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La Corée du Nord menace d'ouvrir le feu à la frontière avec le sud

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La Corée du Nord menace son voisin du Sud, qu'il accuse d'avoir largué des tracts anti-régime (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

La Corée du Nord, qui a accusé Séoul d'avoir envoyé à Pyongyang des drones sans pilote transportant des tracts de propagande, a menacé dimanche d'ouvrir le feu à la frontière avec la Corée du Sud.

"L'état-major général" de l'armée populaire "a émis le 12 octobre un ordre d'opération préliminaire aux unités d'artillerie combinées le long de la frontière (...) pour qu'elles se préparent pleinement à ouvrir le feu", selon l'agence de presse officielle KCNA, citant le communiqué du ministère nord-coréen de la Défense.

L'ordre prévoyait que "huit brigades d'artillerie entièrement armées, avec tous leurs effectifs de guerre, soient prêtes à ouvrir le feu" jusqu'à dimanche 20H00 (13H00 suisses).

Selon KCNA, d'autres unités ont reçu l'ordre "d'intensifier la surveillance en état d'alerte totale", tandis que "les postes d'observation anti-aérienne ont été renforcés" à Pyongyang.

Tracts anti-régime

La Corée du Nord avait accusé vendredi son voisin du Sud d'avait envoyer des drones transportant des tracts de propagande dans l'espace aérien de Pyongyang le 3 octobre, puis de nouveau mercredi et jeudi de la semaine dernière.

Les drones auraient largué de la propagande anti-régime, et les tracts étaient remplis de "rumeurs incendiaires et de détritus", selon KCNA.

Faire voler des drones dans l'espace aérien de Pyongyang "pourrait être considéré comme une attaque militaire", a déclaré le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, selon KCNA, ajoutant qu'il s'agissait "d'une grave provocation intolérable et impardonnable".

Le ministre sud-coréen de la Défense, Kim Yong-hyun, avait d'abord nié les accusations de Pyongyang, mais l'état-major interarmées a ensuite modifié sa position, déclarant dans un communiqué qu'il "ne peut pas confirmer si les allégations nord-coréennes sont vraies ou non".

Samedi, l'influente soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a menacé Séoul d'un "horrible désastre" si des drones franchissaient à nouveau la frontière.

Les relations entre les deux voisins sont au plus bas depuis des années, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un ayant désigné cette année la Corée du Sud comme "le principal ennemi" de son pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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FAO: la mauvaise alimentation coûte 8000 milliards par an

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Responsables pour moitié de ce coût sanitaire: une alimentation pauvre en céréales complètes (au profit de produits raffinés, un phénomène généralisé sauf dans certains pays africains ou en Inde), des régimes pauvres en fruits (ce qui concerne tout le globe), et des régimes riches en sel. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Alimentation trop transformée, pauvre en fruits et légumes, trop salée: les mauvaises habitudes ont un coût sanitaire caché de plus de 8000 milliards de dollars par an, estime la FA0, qui appelle à "agir urgemment" pour transformer les systèmes agroalimentaires.

Ces 8100 milliards sont liés aux pertes de productivité dues aux maladies provoquées par notre alimentation (diabète, cancers, maladies cardiovasculaires...), selon le rapport annuel produit par l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture.

Ce coût largement invisible vient s'ajouter aux coûts sanitaires déjà connus et bien identifiés, notamment les dépenses médicales. De quoi doubler la facture sanitaire réelle de notre alimentation.

"Dire que cela double (la facture), c'est un ordre de grandeur qui est raisonnable", confirme David Laborde, directeur de la division Economie agroalimentaire à la FAO.

Cet impact sur la santé représente au niveau mondial 70% de tous les coûts cachés de la production alimentaire, qui a aussi des coûts environnementaux, sociaux, etc.

Produits raffinés

Responsables pour moitié de ce coût sanitaire: une alimentation pauvre en céréales complètes (au profit de produits raffinés, un phénomène généralisé sauf dans certains pays africains ou en Inde), des régimes pauvres en fruits (ce qui concerne tout le globe), et des régimes riches en sel.

Viennent ensuite les régimes riches en viande transformée (saucisses, charcuteries etc), en viande rouge, pauvres en légumes...

Jusqu'à 10% du PIB

Selon les pays, cette charge cachée représente jusqu'à 10% du PIB, notamment pour certains Etats émergents, note le rapport, qui couvre 153 pays et 99% de la population mondiale. Cette estimation est un minimum, car le calcul n'inclut pas les phénomènes de sous-nutrition, eux aussi coûteux, souligne la FAO.

Que faire? La FAO souligne "la nécessité d'engagements nationaux plus ambitieux" et voit un rôle pour chacun, du producteur au consommateur.

"Coût invisible"

L'organisation met en garde contre le risque de faire peser surtout ces changements sur les agriculteurs, placés "sur la ligne de front".

"Des chaînes d'approvisionnement de plus en plus mondialisées et un déséquilibre des pouvoirs font souvent porter le poids du changement aux parties vulnérables comme les producteurs, qui se retrouvent face à des coûts accrus liés à la réglementation et à une pression à la baisse des prix", note le rapport.

Ce coût sanitaire "supporté par la collectivité est invisible et donc personne n'y fait attention et donc personne ne veut vraiment régler ce problème", observe David Laborde à l'AFP.

Sortir du "piège"

Il faut "sortir du piège actuel, dans lequel le consommateur ne veut pas payer, le transformateur ne veut pas payer, l'Etat dit 'je n'ai pas d'argent', et où on a tendance à transférer ces coûts sur l'agriculteur", dit-il, avec pour conséquence immédiate des manifestations comme celles vues en Europe l'hiver dernier et in fine un déclin des vocations.

Les producteurs agricoles doivent avoir accès à des technologies, être payés pour leurs services écosystémiques, et les certifications (bio, commerce équitable...) sont un outil pour un meilleur revenu, liste le rapport.

Faire les bons choix

"L'agribusiness et les investisseurs ont un rôle important à jouer", insiste-t-il aussi. Enfin, les consommateurs forment "la dernière pièce, vitale, du puzzle", en choisissant des aliments sains et produits de façon durable.

Pour cela, "incitations financières, campagnes d'information, régulations peuvent soutenir le changement, notamment pour les ménages les plus fragiles", quand "dans de nombreux pays, des populations portent le double fardeau sous-nutrition/surpoids ou maladie".

Par exemple, taxer les boissons sucrées ou subventionner les fruits et légumes donnent "des résultats positifs", note le rapport.

Volonté politique nécessaire

"La communauté internationale peut toujours espérer que l'innovation résolve les problèmes des systèmes agroalimentaires, mais l'innovation seule ne les conduira probablement pas vers la durabilité: leur gouvernance doit changer grâce à la volonté politique", insiste la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Liaisons directes de Zurich à Florence et Livourne à partir de 2026

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A partir de 2026, des liaisons Eurocity supplémentaires circuleront entre la Suisse et l'Italie. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les CFF et Trenitalia proposeront dès 2026 des trains directs de Zurich à Florence et Livourne, et inversement. Les deux entreprises ferroviaires ont également présenté un nouveau train Eurocity qui circulera entre les deux pays.

De plus, une liaison supplémentaire sera introduite à partir de 2026 entre Zurich, Milan et Venise, est-il indiqué dans un communiqué des CFF.

Les deux entreprises ont prolongé vendredi leur collaboration de plusieurs années en signant un accord de coopération à la gare de Milan.

Le partenariat entre Trenitalia et les CFF a débuté en 2009 et est un succès, disent les CFF dans un communiqué. Les deux entreprises ferroviaires ont déjà transporté 30 millions de voyageurs entre l'Italie et la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Monte dei Paschi di Siena: bond du bénéfice net sur neuf mois

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Monte Dei Paschi di Siena n'exclut pas de dépasser son objectif de bénéfice annuel avant impôts de 1,3 milliard d'euros (archives). (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

La banque italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS) a vu son bénéfice net bondir de 68,6% à 1,56 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de l'année. L'établissement a tiré profit du rebond des revenus des commissions et de ceux des opérations d'intérêt.

Pour l'ensemble de l'année, la plus vieille banque du monde a confirmé vendredi sa prévision d'un bénéfice avant impôts de 1,3 milliard d'euros, mais n'exclut pas de dépasser cet objectif. "Nous sommes confiants que nous pouvons également aller au-delà de cet objectif" dans la mesure où le dernier trimestre devrait être comparable "à la moyenne des trimestres précédents", a commenté le PDG Luigi Lovaglio, lors d'une conférence avec des analystes.

Sur neuf mois, le bénéfice avant impôts a grimpé de 18,9% à 1,09 milliard d'euros. Sur le seul troisième trimestre, le bénéfice net a augmenté de 31,4% à 406,7 millions d'euros, malgré un léger recul du revenu net d'intérêts, compensé par une forte hausse des commissions.

Ce bénéfice trimestriel est nettement supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient en moyenne sur 325 millions d'euros. La banque a enregistré une hausse de 6,9% de ses revenus sur neuf mois, à 2,86 milliards d'euros, autre signe de l'amélioration continue des comptes de Monte dei Paschi, considérée longtemps comme le maillon faible du secteur bancaire italien.

Les commissions, qui avaient reculé de 3,1% sur l'ensemble de l'exercice 2023, ont rebondi de 10,7% sur neuf mois, atteignant 1,09 milliard d'euros. Les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 4,7% à 1,76 milliard d'euros, dans un contexte de taux élevés sur les marchés.

Après avoir affiché un bénéfice net de 2,05 milliards d'euros en 2023, la banque de Sienne avait versé en mai des dividendes à ses actionnaires pour la première fois depuis treize ans. Le ratio de fonds propres CET1, qui mesure la solidité financière de la banque, a augmenté à 18,3% fin septembre, contre 18,1% fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Gaza: femmes et enfants représentent 70% des morts à Gaza

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Le nouveau rapport du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme détaille un large éventail de violations du droit international, qui pour beaucoup pourraient être assimilées à des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et peut-être même à un "génocide". (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Les femmes et les enfants représentaient "près de 70%" des morts dans la bande de Gaza sur la période novembre 2023 à avril 2024, indique l'ONU vendredi. L'organisation a vérifié minutieusement un décompte partiel des victimes de la guerre d'Israël contre le Hamas.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a vérifié 8119 des plus de 34'500 personnes qui auraient été tuées au cours des six premiers mois de la guerre, constatant que "près de 70% étaient des enfants et des femmes".

Le nouveau rapport du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme détaille également un large éventail de violations du droit international, qui pour beaucoup pourraient être assimilées à des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et peut-être même à un "génocide".

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a vérifié 8119 des plus de 34'500 personnes qui auraient été tuées au cours des six premiers mois de la guerre, constatant que "près de 70% étaient des enfants et des femmes".

"Nous pensons que cela est représentatif de la répartition du nombre total de morts. Une proportion similaire à celle donnée par les autorités de Gaza", a souligné auprès de l'AFP Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat.

Violations systématiques par Israël

Le nombre et la nature des victimes à Gaza fait l'objet d'un débat récurrent et très animé depuis le début de la guerre menée par Israël en représailles des attaques du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023.

L'ONU et de nombreux pays estiment que le bilan quotidien donné par le ministère de la santé du Hamas est fiable. Israël le conteste depuis le début du conflit.

Selon le Haut-Commissariat, la proportion de femmes et d'enfants indique, "une violation systématique des principes fondamentaux du droit international humanitaire, notamment la distinction et la proportionnalité". Sur les décès vérifiés, 3588 étaient des enfants et 2036 des femmes, précise le rapport.

Sans précédent et sans relâche

"Ce niveau sans précédent de morts et de blessés parmi les civils est une conséquence directe du non-respect des principes fondamentaux du droit international humanitaire", a accusé le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, dans un communiqué. "Tragiquement, ces violations documentées se poursuivent sans relâche, plus d'un an après le début de la guerre", a-t-il ajouté.

Selon ses services environ 80% de tous les décès vérifiés avaient eu lieu lors d'attaques contre des immeubles résidentiels ou des logements similaires, et près de 90% des personnes avaient été tués dans des incidents ayant coûté la vie à cinq personnes ou plus.

Le rapport indique que la grande proportion de décès vérifiés dans des immeubles résidentiels pourrait s'expliquer en partie par la "méthodologie de vérification" du Haut-Commissariat qui nécessite au moins trois sources indépendantes.

Il souligne également qu'il est plus difficile de collecter et vérifier les informations sur les personnes tuées dans d'autres circonstances.

Composition de la population

Israël a insisté sur le fait que ses opérations à Gaza visent les combattants du Hamas.

Mais le rapport publié vendredi souligne que les décès vérifiés reflètent largement la composition démographique de la population générale de Gaza, plus que celle des combattants.

L'offensive israélienne à Gaza a fait 43'469 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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