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International

Des pointes à "42°/43°C" en Aquitaine, record "absolu" à Biarritz

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Un homme se baigne à l'aube dans le lac Miribel, près de Lyon. La France vit des pics de chaleur samedi. (© KEYSTONE/AP/Laurent Cipriani)

La vague de chaleur intense qui touche la majeure partie de la France atteint un pic samedi avec des "pointes voisines de 42°C/43°C" dans le Sud-Ouest et des records absolus de température, comme à Biarritz. Des orages et de la pluie sont attendus dimanche.

Près des trois quarts de la population du pays, soit 45 millions de personnes, sont concernés par les niveaux rouge ou orange de vigilance canicule.

Onze départements sont toujours en vigilance rouge, des Pyrénées-Atlantiques -où Météo-France a relevé 42,9°C à Biarritz, soit 2,3°C de plus que le précédent record datant de 2003- à la Vendée. La couleur orange concerne 59 départements.

A la mi-journée à Toulouse, Aurélie Fournier ne pouvait que constater le vide en regardant la terrasse de son restaurant mexicain. "Les gens se mettent à l'intérieur et boivent plus d'eau et moins d'alcool", note-t-elle.

Dans certaines villes, les musées accueillent des visiteurs en quête de fraîcheur. Bordeaux, où le mercure indique 40°C selon Météo-France, les a d'ailleurs rendus gratuits.

Pèlerinage annulé

"Des pointes voisines de 42°/43°C sont mesurées localement sur le sud Aquitaine. Des records absolus de températures sont battus", explique samedi Météo-France, alors que le Pays basque notamment a eu très chaud, même sur la côte, avec 42°C relevé à Saint-Jean-de-Luz.

"Il fait en général entre 37 et 41°C sur Aquitaine, Poitou-Charentes, Centre-Val-de-Loire, ouest Bourgogne et Ile-de-France. Sur le Grand-Est, la région lyonnaise, l'Auvergne, la vallée du Rhône et une bonne partie de l'Occitanie, les températures maximales atteignent 35 à 39°C", ajoute le service météorologique.

Face à cette situation exceptionnelle, des évènements festifs, sportifs et culturels ont été annulés, comme le pèlerinage des anciens combattants prévu à Lourdes (Hautes-Pyrénées) à l'occasion de l'anniversaire du 18 juin 1940. A Bordeaux, la cérémonie de commémoration de l'appel du général de Gaulle a été décalée au dimanche 19 juin.

A Strasbourg, entre 10 et 15'000 personnes selon la police ont participé à la Marche des visibilités. "J'ai l'impression qu'il y a un peu moins de monde à cause de la canicule", juge toutefois Antonin Rosse, un habitué de 23 ans.

Aveyron: 140 hectares brûlés

La chaleur, combinée à la sécheresse qui frappait déjà une partie du pays après un printemps peu pluvieux, a favorisé des départs de feux, notamment de récoltes, comme vendredi dans les Deux-Sèvres et en Charente, classés en vigilance rouge.

Samedi dans l'Aveyron (vigilance orange), les pompiers luttaient contre un incendie qui a détruit 140 hectares de végétation dans la commune de Comprégnac, sans faire de victime, avec un vent défavorable et sur un terrain escarpé. Une centaine d'hectares supplémentaires pourraient être menacés.

Avec la chaleur, les concentrations d'ozone dans l'air sont en nette augmentation sur une grande partie de la France, selon Prev'Air, qui prévoit qu'elles restent élevées "dans les jours à venir".

Placées en alerte niveau 2 de pollution à l'ozone pour le week-end, les Bouches-du-Rhône ont abaissé de 20km/h de la vitesse sur les routes. En région parisienne, la circulation différenciée a été mise en place en raison d'un épisode de pollution aux particules fines.

Les fortes chaleurs favorisent également la prolifération des cyanobactéries dans les plans d'eau, entraînant des interdictions de baignade, d'activités nautiques et de pêche, comme aux lacs de Sesquières et de la Ramée à Toulouse.

Météo-France attend des orages ponctuels sur la façade atlantique à partir de samedi soir, "prémices d'une dégradation pluvio-orageuse" prévue pour dimanche soir qui fera "régresser progressivement" la canicule. Dimanche après-midi, "les plus fortes chaleurs vont se décaler vers l'est", avec 34 à 38 degrés sur le nord-est.

Cette vague de chaleur est arrivée du Maghreb via par la péninsule ibérique, où l'Espagne fait face à d'importants incendies, dont l'un a déjà ravagé 20'000 hectares de terrain dans le nord-ouest du pays.

Pour les scientifiques, la multiplication, l'intensification et l'allongement des canicules, aggravées par les émissions de gaz à effet de serre, constituent un marqueur sans équivoque du réchauffement climatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

A la COP30, le gouverneur de Californie s'en prend à Donald Trump

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En l'absence de Donald Trump et de délégation officielle américaine à la COP30, Garry Newsom prend la lumière à Belém. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

En l'absence du président américain Donald Trump à la COP30 au Brésil, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom en a profité mardi à Belém pour décocher des flèches contre le républicain climatosceptique. "Donald Trump redouble d'imbécillité", a-t-il lancé.

Gavin Newsom faisait allusion à la décision du président américain de quitter l'accord de Paris sur le climat lors de son retour à la Maison-Blanche en janvier.

"Trump est temporaire", a ajouté le gouverneur de Californie dans la ville d'Amazonie brésilienne qui accueille la conférence de l'ONU sur le climat, sans aucune délégation fédérale américaine pour la première fois de l'histoire des COP.

Toute la journée, le virulent opposant à Donald Trump, considéré comme l'un des candidats les plus sérieux à la présidentielle de 2028, a répété que ses reculs étaient une "abomination".

Il a multiplié les réunions et les événements de haut niveau, avec le gouverneur de l'Etat brésilien du Para, avec un ministre allemand, avec le président brésilien de la COP30...

Interrogé par l'AFP lors d'une visite dans la ville, il a affirmé qu'un président démocrate réintégrerait les États-Unis dans l'accord de Paris "sans hésitation". "C'est un engagement moral, c'est un impératif économique", a-t-il poursuivi.

Villes et régions présentes

A chaque étape, Gavin Newsom a vanté comme un modèle sa Californie, qui indépendante serait la 4e économie mondiale et dont l'électricité a été "100% propre" (sans fossiles) neuf jours sur dix cette année.

Les villes, les provinces, les régions de nombreux pays sont très présentes à cette COP pour démontrer que l'action climatique au niveau régional ou local complétait celle des Etats.

Egalement présente, la gouverneure démocrate du Nouveau-Mexique, Michelle Lujan Grisham, a affirmé que "lorsque le gouvernement fédéral s'engage, nous en faisons plus, et quand il se désengage, nous en faisons plus".

L'absence de représentant du gouvernement américain est en tout cas un soulagement pour ceux qui craignaient que les Etats-Unis ne viennent torpiller les négociations, comme en octobre à l'Organisation maritime internationale (OMI), où un accord sur une taxe carbone a été coulé après des menaces américaines sur certains pays.

"C'est une bonne chose", a dit Christiana Figueres, ancienne cheffe de l'ONU Climat au moment de l'accord de Paris, mardi à Belém. "Ils ne peuvent pas prendre la parole".

Le retrait de l'accord de Paris décidé par le président américain sera effectif en janvier 2026, mais les Etats-Unis restent membres de la CNUCC et garderont leurs sièges aux COP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Trump revendique une "grande victoire" avec la fin du "shutdown"

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Pour Donald Trump, la fin à venir du "shutdown" représente une "très grande victoire". (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Donald Trump a estimé mardi que la fin à venir de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis représentait une "très grande victoire" pour les républicains. En face la colère monte chez les démocrates face aux sénateurs dissidents de leur camp.

Lors d'un discours au cimetière national d'Arlington, à l'occasion de la journée des anciens combattants, le président américain a salué le travail des chefs républicains au Congrès, Mike Johnson et John Thune.

"Félicitations à vous et à John et à tout le monde pour une très grande victoire", a déclaré Donald Trump à l'adresse du "speaker" de la Chambre, Mike Johnson, présent dans l'assistance. "Nous rouvrons notre pays, il n'aurait jamais dû être fermé", a-t-il ajouté.

Après plus de 40 jours de blocage, le Congrès américain s'apprête à voter un nouveau texte budgétaire qui permettrait de lever le "shutdown".

Le Sénat a adopté une proposition de loi qui prolonge le budget actuel jusqu'à fin janvier, et la Chambre doit en débattre à partir de mercredi, avec un vote attendu potentiellement dans la soirée. Il ne resterait alors que la signature de Donald Trump.

En raison des règles en vigueur au Sénat, plusieurs voix démocrates étaient nécessaires pour adopter un budget même si les républicains y sont majoritaires. Finalement, huit sénateurs de l'opposition ont voté pour, après des négociations en coulisses.

"Capitulation"

Ces élus centristes se sont attirés les foudres de nombreux membres de leur propre camp, qui dénoncent de maigres concessions et des promesses en l'air des républicains. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, s'est lamenté dimanche sur X d'une "capitulation" et d'une "trahison" envers l'Amérique qui travaille.

Le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, a lui exhorté les républicains à tenir leur engagement d'organiser bientôt un vote au Congrès pour prolonger certaines subventions pour "Obamacare", principal programme public d'assurance santé pour les Américains à bas revenus. "Maintenant il va falloir voir des actes, ou si c'étaient seulement des paroles", a déclaré Hakeem Jeffries sur CNN.

La question de ces subventions est au coeur du différend entre républicains et démocrates qui a mené au "shutdown". Depuis le 1er octobre, plus d'un million de fonctionnaires ne sont pas payés, le versement de certaines aides est fortement perturbé, tout comme le trafic aérien, avec à présent des centaines d'annulations de vols chaque jour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Soudan: l'ONU salue des "discussions constructives"

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Chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher a salué les "discussions constructives" avec le chef de l'armée soudanaise mardi (archives). (© KEYSTONE/AP/Amr Nabil)

Le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, a salué des "discussions constructives" avec le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, mardi à Port-Soudan, capitale provisoire du pays déchiré par plus de deux ans de guerre.

"Je me réjouis des discussions constructives" avec le général Burhane "cet après-midi, visant à garantir que nous puissions continuer à opérer partout au Soudan, de manière neutre, indépendante et impartiale, pour tous ceux qui ont un besoin urgent de soutien international", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par le Conseil de souveraineté présidé par le chef de l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Accusée d'espionnage, l'extrême droite allemande est embarrassée

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La patronne de l'AFD, Alice Weidel, est sortie du bois mardi pour critiquer un voyage prévu par ses élus en Russie (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

La dirigeante du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), Alice Weidel, a critiqué mardi un voyage prévu par des élus en Russie. Elle est sortie du bois au moment où sa formation est soupçonnée d'espionnage au profit de Moscou.

Ces derniers jours, des médias allemands ont ébruité les préparatifs de ce voyage d'élus, dont deux députés, en marge d'une conférence des pays des Brics en fin de semaine à Sotchi, ville de la mer Noire.

"Pour être tout à fait claire, je ne comprends pas ce qu'on est censé faire là-bas", a déclaré lors d'un point-presse au Bundestag Alice Weidel, fustigeant une décision du "groupe de travail sur les affaires étrangères" de son propre groupe parlementaire. Des deux députés initialement prévus, "un seul", Steffen Kotré, "se rendra à Sotchi", a-t-elle annoncé.

"Personnellement, je ne me rendrais pas là-bas. Je ne le recommande à personne non plus, car je ne sais pas quel sera le résultat final. C'est pourquoi il n'y a plus qu'une seule personne qui y va", a-t-elle encore dit.

Procédures à réexaminer

Interrogée sur l'interdiction faite aux représentants de l'AfD de rencontrer l'ancien président russe Dmitri Medvedev - actuel vice-président du Conseil de sécurité de son pays -, Mme Weidel s'est dite "heureuse" que le même groupe de travail ait "réexaminé la question". M. Medevedev tient des discours particulièrement agressifs et virulents à l'égard de l'Ukraine et de l'Occident.

L'AfD devrait prochainement réexaminer ses procédures d'autorisation des voyages de ses représentants à l'étranger, a affirmé Mme Weidel: "nous ne pouvons pas continuer ainsi".

Cet polémique intervient alors que, ces dernières semaines, les parlementaires d'autres partis avaient accusé l'AfD de se servir de son droit de questions parlementaires, au niveau régional et national, pour récolter des informations sensibles afin de les transmettre à Moscou, des allégations que le parti rejette.

Après une deuxième place historique décrochée aux législatives de février, l'AfD est au coude-à-coude dans des sondages avec les conservateurs du chancelier Friedrich Merz, voire les devance.

La Russie est accusée, malgré ses dénégations, d'une vaste campagne d'espionnage, de désinformation et de sabotage en Allemagne, premier soutien militaire de l'Ukraine en Europe, comme ailleurs sur le continent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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