabilité financière et d'éviter que la Suisse ne subisse des préjudices".
Suite aux retraits massifs qu'avait subis la banque aux deux voiles en milieu de semaine avec à la clé un effondrement du titre, la BNS avait dans l'urgence mis à disposition des liquidités pour un volume de 50 milliards de francs, ce qui a permis de "disposer du temps nécessaire pour trouver une solution permettant de garantir la stabilité financière".
La reprise par UBS annoncée dimanche soir devait être prête avant l'ouverture des marchés asiatiques, car "une faillite du Credit Suisse aurait eu des conséquences graves sur la stabilité financière en Suisse et dans le monde, et sur l'économie suisse", a assuré M. Jordan. A cette occasion, la BNS a mis sur la table 100 milliards de francs supplémentaire de garantie.
Et la banquier central de souligner que "les liquidités que nous mettons à disposition sont des prêts, qui sont couverts et donnent lieu à la perception d'intérêts", et que "ce ne sont pas des cadeaux".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La BNS relève ses prévisions d'inflation
La Banque nationale suisse (BNS) a relevé ses prévisions d'inflation pour l'année en cours et la suivante. Le garant de la stabilité monétaire n'entrevoir pas un retour à 2% avant 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
Économie
La BNS relève son taux directeur
La Banque nationale suisse (BNS) a relevé jeudi son taux directeur de 50 points de base à 1,5%, afin de poursuivre sa lutte contre l'inflation et malgré les tensions planant sur le secteur bancaire. Elle suit ainsi la Fed et la BCE qui ont également agi en ce sens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
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